MIA
On peut encare mulriplier roores ces
nri~t~s,
en l<s
r;reffant en üuffc.n ou en approchc fur le !aureole oa
Stfi'"
1
qui efl
Ull
31brilfoau !Oli]·IUrS vord
1
du
m~mc
gen·
re.
f/u)'tz:.
L .\U IIP.OLE .
Artidc
de
m.
D.AvBENTo.v
¡,
f•fotll/1" •1.
M E
Z 1ERE
S, en 11tin moderne
M.uui.r,
(Giox.)
ville
de
France en Champagne, avee une citadelle.
M!–
:titro
appartenoic daos le
~-
ti
cele
a
l'églife de Reims;
'ZID)'<t
l'abbé de Longuerue,
&
BJ<Jgier,
M!m. lu(l. :/,
Ch•mpa;nc.
Une puitlante armée de l'empereur Charle;–
Quint
f~t
oblig6e d'en lever
le
Íle~e
en rpr, par J;,:belle
rtlillance du chevalier B1yard , Elle ell bhie en partie
fl11"
une coll ine, en partic dans un valhm, fur la M eufe,
iJ
8
licues
de
Rhérel,
f
N.
E. de Sedan,
r
S.
E.
de
Charleville,
f1
N.
E . de París.
Long.
1.1d. 13'.
l:f". /at.
f9· 44'· 47"·
M F.'Z
1
L LE, (
Geog.)
perite rivierc de France; elle
1
fa fourcc dans le pays
appell~
p,;(aye,
au-delfus du
bourg de
M':.ill•,
&
fe: pcrd dan' le Loin, aupre;
de
M onrargi>. (
D.
J.)
M
E'Z U
N
E, (
Glogr.
)
ancienne villc d' '\friqnc,
dans la prnvince de Téncx, au royaumc de Trbnecen,
cmre Ténex
&
Mnllagan,
a
12
milles de la Méditer–
ranü. Ü11 y trouve encare de be1t1r velti e; dc·s
l~n
Jnains, qu ique les 1\rabes ayent
ruiné
cotte
ville,
&.
comraim le• habilans d'aller
s'~tablir
ailleurs . Ptolnmée
ao
parle fous le nom
d'úoi4onumr
toloni",
llt
lui duone
de
¡.,~.
t6d.
&
de
/~t.
13 .
.¡n.
M
E'Z
U
Z
0
T H,
C.
m. (
Thlol.
robbi11.)
c'efi •inli
que les Juifs appellent cenains
morceau~
de parche<nin
c!cr its qo'ils me11ent aux
po¡~an~
de1 prJr es
d~
lenes mai·
fans , prenant
~
la letrre ce qui efi prercrit
~u
Deutero–
nome,
th,
vj,
Y,.
9·
mais pour nc
pu
rendte les paro–
les
de 13
loi, le lirjet de la profanau' "' de ped:mne , les
doéleurs ont décidé qo'il fa lloit écwe ce
paroles fur
un parchemiu. On prend dooc un pa. chemin quarré ,
préparé
ex~res,
ou l'on écrit d'une en:rc partkuliere,
&
d'un caraétere quarré, les verfers
4,
f,
6,
7,
!! ,
&
9
du
chap. vj. du Deutéronome;
&
apri:< avoir lailf" nu perit
cfpace, on ajoute ce qui fe lit
D-utlr•n•me,
ehap. ii.
t.
13.
jufqu'au
'f.r.
20.
A¡>res cela
O"
ronle le
p~rchemin,
ou Jc rent<mne dans on myau de rofeau
Oll
a'Jtrc:; en–
fin
on
~c.itil
l'eurémit~
<lu tuynu le mot
Satltlm,
qui
el!
nn d
es noms
de
D ieu . On mcr de ce
mhN:.•th
aux
portel del maiC.>ns, de! ch1mbres,
&
•utreE !ieux qui font
fr~quentés;
on
le< att1chc aur banans de la oortc: au eóté
droir;
&
routes les fois qu'on entre daus la maif<m ou
qu'on en forr, on
tnuch~
c<r •ndroit du b••ut du doigt,
&
on baire
le doigr par dévotion. Le d"élionnair e de
Trévout écrit
noa:tNU,
au·li~u
de
me:::., zoth ;
íl
ne dc–
voit
p~s
cnmmettr< une f1
rre
ti
~rnlliere.
(D..
1.)
MEZZO-TINTO, (
Grav.)
on
~ppelle
une dhmpe
impr'!llér en
me~ t.o~ toreo,
celle que nous
OllmmelllS
en
Ftance
pirr, ••irt;
ces fi>< tc:s J 'elhmpe1 font allet du
á\Ot\t des Anglois; enes
n'er;~ent
pas a\Jrant de trovail
que la gnvure ordinaire; mai1
~ile•
n'ont pa. le
m~me
relief: d'un autre c6té, on aurspe mien t la rclfemblªn–
cc en
mc:a:,o-tinto,
qu'avec le rrait ou la hat hure.
