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M U S

ports qne les libres c:ourbes pouvoient s•oir

avec

les

courbes · ils om appellé les

mtlfc/u

qui en fom campo·

res

de

'm~me

que

c~s

fibres.

orbiculairt'

,Írc-ulair~

!

J•mi-orbicH/air~, fomi-cir&~Jiair~ .

l.orfque les fibres qut

compofeot un

mufcl•

font droites , cornme

~lles

.font

quelquefois , paralleles, obl1ques,

&

perpendtculalr<S,

les un<s par rapport 'ux autres;

&

da.r¡s ces deut der•

niers cas lorfqu'elles fe rencontrent quelquefois .,

&

que

d'autres fois elles fe coupent ; eotj n, un

mu

f e/•

éranr

o:ompofé

d~

6bres droíres

~

courhes, paralltlrs

&

obli•

ques ·

&

dans rous ces cas, lorfqu'on n'a fait attemion

qu'a

'un~

ou deux des dirnenfioi\S les plus fenfil¡ les du

"'"[fl',

nn tui a donne le norn des furfac<S dont

il

ap–

prochoit le plus . A inG

lorfque les

libres font placées

fur wne

m~me

ligne,

&

qu'elles fe reneomrent routes

par leurs amres enrémités dalls un petie efpace qui e(}

regardé comme un poinr, pn le nomme le

,.ufcl• rriqn·

z•lair<;

fi

les trois

e

O

tés du tri3ngle que le

mufclc

re–

préfente font jn¿,¡au

1,

on l'appelle

Jct~lcnc.

Lorfque les fibres paroiCfent paralldes les unes aur

aurres

&

perpendiculalres emre les deux enrémites, on

donne au

mufcl•

le nom de

lfuarr!;

ti

elles font para!·

!eles entre elles,

&

obliques entre lears exrrémires, on

appelle le

mufcle rombo•d•;

ti

les libres fone en partie

paralleles,

&

¡:n parrie obliques entre elles 3 leurs ex–

rrémi¡és, le

mufclc

prend le nom <le

trape~e.

Lorfq u'on

a

égard

~il'X

rrois dimen!lons du

mufcle,

&

que les

li–

bres font attachées par l'ur¡e de leurs

eurémit~s ~

une

bafe large relativemcnt

a

l'endroit ou elles s'.attachent

par leur autre extrémité, on l'appelk

pyramidalc:

ti

ces

1ibres s'attachene par l'une de leurs <Itremités dans nn

pe¡je efpace,

&

qu'elles s'épanouitfent en forme d'éven–

rail, o n l'appelle le

,,¡e/,

r•yu><nl.

Si les fibres fe ren–

eontrene alrernativemenr,

&

que les angles qu'elles for–

men¡ foier¡e pla¡:ées les unes fur les alttres 3-peu-pres

co mme daos les ailes des plumes , le

mufclc

prend

le

nom de

puniform<.

L orfque les libres (onr

difpof~es

de

fa~on

que les

mufcla

reprérenrent une poire, on l'appelle

plriformt,

'l.Jtrmiculairt,

ou

/,mbrh•i,.e

5'ils reffc:mbltnt

a

un ver,

&.

enñn

dm~<ll,

s'ils fe

t:rminene par une

de leurs extr¿mités en forme de dents de Ccie.

Situ.<tiOJ1.

!.,.es

m~tfcla

prcnnent dilférens n<?Jms

par

rapport

a

leur liruation;

&

c'efl de·l3 que \'iennent les

noms

defrontaux,

ouipi;aux,

inter~lpincux,

inter·lrn11f–

"tr[airt, inter-vertehriiNX, &c.

htfcrti•• .

Les

mufcl,s

prennenr quelquefois le nom

de !'une des !l•rties

il

laquelle ils s'a

teac

hent; tels foor

les

mMftlls inrifift,

ca,aÍnJ

zi'gqmatit¡

t.tl,

ptlrig oielion ,

&c.

quelqu~fois

des deut enrémir¿s pu ils s'•ttachem:

rels fone les

mufolu Jlylo-hyoidio", mi/o·hvo1Jin11, gc–

•ia-hyoiJitns, &c.

quelquefois entin, de trois parties,

&c.

lorfqa'il s'auache

a

trois endroirs djllérens,

&c.

c'ell-

2-dire, lorfque !'une de leurs cxtrémirés fe

rerminent

par deux porties

<Jjfférente~;

eel• font les

mNfclu flcr••·

clinfJ-maflo..

di~IIJ.

.

Uf~>gn.

