Table of Contents Table of Contents
Previous Page  417 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 417 / 760 Next Page
Page Background

lv!

I L

111es

continu~nt

jufqu'a

e~

que ces puftules Coienl fortiei

&

parvenucs

a

leur degré de gro(feur' aprcs quoi elles

ccífem pour, la phlpart .

.L~s

puOules

m;Jiairu

fu

porten! ordinaircment fur la

pmtnne, fur le col,

&

dans les interflices des doigts; elles

c;ouvre~t

auffi quelque¡'nis tour

le

corps; aprcs avoir aug–

mem~

mfenfiblemem

jufqu'~

un certain point, elles di'

fparo¡ffeut tout-a-fair,

&

lsiffent dans les end roits de l'é–

piderme, o

u

elles s'étoient

form~es,

une ccnainc

r~dcffe

écailleufe .

·

11

n'eil pas poffible de dótcrminer le jour de

l'~ruption

eles pnflules

miliaireJ,

pu ifque cela varíe depuis le quatre

~níqu'au

ditieme jour de

1~

1naladie; elles commencellt

a

fe féchcr quelques jours apxes

I'~FUpl ion,

pllltót ou

plus tard, felon que la matiere morbifiquc efl abondante.

Quelquefois la

fievr< militrire,

en

conf~quencr

de Ca

rnahgnité ou d'un

mauv~is

u airement , efl íuivie de l'en–

fture des cuilfes, de¡ jambes, des piós ou ejes mains, d'un

écoulement immodéré des vuidanges ou

d~

)'nrine; d'u–

lle efpece de paffion hypocondriaque on hyfláriqne,

&

cl'une chaleur interne aq:gmpagqée de foibleífe, de lan–

!i.U<Ur

&

de dégoClt.

Caufn.

Cette

mal~dle

parott dépendre

~n

p2rtie q'une

férofité furabondanre,

&

d'une eípece d'aqrimonie acide;

~

en parrie de l'agitation

extraordin~ire

ou qu mouvement

ltrégulier du fluide nerveux .

Pr.nojli<s.

Les pronofljcs de

la

fievrt mi/iaire

ÍOQ!

tmponans

a

connoltre; eq voici qnelques-uns .

Loríqu~

le malade a ufé au

cqmmen~mem

d'un

mauv~is régim~

&

de remedes chauds, incapables d'exciter

un~

fueur 16-

:¡ere, la malad'e efl fouvent dangereufe, quoiqu'elle foit

d'abord accompagoée de fymptoqles fort do11x; car ou

elle met la vie en

gr~nd

danger, ou elle deviem chroni–

que . Lorfque daos le cours

&

le

clip

de la maladie, le

rnalade eO foible,

~

que les puflules

m,ili4ires

vienneot

a

ICOiC r, la matiere nlorbifiqUC fe jette fur le cerveaU ,

fur la poitrine, les imeOins Ol\ quelques llltres pmies no–

bies, la vie eOen :¡rand danger.

Lorfque l'urine deyient

p~le,

de jaune qQ'elle étoit d'a–

bord, le

med~cin

doit

etr~

fur fes

~ardes,

pour etllpc!–

cher le tranfport de la

mati~re

morbiñque.

La diarrhé<efl uo lymp¡ome

pangereu~

pour les fem–

ffie5

qUJ font

llt~quées

rle

c~tte

fievre

pe11dant leurs cou–

ches,

a

caufe qu'elle empcche l'éruptioq

~es

puf\ules

~

l'écoulemeot des v¡¡idanges ,

La dif!i cul¡é de

1~

reípiration, la pene do la parole,

le tremblemcnt de 13 langue,

&

fur-rqut une dyfpnée

~:onvullive

, doiv

~or ~tre

mis au

ran11 des fympromes

daogereux

d9.ot

cette maladie efl

~ccomp.agnée .

La piQpart des

m~l~des

guérifient d'amant plus heu–

reufement, qu'ils on¡ plus de d1fpofition au fommeil.

Les perConpes d'<HI naturel doux

&

tranquilles gué–

riíf<nt avec plus de

f~cilité

de la

fievre mi(i•irt,

qu~

ceux qui

[~

laifient

~mp\)rter

a

leurs

paffion~.

Lorfque la nature

&

le mtdecin preoneO\ les

m~

mes.

mel'ures

&

a~i!Ient

.:omme de concert, les maladcs re,

couvreQt leurs forces immtdiatemellt apres que les pu·

'f!u k s font delftohécs ' a, moins que le fuperftll de la ma–

tiere

Qh>rpi~qu~

(\e

fq~me

un dépOt

q~ns

quelq\\e

B~ni~

du

QO(pS ,

Les pu(lules

miliaire~

qui furvienf\elll daos

la fievre

fcarl~tine

apres que

1•

rougeur efl

pafl~e, prog_noOiqu~nt

la

gu ~rifo11

des

malade~.

,

Ct¡rr.

