Table of Contents Table of Contents
Previous Page  403 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 403 / 760 Next Page
Page Background

MIC

~~R·Ii t~

qu'on appclle limplement

l'ml-t ¿, f•i•t·

Miehd.

M

1

e

HE

L,

h

faint

Miehd,

la

f~re

de íaint

Miehel,

qui arrive le

19

de Seprcmbre .

f/oyn

QuARTIJ;:R

&

T.!RME.

d tle de

J~i,t

Miehel,

voyn

A

ir.

E.

MrCHEL

AI'IT, (

Glo{. )

ville

forre de l'íle de Mal·

the , appclléc

~urrefois

l'i/e

4•

la

Sen_{/e,

du nom du

gr•nd m•tcre

de

ce nom, qui

b

tic bitir

~~~

1

fÓO.

Elle

en íép1réc

e:!

e

la

T~rre·ferrne

par un folfé,

&

blcie fur

un rocher.

M1Cf!EL OAINT,

(Giog.)

ville de 1'1\mériquc fep–

tencrionalc d•n• la nouvelle Efpagne,

dan~

la province

de Méchoacan; elle

eil

a

140

licue de

lV!é~ico .

I;.ong,

Z-74· 40·

lat.

21.

3f·

(D.

:J.)

MICHI!L·ANGE,

er1<het

d,,

(

Pierru grav!•J.)

f!·

meuíe coroaline du cabinet du roí de Fraoce, ain(i nolll–

méc paree qo'on croit qu'elle fervoic de cachet

a

Mi ·

ehe/-A,gt.

Quoi qu'il en (oic, cette cornaline c!l rran–

fparenre, gravée en creur,

&

contiene

dan~

une

e[pac~

de

cinq

a

fir lignes'

trei~e

ou

qoator~e ~gores

humai·

11es, fans cornpter celles des arbre<, de qnelqlleS animaui,

&

un

cx~rgue

ou !Ion

V

<lit feulemeot un pc!cheur .

Les

aotiquaires

fra11~ois

n'oot pas e1¡core e1l le plaifir de de–

viner le fujet de cette pierre grav<fe.

M.

Morcan

d~

Mantour y

d~couvre

un f.1crifice en l'hoooeor de ,

B•e·

chus ,

&

en m6rnqire de fa naifhnce;

&

M.

Bllrdelot

y

recol)nott la

fct~

que

1\tl¡énicns oommllient

p,~,

nepties,

Qoanq vous aorez vu <jans l'hilloire d"

l'acadt–

tnte des

B~lles· Leur~s,

la

ti ~ore

de ce prétendu

each<t

Je Mithe/,d•g•,

VO\)S

abondonnerez iléni!ltne, ou 1·ou¡

en

ch~•cflere¡ quclqu~ llOuvell~ e~pliaprion,

comrne

a

fait

M.

Elic Rofrnann. dons fes remsrques fur 'ce ca–

c~p~,

irnprimt'e<

:1 13

Haye en

' 7f1

;,.¡¡o.

(D.

J.)

·

MICHELS'T'ATT,

o/4

MICHLENSTATT,

(

G!''/1.• )

perite ville d'

Allcmagn~,

no ccrcle de Fron–

conie, fnr la riviere de Mulbing, dons le cqmté d'Er–

pacl)/ entre la ville d'Erpach

&

furflenaq.

~ong.

27 1

48.

at.

48.

ll.

M 1

C

H

1

~.'\N,

(

Glog.)

graod lac de

1'

Amérique

feptemrionalt:, daos

13

nouvelle F'rance; ce lac s'érend

<Ju

OQrd

au fud deplli> les

49 30

J,

fnt.

nord, Jllfqll'lU

<4

~

4f-

S~ Jarge~r moye~n~

ell de

33

ou

34

licues; Col}

ClrCUII peut aVOif

300.

heu~S .

MlC 1

ACUM,

(

Glo.r;.)

notl} htin d't1ne abbJye de

France

au

diqcHe d'Orléa11s,

a

deux lieqes eje eme vil-

