MIG
lleues de la montagne de La-
Abe7. .
Ptolo¡m!e e.n
.parÍ
e
fous le nom de
L a•·e,
c5t
lui donne
17.· 30.
de
long.
&
;¡o.
40,
de
latitude .
~ D . '). )
Mi G LI AR0
1
f. m.
( Comrn.)
en frans;oi$
, illier;
poids de Venjfe auquel l'hml.e fe 'pefc ,
&
fe vend daos
la
capit~le
&
dai)S l!!S éta¡s de
~err~
fert}le
de
c
,et.rer_épu-
l¡lique.
•
·
L e mill íer efl .comppfé
d~
quaranJ.e mir.res
&
la
~ir
re
de trente liYres ,
poid~
fubtil ou téger de ·Venife ,
q~i
di
d~
tren¡e-q ua'tre pour czeia p'lus foible
q.uecelui de
Marfeille, c'efl-a-dire
1
q~.e
le§
~ent
l) vres de Mar'Ceil)e
en font ecnr treme-quatre du pojds fu btil de Venifc.
Di/fio'1n.
de Cqmmeru . (G) '
•
'
·
-
MIGNARDISE,
f.
f.
( Mora/e .~ déli~ate!fe
puüil.e
qui
s'exerc~
fur ¡les cbofes
&
ep des
QCCll~ons
qui n'en
méritent point .
C'e!l
1
dít
l~
J3ruyer,e , Emilie ql)i críe de
toote
f~
force fur un petif péril 'qui t¡e
l~i
fair
p~s
de peor;
quoi dit qu'elle pi lit
~
la vlte
o'
une
fouri~,
ou qui vent
aitper le¡ vi,olett.c;> ,
&
s'évauouir
au ~
tubéreq'Ces . Je eon:
feillerois
~ ~mil i!!
J;
d.éd~ig_ner
,c_es p,l!tites affeéJations ,
quí
n'a~gtpentent
poln.t f: s
c/l~rmes, n~
!=OI)_tribuent poio¡
a_fon fiooheur,
&
qut b1entÓt ne lui
r~pporterq¡H
.que du
~i~icule . (D.]. )
- .
·
·
·
'
' ·
M!¡:;N~ Rpt s¡;:, {')arlma.~.' · )
efl une .efpece d'c:eillet
f~uv~ge,
dQnt les
~e01 1l,es pe,tit~S
&
découp,ées .en ,maniere
ile
frange ,
~
de aouleur blanche ou incan¡ate, h¡i o.m
fait don'oer
Íe
ñom d'
,.;¡¡f¡
frqng l ;
ou de
mignardife ,
qui fleurit liété. Gn l'appellc ena_qre
•ffi!l
ou
" .go'!«
.-
11
y
en a d.e do!)ble , de fimple . La
mt¿rnardi(e
el\ fucile
a
cultly¡:r; elle poulfe de fés teuilles q,uantité
d'e
¡Íethes
ií~_e
1
s toí~lgs
,·flo nt
l~s fl~Ür~
font
á
(fe~ rdfem~lan,te~ ~u~
,(Et
lets
.
..
~fl ~l\IQN,
f.
m. (
G_ra"'"!·
fr~"F: )
Ge
fi?ot
s'~m
plo1~
feu lemeu¡ daos l¡:s
C?IJY<rfa tion~ i~l)'li)
ier.cs,.¡>ogr
Fiprl,mer
1
~DIJ?me
lfs. lral!ens '· p¡1r
le~r
mlgno.'l< ,
une
perfo~ne
am¡ée
ch~rte , f~v~nfée pi~~
que les
li¡Jtrc~ .
Rhéd1prétend qu_e les Fraoc;ots ont
¡>ort~
ce mQJ
rnigpm
.en T?fcane, qu
1
1ls 11om pr1s de l'alkma nd ,.,;,,, ,, aí–
rper ;
~ 9u~
c'efr de la meme fi:lurq:
~u.e
lont
nés les
lnots
m ignard , r"il(nar4tr, me11in.
Sous le Tegne d' Heori
JI
l.
le
ter
me
mignon
d~v int
fort commun
1
&
d~ fignoit
en parricul!er les
favqri~
de ce
princ~
,
· --·
Qullt~s
&
fqin¡ M lgrln,
'Jqy_e•fr
&
d
'Eptr.lt•lf,
')eu>ut v ol'!ptl{ti(X
'!'"
rlg norent fom Jon 1tom .
Qn lit
d~ns
les mémníres pour ferv!r
a
l' hifl oire de
f'rance,
impr.imls
4
F~logne
ew
t 7!2 , que , ce
fu~
etl
, , 1516 que fe
liO!Jl
mlg'!ons
aommen~a ~
trorrer par la
?•
bot¡che du peuple. a qui ils éroient forr odieux ' tant
, pour leurs
fa~ons
de faire badines
&
haotaincs,
qu~
pour
,,
le~'rs
accontremt:ns effémiués,
&
les dons immenfc::s
) '
qu'ils recevoicnt du roí , Ces beauf
m ignont
porÍoient
, des chevoux longuet¡, frifés
&
refrlíés , remon tant
, 1
par-delfu~
leurs petits bounets de velours , c0 mme che'Z.
k s fe mmes ,
&
leurs ftaifes de chemif'es de toile d'atou r,
1 ,
empefée>
&
longues ¡l'un <jeq1i-píé , de f•qon qu' a voir
1 ,
leurs
1 ete~
defl us leurs frailes ,
il
fembloit que e: fo¡ le
1, chef de faint Jean daos un piar , . (
D ] .
)
MIGl>)'ONE,
f.
f. (
Fonde><r
d,
cara8 eru
d'l~t~pPI
r>'trie .)
rroilletJ?e corps
d~s
cara
a
eres
d'lmprimerie . Sa
prop~rtiqn
el\ d'une
lig~e
&
un point , mefure de l'échel–
le ;
Con
¿orps double el\ le fui nt aullu Oio
.1/oyez
PRqPOR–
:J'IONS DES CARACTERES p
1
htPRIMERIE, {( exernple
~
l'article
CA RACl'ER E~ .
·
,
·. La
mignone
peut etré regar¡lée aomrne un eotre-corps ,
amfi que la galllardo
&
la philofophie , paree que d'un
corps a l'autre il doit
r
avoir
d~q·
points de
d iffér~nce
~ <¡o'~ ~eu~ -ci
il
n'r
en a qu'uó ; ae quí fait qu'un e
m~
plo1e ordma1remet¡t 1 <Etl do petit textc fur le corps de
mi –
l."""' ,
n'y
~yan¡
qu' rine légere différeñcp eje cqrps
&
d'c:eil . Cela fen
ii
faire eotrer piQs d'e lig nes daos une pa –
ge , qu' il n'en f¡:roii entré fi l'c:eil de petit
tex~e
avo!t éré
fon d? íur
í~n
corps naturel ,
&
aínfi de la
g~illarde
&.
de
la ph1lofophte .
Yoye11:.
Co RPS,
CD::rL.
, MIGNO N ETTE ,
f.
f. (
C o>Hm.)
perite dentelle qui
p'efl
a
proprement parler qu'un réfe<tu fin DU l'on a con–
duit un ou plulieurs gros fil s qui
forme~t
des ramages
'fleu rs , ou autres figures.
·
'
M 1GOI'•II
U
M . (
Glog.
alfr. )
contrée de
la
Laeonle
qui avoit 'á íon oppofite l'lle de C ranaé fituée
pareille~
ment en Laconie, &. que Strabon a
conf~ndoe
avec cell e
de
Cra~ae d~~s
ll Attique
~
mais, París é10ír trap amou –
reux d Hé lene,
/1(
trap a1mé d elle, pour n'avoir pas
¡:ommeriéé
a
cont'enter les ardeurs de fa 6amme dans le
yoifinage de Lacédémqne : c'ell-la, en effet , que cet heu–
r~ux
arñant ti t batir apr'es fa
conqu~te
un temple
3
Vé–
·J!US ,
pour luj marqutr le$
lraofporu--d~
fa rCCODnoiífao-
~e .
