MOR
MoRD.\NT,
tH tert¡le
4t
Cloutier il'lpil•g/eJ'
ert
une
'-' cfpece de pince cou:te
&
fans branche1 , dont les denrs
!on t de
b~s
en
h~ut,
C'efl
dans le
mordant
que
I'Qt¡
mee
le
cluu pour en faire
h
poime. O t• le (erre dqns
ll"
~tau
pour le tetJir plos fenne.
Voyn les ftg.
PI.
d11
Clouti~r
á'lping/e¡,
op
l'on
~ rcpr~íenté
un état¡
artl)~
QC
Con
mordant ,
dans Jeque! efi uHe pointe prl:te
ii
Ctre frappée
av~~
le patHJoir, Corte de marteau.
Voyez
FANNOIR
&
la
fi•.
qui le repréíénre.
·
·
-
MORP,ANT, inOrument dont le compoliteur íe Íor!
da¡ts la
~ra¡iq
ue de
l'lmprim.rie,
e(l yne petite tringle
e\
e
bois
a·peq·pr~s q uarr~e,
de dix
a
onze pouces de long .
f¡¡ r envirQn deux pouces
&
demi de circonférence, fen•
d ue
&
t!vuidée
d~ns
fa lon¡;ueur de fept
ii
huit pouces
íet~lemenr ,
U n com politenr fe íert ord inairement de deux
morda>J~ .
lis íerveot
a
arr~ter
&
maintenír la copie, com–
nte adoí!'ée fur le viforium, en cmbraífant traníverfale·
menr la copie par deV3nt par une de fes branches ,
&
le
v iforium par derriere au moyen de fa feconde branche; le
premier
mprdant,
que l'on peut nomtner fupédeu r , re(\e
ce>mme immobile, tandis que le íecond fer¡
a
indiq uer au
comp;¡litcur la ligne de
l~
copie qq'il compoíc, en le pl•–
' ant tmmédtatcmeur
~u-dctfus
de ceue meme ligne.
&
-yant foil) de le baiffer,
a
mefure qu'il avance fa com·
polition;
~'il
n'a pas cctte attention, il
e
O en dangcr de
fstr~
des bourdons .
Voy<Z
¡1ouR DON.
Voyn:. da111
/u
fig.
PI.
J~
l'bppri'!l<ri<,
le vtforium ,
Con
m~rdA111
&:
Con
11[1g~.
M
o R
DA
NT, on appelle
moráaHt
<n
P t>intttre,
une
C91l1POfition
~ui
fert a
re~auiler
les OUVftiBCS en _détrem ·
pe; elle fe f:m
a
ve
e
~e
lt
vre de
t~rébemhtne ~paüle
une
livre de poix réline, trois quarterons de cire jaqne 'u ne
demi·l(vre de fuif, un demi-íeptier d'huile de !in, qu'on
fait boq;¡lir: on applique
d~
l'or ou du cuivre fur \e
mor~
"' "'' , des qu'il efi pofé íur l'ouvrage qu'on ;'efi propofé
~e
faire , 11fau t
l'emp\oy~r
bieqclw!.d
.Voyez.
REHJ\UTS_,
-+' ~HA
SSER .
MOR'D .'\ TE,
f.
m.
('I'trme dertlation.),
Les T urcs
fppellem
mordates
ceux qui de
chr~tieos
fe fant fait rna–
ltométans , qui depuis unt retourné aB Chrillianifme ,
&
qu,i
~nfin,
par une derniere ioconllance, foiu rentrés da,ns
le lV! ahomc!t[fme . Les Turcs ont pour eux un
fonver~in
~épris,
&
ccux -ci en revanche afieélent de poro!tre en–
c ore plus
~élés
IT)ahut11étans que les mufulmans méme'.
t,.es por[onnes qui changent de religion par des 'vóes
d intéret, n'ont d'autres
reifources. que
l'hypocrifie •
(D.
J .)
.
.
MO.RDEXIN,
f.
m. (
MldeciHt.)
c'efi un mot chi·
pois qui a
~af(é
en Médecine, par lequel on
déli~ne
une
~fpcce
de
cholera morbu1
qui eO fréquente
~
la Chine,
a
Goa,
_&
_dan' le BréGt , ou o o l'appelle
morduhi .
C ctte
~aladte
{e déclare brufqoement par des vomiifcmens con–
t inuels bilieu x , par des
diarrhéesdein~me
naturc au xquels
1'e joignent une fievre aigue, foif
im modér~e'
délire
~ouleur
de u!te,
inqu_i~tudes,
&c.
L es urincs,
f~nt, pen~
d ant toute le cours de la maladie , ardcnteS
rouges !im–
p ides. le pouls fort roide
&
inégal .
11
ell
a
;emarqu~r
que
_ce caraélcre du pouts , tel qu_e D elloo dit l'avoir obfcrve
(v•y<~ge da'!~ le~
lnd<s,
~rime.,
an11.
