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MEU

On parvient

i

!voir des chiens de m'emo taille

&

da

m~me

pié, par des acconplcmens dirigés avec imclligen·

ce,

&

en réformant [évérement tom

ce

qui efl trop vire

on trop lenr. En général on

c~•1lc

plns

sur~ment

avec

une

nuut e

un peu

pei~nte. L~

rapidité du train nc laifle

pas le tems de gouter la voie au plus grand nombre des

chiens. lis

S

0

3CCOUtU

!))COl

a

ne crier que ÍUr la foi des au–

[¡o;,

i

ne fa

ir•

aucun uragc de

l~u'

ne1..

P~r-lil

ils íont

incap:!ble; de

e~

rcdreffer

cux-m~me;

lor[q<!'ils Íe ront

fourvoyés, de garder la changc ,

de

relcvor un défaut .

fls

ne krvent

i

la chaífe que par un vain bruit quí mt!me

f\it rouvent !OUCLICC aU change une par!ic

d~s

autrCi chiens

tic

des chaífeurs.

Les roins néceífaires pour

e~

procurer

&

ontrcteni• una

borl~e

mwtt;

doivent précéd·ar

1~

naiflance meme des

chie11s, puiíqu'oe1

n'obti~nt

une race qui nc dégénere pas,

qu'en choifiífant avec beaucoup d'artention les ÍUJcts

qu'on veut accoupler .

Lor[que les peties ron! nds, on leur doejne des nour·

rices au·moins peodant un mois , Qnand ils [c¡nt parve·

11us

i

l'ige de

li~,

on jugo de leur forma

eu~ricure,

&

on réforme ceux dont la taille, autant <¡Q'on p<ut le pré·

woir,

s'~ccordernit

mal

av~c

celle des autres chiem de

1~

,..,.u.

Loríqu'ils ont ii-peu pres

quin1.~

mois, el efl tems

de les mener ii la chaífc. On los y prépore eq les ac·

contumant

a

conn<>itre la voix,

&

3

craindrc le foüet

Coit

au chenil, foit

en

les memnt

a

l'ébat, Coit en !eur fai[;u¡r

-faire la curée avec les autres ,

11

leroít prefqu'impo(jlble de former

u~e

lflcutc

toute

c:ompo[ée de

j~Qnes

chiens.

Leur' inexpéricnce, leur

indo~ilitt!,

lQur fouguo don·

11eroient

~

tnut moment dans le cours de la chaífe, oc;–

calion :\des délordrcs qui augmemeroient encore ces mau–

vaííes qualités par la ditliculté d'y remédier.

11

efl done

prefque indirpen(ablc d':ivoir d'ab()rd un fqnds de vieux

chicos Mja íouples

&

etercés. Si on ne peut pa> s'en

procurer,

i1

fam en faire drcffcr de 1eunes

p~r

pelotons

eje qQatre ou

~inq,

paree qu'en petit¡¡qmhre ils íont

plu~

$iíés

2

retenir.

Loríque les jeunes

~h\ens

font accoutumés avec les

autr~s,

qu'on les a m

en~>

a

1'6bat enCemble, qu'on leur

a

fait faire la curée, qu'il• fonr accoutlimés

a

marcher

conplc;s, on les mene

il

la chaífe. 11 faut fe donncr d<

gar-–

de de

m~ler

ces jeunes chiens avec C«H qui font d.eflinés

A,

a¡roquer. Daos ces premiers momcns de la ohaífe,

il ne faut que des chiens st1rs, afio qu'on pu iífe les rom–

pre aiCémem pour les rell\ettre enremble,

&

faire tour·

uer ¡oute la """"

a

l'anim1l qu'on veut chorfcr.

On

garde done les je4ues •chiens

P,Onr

les premiers relais.

Encore ne faut·il pas les

y

mmre íeuls. On

g~ternit

rout

fi

l\ 10 en

d~couploit

un trop grand nomb•e il-la,fois .

Loríque !'animal qu'on 'chaífc efl un peu échautfc,

&

qu'il comnlence

a

11itier rur la terre

&

oux portées nn

. fentiment p!11s fort de Can

paíf~ge,

on cherche l'occa–

linn de donner uq relais . Ce mnment ell IQ.uvent ce-

tui <lu Qérordre, fi

O!\

ne le donne pas avec précaution.

l l faut p¡ei]\Íerement laitfer paffer les chie[\s de e"lleuce.

