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·'

39~

MID

Cette vil!•

a

pris

(o

o nom de ce qu'elle ell prefque au

milieu de l'ile de Walchren: elle el\ auffi lituée com–

me au milieu, emre cclle de Were au

N .

E .

&

celle de

F leffi ngue au

S.

O.

a

8 licues

N.

E. de Bruges,

n

N . O.

de Gand, 14

N .

O . d'Anvers,

~9

S

O . d'Am–

tlerdam .

Lon¡;.

lJ.

t8 .

1

..

1.

fl.

30.

E

m

re les gens de lettres qu'a produit

MiddelboHrg,

je ne dais pas oublier Adrien Beverland

&

Melchior

L eydecker . Le premier abufa de fon efprit

&

de fes ta–

lcos daos fes écrits licemieux.

ll

éarivit dans le gout

d'Ovide, de Camlle

&

de Pétrone ; il mourut vers 1712.

Le fecond a

u

comraire, fe dHlingua par fon érudition

daos les amiquités eccléfiaCliques; fur-tout par fon grand

ouvrage latin do la république des Hébreux, en

2 .

vol.

in·

fol.

11

mourut profe([eur

a

U trecht en

1721 ,

a y8

an;.

(D .

J .)

MIDDELBOVRG, (

Glog .)

ile des lndes, entre la có·

te orientale du royaume de Maduré,

&

la cóte occidcn–

tale de l'i le de Ceylan. (

D

'].)

MIDDEL!IOVRG ,

(Crl•g . )

tle de lamer du fud,

a

enviran 204.

deg_:

de

long.

fous les

21.

fO de

lat.

mé–

rid ionale .

(D.

j . )

MIDDELFART,

(Giox. )

""

MIDDELFURT,

petite ville du royaume de Dannemark, fur la eóte oc–

cidental

e

de l'llc de Fio)lie,

&

d'ou l'on palfe de cette

jle

a

Kol dmg, ville du Jutland fep:emrional. E lle efi li–

toée fur le détroit aoque! elle donne fon nom .

(D.

J .)

M

1

D

D

LE

S

E

X, (

Glog.

)'

province médtterranée

d'

Angleterre, au diocefe de L ondres. Elle

a

27

lieu4s

de tour,

&_

contienr enviran 247000 arpeos. Elle efl pe–

tite , mais

agr~able,

fertilc

&.

arrofée par la Tamife, qui

b

fépare de la

provin~e

de Surrey . C'efi la province

capitale dt1 royaume,

a

caufe de Lond res qui

'1

el!

Íltuée.

(D .

J . )

MI-DEN!ER,

f.

m.

(']uri[p . )

ce terme pris

a

la

lettre ne lignifie autre chofe que la moiti¿ d'unc fom–

me en général .

Jvl1is dan> l'u!:ige oo entend ordinairement par

mi-de–

nicr,

la récompenfe du

mi-denier

que \'un des conjoints

ou fes héritiers ' doivent

¡,

1

1

autre conjoinc ou

a

fes hé–

ritiers, pour les impenfes ou améliorarions qui out été

faltes des deniers de

la

commuuauté

fur

l'héritage de

l'un des coujoints; ceue récompenfe n'efl

due dans

ec

cas, que quand les impentes ont augmenté la valeur du

fon-1 .

Quand la femme ou fes héritiers renonccot

a

la com–

mnnamé, ils doivent la récompenfe pou r le tout,

&

non

pas feulement do

mi-denier;

&

daos ce

m~me

cas, li

les impenfe<

Oltt

été faitcs fur le fond du

m~ri ,

il n'a

ríen

a

r<ndre

a

la femme ou

a

fes l¡.éritiers, accendn qn'il

refle maitre de toute la c.ommunauté.

Vovn.

Dupleffis,

L ebrun, R enulfon.

'

11

y •

aulli

k

retra;t de

mi dmi•r.

Voy.

R ETRAIT.

(.A)

M

J

DI ,

f. m. (

.Ajlr.)

c'efi le momcnt ou le foleil

eCl au méridien .

Vuye:r..

M ÉRIDIE N .

Le moment de

midi

divife i-peu-pres le jnur en deui

parties égales; nous dlfons a-peo -pres' paree que cela

n'ell vrai exaélement que dans le tems ou le foleil el\

anx

fo!Cli~es,

&

ou le mo¡nent du

midi

efi le

m~

me

que celui d)l fol{l ice ,

Vo)'.

CoRRECTjON

Du

MIDI

&

SOLSTICE .

