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MIC

font beaucoup moios anciennes que cet!e date_,

&

néTre·

m ontent guere a plus de 130 ans. On voit dans

lafig.

:u. la figure d'un

microfcope

limpie;

A

dl l'endroit au

centJe duquel on place la lentille ;

&

H

ell une vis ou

ceue lentille e

JI

ench~ ffée;

au moyen de qooi cln peut

placer en

A

des lemilles ou loupes de différens

foy~rs,

E G

dl une pointe au bou¡ de laquelle on

tixe l'objet

qu'on veut vorr ,

&

qu'on · appro·che pour cet dfet de la

lentille . Les

microfcopes

lim pi es lont quelquefois formés

d'une : feule loupe fphérique de verre . La

fig.

~l.

n°.

2.

fait voir comment <>es loupes augmenrent l'image de l'ob–

jet. Car l'ceil efl emplacé, par exernple, en

G,

il voit

le point

A

par le rayon rompu

GD L 4

&

dans la dire·

ll ion de

G D;

de Corte que l'ubjet

-A

B

Jui paro)tra plus

grand que s'il étoÍt vj\ fans loupe .

f/oyez

APPARE~T.

Les

mi<rofcopes

compo fés font form és d'un verre ob•

jeétif

EL (fig.

24. )

d'un foyer

tr~S-COlJ r·t,

&

d'un pj:u–

laire

GH

d'un foye r - plus long . 1\ inli le

micro{cope

efl

J'inverfe du

t~Jefcope.

f/oy_ez

T ÉI.ESCO PF ,

0o

placa

l'objet

A B

a·peu-pres au foyer du verre

EL,

mais un

peu au-delil; les rayons forrent du verre

E L

prefque

paralleles (

v•y•i

L ENTJLLE ) ·av.c

tr~s·p~u

d!! conver,

,;ence; de-la ils tombent fur le verre

G

f!,

&

Ce réun:f–

fent prefque

i

fon foyer

[ _

Ainfi le verre

E

L · aggrao,

dit d'abord l'objet-

A B,

3-peu-prc$

comm~

feroit un

mi–

•rofc opc

limpie ,

&

l'image d e l'objet déja ag¡(randie l'efl

er.cor~

par le verre

G H .

11 eO encore facile ds: yojr que

daos ce

micro(cope

l'objet pa,oltra renverfé .

·

A

u

lieu <

l'un o.culaire on en met quel quefois plofiturs•,

~

ce,

ro.nt

m~

me les

mierofcopes

l~s

plus en )Jfage au–

JOurd lmt . On pent voír dans la

fi!!·

¡.r-.

un

microfcop;

.compofé,

ll¡

tour

mont~

fur fon pié pour yoir les ob–

jets; on les

pl~ce

en

1

fqr la plaq ue

L l ,

&

ces objets

font

é~lairés

par la lumíe,re qua

réR échi~

le miroir

O IV.

A

1égard de

1~

fig.

23.

elle repr.éfente un

microfcope

limpl~ ,

d'9ne autre efpece que celui de la

fig.

2~

on

-pla~e

1ob¡et au !Jaut de la vis

B ,

qu'on éloign¡: ou qu'

on.

appro~.:.h~

du miroir 3 volonté

¡

&

le

microfc•P'

efi

é v!dé

1!¡

a JOUr

~ans

une de fes face , afin que 1 'obje¡

pmOe reccvoir la h¡miere extérieure. D an• d'autres

mi–

ero[topes,

le tuyau eAtérieÜr n'efl ·point éyidé, -maís la

-vis l'eil erf,.deda ns,

&

lu-deffns de :

Ja· vis.

on

pl~cc;

(}&

v erro plan, qui rom e a-peu-prcs -au foy.er de la lentiJie.

1'o~j~t re~oit

alors la lumiere .¡Íar-defious

¡

la vis férr

i

-élq•~ner

ou rapprocher !'objet du foy;r, feloo

les

<Jif–

f\lrent"s vaes'

On ne fa it pas exaétcment

llin vent~ur

du

microfcop~

compofé. On attriboe

ordina~rcment

certe inyen¡ion

i

Preb~el ,

mais M. Montucla; dªns fon

H i(luire de

tWa–

;~hlmat•~su ,

tome

.

11.

p.

r

74,

apporte des raiCons pour

e~

dq uter, f ontana fe les amibue ainfi que les rélefco–

pe•

a

ocqla're con

ve~

e; il efl difficile de pronon: er la-

d~ffus ,

·

-

MtCR0SCOPE SOLA!RE, n'efi aotre chofe,

a

propre,

m ent p .rler , qu'n ne lanterne magique,

éclair~e

·par

la

lumi~

e

J u fo leil ,

&

dans laquelle le porte.-oojet au lieu

d't tre peint, n'ell on'un petit morceau de

verr~

blao¡: ,

,fur loq'!ci on me¡ les ob¡ets qu'on veut examiner . 11

y

:a

encore ce¡re ditférence , _qq'aq

tieu des den; verres

·Jendc4 lair~s

placés

au -d~la

du porre-ob¡et dans la lanter–

ne· rp~g•que ,

il n'y en · a é¡u'un dans

1~

min ofc•P• fu/ai-

re. Voyn:.

