MET
Mttlr<
'""
•ncrt
"'
plau,
c'ell l'amener dans
12
place
oii
elle doit erre
a
u cóté de l'.a.vant du vai!Teau.
Mtttre le linguet,
c'ell
mettrt
la piece de bois, nom–
m<'e
lingutt
ou
llin¡,11<t ,
cornre une des fufées ou ta–
quets du cabellao, pl.lur
l'empt!ch~r
d• dévirer o
u
de re–
touroer en arriere.
METTRE,
(Comm.)
terme qui a différentes ligni6-
cation' dans le commerce.
M eeert fa tffetJ
J
couvtrl,
fe dit ordinairement en
n1auvaife part d'un négociant qui détourne ce qu'il a de
meilleur
&
de plus précieux, daus le deffein d'une bau–
queroute frauduleufe.
1/oytz
BANQUf:ROUTE.
Mtttrt IJ,·dtjfiu d'tm aRirt,
c'ell enchérir fur le prix
qui
m
été difert d'uue marchaudifc dans une veme pu–
bli~ue .
Mttlre,
fign iñe quelquefois
t'enrithir,
comme quand
on dit
mtltre fol f ur fol;
&
quelquefois avancer ou d<'–
penfer pour la part qu'on prend daos une fociété ou en–
treprife de commerce. J'ai dépenfé cent mil le écus a
cene manufaéture, jc
n'y
veux plus cien
m<ttr<.
Mttlrt de bon •rgme avu du mnuvait,
c'efl faire des
avances ou dépenfes fans efpérance de les retirer.
JltJtttrt
avec le pronom politif, lignitie
¡'appli'1""•
-s'tmployer.
Ce jeune homme a eu ratfon de fe
mttlre
au commerce,
i1
y
réuffir .
D iéf. de Commerce.
M.t:TTilE L'J'.ME; les
Boiffilitrl
[e
fervent de ce ter–
me pour r.gni6er l'aé!ion par laquelle ils r;arni!fent
le~
fouffiets d'une forre de foupapc de
en
ir, par laquelle l'air
s'introduit dans le {oullkt quand on l'ouvre,
&
fort par
la
donille, quand on le ferme.
METT~E
EN TE NON,
en eerme de B oif!tlier,
c'ell
retenir les detrx extrémirés du corps du [ceau dans un
tcnon
ou
e(pece de pinces de bois pour les clouer plus
facílemcnt enfemble .
METTilE I!:N SOtE,
tn
ltrme de B ott!onnier,
c'en
eoovrir des morceaux de vélin
déco~pés ~
l'empone·
piece, d'une foie qui s'érend deffus a merure qu'on l'amc–
lle avec la
bobin~
que l'on tient en
(a
maín, momée fur
une brocherte a lier,
voyn
BROCHETTE A' LJER. En
m~
me 1ems que la roie couvre le vélin, elle affujettit la
oannctil le íur fes bords, en fe fixant fur chacun de
[es
crans,
1/oya:.
CANIIETILl-J!.
METTRE EN CHI>HT!ER,
chtz /u CharpeneierJ,
c'ell
lorfqu'on peut travailler une piecc de bois, la pofer fue
deuK autres pieces de bois qu'on nomme
rhaneier¡.
M F.TTRE l-ES BOtS EN
LEU~
llAISON
,c/u~
ltJ Char–
pentitrJ ,
c'en pofer les pieces de bois qui doivent (ervir
a
un éditice, [ur les chanriers, chaquc rnorceau en Con
lieu.
METTRE UNE PIECE DE BOIS fur (on roide OU fur
[on forr, (
Charptntitr)
c'e!l lorfqu'elle efl courbe met–
tre
le bombement en contre-haur ou
par ·d~ffus.
M¡;:TTRE Ell TRArN,
termt d'lmprimtrie,
c'ell met–
rre une forme fnr la prelfe ,
&
la liruer de
fa~on
qu'el ·
le fe trouve julle ro..s le milieu de la platÍAe,
l'arr~tcr
avcc des coios, "abbriffer deifus la frirquette pour coupe r
ce qui pourroit mordre ,
&
coller aux endrmrs qui pour–
,roicnt barbouiller, f:1ire la mar¡(e, placer les poimures,
.f~ire
le regillrc,
&
donner la tierce.
1/oyez
FRJSQ.UET·
rE, REG ISTRE, TrERCE.
