Table of Contents Table of Contents
Previous Page  415 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 415 / 760 Next Page
Page Background

MIL

t~ou vcnt

lts maifons des Ga!éas, de Sforees,

&

de Tri–

•o lces. (1 )

Milmt

cfl

a

14

licues N .

E.

de

Cafal, 28 N.

E.

de

Gi:nes, 26 N .

O . de

Par me, 27 N . E. de Turiu, 30

N .

O . de Mamoue, r 8 .

O .

de• Florence, 110 N .

O. de Rome .

L on:l.

felon Caffini

Licuraud, 2f. p .

J O.

/.e.

4f·

2) .

( D.

J . )

MI LANDRE ,

C

m. (

Hifl.

>Mt. )

poilfon de mer

auquel on

a

donné auffi le

non~

de

<ag11ot,

c'c!l-:1-dire ,

perir chien. Rond.

Hif/. do

Poijf. pr<m. part.

l .

Xl/l.

ehap. iv. Vo¡•a:.

CntE ~

DI!: MER .

Voy•>:.

PotSSON.

M (LAN EZ, LE (

Glogr.)

ou le

dMhl d,

Mila11 ,

p~ys

confiMrable d'ltalie , borné au nord par les Su;lfes

&

les G rifons;

:1

l'orient par la républlque de Venife,

&

par les duchés de Parme

&

de Manrouc ; au mid i par

le

motl! Apennin,

&

par l'état de Genes;

:l

l'occidcnt

par les étars Ju duc de Savoie,

&

par le Momferrat .

Son étendue du feprcnrrion au midi peut e'rre d'envi–

ron 8o rnil\es,

&

de 6o d'orient en occidcnr .

11

efl tres–

fcrrilc en marbru , en blés,

·&

en ,.¡m; le ri1.

y

croit en

abondance , par les canaux qu'on a riré du Téfin, une

de fes principales rivieres. Les au¡res fonr

1~

Po ,

1'

Ad–

eJa.

&

la Scffia .

On le divile en

13

parries, le Milancz propre, le

p¿.

véfan, le Lodé fan, le Ct émonefe , le Comafque , le

c:omré d'Anghiera , les vallées de Sdlj:1

1

le Novarefe ,

le Vigé vnnois, la Lauméline,

1'

Alcundrin , le ToriO·

nefe ,

&

le terriroire de Bobio .

Palfons aux révolurions de cer érar . .'\pres que Chu–

lcmagne eut donné fin au royaume des Lo:nbards, en

774, le

M ilan<>:.

fit partie de l'empire ,

&

les empereurs

y

créerent des gouverncurs, qui acquirent dans la fu ire

on grand pouvoir, prirenr le rirre de

C.:i~neurs

de

Milan,

&

fnrmerent une principauté indépendame . Le prernier

fur Alboin, qui vivoir daus le dixieme fi eclc ;' Jean Ga–

léas , un de fes fucceiTems, fur duc de

Milan,

en 1395',

«

mourut en 140t . Ses deux fi ls oe·laifferent point d'en–

fans légitimes, de forre

qo'apr~s

la

mor r du dernier, en

1447, ce beau pays devint l'o jer de l'ambition de pln–

íi.eurs princes, de I'empereur, des

V

énitiens, d' Alphon–

fe, roi de N aples, de Louis duc de Savoie,

&

de Char–

le<

duc

d'Orlé~ns.

Enfin, l'an 1468 , ccr érar paaa fous

jes lois dn

b~tard

d'un payfan, grand homme,

&

fi ls

d'uu grand hmnme . Ce

p~yfan

eO

Fran~ois

Sforce , de–

venu par fon mérire

connér~blc

de N apies,

&

pulffanr

en Iralíe . .Le b1 tard de fon fil s avoit éré un de aes C<>n–

de>u ieri,

chef de brigands difdplinés,

<JUi

louoient leurs

Cervices aux papes, anx Vónuiens, anx N apo!irains . N on–

R"ulemenr les M ilane7. fe foumircnr

a

lui, majs

i1

prit

G~nes,

qui fl nttoir alors d'efclavage en efclavage.