La mét(l.ode curative confi(le

a

corriger l'aci–

d:ré du

í~ng ,

a

Mrruire la fér(lfiré exceffi ve,

&

a

ré·

.ablir le cQl¡rS na.rurel des efprits animaux . On corri–

ge

l'aQidit~

du

f~ng

par les poudres abforbantes

&

le•

remedes

alk~lis ,

On diminue fa

férofit~

en procurant uno

tranfpi¡~tion.

douce

&

cominue. Les v61icatoires font

encore

~fficªces

pour y parvenir. On rétablit le

cour~

de¡ efprits anirnaux par

le cepos, en évacu'am les pre–

mieres VQies. pa¡ des

el

yOeres adouciíf.,ns, par l'ufage du

[airan,

ll¡

par

d~s.

bouillons convenables . Les catharti·

ques dQi ven¡ é¡re évilés daos

lafiw re

milit~ir<,

amfi que

les

cardiaqu~s.

chauds

&

les

faign~es. .

O.n ne doit em–

ployer

d~s

opiates dan< ceue fievre qo'apres ks •élica–

toircs,

~~~

lpr\ql\C le malade efl

atta~ué

d'un,e '(ÍOiente diar–

hée . l:iaf1lilto(1 a fait un traité

parti~1,1,1ier d~:

febr,e

milia–

ri,

London

!

?JO ,

in-8°.

il fao¡ le

CO\l,Íult<;,~

..

f/~y~z:.

au.ffi

le

mot

PqtJR j'R~E,

fievre.

(D . J .)

,

'

M

1

¡.

t

<\!

1,\Ji: S,

gl•ndn

miliair.eJ.

,

et:t

llna¡.q¡nie,

fopt

de peti!e• glal\des répandues en

v~·grand

nombre

q~us

la

l11bflan~~ q~

la peau.

Voyn

(i

¡,a_

N

I).E

&

PEA

u .

Les

glanrÜI. 11;1.iliaires

font les Qrganes par ou la marre.

re de

1~

fueu¡

111

de la rranfpira1ion lnfenfible efl

fépar~~

du f•ng .

li")'<Z:.

SuE ti R

&

TRA, ){

~IRATJON.

Elles fnn!

~n,tr~mElées p~rmi

les

m~welons

de la peau,

1t

.Cont

fq¡~r(lics

chacune ¡!'une

art~¡f-e,

d'une

v~lne

&•

MIL

d'un nenl'; eomme auffir d'un conduit

e~erétoire

par o,X,

1

for t la matiere liquide qui a été féparée du limg daos le'

corps <le la ¡¡!ande , laque!le matiere efl enfuite évacuée –

par les pares ou trous de l'épiderme.

f/oyez:.

PoR

E

&

EPIPERME .

MJL.,Ii\NE,

(>Gi og.)

ancienne ville d'Afriq11e dans

la provincc de Téné , au royaume de Trémécen avec

un ch!teau qui la commaode. Ütl l'appelloit au;ret'oi¡

il'lag11ana,

&

on on attribue la fondation aux Romains:

Elle efl

dan~

un pays f<rtilc

en

noy~rs,

en oran5es

&

ctt

Cltrons, qm font les plus beaut de la Barbarie . Elle efl

:\ If lieues O . d'i\lger .

Lo11g,

felon Ptolomée

l f. ro.

latif.

~8.

ro. Nous e!limons aujourd'hui la

long~

de cet–

te vil le

20.

ro

lat.

3i· 44·

(D .

J.)

JIUL IAR IS/UM,

!'. m. (

F/t(l.

oHc. )

monnoie

d'ar~

geq¡ de cours

a

Conflantinople, on n'cll pas d'accord

fm C.a valeur . 11

y

en a

qui prétendent que fix

milit~re­

fiu.,

valoient

un

foli dHm ,

&

que le

folidum

étoi¡ la fi–

~icme

panie de !'once d'or .

M1Llii.RIA, (

f.,ittlr . )

les P,omains nommoient

mi–

liaria

trois vafes d'airain d'une rres ·grand qpacité,

l!r.

qui étoient placés dans

le

fallon des thermes; l'uo de

ces va(\os fervQit pour l'eau chaode, l'auire pour

1~

tiede ,

13¡

le troilierne pour la froide ; mais ces vafes éwient tol–

lement difpnfés que l'eau pouv nit palfer

d~

l'un dan• l'ou–

tre par lo rr¡oyen de plulieu rs fyphons,

&

fe diJlribltoi t

par divers tuyaux OQ robiners dans les bains voilins , !'ni–

vant les bel'oin<

d~

ceux qui s'y baignoienr.

(D.

J.)

M

1

u iCE., (

Art. milit,)

ternw colletlif, qui fe dia

de~

différens cor?'

d~s ~ens

de guerre,

&

de ¡out ce qui

~ppartient

3 l'art rr¡ilitalre .

Voyn