Lh NTERNE -MI\G IQUE.

-

-

Cet .inflrumem qui -n9ns 'ell venu de Londres en

1743,

•A été mventé par

feu M . Lieberkuhn, de l'académie

royale des Scrences de RrÚUe. On trouvera Cur cet in:

íl rument uo pi

o~

grand ·détail

a

l'a ftide ·qui fifit Josu

la

, m~

me

dl,.omin~tion d~

microf fo l.

On place le

tuy~n

de

-m

u

ro{cope

Jul~•re d~n,

1;: trou q'u1t volct

d'un~

charr¡·

pre

ob~cur;:

b•en

ferO)~e,

&

on fait

to mber

1~

lg mie're

·<tu.

f~leJI

fur les verre< dq

"'icro[rope

par le moyen d'un

'J1ltrolt placé

au,dehor~

de la fenéue. 1\ lors, les objers

placé

íiH

le pone-ob¡et oaroi lfent prod•gieufemenl groffis

,fur la muraille de la

·himbre obfcure.

(()) -

·

,

¡yl¡CROSCQPE

d;s obiees opaqNes,

(

Op•i9. )

ce

micro~

flope ,

dont on dort l'inven ion au ·D . L ieoer kuho

efi

·~t¡ffi

cu rieux qu'avanraoeux :

{1

remédie a

l'incónvé~ient

-r;l'a~oir

1<:

c~té-

obrcri; d'uq -

qbj~t

tourné cju córé

d~

·J'qerl ;

ce qm a été ¡ufqu'-icí un oqflacle inl'urmontable

•qui a

.~mp~ché

de faire fur

le~

objets opaques · des oq:

fervapons exaétes ; car daos toutes les autres in ventions

qu i n<l'!S fOnt COnnue<, la proximité de J'inflrutnent

a

.

l'objer (

lo&fq u'on empiole les lentilles

les plus ' fqrtes)

produ.it

inévitablerr:enr.

nrr~ pm~re

Cj

gran

~,

·qulqn nc;

le

vott que dan< 1oblcuf'té

&

fa ns prefque 1ieo di(}ín–

. guer;

&

q roiqu'on a11

elfayé différens moyen-s de

diri~

-ger fur JlobJer la lumierc du folen , ou

d'un~

chandelle

· par un verre convex-e pl3cé

-2

-có té, les rayons qui

tom~

1

~ot

ainfi far l'objet., formeot .avec. fa furface un aoglc;

~MI

C

fi

aigu <j\l'os oe fervent qu'i en donner une idée

cotr~

fu fe,

&

qu'ils fon¡

incapables de le faire voir claire•

ment.

Mais dan$ ce nouveau

microfcope,

par le moyen d'ull

míroir concave d'argent cxtremement poli en

pla~anr ~

fon cemre la lentille, on rétléchi t 'fur

l'objet une lu·

miere li direéte

&

fi

forre, qu'on peut l'euminer avcc

toute la facilité

&

. tout lo plaifir imaginable ,

.On emploie qoatre m irohs

~011ca ves

de cette eCpece

&

de différcmes prpfonde1.1rs, deOinds

a

quatrc lentilles

de différentes torces , pour s'en

ferv~r

ii

obfervcr ks dif•

(érens objets ; on connoit les plus forres lcntHies, en ce

qu'elles ont de moindres ouverture> . (

/).

J.)

M¡cROSCOPf.]•l•ire,

(

Optir¡. )

ce

microj copt

M penll

des

r~yoos

du folcil,

&

comme on n

e peur

.en f2 ire ufage

que dans ooe chambre obfcure, on lc.no¡nmé quelque•

foi's

m>erofcopt de la c-bambre obfcure .

11

cfl

¡:om

poi~

d~u n

tuy;m, d'un miroir , d'une len¡i)le convexe

&

dli

ñúcrofcope

limpie . Le méchan¡line de ce

m•e> o[t oPf

efl

li limpie., qu'il p'exíge point de figures¡ -c'dl a1lc1.

dire ici que les rayons du folei: étant dirigés par le mt•

roir

3-trav~rs

le wyan fur l'objet renferm é dans le

mil.

c,ro{copt

cet objet .vient fe ·peiodre

dr llinét~•nent

&

m..,.

goifiqucment fur •Ull écran qouvert de pap'er bl :urc on

i:le línge bien

bl:~nc : C~tte

image efl tout aUJrement

grao~

de que ne peuvent l'imagioer

ceo~

qui n'um pas

yu

ce

mi_crofcppe_;

car plu s on recule l'écran, plus l'obJ<'

;'a~

grandit _ enfo rte que l'image d'uo poux

e11

quclquetois

de cinq

~

!ir- piés; mais il falll avouer qu'el1e efl

'lis

diO inéle, lorl'<¡q'oJl ne lui donne qu'une partie de cette

lon_gueur

.