41 fur.nomms c,e;tte V'énus
~!igoJ!itis,
&
(on
territoire'
111ig(Jn~um ,
d'uo
~ot
qui tlgoifioi t
l'amourt"HX
my.ft~r~ qUi
s'y
étott pa lfé .
M~nélas, 1~
malheureui
épou ~
de cette
princelfe , dix-huir ans apres qu'oo
la
lui
<U!
cnlcv~e,
vin_t vifi ter
~e
te!f\ple., <jont le te;rJ:iO
~ voit
été le témoin
.de
l'intidéli_t~
de
la
fem¡pe .
11
oe le
ruin~
poin¡ cepen–
danr , il
y
fit metrre feu lement a
u ~
dcu-x cótFS les images
de deux autres oéelfes, celle de Thétis
&
ceile de Pra–
xidi~é, cot~me
q\}i dirojt
la
d~ef!e
des chát-imen¡ ,
pour
ma¡qu'er' t' cfpdrancs: qll''il avoit de fe voír vengé d'Héle–
n.~; rn~is
daQs 'la fuir.e il abaodonna les projets de fa vcn–
ge~nce,
&
cetr~:_
!:>elle veuvc tui furvéquit .
(D.
'J.)
'M!GRAINE ;
f.
f.
(Midu inc .)
efpecc e douleur
de
t~te
qu'on a c; u n'occuper que la moít1é
de
,cette par–
tie . ·Ce t¡QR¡
eq
dérivé r.u· mot
~~c:c
;1'¡.,.:,;< ,
cp mp0fé ·
dl
o¡zl
'qui fig niñe
d_emi
ou
r-•9itil,
&. .,.., .,,
cr tine
.ou
11
Je{f(ls
de fa tite.
I,.es [Jgnes qui
cara{t~riíent
cett> ma–
Íacjie fonr d'abc¡rd des douleurs víves, aigues , . larycinan–
t;s
1
qui quelquefqis ron¡ rel*remtcs
~
Qn
el\
té dF
ia
t~te;
&
on a obferv é que la part!e gauche étoit le plQS fou–
vent affetlée}
qu~l quefois
_elles c:>ccupc>lt rout ce cóté
1
le
¡>Jos
fouyent elles !Pnt ti :x,écs
a
la r.empe .
d'~utrei foi~
eites
courent
1
comme .on dit, p3¡ t.oute
b
t~te
faus d!–
fl ioélion de cóté ; ell es s-'étendcnt au lli jufqu'aux yeus ;
au x oreilles,
íl\li
d~nts ,
&
mEme au cou
&
ata bras.
L~
vlolence de ces douleurs efi tel'le qu'il femble
au ,~
mplaJ
des qu'on leur
fen~
1¡¡.
~Ete ,
qu'on en déchire les envelop·
pes¡ ils ne penvent quelq uefois fupporter la lumiere, ni le
b'rUit qu'on fa it en marchant f¡¡ r ltt me¡:ne plancbcf o¡l ils
fe trouvcnt ; ils font rell ernenr (eo fi bles
a
cette
i mpr~f
fi on, qu' on·en
a
vl1 s'enfcrmer feols daqs une chambrc
pepdant plos d'un
jo~r,
fai)S foutfrir qpe perfc¡nne $!1) ap–
prochat . ll efl rsre que les malades éprouvent fans reta–
che ces cruelles dc¡ule¡¡rs ; elles reyiennent par cípeces
d'aeces quj n'ont pour l'ordinaire au¡:un rype ré&l é; il5
f0n t détorfl)inés par quelque erreur daos l'ufagc <les tlr
€hoú:s
non·n~turelles,
par un air froid qqi faifii
inopin~ment la
t~te ,
par nn
e¡c~s
dans
1~
maoger, pa¡- la fu p–
¡¡retfion
<f~ne
excrétion Jlaturelle , par uoe paffi on d'
a.mc,&
ils fout annoncés
~
as:cpmpagnés de confE¡xu ion
1
el'
un flu x ab0ndant d'o rines eroes
&
!impide~ ,
qui,
('u r
l:a.