L es

mufclu

portent quelquefois le nom des

parrjes qu'ils ltleuvenr: c'dl dar¡s ce reos qu'on dit les

Mufdn

des yeux, des oreilles, du net, de la bouche,

& c.

/Ulion.

·

Le<

mufclo

(ont

app<llées de leur

a

él

ion re–

lati ve aux plrties qu'lls meuvenr;

filchi./Jturs, <xt.·»–

J~urJ, roeat~HttJ,

conflrillntrs,

dilatat~urs

1

&(:.

Mn~t~r.

Par rappor¡ • ux plans de di vifi on du corps,

&c.

Aá–

.iuéleurs,

lorfqu'ils approchenr les parties vers ce plan·

11bduél~urJ,

lo rfqo'ils s'eh éloignent;

r~ln¡~[lrJ, /Nphta~

tcurs,

&

lrdlcNrs,

lo rfqu'ils les relevent vers le plan

horifonpl;

abai{foMrs

&

pronatcwrs,

lorfqu'ils les meu•

venr daos un (en•

~oorraire.

Compara;¡.,,

Plnfieun

,.ufF/u

comparés enfemble

peuve!U relatívemepr

a

une

OU

!

plutieurs de leu1s di:

rne!lfiOO&

1

etr~

ditS

/ong.1

OU

CIJI/.rl1

9

granáJ

1

m•y ntJ

t

pt'tllJ

1

Jt:Jrg~l

1

J!.YOJ

_,

OU

grtfu

1

J~mÍ·n~r1JeiiX

&

d~mt

tnembraHrU.'f,

S'Íi' reCfembJent

a

deS mrmbraOeS,

G_ompo/ition.

L e!

'I'Ufc /es

psr

~apport

a

leur

plu~

ou

m oms de compoqe•,on

f~nr ~ppelles

hiccps, lriups,

lorf-,

que leurs

euremtt~s

qu1

regard~nr

le plan horjfontdl

fonl parragés en deux ou tro

is parrie

s;

jumeall.'f,

fi ce;

deu x pon¡ons fnnr égales,

dig.tj/rit¡

uc¡

trigqflrit¡l'u

&c.. fi

le

mufclr

efl divifé en fa

lcn

gue~r

en

plufjeur~

port1ons ou ventres.

,

Propriltl.

Cerrailu

mufcles

prennent leurs noms de

quelque pro prieré parriculiere; tels fon t les

•'fcuratcns

l~s

cumplcxHJ,

le

di,,phragnu,

le

pciforant,

le

pufo:

rl,

&c.

Les Anatomilles ne (ont pas d'accord fur le nombre

des

mu{cles

du corps loum•in; il y en a qui en comptent

jufqu'á

P9 ,

&

d'aurrcs n' en comptcnt que

4~f :

les

ltommes

&

les femmcs oot les mlmes

m11Jclcs,

fi on en

M U S

excepte quelque$-uns des p:mies de la genérarion _ 11

T. .

en

3

qui li>nt par pairs,

&

d'autres qui tone impair>: ti

rJl

aff~

difficile d'en dérerminer l.e nombre, paree qu'il

varíe

dan~

ditférens fujets, faivanr qu'ils font plus

011

moi¡ts ¡:harr¡us. En votci l'énumera!Íon par rapport aul

régions daos

lefquell~s

ils s'obi'ervent.

Autqur du crá11<

antéricure•n~n¡

lcs deot fronrarrx

&

poflérieuremenr les deux occipitaur, qui en s'uniCfanc

renfe1 ment une efpece de caloue .

Autour de /'ouil/1 c;rtcriJt,

le releveur, l'adduélcur

J ,

1.,

ou

3

abduéleurs ,

'

Sur

J'ouil/e ' cxtrrNc,

le tragier¡, l'anritragien, le grand

hélieien, le petit heli!'ien,

&

le

muf•l•

de la conque_

A la

!""¡'

fJofllrirurf

á•

l'ouillt cxtcrn<,

le ¡¡rand

&

le pe¡ir tranfverf•ire.

, ;D.aos

J'or.ille inlern•,

3;

"'"fflc

du marrean

&

un de

1

crner.

Sur

111

faf<,

les deux fourciljers, les deux o rbiculai–

res

des

paupieres, les deor pyramidaux du nt"l., les dcui

obliques defcendans du nez, les deu>: obliques afeen–

daos, ou les deur O'lyrt iforrpes, les deux grauds incitifs

l~s

deur canins, les deux petír< zigom1ti<¡ues , les

deu~

rieurs, les deux grands t igomariqaes, les deur

rrian~ u­

laires, le quarré, oa les deux obliques de la levre infé·

rienre, les deux ped¡s irtcitifs ge la levre inférieare, l'or·

b1calaire des levres,

l~s

deui bnccinareurs.