·

;

- <,¿uand on veu¡ fe fer vír do

microfco

e

Jola•re,

nn doit

rer¡dre

la

chambre auffi obCcure qu'i l ell

roffib:e.

e~

c~cO

de )'obfcurict d¡:

1~ ~nambre

&

de la vivacité dtls

rayons do foleil que dépendent

1~

clarré

&

la

perri:clion

de l'image. Les lernilles les plus utiles

a

ce

m.crofcop.e

-foot en généraJ ·la quatrieme, la CÍil<fUiemc o o la fi Xeme,.

L 'écran pcopre

a

recevo ir l' imag" des ObJ<IS cfl ordi–

oairement d' ur.e feuille d'un 1ri:s-grand pap·er étendue

for un chaffis qui gliffe en -haut ou en-bas, ou qui

ton~•ne, comme 011 yeot,

ii

draft< 011

~

g•oche fu r un pié

de l>ols arrondi,

a-p~u-pres

comme cerr•in ¿crans qu'op

met devant le feu ! on fait aoíli qnelquefois des écran¡

,pJus grands avec plnfieurs feu ille> du méme papi't col·

lées enfemble , que l'on roule

&

dérople comme

un~

grande carte .

C e

microfc ope

efl le plns

amufan~

de toos ceux qu'on

a imsginés ,

&

peu1· étre le plus capabl¡: de condu

re~

des découverres daos les objets -qui ne fo nt pas rrop opa·

ques , paree qu'ils les

repréf~ntent

heaucoup pi u gr•nds

qu'on ne peor les repréfenrer par anc tllle au rre voie,

11

a aum plu fieors autres avantages qu'aucuo

microfcupe

ne

f~uroit

avotr; les yeux les pl us foibl es peuvenr s'e.-r fer–

vir fans

la moindre fatigue; -un nombre ae pe•fooncs

peov<:nt obferver en meme tem• le meme Objet , eo

ela•

miner tou tes les parties ,

&

''entretenir de ce qu'elles out

fous les yeux , ce qoi les. met en état de le bien·en¡en–

dre

&

da trouver la vérite; •u lieu que dans 1<-s autres

microfcopef

on efl obligé de regardcr par un trou l'un

apri:s

l'autr~,

&

Cou vem de voir un objet quj n'ell p:>s

-daos le

m~m~

jour, ni dans la meme po fition . Ceux qai

tte favent

P"'

<Jeffiner, pcuven t par cette tnvention pren–

dre la figure

e~aéle

d'un objet qu'ils veulent avoir; car

ils n'on! qu'3 attacher un papier

Cm

l' écran ,

&

tracer

fur ce papier la figure qui ell repréfentée , en fe fervaot

-d'une plume ou q'uo pinceau.

11 e(} bon de faire•remarqucr 3 cenx qui veulent pren–

dre beancoup de

figur~s

par ce ma yeo, qo'ils doil'ent

avoir un chaffis ou l'on puiffe attacher une feuille de

papier,

&

l'eu retirer aifément ;

Clr

li

~e

papier

ert

fim·

pie, oq verra l'iinage de l'objet prefqu au ffi clairemeot

-<ierrier., que devant;

&

eo la copiant derriere l'écran,

l'ombre de la main o'interceptera pas la lumiere, com·

me il arrive en portie lor[qu'on la copie par-devant .

Le

"!i<rofcop• folaire

efl encore une invention qui ell

dfie au génie qu do&eur Lieb.orkohn pruffien; membr.e

de la fociéré royale, a laquelle il a commoniqué en

1748

ou

~nviron,

les deux beaux

microfcopn

qu'il avoit in–

ventés

&

travaillés

lui,m~me,

je veux dire le

microfc•·

pe folaire

&

le

microfcope

pour les objets opaques ; eo–

fuite

Mrs

Cuff

&

AJam, anglois, ont perfeélionné ces

ouvra~es .

Le

microfcop e foiaire

du D . L ieberkuhn

n~•voit point de miroir,

&

par coniequent ne pouvoit fer·

vir que pendanr quelques heures du jour lorfqu'on pou•

voit placer le !nbe direétement cont¡e le folei! ; mais l'ap·

plication du miroir fournit le moyen de f•ire

réfl'échrr

.les rayoos du fpleil d3nS le rube , quelqoe foit

fa

hauteur

9 0 fa litoation, pot¡rvu qu'il donne for la fenerre .

Phi/.

, tra;tf