MIL
u6rations, ou do-moihs de lll chaleur qui Icor cfi nlcef·
(aire, lts Perfans
ne
l'ont jamais confondu avec
,.;h,o .
Le mor
mi/Jio
n'entre dans aucune des ditftrenres déoo–
m inarious qo'ill donncot
a
ccr a(}re
¡
&
les
M~gós
po –
l! éricurs protellcnt que ni eut ni
leurs
ane~tres,
o'.:>nt
jamnis rendu de ca!te
a
u foleil, aux
~lémcns,
&
aux
p•rties de l'llnivers matériel ;
&.
que leur cylte
n'a
jamais
eu d'autre objcr que le D ieu fupreme,
&
les intelligen–
r:as qui gouvernent l'univeu fpus fes o rdr<s .
Les oations
lilu~es
:i
l'o~cident
de la Perfe, accoo–
tumées
a
un culte dont lu objcts étoienr r,rofficrs
&
feo–
libios , 6rent uhe ido le du
mihio
des Perfns,
&
le con–
fo ndircnt avec le fcu
&
le folril , Les R o mains embraf–
ferent la
m~me
errcur,
&
iolliruercn¡
le~
fétes appclléos
.MithriAglta,
fttes bien différeutcs de ccl les que
k &
Pcr–
fans nommoicnt
Mihrt~tan,
&
qo'ils célébro'cnt folem–
nellemenr en l'hónneur de V dnus Uranio .
Yoyr::.
Mr–
JilA,
fhe dt
(A11ti'f..
rom. ) (D,
J .)
M lliOHAT S, (
Hi{l.
ltq¡ ."
Bot41f· )
arbri([e•u de l'lle
de Madagafcar , que l'oo varJte pot¡r
f~s v~r¡us ~orcHa
lts
&
confortatives .
Mti{ADO,
(HifJ , mod. )
c'cll11infi gue l'on nom–
me
a
u Japo n l'empereur
eccl~fiallique,
ou le chef de la
Jeligion
d~
ce1 empil t;
í1
ll'app(flle
~uffi
tl4iro,
ou
tl•f•i.
fo v•r.
DJ\IRJ .
Mll{li\S ,
C.
JO.
(
,-~,,;'!· l~ypt.
)fympnle des Egyp–
tions dan$ leur écrirurc
hy.~ro~lyppique.
C'éroit la 6-
gure d'une longpe perche rermiote comr)"le un
T,
rra–
v erfée foit d'uoe feule, foit
¡1'
plulie11rs
b~rres,
pqur
ú¡¡qi fj ~r
les
pro)lr~s d~ 1~
crue du
~ il .
Cene
figure de–
VJnt le figne ordinairc dtl
bonh~ur
qu'on f<>uhaitoir, ou
d~ 1~
délivrar¡ce do
m~l
qu'on f
0
utfrolt. ün
tr.
tir uno
lltnUiette qu'on fufpenJ oit au
COU
des rpa)ades,
<1¡
a
la
mai;¡ de ¡outos les dfvinjrés piepfaifaott' . \)r¡o t'critore
bi~rog l ypl¡iq ue
deYeoir
¡m
remJ:de d3ns les 111aladiea, ell
une chofe
~traoge
3
im-giner; mais
n'y
a-r-il
pu
cent
exemple~
de chotS;s a11rti folles?
Voy•::.
M . G ordoD da<>s
fa
(oilelfion des a17f!lf•Íiu r'"'"r'/ll•blts des
mon" """'l
tlo
Ej(yptims .
( D..
J.
)
MIL,
t}R OS (
Pietr
)
grand
,.¡¡
noir, pu
f orgho;
la
farine
d~
ce1¡e plante fourl)it dlt pain aux habitans de
cer~1ins
pays
1
a
ceux de ql)elques comrées d' Efpa)\ne
&
d ' lp lie par
exempl~;
rr¡ais ce n'e!l que cjaqs le cas de
difeu~
qt¡e le payfan
a
recqurs
a
cet
~liment,
qui
~~~
fort
rude , groffier,
a!l rin~enr
&
peu nourPilfant
(b)
M 1
L A , (
Glo(r. )
ville d'
1\ frjqu~
au ruyaume de Tu.
nis , d ms la pro vince conllaotioe . E lle étoi¡ aurrQfois
c!Ot¡ fidérab'~ ,
&
c!l tombc!e
~[) . ru ines .