Sur

/e¡

l<mpct,

l's <kux _croraphi<es.

Sur

/u j•"'s,

les deur maCfetcrs.

Daos

la cavitl

,¡,

l'(!il,

le releveur de la paupiere fu•·

périeure,

6

de l'c:ril. le grand obli4ue, le releveur, l'ab–

duélcar, l'adduéleur,

l'a~aiffenr,

&

le petit oblique.

Sor

la partic antlric11rc

d11

;o/,

les deux tres-larges

du coa, ou les deox peauciers; les deu x llerno-clioo–

maflo'ld iens, les deux homo-l)yo'ldiens, les deux

tierno~

hyoi'diens, les deux

llerno·t~yroi'd iens,

les deux hyorhy–

roi'diens, les deux digallriques de la m:lchoire, le; qua·

ere

llylo-hyo')cji~ns,

les deux llylo-gloCfes, les deux llyto–

pharingiem, les denx milo-hyni'diei)S,

les deux genio–

hyoi'diens , les deux

cerata-~f¡¡Cfes,

les deux bafio-;(lof·

fes, les deux chondro-gloffes, les deux genio-glofies,

les deux

m11fcl'!

propres de la

lmgp~,

l'efoph3gien, lea

deox

thyro-palar!ns, oa flra philj·ph3riugíens, les deux

falpingo- pharingiens,

l~

céphalo- pj¡aringjens, les deux

prérigo-pharingiens, les deux mylo-pharingiens, les deux

genio-pharingiens, les deux

chondro-pharin~iens,

les deux

cérato· pharingiens,

les deux

f'Yn defmn-phlringieos, les

deux thyro-pnaring iens, les deux crico-pharingiens,

les

deux gloCfo-palatios, les deqr

thiro • p¡¡larin>, les deu1

perill~philins

internes, les deax perif\aphilins

e~ternes,

l'az

ygos, les deu

x

crico-arythéno'(<iieos pollérjeurs , les

aryrhéno'ldiens obliques, l'aryrhéno'ldien eran(verfe, le•

crico·arythéno'ldiens lar<'raux, les deux thyro-arythéno·l–

diens.

Sous In joun,

les deu

r

ptérygoi'diens internes,

&

les

deu x ptérygo'ljiens euernes.

S11r la poitrinc,

les deux gr>nds peéloroux, les deux

perit• pcdoraut, les deux fouclaviers, les deQI grandt

dentelés .

Sur

le

baJ

••entre,

les deux grands obliques étternes,

les deux ·nbliques internes, les deux tranfverfes, les deul

dro:rs,

&

les deor pyramidaur.

AHtour

d,.

tordo» Jpermalif!U<

&

Ju

tejlitulc,

les deu¡

crémallers •

E11tre la poitrine

&

le bas-vcNtrc,

le diaphragme.

E,· á~da111 d~

la pottrine

q_11tlrieuro1unt,

le

tridngu·

lair< du llernum,

&

po rlérieurement les fur-colhux

A la

pt~rti<

fuplrie,rc des lombn

&

de la cui.IJi,

le•

deox pe ti" pfo3s, les deur grands pfoas, les deur ilia•

ques

internes ,

les deux quarrés ou triaogulaires des

Jombes .

Aut''"r á

u

perinl áanr l'hommr,

les deux acceléra–

trurs

&

les deax éreéleurs de la verge.

Aut•ur

Jo

partics de la glnlr111ion d•

/,.

fcn•mc,

les

deu~

conllriéleurs du vagin, les deur ércéleurs du cli–

!Orjs.

!{HtoHr ác l'anus,

le fphinaer externe de l'anm, les

tr~r1fverfcs

du perin!!, les deur releveurs de l'anus, les

deux ifchio-cocdgicns, les deat facro-cocci¡¡iens, le coc–

cil(i~'),

le [phinéler iorernc de !'anos, les deux

graod~

~

les deqt pecits

proll~riques

dans l'homme.

S11r

/•

dos,

il

la partie pollérieare du coa

&

des lom–

bas, les deiu trapezes,

11!5

deux gNnds dorfaur, les deox

~rands

&

Jes deux

perit~

rhombo'ldei, les drur dentelés

pol\érieurs fupérieQrs, · Jes deux denrelés poflérieurs in–

férieur$ ,

les deut r¡;lHeurs propres ?es

omopl.res ,

le fplenius de la

e~te,

les deur fplemus du cou, les

deux dig':iflriques dé

la r!re, les deur grands comple•

rus, . les deux peeirs complexos ,• le' deux rraofverfoi-

res