· 11.

la mort de Fran9ois Sr'orce

!l.

du nom, qni fur–

"int en 1

f36,

Charles-Quin! inveOit du duché de

Mi–

tan

Philippe

11.

Con fi ls; depuis ce tems-Ia I'E[pagne a

joui de ce duché j ufqu'cn rzc6 , que l'émpereur, affiflé

de fes al liés, s'en rendir rnattre au nom de I'archiduc .

Ce dernier en e!l re!lé polfelfeur jufqu'en 1733, que

Charles-Emmanuel , roi de Sardaigne, réuni au roi d'E–

fpagnc Philippe

V .

prit rout le M ilane1.,

&

en efl refl<!

íouverain jufqu'i ce JOU r par le t•aité de paix conc1u

a

Vienne , le

t8

N ovembre 1738.

(D .

J .)

( 2)

MtLANEZ

propre ,

(

Géog. )

perit pays d'lralic daos

1'é(3(,

ou duché de

Mila11,

donr il prend

Con

no

m.

(1

efl fitu é au milicu de ce duché , entre le Comafque

~u

nord, le Lod<!lan

a

l'oriem, le

P~vefe

a

u midi,

&

le

N ovarefe

a

l'oucfl. Ses principaux lieux font M ilan,

capitale de tour le duché, les bourgs

qe

MarigQano, de

t.gnaMe ,

&

de CaflaQo .

( D.

J .)

'

T om9 X.

(1) Milan cettc ville

c~lcbr~.

commnnem::nt :tppc:llée l:t gr:tnde, par..

ce qu'clle cft: c.Je.t

q":ure

premiert!IJ

d'ft:~lie.

tic de.t dix plut

cun ..

dc.t t.l'Europ:; fonifiée Je

bons 8.1flions;

.l~r:tnJie

cle.t

{JU.x-bourr;t,

qui

y

farent réunit par G..1léou

Vi(conti,

(e

c.lifiingJle par

l'éclat

de

"

fet

fnperbe.t édi!;ccs , par lA

gundear

<lea

E~ifea

&

par la hean ..

do! fes rqc-" ; 11: fort Ch:u.:nu qui

loa

défentl , cfl adwirablc: le

p;tb\s

Arcbiepi(c~l'al

eft magni6qt\C : l:t

Qi(lliQtheqn~

Arnbro:tcnnc

en ineftim:able : le l'.al:tis

Ouc.tl

,

le Semin.ure , le Collcgc Helvc–

tique font

(u~rbe~.

EnltlÍtc

la

Mcuupolc

d'nn

architcll.urc

~othi

..

cptc de G:amodia, le gr.tntl hdpit.1l avcc fon

vaflc cimeriere

fait

en 6gure cilcul:tire

l

gr.,nJs arce, foutcnus

Jc

pluG:un colomne.t,

~

le

Gt.lr'

!d

l;n.~ret

a

dcux

paa hora

de

la

Yille. en

font

l';~,dmi

..

u tion

de

tout.

le monde.

Mil:lttl

rempli d'ancienne,

&

re(plendirt"antc noblefft', f'écondc

en

'

Htrot ;

e~l:bre

p.lr

une in6niu! do gen• de le

m es

8c

l

u lens

de

- la

premicre ch.fié, tel.s que Card.:an 6C

Sent~b.,

qu'on no dait

p.:~f.

fer (out filcnee , jouit eJe routet le' commodit1!s de la vie,

&:

abonde

en

tichcflb. r out le

m.onJe L-,

reco11noír pour 'elle

&

· e'e(\

::~~vcc

r:ti(on qu'on l.:a voit 6gurer avec le• premi:ret villet

·

d'Europc, quniqu'clle ne foir (nr let bord1 d'une 111er ou d'un

-

Qeuve: on n'en

doi~

p41 éne ft.trpri• . Si1.ute

~1\ milie~

d'un.e ya,..

f\c pl.1ine , foo tcrritoire cR

fi

fercile .

