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MOR

MOR LA

Q

U

1E, (

Glog. )

contr~

de la Croatie,

dont elle occupe la

P'!rti~ ¡n~ridionale

Je long do g->lfe

de Vcnire, emr< l'lilde

&

la Dalm1tie. Les

Jtlvr/~t¡f"!

font {ujets de la

républiqu~

de

Y

~ni{~, ~

habi¡en¡

1~

moota~ne

qu'on OO[J)me

Morlat¡H<.

Ce font di!S ft¡g1¡ifs

d' All>anie, gens dt1epninés, ro\:¡utles ,

~uerrjers,

¡ou–

jours ar[J)és, qui parlent eíclavon,

llc

íuiyent l;l. pl4part

hi

reli~ion

des Gro¡:s. (

D.

J .

)

MORM!!, MORMQ, MORMLJROT, MAR–

ME,

MORM!ROT,

I\10SMY~US,

poilfon de

m er, alfe¡

r~lf<mblam ~

la daurade, excep¡é qu'il

a

)~

corps moins rood

1

la

t~te

plus longue

~

le mQÍeau plus

pointu ; la l>oucpe e!l

d~ m~djocr~

grandeur

~ g~rnie ~e

pe1ire< dents , il a le dqs d'un blar¡c

\:¡leu~tre

&

le ven–

rrc d'un planc

1\r)\~nté;

lts

cótés du corps fo¡n traycr–

fés

p~r

des banges naires

1

~g1le¡p~nt ~lo1gq~es

les unes

des

:u¡

tres ; la

premi~re

du cóté eje la

~~¡e

eft

la

pJo!

longue, les autres

di[J)inu~n!

de lqngueur íucceffi Vc!l}et¡t,

&

la derniere e() la plus CO\lfte .

Ce

pqiffon fe nourrit

de petits

c~lemars,

(a chair ell molle

&

hu mide. Ron–

del<t,

Jfifl. Jes poif.

P'"'·

/.

liv. V. chap. J!6ij.

Voye~

PolSSON.

MoRMO,

voyn.

MOR"!!! .

MoRMURQ!,

1Jgy~~

MoR

M~.

MORNE;, 1\l!j,

(Qralff~t~, )

trille, (ilentieu:t

&

fom–

bre .

11

ne

f~ ~it

guere que des perfonnes

&

des choíes

períonnifié~s ,

ll

y

11

¡les aqi¡paox en qoi la natt!re

efl

mornc,

&

i\s

(ont

ordin~irement

méchsns.

U,

ne paffion

Yiolente

&

tn:J,l heur~uíe

e{l

..,~,,~. ~

défeípojr,

qu~nd

il

e!t extreme,

!!~ m~rtr4 .

·

MoR

l!

¡;;

s,

f,

m. (

(ilog. )

c'ell ai11!i qu'on appelle

dans les !les

trgq~oiíes

de 1'A1r¡ériqne ¡es n¡omagnes de

moyenne paqteut, voifines de la mer,

&

comme'

4~ta­

chóes des ha\ms mporagnes qqi oocqp.e11t le milieu des

iles ;

quelqoefoi~ ~es derq!ere~

íont auffi appellóes

mor–

•es,

ainfi que ¡e gras

mopu,

le

»!qra•

dq

V~\l~liP. ~le

morne

qe la

Call~baffe ~

IV!artinique ,

M

o~

N!'; , (

G:log. )

¡erme qo'empiQient les

fr~n\ois

de 1'

A

f!1CÍ[-ique poor Qg'litier on

cap 1/cvl

ou une peti•

te

mo~ta.gnc

q!li

slavanc~ ~n

mer; c'dl poqr

cel~

qu'i)s

nommcpt

xros marne

une haute montagne de I' An¡én–

que

C~pr~·n\riorwl~

dans 1

1

\lp

·~e

la Martiniqqo,

pre~

d'u

bour~ q~

ll! Trioit6

~

de l'aníe du Gallipu. Vainement

voudrioq~

nous rejetter aujcwrd'hui ces Cortes ·de ter–

mes

~arbar~s,

pgus no11s ¡ro!Jvons

forcé~ de;~~~

1\dopter ,

(D. '1·1

.