(D.
J.)
MI
MI,
f.
m . (
M11fi1••.)
une des
fi¡
fyll~bes
inventées
~ar
Guy-Arétin, ponr nommer ou folq"r les notes.
Voy.
E,
f,
MI;.&
GA~htE .
(S)
M lA, (
ttrfl. mud.)
c'ell le nom que les Japonois
donoenr aur temples
d~d'és
aux anciens dirux du pay1:
ce m'!
li~nific
do nm
re
d<J a>ntJ.
Ces tetnples font tri:s–
peu orné\; ils font cnnllruits de bois de
e
eMe nu de fa–
pm, 1ls
n'ont
qne
quin~e
ou fei?.e piés de hautenr; il re·
gnc communément une galerie rout-au-rour,
:1
l•qucllc
""·monte par des dcgrés. Cene e(uece de
fanéluair~
n'a
p01nr de portes ; il ne tire du ¡onr que par une ou denx
fen~rres
grillées, devanr lcfqudles
fe
proflernent les Ja–
ponois qui viennent faire leur dévotion . Le plafond ell
orné d'un grand nombre de bandes de papier blanc, íym–
bole de la pureré du lieu. Au milicu du temple di un
m~rotr,
fait pour annonccr qne la diviniré connoit tou–
tes ks Ct>uillure• de l'ame. Ces temples fnnt dédiés
a
des
efpec~s
de fait.l!S appellés
Cami,
qui font, dit-on,
que1quefo!S des mlfaclts,
&
alors on place dans le
mia
fes offcmcns, fes habiu,
&
fes autres rdiques, pour les
expofcr
a
la vénér.won du peuplc:
a
c6té de tous les
mu!,
des prerres ont foin de placer
un treme
pnur rcce–
vmr_les aumones . Ceux qui \'Ont offrir leurs prieres an
e':""•
fuppent fur une lame de cuivre pour averrir le
d1cu de
lc~r
arrivée . A quelque diOanac du temple efi
!ID
baffin
tle
pierrc rempli
q'c~u, ~fin
que ceu¡ qui vont
MIA
f.1ire leurs
d~vorions
puilfent s'y laver; on place ordi–
nairemenr ces temples dans des Coli.tujes
a~réables,
dan'
des bni', ou fur le penchant deJ collin<s; ''n y el! con–
duit par des avenues de ccdres ou de cypri:s.
D101
ia
ténle ville
d~
Múco on
com~<e
pres de qmtre millo
mia,
delfervis par enviran quarante mille
pr~rres;
les
temples des di llX err1ngers fe oom •nent
ti
m.
MIA .,. Mlj .'\H,
(Gio~r.)
ville d11
Ja~on,
dnns
la
province d'Owari , fur
la c6te méridíonale
de !'lle
de Niphon, avec un pala;s fow6é.
&
regarM com•nc
troiíi<me de
l'e111 ~ire .
L ong.
' fl·
H·
la1 .
i ~"·
MIA.F ARKIN, (
Glo
. )
ville du Cnurdifian.
Lo
11
~.
fclon Prtit de la Croil,
7í·
/,rt.
38.
(D.
J . )
·
MIAGOGUE,
f.
m. (
l-li/1.
mu.)
nom Qll' n don–
noit , par plaifamerie, aux p
r~s
quí faifant i10íc·irc lc11rS
fil< le rroiliemc ¡nur des apar•u ks dath une tribu,
&
f;¡–
cdfioient une chevrc ou une brebi1, avec une quJnllté
de vin, au-deflo11s d11 poiJs ordonné.
M
1.0,0-F~ES
LES, (
Glo(. )
peupies répandos dans
les provinces de S<tchoen, de
~ociucheon
•. de,ll.Jo11qnang,
de Q Dangli,
&
fur les fromieres de la provmce
de
Quan&·
w~.
-
Les Chinois , p011r les conrenir, ont b!ri d'alfcl for–
res places dans
~lulicurs
codroirs, avec une dépenfe in–
croyablc. lis
Iom
fenr~s
ío m•s lorfqu'ils fe tiennent en
ropos;
&
tn.!me s'ils font des atles d'hollilité, on fe con–
tente de: les repoolfer dans le11r<
monta~nes.
fans entre:
prendre de les fbrcer: le vice-roí de la province
a
beau
les cifer de comparo1rre, ils ne font que ce que bon leur
Ccmble.
Les grands íeigneurs
Mrtto-fui
ont fous eux de petin
feigneurs, qui, quo.>ique
m~itres
de leurs vaffaux, (om
comme feudataires,
<!e
obli~és
d'amener leurs rroopes
'1.