~·n

fui

feansU

en aben..

M 1 L

MILANESE ,

ttrm~

dt Cot111nitr,

61

de la groff'ewr

qu'il a pl.u

a

l'ouvrier de lui donncr ' en retordanr plu –

licurs brins en femble,

&

recouverr d'un ti l de fofe de

grenade rordu dans le

m~me

fens; mais en ob(ervanr de

lailfer des intervalos a-pell-pres égaux enrre chaque tour .

li

y

a une aurre efpece de

milan<[<

appellée

f rifl<,

qui

ne differe de la premiere que paree qa'elle efl de nou–

ve~u ~ouverte.

d' une foie

a

laife , rres-fi ne,

&

les tours

pres ·l un de

1

aurrc, comme dans le bouillon .

.i\!lt¡:.ANI!:SE , che1.

lo

filwrJ d'or,

etl un ouvrage don!

le fond el! un fil recouvert de deux brins dc Coie dont

I'Ún, moins Cerré que l'aurre, forme fur le fil

U\;

pctit

relief :\ diflances égales .

MILAZZO,

(Giog. )

c'efl: le

Myl.c

des anciens;

ville de Sicile, dans le Val-de-Démonc , fur la c6rc fe–

ptemrionale de eene proviuee. On la divife en ville haure

fortitiée,

&

en ville

b~lfc ,

qui n'a ni murailles, ni fo r'–

rificarions .

Mi/a~>:.•

efl liruée fur la rive occidenrale du

golfe ,

at~qt~el

elle donnc Con nom,

a

7

licues N . O .

d~

Mcffine .

L o11g.

33 · 10.

l•t.

38.

32.

(D . ']. )

MILES,

í.

m. (

Hijl . mod. )

rcrme latín

qt~i

fignitie

:\ la lerrre un

f 4ntaj¡7n;

mais d1ns les lois

&

les conru–

mes d';\ngleterre, il fi gnifie auffi un chevalier, qu'on

~ppellnir

nulremenr

<quu . Voy .

CHEVALrER

&

EQUEli.

MILES // , (Giog. anc. )

peuple de la Grece Afiati–

que dans l'lonie, felon Diodore de Sicile, /.

ll.

<.

iij.

(D.'].l ·

MlLtT,

M iltttH, (Giog. an<. )

capítale de l'lon!e ,

&

!'une des plus anciennes vil les de cene parrie de la

Grece . On la

nemmoi~·au paravant

PithyHf a, AnaOoria,

&

L,/,gu.

C'étoit une vil le maririme fur le

L yw r,

a

20 lieues

-au r<td de Srnirne,

a

10 d'Ephefe ,

&

a

3 de I'embou–

chure du Méandre . On en voir encore les ruines

a

un

village nommé

P alatiiw :

Con tcrriroire s'appelloir

111i–

lt}ia,

&

(bs

citoyens

M ilt/ii.

l.,eurs laines

&

leurs tcln–

lures c!roieot

fin~ulieremenr

eflimées .

M iltt ,

du rems de fa grandcur

&

de fa force,

or~

réfiUer

tnure la puilfance d'i\lcxandre;

&

ce prince

ne put la réduire qu'avec beaucoup de peine .

ll ne faur pas s'en étonner, qua'nd on conlidere les

avama~es

que retirerent les

M illfi•nJ

de leurs alliances

avec ·les Egypriens . Pfanunéticus

&;

.'\malis, rois d'E–

gyprc , leur perrnirent de bhlr [ur les bords du N il, non–

feulcmen< le mur qui prit leur nom, mais encare N au–

crarie, qui devint le port le plus fréqucnté de roure l' E –

gypre , O'cfl par d<s1iairons fi érroires

av~c

les Egyptiens ,

qu'ils fe rendirenr famtliere la rcl igion de ce peuple ,

&

princioalemenr le culte d' lfis ,

la

grande diviniré du rnyau –

me .