M9ll,l!t

1

adj.

ttr.me.

,Jt

l}l~f•'!•

il fc. d;c

~~~s_lioqs

&

aq!r<:s

~01m~u~

qm [l ont

01

denrs, n•

bec,

01

\~n,

goes, ni g•itfes, pi qqeoe. P11

~algoet

en·

?r~ªfiu.e

1

d'

az.ur

au lion

mornt!

d'or.

L

M

~

J:'!

E' .§'·

"(JVfarlchal.).

lan~~

morMit .

(?oye~

ANCE.

MORNSHEI!'vl,

(Giog.)

perite Yille d'AIIemagne

a

o

cerc;:le <le

f

raqcoqie

dan~

le Jiaoenkam, Cor la

Seyt ,

Elle appertieor

a

l'évlque d'Aichllet.

Lo11g.

1.8

1

n .

latit.

41!· !9·

(D.

J~ )

. . · · - · ·

-

MORQq

~Tl.JS

, MQRQCHIT¡;<:~ o11MQ~QC~

TES,

( Hifi. nat.)

nom donné. par Phn.e

a

une eípe–

ce .de

f\1\>~•.n~e

qni

íervo.ir

~ "et;~lever

les

ta~hes. d~s h~,

bilS. On dit qu'elle

~roit

tres dure. rres-pefante,

dou~

ce au

touch~f

1

q'oñ blanc tira

m

fur le

gris. ~

ver9,i1re'

1

M . H ill

~roit '\o~

c'eO la.

rroer~.e

ch,ofe qoe la craie.

d~

Brianc;:on,

!l•n~

<:e cas ce fe(Oil un Yrai tale..

Voy<z.

CRAtE pE

~Rll\~9qN.

fi. ·ece de B,oo\ don,ne le

~Jo,m;

de

moroc~~lj!

a

11ne pierre

l<es-di~érenre.

les

t\

lle!T\ands,

l'appellent

'?'ilrhfltin

o,o

p,ierr<. de. lai:,.

paree qu'il

~n

fort un fue

iaiteo~,

il dit ' iju'on en 'rrouve autli de

noi~

res; il ajouie qo'i\ 5

1

en troove

aúffi,

"de verdirres' de <:oo–

leur de mi¡;!

1

de

bl~nch,es ~

eje griíes. On ne íait pas

ce qoe tqu! cela fignifie ,

Voyrz.

Boece de Boot,

dt lapid.

&

gemm~s , P,'l\,uir~s

natur:iti(\és ont

r~gardé

le

m~ro!h­

tus

cumme une eípece a'<lrgllle durcle ou de

jlutlf<'

&-ayant

\lll~

con(i(te[lCe de. pierre; d'anrres eucore

ont

donné

e~. m~m. ~ un~ cr~ie

0.'1

marne dorcie .

On vort

par~\

a

la confufion qui regne daos la nomen–

clature

de~ fubll~nces

fotliles, faute de les avoir exami-

nées en cl¡iq¡ille • (-) •· ·

·

MO~ON,

(

Glqg~. }

pe1ite vil le d'Eipagne daos 1'An–

daloufie, au

no.rd

de

~ahar~, q~qs

une vallée des plus

rianres

&

des plus ferriles.

Qu<¡lque~

góogrsphes ont pen–

fé que

c'é~oit

1'

driui

de Ptolomée

¡

mais 1'

dr11<i

de cet

auteor

e

1

·q

Arofh.t

(~r ~~ ·qu_~qi~q~ ,

Lo•g.

de

Moro•,

13.

f ·

at.

31·

10.

M

q·~

Q:

S G

1;

~

Ql•g.;,

""c.)

ville d'Eípagne, que

Pline,

kv.

IV. ·

cbap. :ex.

<lonne aut Vardules . Le

P.

!!ardot!~· "c;Ónjeélur~' ~uc·

ce

poorroit c':trc

S11i•1

SI!J•-

r''"

MOR

MORPETH,

(Giogr.)

ville

a

marchl!

d'Angletcr–

re, dans le Northua¡!>erland .

Ell~

euvoie deox députés

~~~ Parl~a¡en~, ~

el} íur le W enspeck,

a

10

milles

N.

de

l'fc wcalll~,

&

;up

l'f.

