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!-!

1 L

tre

mille

drui t ens horrtmés tant

~ce

la rlpulilique fu!

libre; mais elle devitJt beaucoup plus gronde dans la

fuite: elle ne palfa cependant jamais

fix

mille hommes.

A

chaque Ugion on

joi~noit

toujonr. trois cens che–

nut qu'ol\ appel loit

ttills,

&

cett< Rile é10it di••ifte

~n

di1 troupes nommles

'"'"'"':

chlque turme étoit diví–

fée en trois décuries ou dixaines .

Le nombre des fantnffins

alli~s

égaloit

&

quelquefois

furpliToit celui des Romains ,

&

la

cavaleric étoir deux

(ois plu• nombrtufe . Tous

les

all ié étoicnt féparés en

de'ux corps, que l'on meuoit

au~

deux éÓtés de l'ar–

méc:

peUl- ~tre

les

pla~~-t-on

ainft, afin-

que

<' ils vou–

loiem emrepr<ndre quelquc .l!hofe c:ontre le•

Ro

malos,

leurs forces fe uouva(fcnt divifées,

O

o

ehoililfoit la trol–

íl•me p1nie de leúrs cavaliers, qui fsifoir le nombro de

ileui cens, pour

~tre

out ordres des confnls, qui de

~es

deu r cens, appellés

txtrt~oráinaifa,

tir"lent une troupe

P.our leur fen·ír de l(lrÓ<. Les amres quatre ctrts éroient

dill ribués eu dí¡ troupcs. Les Rom!lins

í~

con<luifoient

ainfi en arparenac pour faire honneur au! all iés

¡

m:tis la

•éritable ralfol\

~toit

a6n que les plus dillingués,

en

battant fous les yeur du

g~néral, d~vinlfcnt

3urant d'óta–

ges

&.

de garanrs de

il

ti d~liré d~s

peuples

q ~i l~s

a<•oienr

envoy{s;

&

qu'tn qs q"'ils vou lnlfenr lsire quelq ue en–

treprife comre les

intér~ts

de la r6publique , ils ne

fu[·

fem pas en ofrar d'en venir

~

hour .

La cinquieme

rorri~

de l'infánrerle (ce qui faifoit 84o

fam•(!jns ) étoit difl ribuée en huir cohor tes de 336 hom–

mes , avec une

deml-cohort~

de gens d'él irc,

a6/,{li,

compoféc de

168

(c.ldats; le retle <itoit divifé en dix

co·

hortes <le 336 hommes. ll en inccrtain ti les 3lliés

~hoienr

divi(és par

compa~níes,

ce quí ell pourtant afle1.

vr3i(.

fem b)abtc; deux légions avec les troupes d<s allié•

&.

la

tavalerie , faifoieqt une

l'r'!llr

rottff!lair<,

quí étoit en tout

..de

r86oo homrnes.

11

y

ayoít des offiders

p~rti~nliers

&

des nffl.ciers gé .

néra.ux

: le• officiers p>rtíauliers étoíer¡t les cer¡rurions qní

cor¡~uifoient

les différens corps ,

ordi""'"

áua1or<J .

Les

tribuns ,

p~r

ordre des

con[~ls ,

les

~hoiftflnient

dans tous

les

ordrcs des foldats, excepté daos celui des vélites ,

&

on avoit fu r-rout égard

~

la bravonre. Ces centurions;

pour marque de leur charge, portoient une bratJehe de

farment. Chaque ocntl!t.ion choiliiToit deux fouhceoru–

rions , quí

~rore¡¡t ~-p~u-pri:s

qomme nos lieutenar¡• c5¡

deux

~nfeigncs,

gens dí(}ingués par leur courage. '

Le~ o ffi~í~t~

s'avanqoient,

~n

palfant d'un ordre dans

un •utre; de

fa~on

que

1~

centurion de la dixieme

~o

m.

pagnt~

des piquier$ JllOil!Oit

a

la dixitme

compa~nie

de

c:aux

qu'on' appelloit

prÍI~<ipts:

de cel le-l:l

¡¡,

pafloir

a

la

dirieme de

~eui

qu'on appelloit

triairu .