D~-li

viont qu'Hérode remarq ue , que les M ilétien>

établis en Egypte, fe di!linguoienr Cur tour«s les narion•

~

la

f~rc

d'J!is, par les eicarriccs qu'ils fe faifoient a11

vifage

a

coups d'épées.

il1il•t,

mere de plu> de

70

colonics, eomme le

die

Pline, dev im malrreffe de

l:t

M édircrranée

&

du Ponr–

Euxin,

&

jerra [ur les

~órcs,

des peuplades

~recques

<le

toutes pam , depuis la rnuraille dont nous avons pulé

fttr les b:>rd> d'un des bras du N il, jut'qu'ñ Panticapré ,

a

l'eorrée du

B

fphore Cimmérien . En un mor, Pom–

poniu< fait noblemem l'éloga de

M il•t ,

qttand il l'appeile

u~lum

f[H&nd•m

toti111

Joniee , bt'!li

padft¡u~ artibu~

prin-'

(tp'-m .

Mals elle eO fur·tout recommandable

~

nos yeux pour

avoir éré la patrie de Thalés ,

d'

Anaximondre, d' Ana–

xi mene , d' Hécarée, de Cadrnus.,

oc

de T itnothée .

T halés RnriJfoit environ

fix

cem vingr

ans

avanr

J.

C.

Ce famcttx philo[ophe

ort

le premier des fept fages de la

E

a e

~

Gre-

danC!e de tOUt ce

qqi e!\

néceífaire

¡\

l.:a

vie: qlle r-en(r:rm(,_

d: ot

íon (ein l:l vraie fouree inuriffable

tl'una

riehelfe permanc:ñí:e.

rendil: plu.t-

Con(idcrable rar

J'.ut

de

(e

(.:rvir

dea

C:tU'O:

<JUC I11Í

offrent

i

peu de Jilhncc: 1'AJdJ.

&

le Tefin ,

a

l'eR'Cr 'd';¡rryfer

fe, C.1mr.1gn::.s. l,ar

l.l

cornmunication

de

ee.s dcux rivicres

navt–

gables,

jaint:~

r1r

le

c~nal

a¡,pellé

le

Naviglio , elle a

t.-

factlité

d'entretcnir

ttn

comrQC'tCe

gén~u.l ,

non

raru pat¡r rircr

parri de'l

4e?r~e~

fl\tólbond.antet

en

t:randc:

qtuntit~ ,

qn'e(lc.:

fournit

l k.t

YOtfiL'U :\Vt:C

a.v.:mtage (uffif..lnt; qrtc

pOUr

~H•oir

J.1

r.uiJ(.létÍO!l

d~

fe

procurcr

pht" con1moJemenr

&

i

moinJre.t

fni•

ce q•.li I\Ji

m.anque potlt l'airancc

&;:

l'c)t:lat .

M:ti1

pour

y

f.lire pn!ponderct"

cncocc: Jc l'lu.s en f.1 f.tvour la

bJ.IM

\CC du

CQrnmercé',

non

con ..

tente

de

f'\ttc:

l'exro.r~arion

du

(qrabond.l.nt

d~

(cJ

srandet

rccoltet ,

qui cft néJ.nmoim trCs..eoofitlcr.lble , elle enrretier:t encare les

:trt•

1

&.

un 6 grand nombre d'ouvri:rt,

d\ucí(atu,

d'~eolrt,

d-, fabri ..

qae•,

que

c'ol\

~voc

tóllf;m qu'on

dit que

ti

on

dctrui(oit

Mil.~n .

on :auroít de quoi en forruer une 1t.1lie .

(D)

(J)

11 faut qae l'tmprim.:ur ait ptr n:;,:ligence

omi•

quelqu: parolc

rqoJi!;e.uivc , tl'ét<&nt p.u crohble que

l'b:~bile

:totear de rct ani..

ele ne fólche qne le territoire Je Milan, de Cómt: ,

de

Crcmone

,

de Lodi ,

~

1-'ayi.: ayec fe.s di:pcnJ.,ncCJ a

a,

fep.tc.a.triOA du.

PA.ap 1

rartiC!lnCnt

A

S. M. la 'Rcia•

4l'HClag~ic .

(U)