MOE
MOE
l'étoff'e ,
~u-!ieu ~ue
fui_vaot cette difpofit!on il en claír
eellesoquí fonr fimplemenr uoies _ On arme les litres de fa-
qu_e
la .prem1ere híle qut rabar no rtpo odant qu':J la pre-
rio
com~e
on
iu.ge3 propos , foit uoe prife ou dcux !
1
iC'-
m ,ere htre de gros-de-tours qui nc leve point au premier
f¿es; f011 une
pnfe&
uoe lairfü ,
&c.
on pourroír bro-
coup' les tils ne fauroient fe contrarier, de meme qu'au
cher ces forres do
n¡oeru
~ l'ordina~ra
l'eodroit detrous
fecond ou on fait baitrer la quatricme qu i répond
:l
la
mais
~os ~yoonois
ne
l,'ont pas encdre entrepris, peuc:
fecoude du gros·de-tours, qui pour·lOrS demeure baiflée,
etre
O
Ont;llS pas C001101rfaoce de la
fa~OO
dont on fait
oin fi des aurres pendanr la courfe; en appelle
courf•
le
IFer ¡es hUes pour brocher, ce qu'ils ne pourroient fai·
mouHment fu ivi de huir muches pendaur la fabrication:
rp qu en a¡outant quatre
h(fe~
de,rabat ; la f• .¡on de fou ·
on doune auffi
le uom de
courfe
au nombre des tits en-
lcver les l1lfes ayam é té mee d Angleterre, ctts inful•i·
fc mble qua contiant une maílle de corps.
res étant auffi
invem~urs
que nous o
Quoíqu'il n'y ait poim de rabar ,
&
qu' il ne puitre pas
Pour que ccue t rofie foit belle, il
fatu que la trame
rn~me
en erre mis daos la
mob ·c
farinée
?OUt
arrerer
approche beaucoup plus de ll coulcur du Catín que de
les ti ls qni ne levcnt pas
&
los
emp~cher
de fuivre, nt-
cel.ted~ 1~
bandeo du gros-de-rours, paree que
te beau
anmoíos comme ces m emes tils (onr patfés fé parémeor
fanndoJt ttre um
&
d'une feule couleur, au lieu que le
daos les huir litres qui doivenr ctre les ,remieres du c6té
gros-dc-rours, donr la trame dl d'une couleur différeme
d o COrpS, Certe féparat ÍOO empcche qu
1
i!S Oe re litO!
OU
qu; le,s
fabriqU~OS
[J0tntnent
gros·d6·tOHT! changraHt,
pa•
fe joiguent par qudques petits on légers bouchons de
rott d une oouleur tranfparente,
laquelle étanr
moh lr ,
foie , comme il arríve tras-fréquemmenr,
&
fait que l'é-
augmente coor.dérablemenr la beautt de cene étoffe . Par
toffe fe fabrique roujours bien
&
avec neHeté _
exemple, une
moirr
dom les bandas principales feroienr
Les
moi ru
fat inées
&
brochées oe pouvant erre fa-
m arroo ctair ou maurdoré,
&
les bandes de farin auro-
briquées que l'endroir derfus, daos cecas on ne fait lire
re o u au rre cwuleur jaune comme
fou~i,
jonquille,
& <.
que la cqrde qui F•it le aomour des fleur s , des feuilles
éranr tramée d'une couleur aurore ou aurre jaune, ne
&
des fruits, ainfi qoe les découpures; pour-lors le lac
pourroir pas manquer
d'~tre
bolle, aHeodu l'effet que pro•
étam tiré , o o le broche
~
l'ordinaire o
duiroít
la
couleur jaune quí rranfpíreroit ( e'en le terme)
Les
moiru
il
bandes, donr les unes font uq tres-beau
au-rravers de la chaloe marron, c'en·il-dire qui perce.
fatin
&
les aut•es un parfait gros-de-ro r, follt mootées
roit ou paroltroit impercepriblement, ce qui, avec le
d iffércmmenr des premieres,
&
a-peu-prcs comme les
molra"e,
ne pourroír s'empfcher de produire un be! ef-
fatioées, quant aux lirfes, avec cetre différence qu'cncore
fet . Dans le nombre des éciTaorillons de
moer•
fabriquée
que la quamité foir égale, les huir liiTes qui form em le
en A n¡:leterre,
il
s'en
~n
vu un da oc
le' bandl!$ prin·
fatin rre
rab~trent
poim
t
paree que les ñls
y
fo nt pa(f¿s
cipales étoient blanches'
&
les baodes
4•
r~rin
d'un beau
pour
~rre
le1•és, aio(i que daos les aurres farins , mais il
pour.pre, la trame était d'uoe belle couleur
cedf~
donr
faut douze litres aomme
d~ns
les précédeotcs , coofé-
la rougeur ne pouvoit pas ouite au fatin, nttendu qu'el•
quemmenr huir marches.