Enruire on découple len¡emunt ceux du relais, en com·

rnenyallt par les moins faogueux, afin que ccnx qui le

(o nt le¡ plus,

~yent

le tems de s'clll>nfficr 31\ll!lt dQ re–

jnindre les autres . San< cela des chiens jcunes

&

pl~ins

d'ardeu• s'emporteroieot all·dcli des voies,

&

on :t,u·

col

e

b~aucoup

d.e p.eine

a

les rqdrelfer. Loríque les

j.eu

ncs chiens ont chaífé pendant quclque tems,

&

qu'on

eft aífuré de leur Cageífe, ce (onc eux dont on fe fert

pour am,quer, paree qo'ayant plm de vigoeur que les

~Utres.

ils Com plus on état d.e fonrnir

a

la fatigue de

la

chalfe toute enticre. IJ:n relais <'rant donn6, le< pi·

Q\ICUrs doi vent

s'<~tt~cl\er

i

ramcner

a

la

meuee

!e<

cbiens

qui pourroieut s'en

~tre ér.ané~. P<~ur

faciliter cet ameu–

~emeot,

il ef! nécelhire

d'arr~¡er

fouvcm fur la voie,

&

de"l:i rérulteot divers

avanra~es .

L'<lbJet

d~

la

cbaíf~ ~fl

de

prendre sllrement la

!;>~ce

.que l'o,tl íoit,

&

de

\;1

prendre avec

certain~s

conditioos,

4'ou réfultc un plus grand plailir. Or P•>Ur etre sOr,

:turant qu'il elt

poffibl~, '

de prendre

la

lléte qu'on a at–

uquée, il faut que les chicos ío)cnJ docilcs, afi.n qu'-on

puiífe ai[émenr les rcdreífcr:

il

faut que le g!'us graod

pombre ait le

o.ez

fcrt·eYerc;é, pour

gardc~

le cb¡¡1ge,

c'eít-i-dire, diflinguer

l'~nimal

chaffé d'avec tout 3utrc

qui poorroit bondir devoot

·~ui:

il

faut encore qu'ils

foi~n.t

accou¡umés

i

chálf~r

des voie< froides, afiel que

s'H

arrive un défaut, ils puiifent upprocher !'animo!

&

le

r<l~pccr. Loríqu'un~

nuttl<

n'a

pas

cctte

h.abitude,

qu'on pique au premicr. cbien, & qu'on vct1¡ étonffcr

t'animJ,I de vlteífe, au l.ieu de le chaífer régll!ierement,

~n

manque íou•·ent Con objet: le moindre d.éfaut qui

¡,¡ere

refrojdi~

le'

voi~s,

n'eR:

plul

1éparable, fur·ro¡¡•

'J'.,.,f

X.

'

. .

.,

.

. )

ME:X

lorrgue le vent de nord

ou~fl

Couflb, ou que le tems

etl dt[pofé

i

l'or>ge, les chiens ayant tnCJÍns de fiheiie

de nez, la voie une fois perduc ne fe rcrrouve plus.

On

ne court

pa~ c~s

_rifques.

a

beaucoup pres au métne de·

gré, avec des

ch~ens

accoutumés

a

chat!er des voies un

peu vieillcs; mais on ne leur en fair prendre l'habitude

qu'en les arrétant Couvcnt lorfc:¡ue le cems etl favorable

&

qn'on pent juger en

commen¡¡~nt

la cha!fe que le;

chiens

empo~tero~t

bien la

~oie.

Ces

arr~es

répétés don·

nonr

~ux

eh1ens ecarcés le tems de fe rameuter. lis les

ffiCt!CO! dons

;e CaS

de

f~fre

ofa,ge de Jenr

111!7.

de

OQU•

ter

cux-tn~mes

la voie,

&

de

s'en

aífurer de

:nani~re

i

ne pas tourucr

a

u €hange. Le bruit, qui n'efl pas un des

moindres a,grémens de la

ch~IIc,

en aUJ)mente: les char–

fcurs

(e

raífemblent,

le

fon des t rompes , tes cris de¡

vcneurs

&

des chiens donnem Ginfi dans le cours d'une

challe différentes faenes qui devienne:\t plns chaudes

a

mcfure que les relais Ce donneqt, &· que !'animal perd

de ra force • Ges mnmens vifs

&

~radués

préparent

&

amenent en fin la cataílrophe, la mort tragiqoc

&

fo\em -

nelle de !'animal . C 'ell done par la doeiiité qu'on

a

mene les chien5 d'uoe

»UNI<

a

-cquérir !OttteS les qua–

lité> qui' peuvent rendre la chaífe

a~réable

&

st1re. lis

y gagnent, eomme on \·oit, do chté de la finefle du

nez, & de fon ursgc; mais cette qua

lit~

efl toujours iné·

gale parmi le¡ chicos, m31gré l'éducation;

&

il en ell

quelques-uns que la nature a doués d'uno íagacité di–

flinguée : ceux-li ne cha¡•gent

j~:nais,

quoi qu'il arri•

ve. Le oerf

a

beau

s'accornpa~ncr

&

te

m~ler

a

vea

une

troupc dlantres animaux de íou erpece, il• le démelent

toujours,

&

en reconooiífent la voie

a

travcr< l.s voies

nouvelles, de forte qu'ils challeut hardiment loríq ne les

aueres

c~iem

auffi fages, nuis moim franGs , balanceut

&

Cemblent héficer. On dit que ce> chiens rupédeqrs

font bardis dans le changc. Les piqucurs doivent s'ana–

ohe•·

a

les bie!1 connoitre, paree qu'ils peuvent toujours

en süreté

y

rallier les aurres.