1~

vers

1~ ~ouehanr,

fur le L oiret. Cettc abhaye >ujour,

d'hui nommée

fai11t

M•fmin,

fut b6t'c

Cur

l:t fin

q•J

re–

gne de Clovis, par faim Euíoice

&

íaint

M~xirnin

Con

11eveu, de qoi il a pris le nom. j':lk appartiem rr¡aime–

lllnt aux Fenillans: fainr Eofpiee en fur le premier ab–

bé en

fO~,

&

f•il]t M1ximin ou fuint M efmin le fccond.

Elle

eu beaucoup de íaints relig•eux dans les commen-

c~mens;

les terns

o~t

changé.

(D. '] . )

· ·

MICO, (

ffift.

mod. )

c'ell le titre que les [auvages

-de

la

Géorgie, dans

1'

Amérique lepten¡rionale, donnent

aux chefs ou rois de chacune de lcqrs oations,

Eq

173'1-

Tomokichi ,

mico

des Yamacraws, f•Jt

am~né

en 'An–

gkr<rrc' ou il fue tres-bien reyu du roi

a

qui

i1

préfcn–

(a

des plumes d'aigles, qui [onc le P.réfent le pi\]

S

refpe–

&nemc de ces

fauva~es.

Parmi lc.s curioficés que l'on

út vqir

:1

~ondres

a

ce Pfince barliare, r.ien ne le

fr~p1

pa

autant qtte les

cquvenur~s

de laine, qui felon lui

1

imitoie"t

llf{e:t:. óie11

/q

peat(X

dn bita;

rour

k

rel\<

Q'avoit ríen

qn:

frappic fon imaginarion

au

rnétlle point.

M

!COCO

U

l..;IER,

C.

m.

celti1,

(

Hifl.

;Mt.

Bota,· )

genro <!e plante

il

fteur en role, qui

a

plulieurs ét1mi–

ues tre>-cQurces. Le pilli\ s'éleve au milieu de

ces

ét3·

min_es,

d~yienc

dans la fuire un frui¡ ou une baie qui

renterme

un

noyau :urondi. Tourneforc,

l~rft.

reí herb.

Poyet

PLANTE. '

·

··

MICOCOUII., LER,

eeltiJ,

arbre de moyenne. graoJeor \

que l'on cult ive daos les pays

ruériqion~ux

de I'Europe

pnur l'uriliré de Con bois. 11 prend une rige. droite

&:

d'une

~ro~feur

proponion,née;

i.!

faic une ¡pre réKuliere

&

[e garl\tt de beaucoup de branches qui s'é.tendcnc

&

s'incliliet']t~

íon écorce d'une eouleu¡ olivitre re•11brunie,

en a!Th

t~nie.

Sa feui:le en rude au teucher en·<!effus, vcinée

eu-dell(,us ,long

u~, d~nrelée,

&

poincue; elle a beau¡:oup de

re!femblance avec cellc de l'orme ,

&.

fa verdure, qllni–

l\Ue cerne, ell a

!fe~

belle

¡

dll· ntoin• elle

dt

con!\ante

&.

de longue durée. Ses

tleur~

paroirrent

''1

commenceme•H

d' .... vril: elle! fout petircs' de coulcur l)erbacée \

&

de

nul

agr~~enr:

les fruir< qui liJcccdenr Cont ronds , noi–

ritrcs, de lo grolfeur d'ntt poi . Ce fouc des n yaux qu.i

r~nfennen1

ut\e amanc(e,

&

qui

Conr

cottverts d'une pul–

pe forr

agréa~le

au goOt , mais trop minee pour fcrvir

~'alimenr.

1;.-'arbrc en npporce bcaucoup rous les ans,

&

MIC

(ltloiqu'ils foienr eo m•turict att rnoís de Jtnvier, ils re·

flenr fur l'arbrc jufqu'au retour de la (éve.