METT RJ;:, fe dit,
e~
ter-ne de m•n•g•,
des
fa~ons
de dreller ou de rnanier un cheval . Ce cheval ell pro–
prc
i
mtllrt
aux courbettes,
á
caprroles, aux airs rele–
v~s .
1/•ytz
COURBETTE, AtR.
Mt<lrt
'"'
ehtval a11
p41, •11
trot ,
c'efl le faire aller
.u
pas, au
trot,
au galop.
1/oytz
PAS, TROT, GALOP.
Mettrt
""
<h~v11l
dulmtJ,
c'en-a-dire le dre!f<r , le mer–
tre dans la main
&
daos les talons. On dir auffi
mettre
••
<heval f•rtJ lt bo,<on,
pour dire le
l~nir
en état par
le
moycn du bouton des renes qu'on
ab~iffe ,
comrne 11
le cavslicr éroit deffus .
Mtttrt "" rbeval horJ d'bnltint ,
c'en le faire courir
au-dcla de res forces.
Mtttrt fur le doJ. 1/orn
VoLTf:.
Mcllrt f nr
la
haneho. f7oyn
As EOt
R.
Mtttre
aH
vtrt .
1/•yn
Vf;RT.
Mtttrt att filtt,
c'efl lui tourner le cut
a
la
mangeoire pour l'empécher de manger,
&
lui mer –
tre un fj lct dans la bouche.
Mtttrt fu r lt <rotill
1
c'en
meme du crntin rnoulllé fous les piés de dr vant du che–
"al.
Muere danJ lo pilier1,
c'efl attacher un cheval avec
un caveffon aux piliers du maner;e, pour l'accoutumer
fur les hanches.
M<ltre la lanrt
en
arrlt,
c'efl dirporer
fa lance comme il en expliqué au
mot lance. 1/oyez
LA NC! .
Mtet"< In
~•fl•·mtttt
Jfon point . 1/oy n
Pot NT.
M <tere
1111
rd}Ji¡. 1/ol<.?.
R,A
tS.
Mtttrt [<J dtnts,
(e
dit d'nn cheval
a
qut les dcnts qui fuccedent
a
celles de
Jait commeucent
a
paroitre .
Meten ba1 . 1/oyez
Po u–
~INf:ll.
MET
MtTTRr; r:N POT, che?. les
Men•ifi<N,
c'en mon–
rer le fer d'un outil de la claffe des rabuts, nrlopes,
fnr fon bois qu'on appelle
f ut .
METTRE EN CtRE, opératiol'l du
Mttltur·en·atuvre
qui confifle
a
raoger rur un bloc de cire routes les pu–
ties d'un ouvroge, l'ordre,
&
l'ioclinairon qu'elles doi–
vent avoir toutes momées pour les fouder enfe m le avec
ft1cces: comme il
y
a fort pea d'ouvrages de Me.neurs–
en-reu vre, tels que les
ai~rettes,
les nreuds, les colliers,
&c.
quí ne foit compofé d'un nombre ¡:onGdérable de
pieces féparées; l'ouvrier prépare d'abord féparément cha–
que partie,
&
lor[qu'elles font toutes difpofées
i1
prend
une plaque de t6 1e fur laquelle il
y
a un hloc de cire,
auqnel il donne la forme de ron dellein,
&
le mouve–
ment qui luí convient; Íllr ce bloc ramolli
i1
arrange
chaque partíe Celan l'ordre,
l'él ~vation,
&
le mouve–
ment quí efl propre
a
cbacune d'elles : de cette opéra–
tion
d~pend
fouvent la bonne grace d'un ouvrage, par–
ce qu'il ne rorr plus de-la que pour
~rre :ur~té
par la
foudure,
&
que cette dorníere opération une foís faite,
il n'efl plus poffible d'en changer la dirpofiríon.