Oil appelle

midí

vrai

le tems ou le foleil eCl réelk–

ment au mérldien,

&

midi

mo)'tn,

le !ems ou il

feroit

rnidi

eu égard feulemenc au mouvement moyen du lo–

Jeil combiné avec

le

mouvement diurne de la terre; ou,

pour parlcr plus clairement, le tems oq

il

feroit

midi

fi

le foleil avoit un mouvement uniforme dans l'écliptique,

&

que l'écliptique

&:

Jléquateur co"incidafl'enc .

Voyn

E QVATJON DU TEMS

&

EQUATION DI:: L'HORLO–

GE.

11

y a toojours la mi: me difiance du

midi moyen

du jour quelconque ao

midi

moym

du jour foivant · mais

la difl ance du

midi vrai

d'ttn ¡our au

midi 'IJrai

Jo fui–

nnt, ell

Gontinuell~meoc

vari3ble .

(O

)

M

1

DO N, (

G/o~.)

peme r

iviere de France, en

G ~yen,ne. ~1\e

a

~a

foorce

Ja.ns

le bas-Armagnac, au–

pre s d Agnan;

& •

quelqu

e dtfia

ncc de

Tart~s ,

fe

)CI–

te chns

1'

Adour. (

!). ').)

MI-DOU I\ IRE,

f.

m.

(Jurifp.)

penfion affignée

~

une veuve, de la

moitj~

de Con douaire, comme le

¡not le porte.

.

M ID S

1

K K

1,

f.

m. (

Hijl.

nal.

Bot.

)

c'efl un ar–

brilfeau du Japon , qui a fes feuilles comme celles do

prOnier fauvage. Ses baies, qoi croilfent en

tres-petices

grappes 3 l'extrémité des rameaux, font

rouge<, de la

~rocreur

d'nne

gr~ine

de coriandrc ,

{'¡.

renferment plo–

.teurs fe menees roueres

&

triangulaires .

- M lE, f. m. (

Bot¡l11ng.)

la partie ü11érieure du paio

que la croate rccouvrc. JI fa,ut

qu~

la

1Jfi•

(oit

l{gere

&.

MI E

plcine d'yeux, ou de trous; c'efi une marque que ls p1-

te a été bien faite

&

bten paicrie.

.

MIEGE,

f.

m.

(Jurifp.)

terme

uuté daos quelqoes

coutomes

&

provioces, pour

dire.la

moitié d'une chofe;

ailleurs on dit

mice;

!'une

&

l'autre

vient du latín

m<–

dia p•rJ .

(A)

MIEL,

(

Hijl. nnt.)

matíere que le< abeilles recueil–

lent fur les ftcurs des plantes,

&

que l'on tire des g!teaux

de cire qu i font daos

leur ruche . Les abeilles entrcnt

dans

les fleurs pour y prendre , par le moyen de leur

trompe' une liqueur miellée quien dans des glandes

&

des réfervoirs placés au fond de la fleHr, ou qui e{l épan–

chée fur ditférentes autres parties, ayant tranfpiré au·tra–

vers des membranes des callules qui la renfermoient . L'a–

beil!e leche cette liqueur, elle la

lappe pour ainli-dire

a

vec le bout de fa trompe; pcut·

~tre

aoffi frotte-t-elle les

glandes qui renferment cette liqueur pour l'en faire for–

tir ,

&

les dechire-t-elle avec fes dents. La trompe ayanc

done ramafTe des gouueleues de miel, les conduic

a

la

bouche ou

il

y

a une langue qui faic palfer ce miel daos

l'~fophage.

Cette panie s'érend daos les abeilles,

&

daos

les

mou~hes

en général, depuis la bonche jufqu'ao bouc

du corcelet,

&

aboutit

3

l'eflomac qui efl placé daos le

corps pres dn corcelec . Dans les zbeilles il

y

a encare un

fecond eClomac plus loin; lorr'1ue le premier efl vuide, il

ne forme aucun renftemenr , il refiemble

a

un ti ! blanc

&

délié, mais lorfqu'il eCl bien rempli de

mi,!,

11

a la

figu–

re d'une veffie

o~lon¡;ue;

fes parois folll

ft

minces que

1~

couleur de la liqueur qu'elles contiennent parolt a-travers.

Parmi les enfans <!es gens de la campagne íl y en • qui [a–

vene

bien trouver cette vcffie daos

ks

abeilles,

&

fur-tout

daos les bourdons velus, pour en boire le

m

id.