SoLDA,

T.

Ce mot vien¡ du latin

mil~,

foldat,

&

mi/a

viem de

rnillt ,

qui s'écrivnit¡ aurret'ois

mil

.e;

daos les levées qui

fe faifoient

3

Rome, comme chaque tribu fournilfuir mil–

le

homme~, .qujconqu~

ttoit de ce nombre s'appelloi¡,

mi!eJ.

Mi/ice

fe di¡ plus particolierement des hal¡itans d'un

pays, d'un ville qui s'armcnt foudainement pour leu r pro•

pre défen!'e ,

&

co

ce fens les

r.ailias

font oppofées aur

froupa

rl.l(lles.

L'trat de la

milicr

d'

Angl~rerre

fe monte

malm~nant

íl

~oo

milie hommes, 1am inr'anteTie que cavllliere; m1ii

il

peu¡

~1re

augumemé

au

gré du roi.

Le roí en donne la direétion ou

lo

commandcmcn~

i

des

lord; liwte"""',

qu'il nomtne daus eh

a

que provin–

ce

~vec

pouvoir de les

~rmer,

de les habiller

&

de formcr

en cnmpagnies, troupe

&

r~~iment,

pour le; fairc tnMch<r

en cas de rebelliun

&

d'inu fion,

&

les

~mpiQyer

chactttl

daos leurs comtés ou dans te>ut autrq lieQ de l'obéilfancc·

du roí. Les

lor~s

lieu1enans donnent des commiftion; aur

colon.els

&

a

d1autres of!\ciers '

&

ils ont pouvoir d'iln-·

pofer un cheval, un cavalier, des annes,

&c.

felon lcfi

l:!ien de ('hacuo,

&

e .

On ne peut impofer un

chev~l

qu

'a

cenx qui

0111

roa

!iv. acrlings de revenus aun uels OU

6ooo

liv. de fonds,

111

un f•nrafin qu'a

cett~

qui ont ' ro liv. de revenus

ou.

~

liv. de fonds.

Cha~b<rs .

l'vltLICI\ en Francc

~JI

un c::>rps d' infanterie, qui

íe

forme dans les différen<provinccs

du

ropome d'un uom–

bre de

gar~uns

que fournilfent chaque vil le,

villa~

e

011

bourg relativement au nombre d'habitans qu'ils conllen•

n~l\t ,

Ces

gar~o.n<

íbnt cht\ifis au ron . \ls doivent étre

~u-moins a ~és

de

Cei~e

nns ,

&

n'en avoir pas plus de•

quaranre. Leur

tai ll~

doit

~Jre

d<

f'

piés an·moins : il

faur

qu'ils

fo,enr en éut de bien fervir; on les

• 1!~1nble

enfuit., daos k s principales villes des province1 ,

&

on en

forme des baraillons .

~ar

l'ordonnat\CC dl\ roí dtt >..7 Fé–

vrier

r 7~6,

les

m.ilices

de Fra,nce formoknt

100

ba1ail·

lons de

11.

colJlpognies,

&

chaque compagnie de ro.

ho.mme; .

MILICE, (

G ou,Wr11.

p.olitit. )

ce nom

ce

donne aox

pa~f:ins,

au-x

lahourcurs,

3u¡

cul ti~ateurs

qu'on entOie

de force d•ns les. mmoe; . L.es lois du ropume, dan< les

1ems d,e guerre,

r~nlttltt

lc;s a

Tin6es des ha.bitan,s de la.

campagne, qui l'ont

obJ ig~s

fan' dilliné.titln de ti

m

l la

mi/ice.

La

cra,ÍI\t~

qu'irrfpire cene ord,lnnauce pn<re

é~a­

lemont

(Or

le pau

"(C ,

le

m~dÍOCrf!o

&

l< ilbo,UrCtl[

~jf~

·

Le

~ls

uniquc; d'un cu lti

vat

eur mérliocre, forcé

?e

qun~

ter la maifon R3tcrn.elle

:

J.ll.

mom<;n\ ou

!bn

rrava1l pour•

roir fomenir

6(

dédomma~er

!'"s panvre< pareos de la

?é–

penfe de l'avoir élevé, e(\ une pene (rrépar3bJe;

t:x

le rer-:–

mier un peu aifé. p(é(<re

a.

f,,n

ét~t

toure profeffiPn. qm

peut éloigner de lui un

p~rcil

facri tice.

.

,

Cet établií{e¡oeru l paru fan s d.o.ure rrop.

u~le

a la,

1~o·

narchie, pour que j'ofe

y

don.ner

attdnt~.> mal~ d u-~lOIIIt

l'ex écurion fcmble lufcepdole d'un r_em;¡crornc n¡ qm r.1ns.

\'Cnerver,

currigeroh

en pa.rtie

le~ tn~oo vén1

ens

a~uels ,

N

e P.OUrroit-ou

pas, a11

l1eu.

de

fau~.uret

lll. ·(

o.rt

les

gar.L •

'

xons>