Quand on étoír

parveou

~

l:l premiere cornpagnic , un cenru.rion,

!lpri:~

,_voir

ét~

le di1ieme, devenoit )e

~eu vierne,

le huirie–

me ,

úff.

jufqu'au grade de

pr~rnier

centution, ce qqi

ae

pp"yoit arriver

qu~

fort tard; mai• celui qui avoit

ce

b~au

¡:ra<le troít admis au confeil de guerre

aHC

les

tr.tbqos : Ion

pr~ploi

confilloit

l

défeodre

I'ai~ le,

d'ou

9rent que Pltuc

&.

juvéoal

ie

fervent du terme d 1

4ig/f

pour

el

primer le premier

c~nrur_loo .

11

recevoit les or–

llres du général; il JVoit de¡

gr~rili catiops coo(id~taples,

&

trojt fur le

pi~

dg

ch.v~lier

romain.

·

Le¡ tríbuns étoierr¡ au llE\IDbre

de;

rrois 'fo(1s Roma–

los

1

ffi~ÍS

daOS la fl1Í!C le&

légion~ ~Y,~fl[ ér~

QOrJlpofée!

d'un

pl~s gr~d

nombre de fqldats , on

fi'

li t tribuns

ponr

ch~q ue

légioq. lis fureor

~hóills

par le•

r9.is

daos

le tems de la monar(lhie,

&

p1li~

P"

les eonfuls, jufqu'a

ce

SJUc

1~

peuple

commen~a

a

eq

créer

(r

x

l'an

34f,

&.

(ei~e

dan¡

l'apn~e

444·

Apres la gunrc de

Perf~e ,

roi

de

Ma~;~doinc,

les cq¡:¡i'uls

0!1

nommer~t

la moirié

&

le peuple l'autre. Du teml de

Cic~rQ¡I

ifs

furent choilis

dan~

le' cunps

m~mes

par les cnnfqls ou par les pro–

éon f\11>,

<{uel~u(fois

les

t~ibun.i

qlil i¡aires

a~qiem

ét4

pré1eurs. ·

4es enwereqrs

commencer~nt

it

faire des tribuns-de fol–

dacs pour

lix

mois feuleq.enr,

afio

qu'ils puiTent

~ratifier

un

plus grand D?mbre de

p~rfo.nnes;

il

y

en av.oit

m~me qq'on-appellort

IAtidavii,

laticlayiens, paree qu'ils de–

Yenoienc

f~nar~urs,

co'!lme le difent p ion

X íphilin :

d'aurres fe nP.mqJQienc

alfguflielt~Vii,

angullicln

vi~ns ,

p:u–

ce qu'ils ne pouvaiept l(fpir<r qu'a l'ordre des

cl\eva licrs ~

\-e~

tribuns avo.ient pnur marque

diftin~ive

une

ef~ece

de

po1gnard ou de cnorear1 de chatfe; Icor ch:trge éroit

de r<(\qre la

1uOic~, d~ ~ec~toir

le ·ll\Ot du ·guet du gé,

néral

1

de le donner

~u~

au,trcs

1

de vejller fur le1 mu–

nítiops,

d~

faire

fair~

l'ue¡cicc anx traupcs; , de pofer lc:'s

f~nr•t1~lle•

1

&c.

.Qeu~ d~

rribun•

cnmm~ad<licnr

fa

lé–

JIOn chacun leuf JO.llr per(daa.t

deu~ r11oj~;

en

forre que

daos uqe a!mée

conf~laire

il

y

eq avoit au moins qua–

!re pour farre nt!cute( les ordres du général . Ccui qui

MIL

avoient psCfé

~r

lé tribunal

milítair~

ltoitfnt cehli!s che-"

vtliers, comme nous

t•'.lvous

a dd: prem er

C'Ch1t•irrnns ,

appellé!

primopili,

&

ils portoieot un anneau d'or

a

u doígr. ·

l l

y

en avoit trois

j

la tére de chaqúe corps de cava•

ler:e; cclui_des trois quí .a••nir été nommé lo prell>ier•

commandon lour le corp ,

&

dans to n ab(en<'e celui qui

fúívoir; ils fe

choitilfoieu~

auunt de liemcnsnr.