Ce pre–

mier eClornac efi fépa ré du fecond par un c!tranglement;

c'en dans le fecond eflomac

&

dans les inteflins, quo fe

trouve la cire brote; il n'y

a

jarnai> que du

mi<l

daos le

premier.

11

faut qo'une abeille parcoure [ucceffivemeoc

plufieurs lleurs avanc de le remplir; enCuite elle reviene

a

Ja ruche,

&

cherche un alvéole dan< Jeque! elle puifie fe

ddgorger : elle fe place fnr le bord de l'alvéole , elle faic

encrer fa tete dedan¡,

&

y

ve:[e

par la bouche

le

miel

qui

ell dans l'ellomac,

&

qui en fort

a

l'aide des contraéfions

de cetre partie,

11

y a líeu de croire qu'il n'cn tort pas tel

qu'il y efl entré; mais qo'il ell dtgcré

&

épaiffi p<r une

coéfion. L es abeiJ:e; fuivent

ordinairem~nt

un certain or–

dre en

r~mpli([an:

de

mi.!

les al véoles ;

o!

les commeo–

cent par ceox qui font

ii

la plrtie fu?érieure des g3 tcaux

du delfus, lorfqu'il y a plufieurs

ran~s

de gereaux . Pour

qu'un alvéole foit plein de

miel,

il fauc que pluÍleurs abeil–

les

vienn~nt

y verfer celui qu'elles ont recueil li

&

prépa–

ré .

A

qoelque degré que !'al véole foit rcmpli , on voit

cnujours que la dern iere couche de

miel

eCl d!fférente du

refle; elle fe<T)ble étrc ce que la ereme oll '[ur Je Jalr: cette

¡:rt!me ou eroute de

miel

en plus épai([e que le re!le;

¡¡

y a lieu de eroire qu'elle eCl faite d' un

mitl

qui a plus de

conli ~ance

que le

miel

des

a

otres couches,

&

moins de

difpolitlon

a

couler. Catte crvdte ne forme pas un plan

perpendiculaire

a

l'ue de !'al véole'

&

meme elle eCl con–

tourné

e .

Lorfqu'uoe abeille entre dans l'al véole pour

y

V6r[er du

mi•l,

elle S'arrete pres de la CrOUte; elle fait

palfer par-de([ous les dcu r bouts de fas premiers jambes;

elle menage par ce moyen l'emréo d'une groife gout:e

de

miel

que l'on voit pénécrer fnus la cro úte,

&

quien fe

m~ l3nc

avec le

miel

qui fe trouve daos

l'alvéole, perd

fa

6~~re ~rrondie .

Tootes les abeilles qui apportent dn

"Jiel

dlns la ruche, ne le verfent pas daos un 3ivéole;

il

y

en a qui le donoem

a

mangar aux

tr..-ailleuí\:s qul

font nceupées au-dedans de la ruche ,

&

qui,

f'arts

cené

rencontre, iroient en prendrc daus des alvéoles: car il

y

a des a!véoles remplis de

mi<l,

&

ouverrs pour

1•

con–

fommation jouroaliere . Toute!lcs abeilles de 13 ruche s"ea

nourrilfent daos les tems ou les fleurs manquent,

&

m~me ¡lans le tems des fteurs lorfquc le frold ou ll pluie

emp~chent

les abeilles de fe mettre en campagne. Les ou–

tres

alv~nles

remplis de

mi<l,

[ont fermés par un couver•

ele de cire qoi empéche qu'il ne s'évapore,

&

qu'li uc

devienne dur

&

grainé avám la fin de l'hiver.

Mlm. pour

f.rvi"

a

l'hift.

dn

lnfdla

par M. de R eaumur,

t•m.

V.

Voy<:r..

A3EJLLE.

M tEL,

m<l,

(

Ewt.

rujliq.

&

llfat. mldi<al<. )

Th6o–

phrall~

diflingue trois Cortes de

miel.

La premiere efpece, cfi celui que les abellles recueil–

lent fur les fleurs, foit dans nos jardins, foit daos les pral–

ríes, dans les campagnes,

&

fur-toUt fur les

mom~gnes

dans les pays ch1uds; ce! que aelui du mont Hymette en

Anique .

La feconde, eCl une rof"ée qui tombe de l'atmotfphere,

&

qui prov ient des exhalaifons qui fe funt élevées de la

!~rrc; ~

qui ne peuveot plus refier eo l'air lorfqu'e!IM

ont