MOR
M oRD RE,
t<rme J' lmprimtrie , [e
dit lor[que la frif·
quene
~yaut
couvert quelqu'ettré mlté de la letcre d'une
forme, ti
y
a
aos
l'im~rimé
un vuide ou il ne parolt
qu'un limpie foolage . C e défaut vient de
ce
que l'ou–
v rier de la prdfe n'a pas coupé la frifquette de eet
c:n–
d ro;t; il peut venir auffi
lor[que apres avoir collé uu
morceau de p1pier fort pour empécher
le barbouillage,
ce meme mo rceau de papier coule
emptche l'irnpref–
fion de venir.
Voyn
FRtSQUET TE.
Mo R
DS,
en t<rme
d'
Epu.nHi<r,
en cette par
ti
e de
la bride á 'un chenl qui lui paíf.: dans la bouche, dont
le' br>nches tui mootent le long des joues,
&
[oot
join–
tcs eutemble par une gou rmette
&
de
chltllettes qui
p_renncnr [nus fa k vre inférieilre
&
C.u1
go fier.
Vuy n.
B RA~CRUES,
GouMETT E
:.!/
CHAt NETTES .
JI y a des
mord1
e plu(ieurs efpeces ,
ii
la N enier ou
l
tire-bouchon,
mord¡
a
gorge de pigeon.
mortiJ
:i
c•n–
ne ou
ii
tro mpe ,
mord¡
il porre ou
a
pié de chat,
mor-11
• pas d'ine
&
a
olive,
&c.
Voyn tour
ee1
u rmu
chJ–
cun
il
Ion article ,
&
les
figure/, Plawchu de
/'
E pc–
rowuitr.
MoRDS A BERGE; '"
ttrme d' Eptronnitr,
en un
mordJ
dont l'embouchure en compoíée d'ollves d' uue
feule piece, formant
ñ
fon pli lllte
demi-~orge
de
pi~eon;
ce
mord1,
a
u lieu de fo nceaux, ell garni de chaperons .
Voyn
C HAPEROSS,
PI. de
/'
Ep<ronnier .
Mo tt D
A
BRANCHES TOU:<NÉES, en
terme d'Ep<–
ronnier,
fotH des
mord1
dont le branches forrnent plu–
lieurs
cou~es
o u cambres ,
&
qui font de fi gure ronde.
O n les no mme encare
mord1
,;
f oubarbe,
paree qu'ils fo nt
garni> d'une voie foubarbe .
Vo)'<Z la
fig .
PI. dt I'Epe·
T~NIIier.
Mo ROS A CA NON SIMPLE,
tn ttrmt J'Eptronnier,
en
un
mord1
J ont le canon n'en point figuré, mais di–
minue pourtanr de ¡;rnlfeur en approchant de ron pli .
11
y
en a de
brif~s
&
d'autres qui ne le fo nt pas.
Mok DS
DEMJ·MI RO I R,
(11
Jermt
J'Eperonnit r,
re
dit d'un
mort/J
qui
a
uue embnuchure
:1
gor~e
de pigeon,
fu rpaffé d'un cercle qui entre dan des ann<raux
faits
a
l'embouchure. Ce cercle efl garni de trois chalnes , deux
"ers fes exrrémités , qui s'•ttlchent :\
la branche
P"
un
bom,
&
l'autre daos le h>ut du cercle .
MORDS
A
GO RGE DE PIGEOS,
m
ttrme d' Eperon–
Nitr,
Ce dit d'une Corte de
mord1
dont le pli de l'embou–
chu,·• repré fente la fo rme du col d'un pigeon.
Voy<::. la
jig. PI. dt
I'E~tro>Jnier.
MORDS A MIROIR,
m terme d'E peronnier ,
fignifie
une erpe.:e de
murdJ
dont l',•mbouchure .n droitc
&
tour–
ne dans une
libcrt~
oú el le
en
rivée.
V uyn
L IBE RT É,
'IIO)'n
PI. de 1' E
!'Onnier .
MoRsA P.".S
o'AS >IE,
m ter••t< d'Eptronnitr,
en
un
mordr
d nt l'em!>nuchure ell plié · en forme de
Da/
J'án<,
&
dont le gros du canon repréíen te une olive .
Mo rtn A Pt É 'DE CRAT , .,,
urme ti'Eptronnitr
t~oyn
MottoS A POR TE ,
&
la
jig. PI. d<
/'Eper011·
flit!r ..
Mo RoS
A
PORTE,
en
terJ<~<
d'Epu o1111Íer,
li~nifie
une efpece de
mord1
dont l'embouchure forme vers fon
m ilieu une efpece de porte cintrée.