le étoit égalemcnt rouge; mais au contraire elle donnoie
-
Pour fabriquer les
moi roJ
ii
baode!, on faír ourdír la
par fon
chan~ement
dans' la baude blanche une coul cur
quantíté de portées dont on veut que
l'étofY~
foit aom-
de feu
(j
rendre, que les Anglois avoieor doooé le norr¡
pofée, partie d'uoe aouleur- 3 tils doubles pour fl ire le
ii
aette
moire ,
coul•ur Jc cuiffi d•
nymplu
mfiam121h.
g ros-de-tOur,
&
parrie 3 fils r.mples pour faíre le fatio,
L'ufage érant de donner ordinaircment au¡
moirn
:l
ban,
en
obfervanr que le meme nombre de 111s foit
6J~al
dans
des le nom de la oouleur de cellcs qui font
moirla,
chaque bande,
c'en-~-dire
qae r. une bandeen com pofée
paree qu'elles
doi~ent
2r
re lesplu~
larges-
de dix porróes doubles qui valeot autant que vingr por-
MoirtJ
fatin!ts
&
hr(
)ch.hsa
l'oráinllire
oOn a UOU•
tées fim ples ,
il
faut que la bande de farin , r. elle en
vó depuis q uín2e jours e
nviran la maniere de fa!re les
c;ompofée
d~UO«
ffiCtne largeur, OOO!Íenne V!Ogt porlées
m oirrs
fatinées
&
brochéeS l'endrOÍ! detrous
l 00
qui
e(t
li mpies; maís aomme il
fuur que la baodt de g ros-de-
iofinlmen1 plus aífé
a
rravailler que ce!los qui fe fool fai.
-tours roit dominante attendu le bríllant du
mol ragr.,
il
res j ufques
~
ce
joor l'endroit detrus ;
il
ell m!me éton-
<faut que ce!le du Catín qui ordinairemeot e(t plus étroile,
naor que la multítudo des fabriquans de Lyoo sir ignoró
luí foir proportionnte pour la quantiré de fils o
jnrq u'il ae jour cetle nouvelle méthode, attendu fa fim•
La di[pofirion de l'ourdilJage de ces forres do
moiru
pliciré, qui ne mérite pas que l'on fatre l'éloge de l'in•
doit
~tre
de f•.¡:nn que lorfq_ue la
moi'r.•
en fab¡iquée,
venreur qui en l'aureur de nos m6moires.
&
qu'on la double pour la pafier fous
la calandre, il
Pour fabriquer cette órotfe, íl n'ef! befoin que de paf-
faut que les bandes qui fo;meol le
~ros-de-tours
fe trau-
fer la ch•ioe
i\1r
les huit liíles qui,
dan~
des litres
fati~
vent préoifément les unes contre les
autre~,
tarfque la
oécs, font difoofécs pour le rabat,
&
daos celles -ci doi,
piece d'éro!fe etl doublée pnur la
moi•~,
Caos q \lOÍ les
vent étre patrées camme daos un fatin O\\ comme dans
bandes qui fe trouv.eroient de gros-de-tours contre. la fa-
la lunrine
il
poi! ou celle qui dl fans poi!, ainfi qu'il
tin, ne pourroieot pas prendre le
m oiragr;
le fatio ne
en
ex'pliqué
a
¡•.,.'rticte
du luforinu,
&
faire lire le f
ondoprenanr pas la
nwiu,
attendu qu'il ne forme aucun graln ,
ou
to.urce qo,r doit étre
111Q¡·,-,
daos l' éroffi; o
E
o fai
C.wtétant uni
&
piar ; le gros-de,ta urs au conu:lire étaor d'au-
tir
er le fond dnnt la moitié en rabatue par les litre
s de·uot plus grené qu'il en garni e11 chaine, les deux ¡¡raios
u bar, o n fera uu parfait gcos-dc-tours
de
tottt ce.qui
fer~
éraot adolfés
&
écrafés par le poids de la calandre, don-
tiré, cooféquemmenr daos une
moire.