L es

:tl• .

li~s

avníent leurs COI)1mand·ms Pa•ticuiieu

1

qui étoient

no"? més

p~r

les. cont uls

p<~ur

la fureté de la républtque.• .

Ceux qu1 avn1ent le comrnandernem de toure l'ar mée

étoiem le général

&

fes

l ieuren~ru;

le génóral étoit

~e­

lui

a

qui roure l'arrnéc obr!ilfoit, qui fa1foit rout par ,

lui-meme. ou qui le faifoit t'airc ro

JS

fes aulpices ' Ccrre

coutu rne fur ¡oujours obfe• vée dms les JOJiheurs de la

république,

&

e'éroit un ufa;¡e fort and en de nc ríeu en –

treprcnd re qu'aprcs avoir prrs les

au (j>i~es.

Ce qui dirl in- ,

guoit !e

~énéral

é¡oir le mameau, rmis il efl vr21trem.–

bl able qu'ils ne portoi<ot qu'une ca[•que,

f agrnn:

ces

mots du·rn<Jins fe confonde m liruvenr.

L~s

lieurenans étO;ent ordíoairem: nr. choitis par les ,

géné ratn

¡

il leur ialloit cepcndanr un dccr<t do fé nnt

pour certe

éle~ion .

Ce¡ lk utenans

éruí~nt

¡;onr l'ordi–

naire d'un courage

~

d'une prudeQce cor1fo mmée : leur

charge étoit aul!i importante qu'hortorable. N uus voyon<

daos i'hilloirc que l'illullre

P.

Cornehus ScipicHJ l'a fri ,

cain

1

qui foumit lts Car¡haginoi>

1

avojr éré lieureuant ,

de LuQius fon frerc, dan• la guerre contre .Antiuchtl>

¡ ,

&

l'a n

ff.Ó,

P.

Su!picius

&

P.

Velle;o¡,

deu~

h<Jmmes

confulaires, fureot lieutenaos

en

l\llacédoiue.

,

Le nombre des lkutcnans varia plufieurs

toi~

dans lts

occalions : Potnpéc en eut

~ S'

d3!1> la

~uerre

Guotre

k~ .,

pirat.~s,

paree que

~cite guerr~

s'<'rend01r (ur route

la ·

mer Médirerranée. Cicóron éranr proco¡¡ful de

Cilici~

1

en jlvoit quarre;

cepcnd~nt

on ré,;lnit ord

nlÍrernen~

le

nompre des liouteoau¡ ti!r cel ui des lt¡¡ious ; lcur drl'dir

éwit

d'ai<!~r

el) tour le gén6ral,

~e

qui Icor fit dllnUer –

dan$ la fu í¡e

le

nom de

/911J·co~fH!I .

Leur pouvmr éto.t

fort étendu.. q!loique c:epcndan¡ par con)m

tlj<Ju.

AitJU . '

lls: état)t général,

&

ayd!H les aufpices IOtl> lqi Ccu i ,

tlr

JOUf par fe.<

l icUreO~OS

¡

&

donna a qoelqqcS·UtrS

~~

rime

d~

•o'tfill•ires

¡

ceut ci tqrnrnaudoient t" ure l'arrnéc,

rlc

les aurres qui cood\li(ojeo! cha<¡¡ie légion

¡

por !l>i<llt

1~

¡10m

de

prltoriti'.J·

_

D a

armn

d,

la

mrlice

rof!14i~• .

bes at rnes cho1 les'

Rom~irh ~¡oí9nt

d6fon(jv<s

&

pffi:n hve• ; lt > <•fi..:ntive¡

étoient princípalemen¡ le trait.

JI

y

eo egt

do

pieu dat

efpeces

<

f>l on les d'ffdrrn otdre> des lbldats.

Les loldats armés

~

la

!eger~

s'appelloion¡

6!1

gón~ral

ferenfari/_

1

Les

,-~lites

qui furent

crc!~s

1

1

an

f4l>,

celferent quand

0 11

d!j[]na le

~rOÍ!

de bourgeoític

a

rQOte l'ltailej oli

!eur ·

fubfl1tua les trunqeqrs,

fm¡áilqr(s,

~

les arclwr9

1

7/a-

.

fulaeurts

.

l¡~s

armes des ' élires 6roioh!

pr~mieret?ent

le

f•b~c

d'Efpagrw, cpq¡muq

i

tou& le¡

foldat~.