1689 ),
ell exaéle–
ment le meme que celut que 1auteur
dtJ rech.rcheJ Jur
k
pouú
<lit précéder,
défi~ner ~
accompagner les
• t ·
<:r~tions
ventrales, le vomifiement
&
la diarrhée.
V oy.
Po~JL~. ~~ e~
n'eO pas
1~
fe_ule occalion , commc Je
c rot> l avotr
fatt
appcrcevotr atlleurs ou l'on voit dcs
obfervati_o_ns, amérieutes exacS\es
&
bien
d~taillées,
qua–
d rer
l'~rtattef!\ent
avec l_es claífes étabFes par cet illuOre
~1édecin;
&
il ne
manqu.~roit
pas d'obferutions poOé–
rteures pl_us conformes «ncore
a
cette méthode.
&
pl •s
propres
a
COJifirmer
&
~
éclaircir Un point au!fi Íntéref–
fan!
~ ~
l''On vouloit voir fans préJugé
&
racomcr faas
pohttque.
Cette maladie eíl rrC;s.-grave, toujours dangereufc,
&
qu~lquefois
funefie: un heureu.x hafard a décou vcrt de–
puis long. ccms
?,
ces
peup~s
un remede que l'empirifme
n eugle a employé,
&
doo,~
un Cueces pr.e(que co
nllama
d_emo~~t é
l'efficacité . Ce
·
~~m'edeco.n(iflt; 'daos l'
apP.Ji·
c.auon d uo,e verge de fer ro¡¡gje.au feu fous. le ralon quj,
c~ez
ces peuples accoutumé( a.
marche~
P.iés. nuds,:·
~ll.·
rres-dur, call cux
&
p~u
f<rtfljb)e : on l'y tai!(e ju,Cqu'a,
~e
QUe le
";1.'\lad~ ~eifct\le
de la <\o.u.lenr;
&
alp rs pour
emp~
cher qu ti ne s y forme des cloches
0 11
bat- doocement
la
panie
a~ec
un fquljer plae: D es h nrt.ant méme que
l'opération elt
ac~ev~ ,
on voit pour l'ordinaire di\n !–
•nuer les vomiifernens'
1.•
dou leor
&
la fi evre, qui en
e{\
u ne fu ,te . Ce
~en;tedc ~gth
comme l'on voic, moins cQm·
me un
ca~tere
•.qui.
cumrn~
irrican,c,
&
par ' l'imp(e ífic>n
doulourenl~;
gu 11 Í2,1\ fur les nerf< de cette panie . Cctte
llléthode e{\
fqc~ ó!,na_logu~
a
cclle qui fe
pr~\iquq ~ j av~
MOR
.pour guérir la cotique ; on
y
app1ique de
m~me
un fer
rougp iodifféremment
ii
la piame des piés,
&
on fuulage
cout-~·(:Oup .
Cctte fa.¡:on d'agir fiogulierc, inex plicable
{jans le' théories vul)laires, el!
tres-confo rme aux
loi&
bieq dtlterminées de I'Cconomie nnimale.
Voyez
ce mot.
D ellon
nou~
affure qu'il a épronvé fur
lui · m~me
&
íur
uq~
infi nhé d'a111res períonncs , les bons etfets de ce re•
mede! d'ou il réfulce que
d~s
remedes bkn différens gué–
ri(fent
a
·pcq· pres également les rqemes maladies,
&
l'on
voir prcíque le meme nombre de
m~lades
échapper ou
q¡ourir rraités par des méthodes abfolumcnt cootraires-
11
y a
li~u
de
próíum~r
que ce remede [ouverain
3
la Chi–
ne , auroit les
m
emes
~vantages
en F rance; mais la dé–
licace(fe
na¡ur~lle ~
fes habirans, la nouveatlté de cc fe–
cours, la quan¡ité d'aurres plus doux, frmt des
préju~és
cres·forts contre fon ufage,
&
qui daos les cas ordinai–
res méritent d'eue
reípdl~s.
Mais quand on a épuiíé
tous les
remedes iuutilcmem' qu'on efl réduit
a
celt~
affreufe néceffi rc! de voir périr de matad<> fans favoir de
quet c6cé
fe
courner pour les ti:courír, je fcrois d'avis
qu'on etlt recours
ii
un remede qui quoique cruel, l'elt
bien moins qu'un défefpoir fatal. L orfqu'apres l'appli–
cation de ce rcmede les íymptomes íont diminués, mai'
la 6evre fubfi(\e encare, ¡Js font preodre au tpalade des
crer¡leS de ris chargées
de
bcaucoup de poivr
e ; ilsr~pan
dent auffi du poivre fur la cete;
il~
atteudent
pó.urle pur'
ger que;. la
q¡:~,ladie
fojt bien calmé< ,
&
qu• la fi evre foit
paífée: alors ils donnent quelques purgatifs
tr~s-doux ;
&
quelle que foit l'ardeur de la 6evre dans les c om•
tnt ooemcns, elle ne leur paro!t 1amais
exi~r
la faignée.,
dont íls
~·abO ien nent
eotieremwt.