~""IJ·
f~loq
)e
f' .
G~ubj1 ,
91 .
5"3·
¡,,
28 . 40
(D . '}. )
M JLA
, M ILAN ROY,A¡J_.,
C.
m.
milfJUI IIulga–
ris,
(
Hljl .
11at , )
oileau de proie qui
pcf~
trois liv res
hui¡ o nces ; il a envira n del)t p;és doux pouce¡ de lon7
gt¡eur •depuis
11
p.:>inre du bec jufq u'il
l'extrémi¡é de
1:¡
qu•M; l'en vergun;
~ll
a-peu-pref de cjnq piés
i
le bea
a
deux pouc.•s de long_ueqr dr uis !¡1 poiuté
jo(qu'au ~
coios de la bou.che ;
iJ
erl c roenu fur la lpngoeur d'eo–
v iroo un dcmi· pouce ; la
~~~~
&
)e rne!JtOn
font d'une
c:ouleqr
blancf¡~
éendr6e avec des
b~odes
noires q\11 de–
fceqJ~nc
IF Ion)$ dt¡.
tu y~u
qes plomes_.
!.-e
~OI)
ell rou x ,
&
le m•lieo de
Slh~que
plome elt no1r . Le dos ell prt!Jl
comme daos le bufes ; les pl t¡mes qui fcf)t centre la
queue fonr de mé ne coui<:ur que la queue 1
&.
on¡ lour
m ilieu, ou t'colement leur tuyaQ noir . L es petitcs plu–
nies
eje~
ajles fonr roo(fes
&
na ires, avee ur¡ peu de
blanc; "le noir occupe le m ilieu de
1~ plum~
en fuivapt
la
direétion du tuyau.
L~s
jongues p)ume! des
ép~ules
0 01
des" bandes
noir~ comm~ ~~~ ~ra!}de¡
plu¡nes des
~ile~ . Le~
plqmes cju delfoos <le l'a¡le foqt rqufíes ,
~
le milieÚ e(\ qqir. L es plurnos qe toÚt\l la· face inf6rieure
de l'qifeau om le
rpili~u
n.:>it ;
ccll~s
qui !oqt fo us
1~
menten OJJt les
t¡or$ I=CDcjrés.·,
&
le~
pl umes qui íonr
au-de(fou~
de celles--ci les o nt roux .
1\-
mefure
IJUO
l'oo
•pproche de la
queu~, l 'efp~éo
"qu qoir di Jllinuc de fa–
~¡on
qqe les plumes dq
d~([ous
de la qQeue r¡'oqt 11ue
le tuyau
nol~
; la
coul~ur
rou([y d7
<;S!
d!'rn!eres
plum~s
di
~u m
rpo1ns foncé!=
&
plus
cla1r~
qu; cFlle
p~s
plu–
m~•
¡fu yemre
Ji
y
a daos cpaque aJio viot¡t-quatre
l(raqde$ plu¡r¡es ; l<s cinq
~nt'¡jcurel
font noirol , les fix
ílri"anres Ollt une
cpul~ur ceqdr~e
noirh re ,
c5¡
)es au–
trcs 'plume$ Coiu nq!res, exeepté
· ¡~¡
dcroieres qui onr
trois couleurs, fa.volr du
rou~,
d·u blanc
4
do bruu , 11
a fur li s
barb~s
extér jeurcs pe toures ces plui nes,··
a
I'<I:
aeptiqn d
~
ciuq ou !ii
p_re)lliores.~
des ligne¡ Jranfyerfa•
les
noi¡~
1
&.