C e

(abre

av011>

une exce!lcnte poima-,

&

~m¡pqit

des deux 9l1té9

¡

enfortl!

que les foldats pouvoiem fe lt:rvit du bou¡

a~'"

qeult

¡rauclj~os .

Du

t<m¡ de P.olybc,

il'

le pnrroioQt

:l

la- cuilfé

droire .

lis

por¡erent e11

fe~ot)~

lieu f<pr

t• velot~

ou deuli•

piques qui avoicnt un ·doigt

d'r!p~il!eur ,

\foil

pj~s

de

lon~aeqr,

a.vec 11ne pC\ime de qeuf doi;¡¡j, Cette pqinr¡

~Co:c

li fine, qu'on

ne

pOtiVElit rcn vnHI

1!!

jayelr:Jl quaild i•

avoit ét9

l~néé ,

paree

'1~· 1~

pqiure ''émo•riJoil en

1

>m•

p3nt • lis pElrtOient encore Un

peri~

l'>oue\ier qe

OOÍS

d'urt

demi·gir! de largo, cou Veft de r;l,fir. l;.eur

é~fque ~toit

unt

e(pcce <le ct\op-ron

qo

p~"u

ªppcllé

gnle•

Ou

g>~(rn<i,

qu' il

f•ot b.ieu qittin¡¡uqr des cafqucs nrdiuaires qui dtoiout de

méral,

&

qu'on appelloit

fn.JJ1t

t

c,t<e

forr~

r;\e

<!tfqcu~

étojc

~Hez

oommuné

cl1,~!

les

~nr;;iens :

·

Le~

arm<:t de-s piquiers

&

dq'So

30tr~s fol~aH

c!t{lícnt

ptt'~

mierem<;J>I un

b.oucij~r qu'il~ spp,~lloient

f fNt•m,

dilf6.–

f<'n~

de celui qn'il• "" 11'\"'o'ent

•liP•I:!'·

C~lui· cr

éloit

rond ,

&

l'autre

étoit

qvalr:-;

1~

laq¡eur du·

!)Jqoli~,

~roit

de deux piés

~

dcmi ,

l'l.

fa

lonsu~ur

<i'cn.d tQI\

quarre>

piés ,

M

f•ion qu'(1n homrw; ef\ le c"orti:Jnt l)r_l _eeo

P:''"

vOÍt faeilemeOI

t'crt

C()-.>9rir

<

paree qu'iJ

6tnrt

!3rt Cfll

t~lr*

rht!

de tuile creufe •

;,.bricnt•s .

0'1

fai(ilit

~er boucJr~

de bois

pli~nt

&

~~~~r ,

qu'on r;ouvroit d¿

p~u

nn

d.e

t_(liltf

peinre<

c'~ll ,

dit-on t;le eer\"'

~nuturne de'pdudr~

les. u –

mes,

q(\~

font ven\f<S. les apnoitet . !..,e boot de

e;:_~~

cher

~toit

¡?¡,1(0 Í

d<; fer. a61\

.¡t~'il

pd_r

r~li rkr

pfm ude

ment ,.

&

que

1~

\x>is

04!

fe pourrit

poín~

qua,nd o.n le

P~

foit

1.

terre , 1\u

q¡ili~u

dn; boue.lie( il

y

av ir une

efp~ce

d•

l;>olfe de. fer pour le po.rter ;_

<>fl

y

1tr~<ihóir

urte

.~r<ur(a>t!;

Outré le

~<'U.~lier, il~

avo;ent le

y.wdu~

qu tl!< nam

moient

piltJ:

let

uns 6r3j.11nt

rood~

6(

d'une

~rof!ecur ~

remplir la mairt;

h:rs

auvet étoicnt quatrés . avam qa:arro–

doign

de

tortr

&.

q.uatte

cáucUú

O.

lQtt¡Uec~J

1

JJ;u

bóllll

de

\