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M

OE

dent plús grolres

v'i~nnent

du cerveau

&

fe nommenr

jmnbu ;

&

les deux moiodres viennent' du cervdet,

&

ont éré. nocnmécs

pld~nct¡feJ p~r

W illis.

VoJ<:t

Cf;R ·

VI!.AU

eS

CE

K

VELE"! .

En

renverf~ur 1~ m•~lle ~Ion~

le,

la premicre chofe qui

p;lr01t fous Con

¡ron~,

el! une dminen e qui ro(j'emble un

peu

a

un

an:1ea1>,

qu1 a étc! no1nmée pJr cette rai('on

prol1thlraltce

~mtulaire.

EnCuite elt

l'ori~ine

des dix pai·

res ?e

ne(f~ ,

qui de·la vont fe dillribuer aux ditféreotes

parues d•;¡ corps.

Voyr:r.

N~

R

JI.

l ~ntt:l(!di~t•ment

rous la promiere paire ou !h us les ol·

faéb~s ,

on volt cjct¡x

p~tites arter~s

qtli fcmt

d~s

bran·

ches

d~s

carotides .

l.,•

l'cconde paire , ou les opiÍqt¡es

étant coupées, on découvre l'emonn\lir, e1 la1ju

infun–

áibt<lffm.

qui fe termine

a

la glande pituiu ire

1

&

ele

choque dlté les arteres

aaro¡id~

earr•nt <llns )e

cr~ne.

Dans les vemricules

latér~ux

de la

mo?lle at,.,gle,

font

deux

éll)inenc~s

de ohaque dlté. I..,es UlleS font appel.

lées

~orpi

canntiii .

en

lat~Q

corpora (lr-iqta'

a

coule des

raies

011

ijbres norveufcs qu'on voit en·d<dans de ces é·

min~nces

. Leur

fubfl~qce ex¡éri~ure

ell cortiqlc ou

glan,duknle,

cqmme

le rolle <je la furface du

cerve~u,

qu01qu~

pop pas fi prof\lnde. Entre les corps Catllleiás

cll

une produélion large

&

mince de la

muelle

alon~le,

qui

C.

no

mm~

la

VQJÍte,

ea latin

forni-r;

&

au·delfous

des corps canne16s Ce volenr dou1 autres élruncnccs, ap·

pelldes

couchu du nufJ opti11aJ,

en

l~tin

th.a/, mi m r·

v orum opticQrun¡

D e ch3que c61é de

acs

do1i11enccs ell

un

plexus

d~

vaitfeaux íhnguins,

app~llé

fll<xru

cborotdc.

Ao·delrous eje la

voqt~

efl une ouvenure étmlte, ap–

pellée 13

fmtt

ql!i s

1

ouvre dans l'entonnoir, leq u<l efl

Ull

conduit qui va du troitieme ve'ltrlcule

a

la

troili~me

gland~

pi¡uiraire

a

travers la

mot"lle

du ccrveau'

&

qui

ell rapiiTée de la pie·mere. Sous ce ventriculo,

&

daos

la fofre de l'qs fphéno"ide' norr¡mée

folle

a

chev•l,

oq

[elle

d11

'Tur~,

fe troqve placée la

~lande

pitu irare qui

~11

environnée d

1

uu plcxu1 de

vai(fe~qx ,

appell é

rlfequ

11dmirable,

mais qui n'ell viliQie que dan, les brotes .

Voyez,

~ÉSEAU,

PrTUITAIRE .

&c.

J\

la t¡oiflcm< par–

tic du trolfieme

v~mricule

efl un

~etir

¡rou appellé

amu,

qui

m~r¡e ~" qqmi~l]le

ventricule du cerveJet. A l'ori·

tice

d~

ce 1rou

~ll

fixée une peti!e

~!ande,

qui

i

raifon

de

C~

pré¡endue rGifernblance aye9 yne pomme de pin,

efl llOI

]ltr.ée

glande pinlale

ou

fql!ari.;lll,

&

o

u Dercar–

les

&

Ces fettateqrs

m~rtenr

le r¡eg<; de l'ame.