6u du paroxy fme, deviennent changées
&
Mpofent beau•
eoup ae fé diment . L '?bícrvation a appris que ,les fel_n–
¡n~s ,
fu r-tout cell es ¡¡ut rnenent une v1c féde utatre , o1tl·
ve ,
&
qui mariées fo m flériles , étoienr plus
commu n~mer¡t attaquées de cette maladie qne les hom¡:nes. LQS
eaufes qui
y
difl>oíent , qui la déterminent ' t<>nt le plu¡
(ouvcnt un ••ice des premieres voies, quelq uefnís
la
fup –
preffio n do fl ux menfl ruel ou hé morrhuYdal , des vieill'•
excetliyes, un t rayail d'efprit forcé, UIJ refroídílfement
fi•l>lt de tour le corps , fu r·tout des piés , JQitm
:i
leur
humid!té, un changement trap prompt d'upe vic aél:ive
&
laborieufe en
féd.ent~ire,
des
colere~
fréq ueures mais
réprimées
¡
&
on en a va fuccéder
a
des go;mes
r~per
qu tées,
~
des limpies douleurs de
t~te
mal traitc!es. Chet;
quelques-uns , la
migrnin,
ell un
vic~
héréditaire tranfmi¡
par les
p~rens
1 fa ns que le malade y air donné licu par la
fl)oindre irrégularité de r6¡:ime.
Le liege de cette douleur el\ extéríeur
1
vrailfembl~ blement dans le péricrane,
&
il y a liso
d~
préfu mer
qu'elle ne dépend que
d'un~
conOríéHon fpalinodique
des vailfeanx
&
des fi bres de cette membrane·. Les í-ym–
ptomes ,
les
caufes , la curation méme de cette
maladi~,
fo nt aurant de raifoos qui nous engagent a r;roire qu'elle
el\ ptHemeq! nerveu fe fans la moindre congefliou de
ma–
tiere.
Quelq u~s
auteurs,
&
entr'autres Junker , n'onr pas
fait difficulté de compter la
migraine
parml les difíéren–
ies efpeces de
go~tte,
eroyam avec quelque raifon que
c'e~
la mdrnq oauíe é¡ui agi¡ daus ces deu x maladicS–
Cet
écriv~in
animi fl e , fo uyent tra p outré, penfaot que
!'ame
~O 1~
oaufe effi ciente de tootes les maladies , pour
ne pas
1~
faire ªgir fans motif , avance fans aorre t'on–
detiJent , que la
migrain•
con(j fle daos un amas de fang;
que !'ame a
voít
déterminé
a
la téte , daos
le
(age def–
íeiñ d'exciter u'ne
h~ mor~h:igie
faluraire par le ne'l., mais
quí n'a pas plt avoir lieu par quelque obflac le impré•·u
fa ns qu'il
y
aít de fa faUte . Saos
m'arr~ter
:Í
réfutcr cés
idéFs abfurdes , je remarqueraí que
l'h~ morrhag¡e
du nr't
efl Uf!e é vactJation trcs-rare
&
tre¡-indífférent~
daos los
m~&!ainn.
r..¿uoiqu'il n'y alt aucun ddS fignes que oous avons
dét~iflés ,
qui pu!lfe
~tre aenf~
vraiment pathognpmo–
niq ue ; cependant leur concours ,
l~ur
eqíemble
efl
li
frappant, qu'il n'y a perfonne, méme parmi les
p~rfqq•
nes qui ne fo nt pas de l'art, qui méconnoílfe la
m igrai11o,
&
qui ne la différf ncie tres-bien des aurres doulcors do
re!te, quí occupeut ordinairement toute la ttl.e ou
1~!
parties
antérieur~s,
&
qui ne foot
1~
plus fou ve[\t qu'u!l
feotimen¡ de pefan¡eur
in~ornmode .
14