Voytt. la jig. PI. dt
r
Ept ron11ier.
Mo Ro S A
TI RE ·BO UC!HO>~,
m t<rmt J'Epnonnier,
en un
mordJ
dont les branches fe terminent par un an –
neau applati
&
percé
d
!OS
fa
p~rtie
inférieure comme
!'en ccl ui d'un tire-bouchon. On l'appelle enca re
mords
a
la N t/lier ,
pare~
q ue ce fut un écuy<r du roi de ce
norn qui en inventa l'l1fage.
Voyn
la
fig.
MoRDS A LA TU
RQ.UE, "'
l~rmt
d'
EptrtJnni~r,
s'en·
tend d'un
mord1
don
t les branches [ont droites, fans baa–
g uet, (oubarbe,
&e.
l'ernbouchurc en en gorge de pigcon.
&
ell furpalfée d' un petit an oeau duq ue! en pend un beau–
coup plus grand qui fen de gourmette.
Voye;:. la jig. PI.
J~
1'
Ept rennitr.
Nlo:t o
DES LtVRE3. On appelle
<n tume dt R••
limo, mqrd1 do livra
le rcbord du dos que les ais
:i
en–
doft:er t'om fairc au liv re
apr~s
la countre, loríqu'on met
le !tvre
en
preUe .
11
y
en
a
un de chaque cl'tté qui íert
a
loger les cartons, afio qu'ils
y
eotreot comme daos
une charoiere
&
ue m "ntCnt pas par·dclfus
le
do¡.
Voya:.
RH.IURE.
Mo RD5
~~~
rarton,
c'en le coin do canon qui joiot
les d
>S
du ltv re en-dcdans de la reli re . O n dit fa're les
r,torth ,
&
cela.
(e
fait en • lfoiblilfJnt le
angles du carton
du c6 té ooténeur avcc un
e
uteau ordina·re bien a:tilé
pour é \'iter que le car o n, s' il étoit
ai~u
ne coupat
le~
plpkrs en o uvrant
&
fermant le liv re ,
'&
n'en
gc!n~ t
lo
)eU.
1
lORD U
A TE •
( Gi o,{)
peuples de lo T ortarie
m olc"vitc: ils fi>n t
idol~u~s,
&
h~
iteat
d~ for~ts
im·
mcnfes.
(D. ']. )
MOR
MOREAU,
( Jil,ulhal . )
On 5ppelle ainfi un che·
val eurcmement noir .
MOR E' E, LA, (
Glog. )
e'
en le Pél pnnner.
Jes
aociens; grande prefqu 'lle, conti¡;uc
i
lo G rece, au mi–
di de laquelle elle en
att~chée
pu
Ull
iOiune
>ll<z
étr it ,
~m
re les golfes de Lépame
&
d'
Engia.
Ccttc prefqu'tle C<>ntenoit
autre~
i un
~rand
nombre
d'états tres-peuplés, mai
le¡ chuii!s o nt bten eh
n.~é
de
face . Ce pays 6t parde du dioc 'fe de M a ·t'doine , ,,pres
la
divi!ion des deux empires. A Juic k défola p!\f
(,JO
incurfion, les defFOtes en ¡ouirettt enfu:te , ks Ture
le
poff~derenJ ,
le
V
<'nitiens le leur culcverent en
t6S7,
&
le perdirem en
t 7 t
f .
L e P. Coronelli o fauífement d'vifé la
l orh
en qua–
tre prov inccs, paree qu'il a copié les
~rrelfrs d~
B1udrand
&
de
l oréri.
En cftet, un ne connoit en
1
!f.rl<
que trois provi
u–
ces, qui font la Zaconie, le Bra
nndi M .1ina,
&
le
Be!·
védere .
La Zaconic occupe le ro yaume de Sicyone, Corio–
lhe,
&
toute
1'
1\rgie.
L e
Bclv~derc r~pond
:i
I'A cha'i~
proprernent dite,
le
co mprend outre cela l'• ncicnne Elide ,
un~
panic de
la
i\ldféni~ ,
&
une partie
de
I' Arcadi .
Le Brano di M•ina, o u le pays des
M n~nntc> ,
ré•
pond an rene de I'A rc ld'c .
&
a
t<llHC
la Zaconi.e .
La
M•rle
cfl aífez fcrtilc, c¡cepté vers le molieu o
Y.
ío nt les montagnes.