1/oyt:r.

PrNÉALE .

A la· partie poflérieure de la

moill• allongrt,

pres du

cerv~let

1

fe voient 9ua¡re éminances

1

dont les deux Cu–

péri~ure~ ~

pi

u~ g¡o(fe~

font appellées

nata,

les déux

rnférieures

{!¡

P.ius

p~tites, e~(!

u. V-.,:¡4>:.

N

A

TES

&

TES·

TES. Emre ce,

!!l]lin~nces

&

les producrions du cer·

veJet, fe I[QUVe le qua1rieme ventricQic, appell é a caufe

de fa figure

calam.ur

fcr.iptorim.

V

Qye?.

C.AL.AMvS.

Pres

de l'eXtrélljÍté de la

moillt alongle,

il

y

a quotre autres

tminences, deux de cilaque c/\té, les unes appellée•

py~

namidalu,

(>¡le~

autres

oli'üdira . f!•Y•>:.

ÜLJVArRES

&

CoN.AR

tvM.

MoELLJ!:

DJ¡;

~·É~!NE

1

oq

lpineufe ,

efl une conti·

r'IUAtlon de la

"'q~//,

aloogéo,, ou.

pa~tie

médullaire du

cerveau .

Voyn

f;~JNE .

J;lle efl

~;:ompoCée ,

de n;>éme que le cerveau, de deux

part1es, une

blanch~

qu medullaire,

&

une cendrée ou

glanduleuCe ;_ la pret¡liere efl euérieure

&

la

Ceconde

in·

té~ieure .

L~

fuqfll\noe

d.~

la partie exiérieure ert

peu–

pres _la

m~me

qqe celle

9e

lll fub(lof1Ce médullaire,

(¡.

non ·qu'e te el! qn peu. plus fcrme

(,¡

plus fi breu;c,

&

cette diffórence devient ' pll\S, fenflble

:l

mcfure que la

moil/e de l'lpi11e

d•IC<Iid plus b.a1, e%rCe que le canal

des venel:!res devenaut t ujours plus étroit, prerTe dl–

vama¡¡e les

~.Qres.

medu,llaires, les rene\ plus compaéles,

&

les rarfemble

~1\ f~ir~eaux

p.lus dl(\Jqéls, ju[qu'a ce

qu'étant

dcfce11due~

i1.1fqq'au !>as de 't'épine, elles fe ter·

mmenr par la queue

de.

cheval . L•

moille de

/'

lpint

dO-fin

_e

naj(fance .

~ 1~

P.l O_part des nerfs. d·u tronc : elle en

env01~

trente

pa1~es,

tanr

~ux enré.mllé~

qu

'•u.I

gro

n–

des

cavit~s,

&

a

d,'autres part ies.· Ces oerfs

ne

Cont au–

tre chofe

qu~

dc;s_fa.ifceaux de, fipres.

~edullaires ,

cou–

vens de

l~urs

tu111ques panicu,lieres .

1/o~e:r. ~ERF .

On dit

ordin~iromem

qu_o la

m,_otlle de.' l'lpinc

ert cou·

'Verte de qua¡¡e 1oniques;