.entre
c~s
!Jgnes
no~re< , d~
.\>andes
blan~
ch1tres ,
princrpal~meqt
fur
~~~
plo
mes q111
f~
trouyenJ
entre la cinquieme,
&
la douz•eme .
L.espÍo¡nes eje l'aile
quand
ell~·
en pli6c' fóril
plu~
gran
des que
celle~ ~u
m í–
~ieu
de. lat.
c¡ucoc;,
&
plut
ao(JJtc.. que les ex-tccteurcs,,
MIL
L~
queue
,11
fóurchoe,
&
compofée de douze plutñea
qu•
Con~
roures
d~
cou kur rou([c ,
:i
l'esccption de l'in•
térieur de chaque cóte qui
cil
noiratre ; elles onr t<>utel
des
b~ndcs
trant"verfales na ires fu r
los bar bes eu 6r!eu•
res , excep¡é les deux d n m ili<u, qur n'onc que des ta·
ches naires aupri:s du
ruy~u.
La
pointc de remes cea
plomes tll blauchj tre L es deux plumes enéricures onr
quatorze pouces de
lonj\u~ur,
&
les dcux do miiJcu n'en
onr qu'oll"¡.e . L e bcc ell noir,
&
o
'a
prcfq ue poinr
d'ap•
pendices . La langue e!l large, é pai([e , co mme daos les
autres o ife;¡ux de proie . La 111embnne des narinc1
& des
coins de la bouchc el!
jnu ne . L es yeux
font grands;
!'iris e!l d'un beau jaune mélé d' un peu de blanc. L ct
panes íont j3uneo ; le doigt eXIérieur rient
~u
doi¡;t do
milieu par l)Oe membrane , prcfq ue jo (qo'ad milieu de fa
longueur:
1~• ongl~s
fonr n<>irs; celui du doigt de der•
riere en le plus petit ; celui du doigt du m!lieu e!l tran•
d¡am fenl emeot p¡r Le ¡:ótcl
iot~ricur .
On di:! ingue
Ir
milan
de rous les autres oifeau x de proie, par f:r qoeao
qui
~!l
foor¡:hoe ; il e!l le feul qui
ai~ e~
cara étere.
L es
milttn!
font .des oifeaus de p1([a)\e,
&
ch:lflgent
de liepx dan& diffi!renrcs
fajíons de
l'année; cepend2n1
on en ''oit tpute l'ann¡!e en 1\ngleterre . P line dit que
l's
mila1>s
n~
íe nourri([enr
qo~
de viaode . Bellnn a(lu,
t
au co n
u
aire, qu'il en a
vil
en Egyptc valer rur
efe
ral•
f)liers,
&
man~er
des cjatJes , Ll!
mdan
pr~nd
tourcs la r•
res d'o:fea!)X do meO iques ,
&
fur-tout des pouk s, des
canards
&
des oies.
Willu~hby.
Voy<:t
Or s EA U.
MI
LA ~ ,
(
Hifl, •at, )
en !ario
mi/TJIU ,
oo
mihtaj(d,
poi.([on de mer qui relfembk
a
u corp (
voye::.
Co
R V . )
par la forme du corps
&
de f2 queoe,
&
par
le
no m•
bre des nogw ires; il en ditfere par la _graodeur, ?ar la
coljleur,
&
~n
ce qu'l'l a la
r~re
mo im
lar~
e
&
applatie
fu r les có rés: il
~ll
d'uoe ¡:ouleur plus rou.(e ; la face
esr~ril'ure
des
o~geoires
qui fopt pres des ouies n'a poirtt
de
m
ches rouge<,
&
la lace inréricure, ao lieu d'ctre d'no
v.erd m<!lé de ooir, comme
d~ns
le corbeau,
Ce
trouve
~rt
partie jaunt rre,
&
~n
part ie noira trc .
11
a
qes aignil –
lp ns courts
4
pointos , rangés fur une ligm: qui
~'érend
depl)is les ouies jufqu'it la queue . Ce poiflon o'J point
d'écailles, tqot fo r¡ corps el! cou vert d'uoe pesu ru de ;
il s'.élcve un peu au-deijus de l'<an par le mc>yen de les
1)2geoires qui luí fen•ent d'olles ; entin il el! pen dam lá
nuit lumiocux. Rondei;t,
bifl.
des po'.D·
l .
pqrtie, liv .