O ,

d~

Londres ,

Lo,.g.

lf.

f9 ·

J.t.

51 · 11..

.

MO~PHASMJJS,

(

Art orrhcflit¡.

).en grec, ,.,,.

,.,,..(•,

~Cpece

de danfe cl¡e; tes Grecs, dan5 Jaquelle on

imitoit les

transfonn~ti¡¡os

de

Pro¡é~

par un grand nom·

!>re d!:

ti

gures ,

-

!'Vl

!)

!{

P

HE'~,

(

Myth•l. )

minillre, ou,

G

l'on ai–

me tmeux, tjls du Som!l}eil

&

de la Nuit; habile, dit

O

vid~,

a

prendre la dé[J)arcbe, le vjíage, l'llir, le fon

de vpix

d~

s::eux qu'il veo¡

repréí~orer :

fon opm mtme

le proqve. Frere ¡le J')lobe¡or

llc

de

Pban¡aí~, [J)~is

peau–

¡:oup plus ai[J)able, il appaiíe

l~s

noirs fopcis par les

~rorqpe'!Íe!

illufions,

1!¡

rjeqt ¡ou¡e la narore dl!IIS yn doux

cnchantem~nr;

e'

e~

lui qui répandagr fes pavors for les

paqpieres appeíaqties, fa ir copl'r une vapeur divine

PílDS

~ous

les ¡nemq¡:es

f~tigy~s;

il fe

pi~

ir

a

envoyer aux pom–

mes Jes íooges légers, qui volti5tl!O! fans· ce(fe autour

d'eux, les ftatten¡ par les ir:pages les plus rianres,

&

re–

pooiTent loin de leurs íens tout ce qui peut les réveiller

ave¡: trap de précipitariqn. M ais j'aime la peinture ingó–

pieuíe

&

forre que le poiite Rowe qoqs

11

faite du fils

a!né cju So¡nmeiJ.

~a

voicj.

~ti/{

'IJ?hm tf?t

co/Jm

jH1f 7J1ithdr4Wl bis Útams

0

AuJ 4row[y Ntght ;,uades

!h•

wcary woriJ,

Forth

fli~s

the god ofdr.ams,

fa,.tqffic~

MorpheMJ;

'T-en thoMfand,

»!i~t~ich

Fran<tts jle,t

¡~rotu•d

hitm;

S~tbtile

aJ

~ir,

and vario!l.f

Íll

IP~ir

11at11rts:

Each har

tn¡

thouf and, :hoHfand, Jiff!r.,ls fornu,

¡,

wich th•y dance fo11fus'4 brfor< bis .$1aptr;

Whil< th, vain god lanxhs to bchq/dv¡hat

fifÍ#

!,11!->gi>¡ary tvi{s givt

Ma,~illd .

(D.

J.)

MQRf'HQ,

{litrlr, gr«t¡. )

íornom

d~

Vtnus, íous

leqoel elle avoit

3

.1.-acédtmone un temple fort

fin~o·

lie~,

dont flaufao ias

n'~

pas ooblié la deícdption.

e

é:

to•en~

propremenr

d~ux

ren¡ples, l'un íur l'autre. Cclut

de pelfor¡s

~¡oir

dédié

~

V

énus armée,

&

cctoi de def–

íos

a

.Y

énus

,;,orphq.

