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M 1 E

<1!'1

~~~

cuites ou fondues par le foleil. 11 psroit que

la

manne 1 dont les

J

uifs fureot nnurris par le l>eí•neur

daos

le

défert 1 pendant

40

ans, éwit cette efpece de

':..id .

La troiheme que Théophralle appelk ....,.,,...,.:.....,,,, ou

mi.!

"'

ro{<afl'

di

1

e fuere .

Le meilleur

mi,/

deo •ncieos étoit celui du mont

Hy·

metr.c , en Attique; apres

c~l ui-la

venoieot celui des Cy–

clades,

&

celui de Sicile 1 conou fous )e nom

de

>11iel

4u

mont f/ybla

.

Le meilleur

mi,/

el\ celui qui en d01X,

c5¡

en

m~

me

te

m> un peu i cre ,

odorlf~rant,

jaunitre, non

liqu;de ,

m~is

glutitJeu t

&

forme ,

&

li vifqueut que lorfqu 'oo le

touche du d<>igt,

il

s'y attache

4

le fu it, D io(¡:orid,e,

lib.

11,

<op.

x.

Le

meillcur

miel

de nos jours

ell

celui de l.aogqedoc ,

d u l)>uphlné

&

de

N·~rb

0

nne;

11

etl

trcs·blanc,

&

le

p lus ellimé pour la table

&

la

M

édicine .

Lef autres

mieiJ

Í<lll¡

jaunc ; le meilleur

di

eell)i

d~

C hampogne; il e(} d'qne eo•tleur jaune doré

e,

d'une o–

denr gracieufe , d'qoe eonlilhnce ferme

&

gr~ffe:

il

doit

c tre

nouveau.

Ceux de Touraine

&

d~ Pic~rdie

font moio1 bons;

\ls

font <!cumeut, trop liquides, fenten t la cire,

&

001

un goílt moins agréable que celui de Champa>t¡e.

' Le

miel

¡le N ornr utdic

~~~

Je moins bc>n de tous, f•

conleur erl rou6eh re

1

Con

ocjeur

e(}

défagr~~ble,

il

~ 1~

goót de clrc,

L es diftcrcntes

qualit~s

de

miel

vienneqt moins' de la

temp¡!ramre du climat, que de la

mauv~ife

manceuvre

des

ouvri~rs;

les N ormands metrent trop cj'ean daos teur1

gite¡¡u,- , de-12 vicnt qu'en le taifant évaporcr, il aequicrt

une couleur rour,c: ils

eq

f~parent

mal la cire dans

le

pr~(foir,

ce qui

f~it

qu'il

a u

o go4t de circ , Ce n'dl

pourtant pas leur profit.

·Le

m

id

ell en ufage

cj~ns

quelques alimens

IX

dnns le$

médicamens 1

il

l'éto1t beaucoup davantage

avam

1

1

n¡ven–

tiot¡ du

[~ere

;

on s'en fer vo:t

d~ns

les ragoílts , dan> les

confifl!r~'

&

les fyrops , comme dans leu r

n¡elimelmJf,

qui étoit dtl coing ou llll autre frQit confit dans dn

miel.

lis en fairoient une boiffon qu'ils appelloiem

bydrqmel,

g7ua

mrdfa , apomeli .

Nous tui avops fubll itué

/'eau

frurle,

lis

huvoi~nt

du vin miellé qu'ils appello'em

elomeli;

nous tu!

a

vous fubO itué le

11Ín

Jr¡crl

&

l'bypocraJ ,

-

lis buvoient aum de

l'oximel,

ou mélange de

miel

&

de vill3igre, qu'ils tempéroient avec

be~coup

d'eau pour

'[e

[3

fraichir

1

llOllS e!Tipioyon¡

a

fa

place le

fyrap de

/i–

moH,

le

Jjrop 4<rteux.

N nu> n'employuns guero aujourd'hui ces liq(1eurs mi–

'lllées que dans les rr¡nedes .

Le

miel

el\ fouvent préférable au fuere , 9uand on n'a

poiqt

é~ard

a

la délicateffe du goqr ' d'atlt111! que c'efl

eomme l'clfence de la partie ta plus pure

&

la plus ét–

hérée d'unc infinité de

~eurs,

qui poifede de gra(\des ver–

tus; il el\ pl us balfamique, plos pedoral

&

plus anodin

qllo le f'Jcrc, qui n'ofl que lo liJe purifié

&

~paiffi

du

(eul rofcau on de la canne

a.

fuere .

·

Le

míe/

devient amer par une tra p fo<tC eoa ion' de

tn~mc;

que IQS autres chof<S douces; il s'en&ammc; au feu

i

peu-prcs comrne le fuere.

L e

mi•l

(auvage n'ell pas

fi.

a~réablo .

.

Rljlrx:i~n~

de P barmn<ic.

Les anciens fuifoient: emrer

le

mirl

d•ns leur antidote'

d~ns

leur thénaque ' dans

le

:mithridate: FraeaOor a fu ivi leur exemple

dan~

le dlaf.,

<:ordi11m, L,e

mi:/

efl

e~collent

dans wutes ces prépa–

ratirons; il ouvre les autres ingrédiens par

la fermen ta –

tino;

il

e~tralt

en q11elql\e

fa~on,

leurs vertus :. d'aillc;urs

il

fert

de currcé\.if

il

l'opium

&

aux autres

narcotique~,

qui font fouvem

rép.6té~

dans les antidotts des ancienL

,D iofeoridc a remarqué auffi que le

miel

(oula~eoit

dans

les maladies caufées par

l'11fa~o

du fue de pavot : lors

d<>ue qu'on prépare q.l\elques-u,ns_ de. ces antid tes avec le

diaoode, le médicall'\ent a une verlll diff'i!rente de eelle

'qu'il allroit eu li, on l'eílt préparé

av~c

le

miel,

Ceci

·demande une a11emion férieuJe de la p1rt de ceux qui or–

dnnnerom le. diafcordiu m \ ou

que~q~'autro

amidote fait

avee le diacode .

·

·

Rrmar9'".

11

y

a d_es tet\lp6ramens en qu,i l'ufage du.

mir(,

mdme a la plus perite doCe, produi(

d~~

coliques,

des tranchées douloureufes, des vom1ffemens. cqminuels,

,l ·pCt\·pres eomme un poifon; comme otl. 1¡:, peut xoir

dan<

le~

Tranfill1ionJ philofophi'f"".

On emploie les•Úl-.

dori~q\1<~

pour re1nédicr

:l

eet accident;

&

~~la fer~

2

prouvcr qu'il nc

f'\U~

pas ordonner le

¡niti

i

t,out

le

mnnde .

Le<prnpriétés médicinales du

mi,/

font grandes.

&;

ert

gran

n<\ft>br<; ear depuis H,ippocrate jufqu'ii n.ous., tons,

~~~

auteurs l'ou( regardé eoromc

Ull

grand r<;II\,ede ::

iJ,

M

I ·E

en

pénérrant

&

déterlir,

&

bon par conféquent dans

toutes les obtl ruait>ns, dan les humeur< éoaines

&

vil~

queufes, il eO

éner~ique

dan

le~

em 'lar

as

&

dans les

engorgemens de poitrine; ' '"'' il procuro mcrvcilleufe–

ment

l'e~ pellor~tion :.

enlin il efl btent'ailant d Jns roo

te~

le;

ma~adr_cs

qut pro_v,cunenr du

phlc~

n<

de

IJ pillli•

te; ma1s ti ett nuthhle da 1s

les re noéramen

chauds

dans ceux qui

[u m

fa n,1uius ; ce rcmde feruir du

bíc~

dans

les

embarr~s

de poi_trioe, dans

l'épailliffemeut de;

l'hutneur bronchtque,

lllatS

un le

négli~e . C~pendant j~

foulageroit les aflhmatiques

&

les poul

n

>niq•tes qui

n~

peuvcnt ex peélorer eet amas de

phle~me,

vífqueul•;

&,

tenaces qui engluent

&.

b<>u hent les br •nehes.

. La

CJ¡irurgie s'en fert_pour nettoyer les ulceres for–

dides .

f..,a Pharmacie fait plu!ieurs préparatinns de

,i,/,

&,

l'emploie dans pluli urs préparatiom , rels [ont les fyrops

de rofes , de ccrifes ooires , de genievre 1 d'abfynthe , de;

romarin ,

de!

111ercuriale.

L es éleéluoires de b1ies de lluríer, diaphénique, ea–

riocull in, l'hyerapicra, Je philt1niu•u rom.tin , la confe–

~ion

hamech,

lo

thériaq11e diateffaron , l'orviétan ordh

na~re ,

la

thériaque ,

I'IJn~uent

'!'

(yptiac.

Les préoarations d11

mul

cntrent dans d'autrcs compo –

!itions .

Voy•t

1;1

dcffous ks diftérente's pharmacnpée .

M,tEL,

L~

meillenr

r~¡,¡

dl

celui de Narbonne; on le;

fai¡ en Dat!phiué

&

eo

Lón~uedoc, pare~

que les

plante~

qui le produiCent y Iom

plu~

o 'orantes .

Hyáromel t•inwx. f/oy•z

!7 YPROMEL.

Dxymelfimple. f/q ¡•ez

Ü)\YMEL,

M le/ viq/ae,

Prenez

ftou r de violettes nonvellement

cueillks ,

qu1tre

livres ;

miel

co nmun,

dc1u1,e

ti vrt·s

t

méle¡.-les enferpble

1

&

l •s lniffez en dige11iQrl

p~ndan t

huit ¡ou'rs rláns on lreu eh:iud : apres

e~l•

, fJites bouil-li¡

avec une pin te d'infu¡ion

d~

ft eurs de v;ulcttc<,

juíqu' ~

la compolitidn du quar,t; pa(J'cz en(Qite avoc ex prc ilion ;

pu's faites cuire la colature en coulitlence de fi rop.

Otl

6rera l'éeqrne

av~c

foin 1

&;

ou gárdcra

le

mid

pour

t'uíage.

'

,

(.e

miel n!nuphan

~~

pr¿parc

d~

m¿me que le précé•

dent .

Miel merturial .

Pren~z

fue de metc;uriale,

miel

com¡

mun, de chacun parties

~gale<; f~i(es

cuire ju[qu'a con–

ti

llanee de li rop.

1/.JJj<Z

ME ~t<;UlUALó,

O'n

p~ut pr~par~r

ae rne •ne le

mrei

ae " " oriane .

Miel a'ttbqfat

ou

de

rom~rin .

Prene2 Heurs nonvelles

de rJmarin, une livre;

miel

bien écnmé ,

qq1tre

livre' ;

loiffq-les en digetl ion

~xpo(és

au loleil pendan( un m

·~:

apres cela, ajoutez

y

un peu d'eau di(Jillée de mmar;n,

enCuite

ot~ife1,-le

légérement;

paffe~

la liqueu r

&

~

~rde7.l

a P"tlr l'uC1ge .

f/oyn

R uMAK tN

&

1\NTHOSA

T.

Mitl

de

favon.

Prene1, (a.•on commun,

mirl,

de cha–

que quture onces; fel de rartre, une demi-oncc=; eau de

fumeterre' dellX gros : me le2,

1~

!OUt en,fe tnble. Ce ('avon

efl un excellen\ coi'métique .

V oytz

s ~ voN.

M 1EL S

C, l

L L

1

~

t

Q

u¡¡, (

P htl,nt< , )

voyez.

S¡;tt:,LE 1

(Mnt. mld.)

M,IE LL EUx;, adj.

( Grt~m .}qui

a legoót,

l~ dou­

ceur,

&

l<;s

a~ues

qnalités du miel , 11 re dit au limpie

&

3tl figuré . Ce fru it a un

~

Ot

"'ielleux.

Je n':time

pas le ton de cet tw mmc-la, ti efl

miell•uJ<

&;

fode.

M !EN ': Ho , (

Gl•s· )

vil l~

de la Chine dan• la pro –

vince de .) nchuen,

&

la

prt;mi~re

métrupole de et ne

prov ince , íc1us le 3 t degré de

lotit"d',

&

plu,•

occ~drn­

tale. que

P~k ing

de

t i .

H ·

(D.

J.)

MIESuu

MYS .'\ ,

(Giog. )

perite- ville de B •heme,

fu~-

les frontjcres du hall!

l;'alatmu,

b~tie

ve:s I'Jtl t t 31

pa.r le due S.1biesla1.

Lo,tg,

30.

fí··

lal.

49· 46.

(D .

J. }

M 1ESZ VA , (

G/q~ .}

pctite v;lle de Polc.)(ne dan>.

la Cu¡avie; tur la d ve gau,·he rle la Vi1lnle ,

a

4 licue> de

Th.nru .

Lon.{.

37·

f ·

lat,

p .

fO.

(V..

J .).

i\(11 E

1;"

~'.

La

tet~

de

!JIII t

J'·~ n· ll •pritl o

qui. tombe–

le.

~4, de

] tilO..

f/oyez

QuA

KTt ER

&

TE·u tt: .,

·M.!

E~.'\,

QG{og. anc.)

~

lle do

M .c~Jo 11~,

felo!l

Plme, /.

Jl?-.

c, x.

&

c'eil l~

frul autenr

qm l e J¡,e ~ mJIS

Pline n'au ·uil-il pnint pris P'ur une vdle

1<

pare .le

ta–

gyre, pauie d'·AnOote.

Qu

qn'il en fo11 ,

Piur.1_rqu~ ,

dans la

v'e

ci'A

I~xa nJre,

dit que Philippe ay uu 111111é

&

détruit

Sta

~r.re,

patried'•A,rillnte, la n·botit pour. l'lm .nr

de luí ,

y

1étab

lit

Je,

babitan ,

k ur d uno

po~,

k

ten

de leurs étuJe

&

de

l~ut~.

alfcm

l~cs ,

\a,us lo l.m\h<>ur

de. ceue ville-, un b<1u pare.

appcl l~ M"~"'·

1_1 a¡ >te

, qoe. de fon t,ems on

y

mont roi~

encaro d<s htge> <ie

' pier,re qu' Arifl.ote- fit f.lire pnur <'Y.

rep >fa,

&

de_¡¡ran–

de_s allées couvertes d' +rbr<

qu'tl planta, pour fe pro-

men

er a

l'om re.

(O. ].

)

.

' 1\

(t.lG

.,NA,

(Giof/.)

•ille d'\frique

dan~

la prrw:n–

ce <

te B

ugie au royaume de Trémcccn.

E lle- ~~~

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