Qo~ud
ils en
re~nivent
l'ordre. Leurs armes ordinairts
font l'src
&
b
demi-pique. Les IC!IIes de leurs chevaux
h'>nt bien faires,
&
différenres des Cc:lles ehinnifes, en ce
qu'clles font plus étroitcs, plus hantes,
&
qu'elles
o~t
ks étriers de b<,is peint. lis
onr
de<chevaux fort ellimés ,
foit
:l
caufe de
13
vitellc avec laqnelle ils grimpent les
plu! haurcs munt•i{ncs,
&
en detceoJ:nt au
~alop,
fcJit
i
caufe de len r h1bileré
:l
fauter des
foll~s
fort
larges.
Le1
Miao-f¡.,
peuvenr fe divili:r en
Miflo·fieJ
(oum!S
&
~n
Mrqo -fu¡
non foumis.
Les premiers ubéilfenr aux
ma~inrars
chinois,
&
funt
partie du peuple chinlois, dout ils fe dillim:uent feukment
par une eípece de C•>effurc, qu'ils portenr au l1eu du b<!ll•
net ordinaire , qui el! e11 nf•ge par,ni le peuple
:1
la Chine.
Les
Mi,o-fia
fauvages, ou non íoumis , vivent en
li·
berré daos lenrs retraires,
mi
ils onr des maifons
b~ ties
de briqne.
a
un feul étage.
o
n• le bas
n,
nettent
k
rs
befliaux, fe logenr au-deffus . Ces
l1Tiao
fu,
font
fé~:ll
é<
en
villa~es,
&
font gouvernés p1r des ancien de
e
ha–
que village.
lis
cultivenr la terre; il1 foor de la toilc,
&
des elpece< de tapis qui leur fervcnt de C•' ttVC!IOrc
pendanr la nu't . ! ts n'om pour habir qu'uu cale(" n,
•X
411e forre de cafqlle, qu''ls roplirnr
\lu
l'ellomac.
( D .
J.)
MI ASME,
[.m
(
1
\UJ.)
,.,.,,.. e"
nnm cil dértvé
du verbe grec
f'''l""',
qui
li~mfie:
fn11illtr, cur'rtmprr;
cene étymnloaic t'air voir qll'nn doit érrire
"'iaf (lfe
psr
un
i,
&
non par un
y;
cette
(orto
d'ur\ho¡¡raph< etl af–
f<"Z ordinllire,
&
nor•inmenr <l!e s'efi glifféc
d~ns
ce di–
élionnaire
a
l'•rtirlt
Co~TAGION.
voyn
ce mot. P3r
mia(»u
on entrnd des cnrps
exrr~mement
fubtils,
q~'on
croit
~rre
les
prop•xaUHri
des maladies cnmagieu[e•; on
a penfé
affn
nltUicllcmem que ces peritcs porrions
d:
matierc proJigi<ufemeur atténuées ''échappoicnt des
corp~ '
mfeélés de la eontagion,
<!e
la commumquoienr aux per–
(onnes """
infeBiu,
en péuétram daos leurs corps apros
''Erre répandues dans l'air, ou par de• voies plus cour–
tes. palfaot immédi•ttmeLH du corps
.rffeéll
au
non a!f•-
·
111;
ce n'ell que par leurs elfers
qn'ouc:rl parvenú a en
foup~ooner
l'exiileuce: un feul hl
)m.neatraqué de' la pe–
ne
a
r épandu daus plulieurs pay
cenefuneíte maladie.
Lorfque la perite vérok t'e mnnifdle daus
une
ville, il efl
rare qu'elle nc devienne pas épidémique; il
y~
des r"•m
ou l'on voir des maladies emicrement
r~tnbl•blci
par
les fymptnmcs ,
les accidc••S,
&
ks terminaifoos , fe
r<'paudre dans
tout un poys;
li un homme bien
(.in
boit
dans
le rnéme verr.!,
s'elfui~
aux
m
emes fer·
viertes qu'une perfi>nne f1aleufe, ou
s'il
couche
fi.n–
pkment
2
cóté d'elle, 11
manque
raremcnt
d'attra–
per la gale; il y
a
des dartrcs vives qui fe
~ommu
niquent au ffi par le limpie touche(; la vérole
cm:_e
P:'"r
t<
propa(tr
uu c:>nra
pius immédiat,
&
l'ap~locauon
des partie door les pares f<>nt plus ouverts ou
pl~s
d1·
fpofés; la nature, les prupriétés,
&
la
fJ~'lll
d_.r¡¡•r de
ces particules contagieufe< nu
miafmn
lout
ent~trcrnent
inconnues · comme elles échappent
a
la
~e:
1
on ell
r~·
'
dtiil