1•

prem,iere ou, extérieure efl

un ligament fort

(,¡

ner veux, qUI

~~~~~~.e

les ••crtebres

les unes aux

a

utres,

&

fe trotlVe co.lli!.e.

a

la facc imer–

~e

du canal des vertebres; la feconde e(\ une cqnrinua–

tlon de la

qur~·mere;

elle ert- en(

e.m.em.el)

,t forte,

&

fert

a

empEcher que la

múllt

d,

l'l pine

'\~-

ío.ir

endomma–

gée par la

fiexl~n

des. vertebres; la

troili,em~,

qui (e no

m–

me

arachnoide,

ert min.c.e

&

iranfparente. c'ell elle qui

fouro1t aux nerfs qu¡

'f\l.i!~n\

de

I'~pine,

lc¡ur

tU(\iq,u~

iq-

M OE

terne,

comme la dure-mere leur foumir

II~Iterne;

la

quatrieme tunique e(} une contiuuation. de la pie-mere,

l}lle ert ettremement fine

&

tran[parente,

&

embralre

érroitoment toqte la fub flance de la

moille,

qu'eLie par·

ra~e exa~ement

en deux daus

f.1

lon~ueur,

&

ell fait,

pqur ainfi dire, <!eu x colnnnes .

V oye>:. noi Plan&hu

anatvmi!rruJ.

1/oyt:t .zu.ffl

I:PINE, VERTE9 1U!S>,

&c.

On voit

daos

I'Hifloire

de l'académ1e royale des S.cien·

ces,

qinle

17

r4, un

~xemple

d'un. f<:etus nt.' fans cér–

V~"",

fans cervelle oi

mo€1le dt

/'

lphu

du. dos quoique

forr bien conformé

a

tQut aurre égard .

ll

éroit

a_

terme;

il

a

vécn deux heures,

&

mi!me a donné des fignes de .

vie , lorfqu'on lui

.a

r~pandu

de l'cau fur la

t~te

en

17

b~pri(ant .

MOE L¡LEUX, I!USE, adj . remplí de mo'!:lle . ll

y

a des os qui li>nt plqs

muillmx

les uos que les autres .

Mo ELLj¡UX. On dit

en Pei.;ture,

u

o

pinceau

moef·

lmx, moilfell{eme>rt

peint, lorCque

k>

coups de pincea11

ne font pas trop fenliblcs, mais qo'ils

Cont

bien fondus

avec les couleurs qui

e~priment

l'objet fans

~ependant

~o

dt'rruire l'efprit

¡

c'ert l'oppoCé de

fer(

MOELLON

011

IVIO ILON,

C.

m.

'Maf o•n.)

c'eB

la tnoindre pierre qui provienr d'une

carrien~,;

il

en a

au{ji de roche, qu'on nomme

111<11iiere

ou

moliu e..

Le

m o

/Ion

s'empl oie

~~ - fond~mens,

aux mors de médio–

cre épaiffeor,

&

po\u le garni des gros murs ; le meil·

leur efl

1•

plus dur, comme celui qui vien¡ des car!Jo–

res

q'

Arcueil . Vitrt¡VC nomll)e roure Corte

de

mo~ifo11,

Ctftn~IJta.

·

1\11

OE LLOS, (

Manr;f de

Ji

laceo.)

oq appelle

moillo11J,

daos les manufaél uros qes gtaces , des piQrres qql fervent

s

3doucir les glaces de

p~tit

volume,

JI

y

en a de deux

fort~s,

les

mo81/unJ

<l'aifi~le,

&

¡e(

moiliom

de cnarge.

On n" mme

moillqlf d'afflttt

une pierre

de

liais d'el'l–

viron deux piés

de

loq~, qi ~ · huit

á

vingr pouces de

large ,

IX

deux

:l

trais

d'~pallfeur,

Cou< Jaquel le on ma'

f!iqne,

~vec

du

p'~~re,

une des glaces qn'on vem ad uQir .-

L,e

n¡orllon

de charge efl 411c pierte cqmmuoe dan1

celle de liais

el!

couyerte

pm;r

lui donner plus dQ poids

&

de rqrce dans le frotterneut; il

d i

de la tigure d'un

moolfoa

d'affiete ,

lll~' ép~(s

&

auffi

pef~nt

q11'il

e!l

con·

V<IJable pour qu'uú Coul onvder puil le

1~

mouvoir

<le

rqurncr

qe

tout feos fur la

~~~ce

de deOhn<. Qua¡re

grcu

bQutons ou boules

de

boi~ por~~;

aqx qu•tre cuins for•

vem

.1

le

t~nir

pour lui qopner

1~

ma11vement.

Vuy~~

qLACE .

MOIL~ LONNIER.,

f, m.