G~r ~r/lre. qtl•>lq•J 'od~inJire

de p'lys Otl!ridionaux. en

dur, robu!tu, tenace; il 1élilk aus hiver> fes plu•

ri~ou­

reus da:¡s la partic

f

ptenrrionale de ce roya•Hn<, Can,

<tl

,étrc aucunement

~ndon¡n¡a¿é;

il réuffic :\ tOU!es les

cl–

poCilions,

&.

!~

vit:tll

dans

~·~as

lc:s

t~rrein

;

il

m'a p:uu

feokment qu

11

Qe proñtoa

pas

li bien

dam

une rcrre

fra~che,

rrop dure'·

&

trop fone.

11

[e multiplie fort

a•fc me~c;

(on accronlement etl

alf~z

orompt; il reprend

volon11cr~

a.

la craofpl.anca¡ron,

&.

11

l)'c>ige

aucun~

eul–

¡ure part!culler.e.

Dn

peut le rnultiplier en coucl¡anr fes branches au

m ois de Mars: mai comrne el le< n'aorónr <¡u'au bout

de dru1 ans de¡ racines (uf!ifante< ponr la

trant',l~ttl1-

tion, qui eP.fuire rcrarde be:h10oup I'JccroiffeiJ\ent; 111.

voie la plus courte, la plus st)re,

&.

11! plus f•c•lc, fcl'1l

d'élevcr q:r arb<.e

d~ gr~ines,

11

f~uJra

l<s fem r auflj–

tót que la f:¡.ifon le permerrra

d~os

le moi< de Févricr,

0\1

a¡¡ commencement de Mars,

afin

\IU'dles puif[ent

J.eyer la m eme ann.t!e; car

li

on les íl:m<lir rard, la

plu~

grande

p~rtie

ne

leveroit qu'au primern fuiyant.

De

la

premiere f!.nnée les plantes s'él.everom

:l

deu~

oo croic

piés:

li

on néglige de les garantir du

frni~

par quelqu'a–

j¡ri, les

ri~es

de> jeune> plans périronf j11lqu'a .crois o u

quarre

pouce~

de cerr¡:: pecic

def.1nr~

qui

•l'~ura

nul in•

convéniem;

l~s

jeunes plans n'en for meront qu'une rige

plus droire

&

plus YiJ\Oureu[e;

!1

auroit

roQ¡our~

f:tl lll

)e< y amener Cl) les COupant

a

deux o u trois

pJu~es d~

rerre . Car en les lairlaot aller, leur

ti~e

qui efl trop foi•

pie, fe .charge de n¡enucs branchcs,

~

11:

chi~

n1ne Can¡

prendre d'accroi!femel)t.

!\

denx

ans les

j~ttn~

plan1 fe–

ront u11

~tar

.:!'Ctre

mis en p.épi11ie•e pendanc <¡uarre

011

cinq ans; apri:s quoi on ponrra les cranfplancer

~

dJ:tneU•

re . Le mois de Mars

eft

le tetns le plqs propre p<>ur

s:ette

op~ration,

qu'il faút faire immédia•en)ent 4vanr

que

ces arbres

n~

cnmmeneem

~

pou!fcr; ils p,orteronr

d11.

fruir

a

liJ 'q u [ept ans. Nul atme

j~>in

apres cela

q~

d!:

les aider

~

former

de

belles tiges, en les drelflnt avct

un appui'

&

en retranchaot les branches larérales,

:l

me·

fu re

~ue

les

arbr~s

prenqellt

de

la fqrce,

On pourroir employer le

micocwiller

daos les jardfns

pour

l'~grément;

fon feuillage n'éprouve aucun

~~111ge­

meqt daqs

fa

yerdure peodaor toute la

b~lle

fa1!nn ,

ll

donne peaucoup d'orpbre,

&

il

cf)

10\IC

des dcrntcrS