1/eya.
u ellon,
"''l>'a–
gu
dam In lndtJ orim:aiu, mm !e
1689,
&
Sauvage,
ilt
>r~edicin
. .
fi'lmf
difJerttú.
("')
1\110RDI!HI,
(.
m . (
Mtduine. )
Les lndiens appel–
leot de
ce
nom une
efp~ce
de langucur d'eOomac qui
leur e(\ rres· familiere; elle efi principalement occofi on.•
née par les grandes chaleurs quj provoquent
~es
fueurs
abondantes, fur·tout loríqu'elles íont fu ivies de fro:d;
& fi
d.ans ces circonfla\lces lcs
lndi~os
fout. le mojndrt>
ei
ce danS le boire OU
le
manger, Íur·tOut le foir , leor
e!lomac affoióli
&
rel1ché ne peut pas lc digérer fan,s pe(<>
ue
&
parfait~m.ent '
&
donne par-la lieu
a
des di.lrrhées
fréqu~mes
&
tri:hopiniatres . L es. roborans tontques, lea.
boiifons •cidules , font l<s remedes qui paroiifcm le J?IUi
a~propriés ;
&
jc crois que de l'cau bien frs?che
fur·tot~t
pour~oit
gué(ir
&
m~me
pré venir ces diarrhées.
Fr~Jéric
(iofiman, de qui nous tenons ce que oous a''OOS dtt fur
la nature de cette maladtc,
dif{ert . dr mor!... certo rtgionib.
&
popHI. propr.iiJ,
n·~
pas
dai~né
o u n'a pas pu nous in·
(lrui~e
des remedes que la naturc, le fcul medecio qu' its
aient, leur four n,it,
&
des
Cueces
qu'ils om.
~<
mortlrh;
cfl peut-ctre le
m~me
malade que le mordex in.
MORDICANT , (
Gramm. Mtde( . )
qui bteffc, ir–
rite, pique, mord légcremeot. On dit une humeur
m•r.–
dicalftt :
Les par1ies. de cette fub lhnce font
mo>dicanus.
MOR.D R:E,
( P.hlJiol.)
Mordrc cfl
l'aélion par la–
quelle lcs dencs
divtfe.nt les
alime.nsdurs. en plu_licurs
particules.
Pour
mordre,
il faut •". que la
m~choire
inféricurc;:
s'écarte de la fupérieure vers la poitrine íu r fon. c_ond.y–
le;
2.".
il fau r. que cctte mftchC)ite inférieure foít cn(uite
fortemenc
preiT~e
c0ntrc la mkh.oirc
fupérieure, aQ.n,
que tes alimens folides pnifient
~tre
coupé_s par les dcnts
incilives .
L 3 prcm'ere aélion fe fait par coptraélion des deux mU»
feles diga!lriques; la (econde dépeod de la controél;on,
1°.
des mufcles crotaphues,
2.
0 •
del maífeters .
3°.
des.
ptérigoidiens
e~cernes,
4°. des ptérigo'idiens interne< .
Ces quatre rnufcles agiifant en[ernble élevent la mkboi–
re, au lieu que s'ils agiifent [éparémrm ils la tirent latéra.–
lemcnt
&
cn arriere; mais
[¡
les hutt muícles qu'on vietlt
de décrire agiífent cníemble, la
m~choire
inférieure efl>
prelf~e
avcc une force mcroyable -..,onrre
la fitpérieure .
A inti toutes les dems dcs
deu ~
ma choires étam,(orr com-•.
prjmées , on voir clairemem que ce font les huit dcnts \o·
cj li_ves qui fe préfentanr les unes aux
a~tres
&
le
fC3~pa~~
~ ré.c~ipr~ue01ent
avec violcnce ,
mordene,
Givifenr les
·llh–
rqe_n~.,,
&
comtpenccnt ainli la
ma.fticAtiun. Voj!-Z dow<
M AS}'¡I C ~1:,10l'.·
.
.
,
.
M p Ro¡u;.,,(.Marmc.)
fe djt en
parl~ot
d une ancre ,
lorf<t u'clle
e(!
attachée par fes exuémités pommes
&
re·
courbées a•J fond ·de la mer ; ces exrrémirés s'app_ellent
6r111. Voyez
AN
R~.
·
•
•
.
MO RDRE,
uíitturt , t ermt de
Chaptl~tr·7~tNINntr,.
qui lignifi e pt cndre la couleu r plus
00
motns v.'te .
11
y
a des étOffes;uu ,feutres qui
mordr'!e
factl~mem
la,_
rcinrure,
&
d'auu:es.
q,t¡j,
la
mo1
dmt
trts-mala
í~ment .
Yoyez
CHAPEhU.
Mo·