¡out ce qui ue fer.a
nenr le brillant que l'oo
apper~oit
daos les belles
m~ire-t ;
pas
r:r~ ,
former:l un fario qui pourra figurer daos l'étoffe,
le fatin au cootraire fe rrouvanr contre le fatio, de•ienr
ou qui fera defiiné ponr érre couvcrr du broché qui
fer~
plus uni
&
plus brillant par la preffi on du
poi~
de
1~
deffiné pour t'ttoff'c _ Tour ce quien pourroir abjeéler efl
m~
me calandre_
que., s'il y. a beaucaup de
moe'r<,
la tire
0 11
le lae qui l:t,
Les Anglois font les premiers inventeurs de ces fo.r-
fonnera fera
pef~or,
t'I\&Ís an
a,
des l'O'I,Cbjnes pour cetre
tes de
m•Ú u
de cette efpece, attendu le poids énorme
opératíon o
de. cairfes de leurs calandres quí en de 140
alfO
mil -
MOER(S,
Ll\ ,
(oG_tfog. )
la.c d'E'gyp¡e
a
l'Qcddent.
liers qui font rnnes
a
l'aide dluo cheval feulement au
d~
N i!. Le roi
M reds le n,r
co_nfirui~e
pour obvier au¡;,
moyen
de~
poulies doublcs C<UÍ en facilitenr le mou ve-
írrégu)arítts des
inondatio.nsdu N:ilo
menr ; ce qui n'efl. pas Í¡(noré en Francc , camme on
voir par celle que l'abbé Hubert a fair confiruire
a
P:ltis,
H érodote,
lo
/J_
,.•
r:r/. fur la bonne foí des gens d11
ni
1
Lyou ou
!i
vil!e a fa ir conrlruire de m!me une ca-
pays, tui donue 18o lieues de circuir. D i,,dare de Sícile
P
landre, fuivaot le plan donné par un angloís qui la con-
l.
l .
p.
47· , répe1o
1~ m~me
chofe
&
cene errellr a été
d uit, auqu
el on a donné un éleve quí etl
fran'~ois,
&
regardée comme u11 faí.t
incootenable par M , Botruet :.
arfure une
pcnr.ona fon aureur o.urre
le príx 'de
moi.-
cep~ndam P.omponiu~
M éla mieux informé,
u~
donne
:l.
r~e
qu'-íl
retire des fabríquans qui
le
fnot travailler o
ce lac que
20
mi!le pas de tour, qui fonr a-peu-pres 10·
!Filos les connoiíl'eurs foni d'accocd que la calandre de
o.u
n
licue~
communes o
M~ris,
dit cer hinorien latin,
L yon en la pln• belle du royaume _
aiU¡uand.
campru,
nHIIC
latltJ
vigi11ti
mi/lía
pafTH>tm
;,.
Les douzes litres pour palfer les fils de la ohatne de
circ:0tu. patcnJ ;
&
e'en au,ffi oe qui a
ét~'
véritié - p11t:>
cene éwffe doivent e1re i jaur, c'efi-i-díre qtte ks qua-
des récerues obfervations de nas voyageuhs modernCi -
rre
!iCI.ésqui fonr de1linées pnur formeo le gros-de-tours
'
])eux.
p:yrall)id~s, qon~ ch~c~ne QOr~OÍ\
une nar_ue co.,
ne
dn iveot avoir des mailles qu'•autant qu'il en f,¡ur pour
lo/Tale placée furo up ttóne,
s'él~voíe
nt d~300 p1és au
y
patrer les fils de la
ban.de<tUi doít
~ere.
moerée,
&
ne
n¡i\íet¡, dn lac ,
'&
a,:cupoienr, dit-on ,
fo.ustes eaux un
doivcm point avoir
de mailles daos
les paníes ou les
pareU efpace ,
Ell~s
eouvoient du-mo
jns par-la,
qu,'o~
baQdcs de [ano patrero nr ; les lilfes pour
le
fu tin doivent ·
le~
avoil érigtes' a;v.a,nr
qu~
(" creu¡¡:
~llt ~té
remp!l
~
erre de
m~me,
&
n'Rvoir aucunes rnailles daos les par-
junoifioient qu'un
la~
de cette
~tendu
avoll été
f,¡¡¡
d¡:,
ries oii tes bandes des gros-de-rours patferom. Les fil s
mam d'homroe o
pour le gros-de-to¡¡n doivenr erre patrés il col rors pour
t viter quatre t.itrcs de rabar; les litres doívent étre fu-
Ce lac commuuiquoit au Ni! par le moyen d'un ca'
Cpendues
c.o.mr¡¡e
d'l,ns.
les
mairt~ brocllée~,
,WlÍCS'
QU
nal ' qui avait
plu~ d~
l-5 nades, ou 4 l.iew:s
de
4>o.-.
-
r~~ x,
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