La

pll1~art

des avantages qu\1ne

m•11t<

puiífc réunir,

9éFendent, comme on voit, de la docilité des chiens.

A

vec

une

n.euu

fage, la

c~aífe

n'a preíquc point d'in·

sonvéniens qu'on ne prévienne ou !JU'on ue répare .

11

faut que la vo!x du piquenr enleve eoujours s11rement

les chiens, qu'il foít le malrre de le>' redreífor lorrqu'ils

fe fouryoyent,

&

que lorfqu'ils le Cuivent, il n'ait ríen

a

craindr~

c}e

lear im1¡atiencc. L'urage de meoer les

chicos couplés lorrqu'on va frapper aux brirées, annonce

. t>ne défi'\nce

de

leur íageífe, qui ne

f~it

pas d' bonneur

a

une

meuu.

11

efl

trcs·av~ntageur

de les avoir

3ll

point

<;le

docil!r~

o\1 ils fuivcnt le piqueur pofément

&

fans

deCir de s'échapper, paree qu'alors on atraque fans étour–

derie,

&

q11'o.n évite un

parr:~oge

de la

mwt<

qui efl

tres~

ordinairc au

commen~ment

dt<s c.haífes. 11

efl

!OUJOurs

porrible d'arrivcr

~

ce degré, loríqu'on en prend la pei–

ne.

L'alternati~e

de la voix & du foüer

dl

un oui!Tant

moyen' & il

'n·~n

poinl de fouguc qui réfifle

a

l'lmpref–

(i(\n des COllps répótés .

L.,~

autres [oins qui· regardent

la

mwte,

conftfl~nt

:i

tenir proprc< \e cltcnil

&

les chiens,

a

IQur donncr une nourriture convenable

&

rég,lée,

a

obf~rver

avec le plu5 grand ínin les chien; qui paroiífent

malades, pout les Céparer des

al(tr~s.

f/oyn

PtQUEU~

&

V.~NERtE.

'

M

E'W

t\

R l,

~ Glo~. )

ville

conlidérab.lc

du Japon,

dans 1'1le de N.iphon, avec UO palaÍS,

OU

l'empetCtlr fé·

culie~

fait quelqucfois ron

r~j our.

Elle e!l

Cm

une

col ~

lioe, au pié de laquelle il

y

a de valles carnpagnes,

íe–

mées de. blé

&

de ris, entrecoupées de vergers pi ' ins·

de pruniers. Certe ville a quandté de tOUrs,

&

de tem–

ples

romp~ueux.

(D. 1

~

. II!LEWIS

~"

NEV{I'i,

(-Giog.}

p~tite

ile de !'·Amé·

rcque- feptentnonale,

cll

!'une

de~ Anttlte~,

peu loin de

S ., (:l)riflophlc . Elle n'• que

16

milles de circuit,

&

produit abonda;nment !OUt ce qui efl av:totageux

a

!'en•

tretie:¡ des habirans, fuere, coton, gingembre, tabac,

&e.

Les_ l\nglois en íont les. poífelfeurs depuis

1628,

&

y

on~ b~d

un forr pour

1~

mettte en fureté••

Long.

3tf,

l..

t.

nod

t

7,

19.

(D. '].)

M EXAT

-,A

LI, (

Glog. )

ville de Perfe, daos l'lrac–

Rabi , ou. l'lrac prqpre. Elle efl rcnommée par la ricne

mo)quée d'Aty, ou les Perrans

voq~

en pélerimge de

toutes parts. Cette ville néanmoins IOtnbe !OUS les jours

en ruine; elle ell emre 1' Euphraec

&

le lac

de Re

he·

mat,

a

t8

lieue>

de,

6agdat.

Lo11g.

6~,

32.,

la1.

3', 40.

e

a.

J.'

MEXAT·OCEM .,. RERBESA ,

(G!ux.)

vil!ede

PerCc, dans l'lrac-Rabi. Elle preod íon nom d'une mol-.

quée dédiée

¡¡

Ocem, fils d'-Aiy . Elle

•ll

dans uq ter.–

roir

(ertil~.

ruJ

1:Euphr~e

.•

LPIIl·

<Sl,.

49·

lat.

32..

20. '

(D.

J.)

Ccr;. -

~~