X.
rhqp. vij .
Vo)'<?.
Por s
0!-1 .
M !LA
N,
(
J'rfatiere m!dic.)
coro
me C<t oife1u fe nou r·
rit d'animaux , fes hu!J)eq rs lop t
eqlprei~~tes
de bca ucoup
de fe! vo)atil
&
d'!Juil¡: ,
Sa chair ell ¡;ropre pour Jl!fpileplie , peor
1~
gouttc
¡
fon foie
.le
fon tic! foor ell imés bonr PPl!r les rna:adiea
d~s
yeu x , étao¡ app!Jqués
ddfu~,
Sa
gnilf~
e!l propre POIJf les doulel.lrs
d~
joimores .
Sa
fient~
e!l réfol'!¡ive. ¡..emeri,
D ifl.
dr• drugues ,
Mt LAN ,
(
Glog. )
en larin
Mediolanum
J,[lf~,;.,,
11pyn
ce rpot ; ancienoe yille
d'~talie,
capital
e
du duché
de
M ifan ,
E lle
!1
fouvem
~16
¡avagée,
&
meme Muuit¡: p3r
les plu¡ terrib)es
flé3U~ ,
la pelle
&
la guerre , CDt[e au•
Lres aouées , en
1 162,
que F réderic
l.
dit )3arberou![e,
la rafa,
{!:l.
y
feq1:t du !i:l . Mais elle s'orl
li
bien
r~ra·
blie, qu'elle tjgpre aujourd'hui
~vec
les
grand~s
c5p
pelles
yilles de l'Europe .
Sa 6>rme ell a(fez ronde ¡ le circuit de fes m urailles
p!l de 8
a
9
milles
iJaliqu~'
&
le nombre de- fes bapuans
d!ouv iroo deux cent
mili~
ames .
~ !le
a
qu"ntit~ d'é~li
fcsl,
Jlt1
archeveché,
uu~
chadel l"( , une uoi verliré, 11UC
aaadé mie de peinrure,
&
up~
bib:tiutheqoe, appel lée.A"'·
broifi<,.,~,
ou l'on oompte JO m ilie mannfcrits .
C 'efl en
¡n~mo
te
m~
une choío fort tlrange, ¡¡u'une
vi!le de cette-.conféquence foit batie at¡ milieu des. terres,
[a
OS
ffi' T & •
fans rivieres qui fu ([eor feo \=Ommcrce.
C~l
dc!fau"¡s foor foiblement
répar~s
par les
C!lJX
de fources,
)os petits
rQjl[e~ux ,
&
par les aauaux de 1' Adda
&
d11
TéhJJ, qui ff)t¡ruilfent unt: eau courante daJls le folft dé
J!enceinte
int~rieure
de la ville ,
' M if,.,
ell
1~ pa~rie
de
V~lere
Maxime , hillorien l:r–
tin, quj
~ori([oit
fouS'
Tiber~;
du cé lebre jurlfcon(ulre
Alciar; de Philippe I!ec jus, qui anfeigna le droir
a
Pa•
vie .
a
J3ourges
1
:1
YalfOC~'
&
fut oommé pár Louis
XII.
confeiller au parlemenr
¡
d'P~avio
F errari ,
fa-van~,
verCé d;¡ns les anÍiquiJés tQJTJ&Ir¡es ; du cardinal Jean
Mn~
ron' hommc d'un mérite rare; ejes papes ,\lexandre
a:
prbalo 111. Célellio IV . Pie IV .
&
Grégoire .XIV.
cjuÍ
prit le par¡i de la ligúe ce ntre l:Jenri
!
V . Cette ville
a
~u
!Ji
p.rodoit d'aurrts bommcs
illu!l r~'t
p¡¡tmi
lcfqu~!S-ÜI.
. trou•
f