METTI\E EN
T~:RRE,
opération du
Mtttwr-m·atll·
vre,
qui fui t celle do
la
míre en cire. Lorrq ue toute>
les pieces d'un ouvrage runt arraugées fur la cire, telles
que nous l'avous dit ci-doffus , on le couvre totalemtnt
d'une rerre
appr~tée
expres ,
&
déliée avec un peu de
[el pour
y
donner plus
Je
conÍI!lence, de l'épaíffeur d'en–
viron un pouce; on la fait fécher
il
trcs-petit feu, fur
de la cendre chaude,
&
lorfque cela ell emieremenr- fec
&
cuit, on fait fondre la cire qui ell deffous, on enleve
CCttC< terr< qu'on faít recuire pour bnller le rene de la
cire ,
&
fur le deffous des chatons,
&
~m
re ces chatons,
qui rcllent alor5 totalem<nt
a
découvert, l'ouvricr pofc
les grains d'argont néce{faires pour joindre toutes les par–
ties enromble,
&
les paillons de foudure, que l'on cou–
vre do borax,
&
en cet <'tat ou porte
le
tour au feu de
la lampe,
&
on arrete ainfi par la foudure
1
roures les
parties qui ne forrt plus qu'un tour; alors on calfe la ter•
re,
&
l'ouvrier continoe fes opérations.
METTRE
EN
OEUVRE, l'art de mettre en a:uvrc eft
l'art de monter les pierre fines ou fallffes,
&
le; dis–
mans,
&c.
rur l'or
&
l'argem.
METTRE AU BLEU, c'en un
termt dt PIHmaJ!itr,
qui fignitie l'opération par laquelle on met les plume>
dans de l'eau
bl~ue
faite avec de l'indigo, comme cellc
donr on fe fert pour le linge.
METTRE EN PRESSE,
1/oyt~
PRESSE,
METTRE LES FICELLI!:S A' LA COLLE,
(RtlieMr<)
quand les ticelles [out épointées, on prend un pcu de
calle de pite daos fes doir;ts,
&
l'on en met aux 6ce>l·
les; on dit
mtttre la jiúlla
a
l• col/•.
1/oy•~
Toll–
TILLER, CouDRl.
METTRE EN MAJN
1
terme dt FabriqNt da bo.ffo de
foit ,
metrre en main la foic,
e'¡;(}
la préparer pour
J¡~
mettre en teinture ; pour la
mtttrt
'T'
m4in
on défait leJ
marteaux que l'on enfi le
a
une cheville, qui
fait part1e
de l'outil qu'on appelle
mrttage
'"
ma
in .
On choilit la
foie écheveau par échc•eau pour en féparer les
diff~ren
tes qualités ; enCuite quaud
il y a une certaine quantitl!
d'échevaux , Je veux dire trois ou quatre, fuivant leur
groffeur, on en fait une pamiue que l'on tord,
& il
la·
quelle on falt une boucle, o
o
met aurour de cene ftottc
un
ti!
que l'on noue, ali n que le Teinturier ne les coo–
fnnde pa. quand
i1
les cj éfait pour
les teindre .
Q uand il
y
a. quatre pantines de faites, on les tord
enfcmble ,
&
ces quatre pantines de foie unies cnrcmble
s'appellerrt communémem
un• main dt foit .
IVJETTRE SU R LE POT,
en ttrmt
dt lf.aji11e11r
1
c'ett
cmbofter la rete du pain fur un por d'une grandeur pro–
porrionnéc
~
la forme qui le contient,
&
propre
-i
rece–
voir le prem:er lirop qui en découle .
METTRE DAS
011
QUtTTEil SON BOlS, c'e(l ce que
le cerf fait au prinrems.
METYCHIUM, (
Anei9. xru.)
JIOm
d'un des cinq
principaux tribunaux civils d'Athents; les quatre autres
éroient
I'H~Iide,
le
Par~sbyte,
le Trh:onum ,
&
le tri·
bunal des Arbitros.
Le
Mtty<hium
tiroi[ fon oom de
l'architeéle Mctychius , qui fut l'ordonnateur du bhi:
ment, ou les juges s'affembloient. On le nommoit au(!r
Batra<hroum
&
P honilwrm,
foit
a
caufe des pcinturcs
dont
i1
éroit
orn~,
[oit
paree qu'il étoit teodu de rouge.
(D. '}. )
METZCUITLATL, (
Hifl.
nat.)
nom que fu i.vant
Franrtois Ximene•, les Mex icains donnent
a
une prerrc
qui relfemble
i
la pierre fpéculaire ou au
~ypíe
en la–
mes , mais qui efl un vral tale, vil que l'aélron. du feu
ne produit aucun chanr;ement fur elle. Cette prerre e!l
d'un jaune d'or rirant un peu (ur le pourprc.
~·J.n
De
Lact ,
dt ¡,emmi1
f.i
lapitlilnll.
ME-