:pans \'e temple

íup~rieur.

la

d~ef­

fe

étul~ repr~íenrj!e

voilée,

av~~

des cha1aes aux p1és;

ur>~ge

de ce que

le~ La!=édér¡¡Qni~os

defiroient daos \euro

femml!$, le coura}le, la fidd li¡é,

1~ peaut~,

&

leurs de–

!irs étoient reqJpl•s . Par Ve!JUS

>1!~rp4~,

ils n'entendnient

autre

cP.of~

que

V

énu~

la

~~~~,

V

éÍlU$ Melfe de la

~tauté

l

~·~r•,

[orlt;'a.

la

ñ~o1~ ,

(D.

J

~

MC?RPIQNS,

f.

q¡.

iníe§!e~

p\ats

qm

f~ cramp~n~ent

a la

cp~i¡>

avec rant de

fQr~~,

q\!'on a de la pcme

~ l~s d~lru:q.

V

us au

microf~ope,

ils

re!fem~lent

a

~e

p.elltS

cbancres, d'od on les a

ap~\1~~ p(•flt~l..-,

morp••·

nts,

(.•!ol~ ~

ti4folaú.

lis s'attactíen.l ordina_irement

:1.01:

a1ffe.1 es, aux

pªupier~~. ~u~ f!Jtlr~ils

1

~Ull

ames

&

au:t

I'•Wes naturelles .'

Tqr\].er ; ·daos fes

maladies dt

/11

ptau,

rapporre le

as

fuivant',

com.me

un

e~emple d~ 1~ rt~~n¡er~

qont on doit

c;~alfer

cette

~fpepe

de vermiQe.

U o jeot:Je h,or;nmi étoi¡

"depui~ 1

0

qg-!em~ inc;-oqJmod~

d'~~c;

6

gra~d~

d

~r;nangeaiíon

a

~e~.

pubis

&

~u

íqotum,

qu, 11

s'~toit preíqu~ écorc~é

les

~arli<~ ~ f<;~,fcc;

de fe

g.~~tler

., .f;q

~~all'

\Íf1.aO\

d~ plq~ p.~os

les

r~.cjn~s d~s

poits,

J

appert¡'US

~~!\S le~

interllices que1ques

~orpio11~,

re\le•

mem áamponnés

a

lá ·peau, que je ne pus en

~iracher

qn~d!roi',

so

u~ 1~ co.n~a}\\,crc; d~ la_~;a,u_f~ ~e;

(on.

(ncom–

m9,c•té . ·

. l;

:omm.IJ

la fenfibilité des,

ear~ie~

[\C

permettoit

paS

d'y

appliquer

le~

!\)piques

ordinai~e~,

fa(

fai~ 1.~

mé,dicament

fuiv~nt

:, Prene't du

vif~argent, ~eux

onces ;_du.

~i~pom•

ph.oh

¡_,

d~ux

ynces \ fanet.-en.

u.\\

~mpl~t{e, ~ apphqu~·

le fur la par11e .

·

·•

falfor~r

ce1 empUrre a

veo

un petil

(

u.íp~

n(oir

;.

il

~'ea

~ro,11~a.

íou.lagé. au,

bou~

4e

qu~qi!~S lO~~~'· ~

n 6ta

Jamars l'app;trer.l fans

y.

trou~et

des

morp~ons.

moru .

' ·

J'~\

fait

1omb~(~

d autres, qui. 'ne

s~étoien~

p.oint üor–

¡;h~s,

une cemaine de

morpio'IS

des.

ai(f~lles

&

des par–

lÍes nat¡¡,relle5 \ en. appl_iquant.

d~U:us

¡¡n.

li,og~

1rcmpé daos

le lalt de íubhmé.. ·

·

' C.eit.e efpece

de '

vermi_ue.

préíag~

une mo,rt pro.cbain.c:

11.

ceux¡ qu'elle abandonne

a

moins qu_'oo ne les au oblt·

gé-s de

li.~~·~

prifc;.

a¡:e~ ·~~. r~m~es

...

Voyu.

PtDJCU·

L.iiRE .

.

M,O{.tRI;:NQR,

C

Hift. nat•. Botan;.)

pem arbre des

~ndes

orien_ta)c¡s.; ir produir. un. fruit offet. ,.gros

~ppellé

<ll>tane,

q,t¡e.

fe_s.

I.ndi!:~s. (on~ cuj~~

&

qo tls crotent un

remede

contr~

les maox de rbe.,

. MORRHA ' MURRI\"oíi MYRRHA,

(Hifl. 1tat.)

nom donné pai qaelqcc:s' acteurs

a

la fubOance

otJ

pier-

rc: