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M U

5

le

l'nrt

de 'l'oix f"oit

u~

ton naturet, on on áiet"e ou ult

bémot .

t\

l'égard des ausres

agr~mens,

oo les 'fait fue

llrmu{út<

en

nécur~nt Jc~

unes aprc< les autres

l~s

no–

res qur

le¡

co!l)poftnr .

Voyt:t.

l'orpfic.

tlt

us

Agr¡,.,.,

.S '""

\Arú</e p_.rticalil!r.

(

lJ)

M

USETTE,

f.

f.

(

M11fi'f~''.)

efl aofli -une forle d'air

eonvcnablc

.3

i'jnflrurnem de ce nom, .donr la mrfure efl

1

de11X o

u

a

trojs tems,

_Le

caraélere narT

.&

dou

x,

.&

le

mouve¡:ne!)t pr¡=fque toujours )enJ, avcc une

bai.Je

poar

l'ordi¡uirc en tenue .ou p.0ínt d'orgue, telle

q ue la

peut

fg.ire ane

mufettt,

&

qJl'o.P appelle pour cela

bd.ff

¡flt

,..,~

fute.

Sur ces atrs on forme des danCes d'

un c

aractere

c9<~venable,

&

<¡ui

portept .aoffi le

IJl~me

nom

!ie ,.,..

fetru.

M U

SIGIEN,

f.

m,

.ce mot fe dit également biet¡ de

celoi. qui_

co~pofe

la IJlulique,

&

¡le celni qui l'er.éc11te.

Le Premtor

~

appelle a11.ffi

compoj/tcllr .

Voytt.

u

"'VI·

S.,~s

anciens

mufiFi<IIJ

éJOi~¡l t

des poj:'res, des philoíhphes, des

hommes du premier ordre . Tels étnient Orphée,

T~r­

pandre,

St~J,i.

chore,

&c.

Auffi Boece

n~

Y!!ll• ·i'i

pas hq–

norer d,IJ

nn.Ql

de

fllu.fuit,,

.celui qui pratique feolement

la

mu(¡¡¡

u~ par

le minitlere f<nile des

doi~ts

ou de la

voi1 , ¡noi10 felu! qui po!Tede f<Jte fcie!)ce par le raifon–

ve¡pcnr

&

la fpeculariol) .

Aujqurd'~ui

.en lralie )e rnot

mufico

dl

une

.c:fp~ce

d'injure, .

~ar¡:e

que

c'dl

Ul'!

porp

qu'on n'y donne

qu'a

do5

l¡qrp mes qui 0111

~té

mutilé< pour le tery ice

d~

·la

ln~Úq~ .

Les

Mufitims

qrqi¡¡aires

'f

re~oivcnt

un titre

plus hoporal¡i!=, ils s'appel)enr

virtNofi;

ce ñ'efl poior pro–

pr,lrnent par

¡:ontrr·v~riré, m~is

c'e!l que

J~>

talem en

!~ljeo

pprteM '" nom de

virt,..

,(S)

'

·

M,Ui¡IQJdE,

f. f.

!-!•..,•• . (

Ordr.

mn•cl.

,,,,,,¡...,_

r"i(on, Phi./, ou

Jcitn<t

de la

!fat~<r<,

Matblmati'{ut,

M¡¡t,

mútos, M-firue.)

la

ltfl!li'l"'

~tl

la

fclenc~ d~s

fons,

et!

1ant' qo'ils fonr capai¡Jes d'atfcéler agréablement

l'orcille, ou l'srt de difpofer

&

de copdt¡ire rcl!emenr

le, rqns

1

q4e de leur

con{o'!IIP/ICt,

de leur (ucceffioo,

&

de

l~ors ~urées

rela!¡ ves, il

r~ru!te

des

fe

0

f~tiqns

a-

gr<'a!¡les.

·

Q q

ruppofe comt¡1uoémenr que ce mnt vient de

,,.¡ ...

p•rce ljU'on crojt que lc.-s muCes 001

innnté cet · 3rt;

m~js

K

irchcr,

~!'~pr~s

Qiod.ore, fait venir

!=•

nom

d'uo

mot

é~yrti~lh pretc~Jdant

que

c'e!l

en Egypte que la

Mu–

.fi<¡r<t

3

comrnencé

a re

rérablir apres le déluge,

&

qp'on

en rc¡;ut la prernkre idée du

[Qr¡

que rendoicnt' los rdfeaux

quj

croirfem' fur les bords du

Nii,

quand le vcnt fouf-

iinir danl leurs

tuyau~.

·

B~ lJ'!!'fi'l"~

fe diviÍc: naturelle¡nent

111

fpéculativ~ ~

en

prallque.

L a

11W./iq••

fpécolarive en.

(j

on peut

p~rler

ainri, la

~niwj¡Tan~e '

de

la qptiere muficale,

c'etl-~·dire, d~~

diff~r~n~

r:ippqm du grave

~

l'aigu,

&

du len¡ au bref,

~ont

la perceptipn •.fi, felon

q~Fiq11es autet¡~&, 1~ v~r!·

table rource 'du plarli¡ de l'orerlle .

~

t¡r_u./i'{H<

pratiqoe

etl

cel le qui enfeigne

comm~nt

les- príncipes de

la f'pécu lative peuvenr

~tre

applóqut1,

!='efl-a-dire,

a

conduire

&

ii

dif'pofer le¡ fons par rap.:

P.Qrl

a'

la fucceffion :

a

la confonnance

&

a

la mef11re,

¡te

t~lle

maniere que le ton en plarfe

~

hveillc . C'efl ce

qulon

iiP.Pcl\e.

l'art de tla cqrnpo_(jtion.

Voyr>:.

Co"'f~Sr­

rrqt¡'.

A

l'~gard

'de

1~

produc!ion aél\felle

ge~

fqns par

les yoix ou par les infirumens, qu'on appelle

txi<NIII,,

c'efi

\JI

partie pllrcmeOI méchanique, qui. f\!ppofaur la

fac~lré.

d'cnronner jutle

l~s.

intervalles, ne demande d'au–

tre

~o!\noiff~nce

que celle des

c:ara~ere~

de la

Mufiqu,.e,

&

l"habirode de les

ex

primer.

·

·

' L!

mHfi'{IU

fpéculative

(e

djvife en

d~Ul partl~¡

j

f~a­

YOÍ[,

li connoillince du rappo¡t

d~s fon~ ~ ~e

la

me~

fure

d~~

intervalles,

&.

ccl le de¡ valeurs ou du

t~m.s.

~a p~tm~te

di

pr\)pr~m<':ll cell~

que ks

anp~~s

ont

¡appel

'e

mllfi'f"•

barmolft<¡U.• .

Elle

~nfqtgne

en qnor

~on­

fifl~ !'ha~monie,

&

en

déyojl~ · l~s

fonder¡wu .

~lle

fa\t

~onppitre

les différen.tes

~a.!'Íer~S

do11t les

fo~S ;ff'e~n\

1

oretlle par rapport

i

IQurs uneryalles; ce qur s apphqué.

~galsinem

a

kur

con

fo,nn

an~~· ~

~ l,e

rlr

f~cceffion .

'

·

-4~ (~conde

a

été

.a.pp~

llee ry~

,h.mi

~Nt

,

p~rc~ ~u'elle.

1rait<

d~s

fons, en tg

ard

au · rems

&.

a

la quan(Jte. Elle.

conrictjf

l'explicati~n d~s

rhyrl¡rpe¡

~ <\e~

mefurcs

!""~

gucs

&

courtes, vtves

&

leate5,

d~<

te

m~

&

d_es

drtfé~

rentes 'eariies dans

lefquelle~,

<_>n

le~ ~iyi(e

'· pour

y

appli~

quer la fucceffion des tons.

La

m,u}iqHt

pratique fe

dll(if~

en dea1 parties. qui

~é~

ponden~

aux deux

pr~cc!denre~.

Celle 9ui répond

a

la

"'"fi'f!!.'

harmnniquc¡,

&.

que. les

ancicm aP,pel loient

mdopeia,

~'0),Dtienr

les

rc!gle~

potir

produir~

'des chaots agréables

&

M.r~onieul , Voy•~

Mh

J..OPÉlt.

MUS

La

feconde, quí répood

i

l:t

171rifit¡ttt

rhyrhmique,

c!c

qu'on appelle

rhytbmopoeia,

cQutienr les reg•es pour l'ap–

plic;¡.tion <les mewres

&

des rems; en on mot, pour la

prarjquJ: du rhythme ,

Voy<>:.

RHYTHMJ! •

Porphlre donne une nutre dil'ition de

la

/.lf"fi'l"'

en,

r~nr

qu'¡:lle

;

1 pour o

bjet le mouveme

nt muet

nu fonore,

.&

fans la di

(iingu.er

en fpécu lalive

&

pratiq.re

, il y rrouve

le¡

(jx

p,arri

es fuiva

01es, la

rby1bmir u<,

pou

r l•s mou•

velJlens de

J~

danf«

s

l

a mlt

rit{'tt,

pour

la

cadeoce

&

le

nombre,

l'organi<¡Nt,

po.ur

la pratique des irrllrumcns,

)a

poitÍ'{ II<,

pour l'hnr

mnnie

&

1~

melure d<i Yers;

l'hy–

pocritiqtu,

pour les aujtudes des paruomim es ;

&

J'

har•

,...,;'!"',

pour le chanr.

La'

M•<fi'!'"

fe divife aujourd'hui plus flmplem.tOI en

mi/odie

&

¡:n

bar,onit;

car le rhyrhme

.tn

pour nous une

•.ltude rrop borpJ!e pou r e¡¡ faire une

l>ran~he

parrkuliere .

Par la mcflodie on dirige la lilccellion des fnns de

ma–

niere

a

prpduire des .chants Agréables.

Vpyt:t.

M ÉJ..O})U:

)\IJODES, Cf1A

NTS , ~

1.0ilU I,ATION .

L'hornrnnie

.cnnr.ne

prppr¡:rnc¡u

a

favnir unir

a

cha–

.cuu des

f<•ns

d'une fu

¡:ce!lion régttli<re

&

mélodieufrt

deux no plulieur aurres lims qui, frapp•OI

l'oretllc en

m~rne

tet;ns, ,d:tttent agréablcmen1 les fcns ,

Voyr:.

H,.,R•

NO NIE.

' Les anciens écrivain> di!Ji:renr beaucoup entre eux lur

la "nature , l'objet, l'crendtie

&

1~1

parties de la

M"./iqu••

Ji:n générol' ils donnoicnr

a

¡:e mot pn Q:ns beaucoup

plus éterrdu

.q~e

c<lui ' qui

lui relle aujour d'hui. N on–

fe!)lrmcrrt fnus le no¡n

de

"'W'I '''

i)~

corpprenoicr¡r, com–

¡ne on, vienr de le Yoir,

1~

dapfe ,

k

,hanr, la p éfie;

rnais

me

me ¡a colleébon de 1outes les

fcre,~~ce$.

Herrnes

d¿ñnir la

·.,,_(¡'!'",

ia

conn<•irfan~c d~ l'or<l~e d~

·tpures

.

c~ofes;

c'étoit auffi

13

dadrine de l'éco!e de

Pyrha~ore

&

de cellf de P latnn, qui

~nfei~noien¡

qye

tnu¡ don¡

l'uni,•ers etai.t

mufit¡u<,

Sc!on Hefychius

les Athénj p¡

doun..ienr

:i

JOus les arrs le no111 de

m:<fique.

' De-'ta ¡qutes ces

mu!iru.s

liJblunes donr

f! Pl!•

parl~nt

les Philofophes:

mtdi'{u•

divine,

mufi<¡u<

du

!llOnde;

''"'fiqur

cd elle;

,.,fi~tu

hum>ine :

mufirue

aéli vc ;

"'""

.fi'l*'

cantempl~tive;

mufiqttt

~nnociativc

1

or aoi9 ue ! odi·

cale,

&c.

1

C'ell foul ce¡ vane< idées qu'il faut eotendre plulieurs

p,alf.1ges des

~nciens

fur

la

mt.¡iqu• ,

qni feroierrt ininrd–

ligibles

av~l!

le

fens que qous

aonnons

au¡ourd'~ut

1

ce mor .

JI parnir qu• la

~u/i<¡ut

ft

été un des premiers

orts.

Ji efl aufii

tres·vr~i!Jembtable

que la

••wfiru•

vocalc

a

ét?

trnuv~e

ayant

l~inllrumenr~le ,

Car, non·feulement

les hommes 001 dü foir e des obferv,arions for les dif!e–

req~

rons de

l~ur

propre voix. ayan¡

qu~

d'avoir trouvé

2\lCUn

it~flnrm~!lt;

·mais its

llnt

dO apprendre de bonne

heure , par

1~

concerr natii!Ci des

oifea~x

,

a

modtficr

leur voix

&

leÚr go(jer d'une q¡aniere agréple . Q n u'a

pas taraé no11 plus

a

imo~iner

les (nnrumcns

i

veur:

D todore, comme je l'ai dir,

&

pluricurs ancteo

en at–

iribuet)¡ l'invention

a

l'obf~r•·ar;oq dt~

fitf\ernef1t

de~

vents

dans les rnfeaux, no autrel

!l!f31H

de¡ plaqtes .

c;'~fl

au!ll,

le fenti¡ne(lt de

Lut;.rec~.

·

At

tit¡Nidas

a'IJillm

v ru·u

ímhari~r

Ir(

.Antt

f•' t

multO,

f(Nam

ltvia

ctJrtntllll

'a11tH

C

('netftbrart homiHeJ poffi)'t,

a11ri{t¡1te

f~'lJIZY~'

Et zcphrri

rava

prr

ca!;;.,., um

.(ibi/11 prim11m

.AgrrJ.Itis

á~cutr(

f4Vas

in¡far~

!hutas ,

A

l'é

~ar<\

des outre\ fortes d'(!lflrurnens, h!s cordes

fonorts

fo.Qt

ti

comtnunes, que

l~s ~nml:ll.~~

ont dO ob–

fervcr de

bon

ne heu{e

leur~ dilfér~\IS

fons: ce

q~¡

a don•

!Jé

nairfanc~

aux

inflr~meqs

i

CO(~~s.

f/oyt:t.

<;:oRDE.

Pour ce

q~i

efi des inf\¡\lmens r:¡o'on

~¡tt

poqr en

~i­

rer du fnn,

~o

mme les tambours

&.

les

tymbales,

111

doivent leur

(lrr~ine

au bruit fourd. que rendent

l~s

corps

~reu1

quand. ou. les frappe •.

f(tzy•:..

TAM,BOI;1R '· TXM•

BALES,

&c

·• 1.1

efl

diffi,~.Je

de foxri_r de ces

gen

~ral.it,

t~ ~ou~

éta•

blir qoelque chofe de fo,lide fur L'·inve

nrion

de la

Mufi–

f¡ut

rédnite en ar'\:

Plu!Í,eur~ ~nciens

l'ariribuen.t

a

Mer•

cure, anfli bien q,ue .celle de ia iyre . D,'aarres

~e~knt

~ue

les Gr<q e(\ f<;lli'OI rcdevables

~

Cadmus , qul en

~~

'fauva01·de la

~our

du roi

d~ ~~énicit;

(

A(hh.

Qtipn,),

amena en Grece

1~ q~.utir;.~nne

barmonie. Oans •n

en~

diojr du d\ilogue.

de P

lurarque rur

la .

MN/i'{llt.

{.yliu

dir

q~e e·~~

An_tP

,hi.on'

qui l'a in,venré.e ;, daQs un au_rre,

Sotenque drt

qu~

c'efl,

Appollon; dans

un aurr

e C!rcore¡

il

!emble

en

fair~

hpnqeur

:1

Q l_ymP,-¡·.

On.ne

•'accordc

guert; fur

~~U\

cela

;,it

ces

p¡emre~es. mv

enr¡~n.

• fu~éde­

rent Chiron, D..errrodocus, Hermes, O rphee, ql\! , !e•

Ion

quelqucl·uru, Úlvcnta

la

!y

re •. .1\prcs

~u1-h

vtn..

·

te.u