(Carrier. )

ces oa vriers¡

ont

plutieur~

cnins

~

!i:,•aror la pierre

l

le moijllonniel

ert le plus petit¡ il

~

r8 p.ouces

d~

long,

&

p~C, ~o

a

2.2

livres.

MO E.N ,

0."

MQO "E .u .MOW, or( M{J EN..b

011

MONE- DAN O I~E,

(Gio¡,. )

el\ latiu

M•n•

dnnica,

lle du ro)fau me de Ulnemarck, dans la mer

B

llrique, S1eKe eD ell

1:¡,

capitale .

11

J

a dans cette tte

une forterel!e

&

plu fi eurs

village~ .

L,ong.

3.0.

'lq'

1.

lat·.

f4·

)Ó. ,;

fíd.

H,'.

(~- J. )

M CD:NU ~,

€Gio,?. anc. )

~'UVG

de la Gerrnanie-, fe•

Ion Pl ine; il e(\ appellé

Mmru.

par Ammic;n,

JV.Ia.rc¡

¡llin;

lVF.eniJ

p:.r

~omponius

JV.Iéla (

111

Mog0)2Jtm.

par les. .Scri•

vains du

tl"\oyel~ ~~e

.

O

co11fer ve Con aocien. oo.m ;

c'efl le

Meyn,

riv1ere

de

Francoll1e.

~-

J. ).

M

o

Efl,_

~s

..

"?'iti , {tztinhJ '

hro;hi~I

é!l

a.

bamm'

f.

r.

(

Su.erit.)

\a

mpért

u'cl qu'un gras·de·r.ours

auqu.el

on

dnnne le no¡n d<

m.uére

lnrfqu'il a

p2,1f~

(ou"

~a

qa,len· .

dre . On

di~

n".,Pirtr

une\.étof!e •.

La

moire

el\ fans conrred1t une des plus b¡:lles 6tof·

fe< de la fabrlqlle;

011

la divire-

en

moire

{\mpJ~

&

ntoir~

double . · · · ' · ' '

\'

· ' ·

L1

mo ir,e_

f¡,mpl_e-

~ll.

compof6e de

40•

por\écs doubJes,

&

la doubje de

8p.,

ce· qui >:aut autant qu¡:.

8o,

portées

limpies pour la

premi~re,

t,óo.

por~ée<

de mem,e pour la

fecoode .

11.

s'er~¡

fa¡¡

d~

ro,

&

óp.,

&

70J

porr6es, dou·

bias, fu ivant ' la fau¡alfte du fabriquant,

nu

la

g_~offeur

de

l'organlio dont, la_

c~~1ne,

efl· compnCée

~

111ais ordinaire–

ment les plus belles fonr de

8o,

port6es dopbles,

d.'

un

or~

ganfin fin de 48,

d~ni<rS,

ponr que l'étoffe, (oit plUi bril–

lante; on trou..vcra.

a

l'nnicl.e OfoGANSIN' la, fa.;oo dont.

(e

fait l'elfai de.S, Ofgan(ins, depui< t8, l O, denier5 ll\l•

qu'a 48.

· · ·

'

·

La figu re

q~

la calend,e impJime fur la

n;•<r<,

n'eíl::

belle

qu'atHan~

qu".

~~~toffe

elb¡ garoie en, d¡¡une_, la. tra·

me n'y ayant a_ucuns:, P,a¡t, attendu,

qu~-

Ca.

qJJallt~

éta{§

naturellemern

Rl~_t~ ,

e11f.ne

peut.

~ecev01r. n~cure 1m~t•

fion par le

poi¡!~

de.

1~

calendre,

&,

qu'

1

o¡ganfiu

do~lt

la cnalne efl.

compof~·

étant

ro~-

pa r le_. tord.

!!"

le

r~~

tord qui lui

a

été

dOilJ1~: dans

fa

prépa¡a~¡?n

,,

~tllfi

qu

t! •

fera démoQtré dans le. in'ouliQage

de~,

J..gJJ:S-,

1

'1~ ti~u~

T

·

p.arujr;/