Au ili 1'
Arcadie qui jadis occupoit
ce milieu, avoit beaucoup d'hobitans menanr la vie
¡>:~llo
rale. Le Brazzo di Mninn ell c:ncore plus
il ~ rile
que le
rene ; auffi voyons·nous q ue
fe>
anciens h bitan>, les Ln·
cédémoAiens, fai[oient d'
n~ccffit~
vcnu,
&
fuppléoient ,
par Jeur frugalité,
~
ce qui !cur manquoit du c6té de
l'abondance; mais ce qui vau t cet't foi> m ieux, ils étoient
libres. Les
M~¡;notes ,
leurs !'ucceífeurs , le font cocore;
&
les Tu
res
qni le> cnvironuem , n'out pa les fubju..
guer
~nric:r~mcnt
.
11
y daos la
i'llur!~
beaucoup d'
A
lbanois qui, ne
f•·
cham ni porte' le ¡oug du ture , ni le
íeco~cr, a~tirent
fouvent
au~
habil305 de ncheuf'es nff.1ires .
L e morabégi ou (angiac qui commaode en
Mllrlt,
a
fa réfiJ ence
ii
M odon.
L e pcre Briet compte f<>ixnnte-quinze licue>
fran~oi
íes po1tr la largeu r de
la
ll1orlc-,
dcpuis le cap de Ma·
tapan JUf4u'3 l'Exa milc,
c'~l l -il·
irc, JU [qu':\ cene farncu –
(e
muroillc que le. Pé•oponuériens avoient él<véc an–
cien ncment, pour
fe
y,araotir des couríes de
cnncmis
durant la gncrre contre
le roi de Pcrfe ; muraille qui
avoit
ét~
rétablie par les dc[porcs , pto c<e par ArnurJ th
ll. relevée par les
V
éuiliens ,
&
6nalcment rali!e plr
Mahomct
1
J.
Le
m~me
perc Brier prend la lnn)lueur de
la
il1orlt,
de Canel F orneíe jnl'qll'A Cabo Schillo,
&
J'évallle
a
quatre-v in~t-di X
lieues
fran~oifes.
La
M orle
en il- peu-pre
compri!ét entre
le 3f
0 .
de
latitude ,
&
le
37· 30'.
Strabon dot q u'Jnciennement o n
l'appellnit
llrgo1 ,
d'un nom qui rut apres cela donnf
á
une de fes vilks. Suus
le
re~ne
d' '\ pis , le trnifieme
roi de la ville d' Argos, la
ll'/or/e
fut appellée
I/
pía ,
en·
viroo 1747 ans avam la na.lfance de j c[us -C hrill .
•
'\ u
bout de quatre cens vingt snnée1, elle prit le nnm de
P lloppormJfo
dU-phrygien Pélops, célebre non -fculcment
par les miracles de (on
~poule
d'iyoire dont Pline vnus
entretiendr5 , mais encare par les ince!les
&
les
parricides
de fes fils Atrée
&
T hyene , do nt toute l'antiquité peut
vous in!lruire .
Le nom de
M or/e
Jui a été donné (ous
les dcrniers
empereurs de Connarninople, paree que
[a
figure topo·
graplli~de
relfemole
a
une Íellille de mQrier q ue les Grecs
appellent
ll1or
ta. S
traban,
&
beaucoup d'autre;, o
m
écrit
qu'elle reffembloit
a
une feui lle de plataoe, qui oe diffe·
re guere de la feu ille de mü rier.
( D . '].)
MOR E LLE ,
f.
f.
folmmm,
(Hrfl.
nat. B ot.)
genre
de plante
a
fleur
monop~ta le,
en roi'ette ,
&
profond i·
mene décou pée .
11
s'éleve du ca!ice un piltil qni en at•
taché comme un clou au millcu de la Heur . Ce pinil
devieot dans la (uitc un fruit pref<Jue
rond o u ovale •
plein de fue ,
&
daos Jeque! on trou
ve
des femences qa!
fom le plus l'ouvent plates. Tournefo rt,
l nfl.
reí
hub.
Voytz
PLANTE .
L a
mor<ll<
ou la
dourt·a>ntr• .
en le
folanum fc•Ndtlll
feu
tlr~lcamara
de C.
B. P .
167. de Tourneforr,
J.
R .
H.
149
elmJ. bot.
121.
Boerh.
J.
A
2.
67. Dillen .
e•·
tal. giff.
82.
R opp.
jlo. ien.
36. Bu:b. 306.
&
autres
~
les A n¡¡Jois
la nommeot
th< comm••
.,ight·th• dt wit/r)
red
ó~rri(.s.
Sa ractne en petite, tibreufe, elle poolle des branches
oo f>rmen s fragiles , gréles , longs de trois , q u1tre , cinq
ou fi¡ piés, gdmpans fu r les haies ou fu r- les arb:iffeauz
VOlfiOS.