~

fe

fanner

&

~

tomber . ·

.Q.ms

ks crrreins qe peu

q'é<.et~due

ot!

llón ne peut mear< de gra11ds arl¡res, on pnurrott

¡:m·

ployer eeiQi·ci, paree qo'il ne s'éleve qu'aqtilll qu'oq l'r

oblige; fou qraochage en toenu ' íouple' plianr;

il

s'l!·

tencf de cóté,

&

s'iocline nonm:llclj'lent . Cer

arbr~

íeroit

par coqféquent

tre

-propre

~

faire du cqu vert

d "''

le• en·

droirs

mi

l'on vem ménager les

,.(les

d\1rt

b~ti m,nt.

11

en dlípofé de h¡i·•ll<"l'tle

¡¡

re gm•ir de rr. meau r depuis le

pié :

il

loqffre le cifeaq

&

le croifram en r ure fai[uA ; ce

qui le rend cres· prqpre

~ ~tre

emplqyé

:l

tou~

le.• ufagc¡;

que 11on

f~it

de la charmille.

O

u

aorqit de plqs

I'~V11Ha_ge dtavoir uoe verdure de llieo plus longue

dur~e.

Jamars

ce1 ·arbre d!ailleurs n'cft attaqué d'au tlll infeél:e,

&

il ne

caufe Pl\5 la nwindre malpropreté ju Cqu' ii. la ch üce dts

feuilles ,

(1

(era encore trCS·COJlVenable

a

f31CC de la gar·

niture;

<le

~ donn~r·

de la vartété

d~ns

les bofqoecs, les

rn•ffifs ' ks pelits boí• que l'on

t'tur

dam les grands jar–

dins:

&

quand

m~me

on oe voltdroit faire nnl ufage de

cec arbre pnur l'agré ment, paree ' qu'on n'eft pas dans

l'habitude de s'en tervi•

p~ur

cela,

oq

dev rvit toil¡our>

1•

multipli~r

pqur l'urii(té

~e

fon bois. ·

·

Le bois de

micorouiller

ell noirarre,, d ur, compaél:e,

pefant,

&

fans

~ubier

1

!1

ell

li

liant, fi

ÍQupl~ ,

&

1\

te·

osee, qu'il plie bclltCQUp.

[~ns

fe romprc: en [orce qne

~'ell

un

e~cell~oc

bois p<lllr fairc

des

'brancar\s de ehaife

&

d'amre~

p¡eces de

t;harromw~e.

On en fait de cercles

de cuve qui fonr de tres-longue du,réc: 011 p· érenJ qu'a·

pres

l'ében~

&

le b11is

1

ce bois prévaur

i

tO\ts le> a11tres

par Ca

duret~,

Ca force.

&

ra

beauté .' 11 n'etl poittr fujet

i

la vermoulure,

&

fa durée ell inaltérable,

i

ce

q~e

difenr les a'\ciens

auceu~s.

On s'en íert autli pour les m–

ftrumen~ ~

vent,

&

il en

trt~·propre

3\II

ou.vrages de

fcolpture,

pnrc~

qu'il ne contraae pmais de gerfqrcs.

~a

rocín~

de l'arbre n'el!

p.as

li

compa~e

que le trone, ma<'

ell~

en plus noire:

011

en fa,ir

de~

manche< pour de• cou–

tcaux

&

pour des menus ouri•s On fe ferr auffi de cecre

racine pour ''reindre les érutf., de . laine,

&

de l'écoree

pour mettre le<

'pe11.ux

en coul ur .

,

Voici les d;fférentes

efp~ces

de ce\ orbre que 1on con-

noic

jufqu'~

préfent . •

'

(

0

Le

micocouil!tr

a

frnit

HoÍr'

f.tr~

_.·

ou

le,

nomm en

Pro vence

fabruouilhr.

Otl

¡..

labrrrm ,r.

e

ell

3

cene

·

efpe·

1