MET
ville farent chaogí!s en celui de
M.shou
Mtt~,
doot
l'origine rll ínconnore.
M•t
1
étoir ill ollre foos l'etnpire romain; car Tacire,
(
Ht/1.
Jiv .
11/.)
tui donne le tirre de
fo<ia
civit111,
vil!e
allié'e ,
&
1\mmiañ Ma'rcellin l'ellimoit plus que Treves
fa métropole.
En etfer,
.llf•tJ
ell ané
des
premieres villes des
Gau–
Jes qui dépofanr fon ancienné barbarie, fe foir policée
a
J:r
tnanier<! des R om•im
~
&
d'~pres
leQr eremple. Elle
fe li¡;nala: p:fr
de
magmfiques ouvrage•,
&
dooua
i
f~s
rUtS
le~ Ol~Ol-.5
nO'lnS qae pOr!OÍeOI les CljCS de a ome
]es plus fréquentée¡, comme nous
l'apprenons des
in–
fcriptions du pays. Elle ovoir un smphitéihre. aintl qu'un
begu palai< dont parle Grégoire de Tours,
&
qal
¡¡ter
vi
d!ns la fu ite dt demeure aur rois d'Autlralie peQdaQt en–
vir-On
1
¡o
aus. Elle tit conflruiu:: ce bel aquerluc, dom
]es arch<s travcrfant la M ofelle,
s'él~vpienr
plus de
cen~
piés tu·de!fus da courant de la riviere • ouvrage prefque
égal
a
ce qui s'étoit jamais fair de plus
m~gni6que
en
ltalie daus ce genre.
Mais cette vjl!e ., apres noir éré
tri:s·flori!T•n~e,
fut
entierconent
ruin~e
par les liut¡s lorfqu'ils cnvahir<nt le;
Gaules fous Attila.
L es Fraocs, fous Childeric, s'emparerent des pays de
Mcss
&.
de Trev<&,
&
y
domiooicQt du tems
!le
S ido–
nius Apollinaris. Clovis en re lh
k
maítro, ainli que des
pays voitins. E lle
e
ntinua d'étre le
lie~c
des rois de la
Fraoce orientale ou d' Autlralie,
&
deviot
cn~ore
plus
conlidérable que fo us les
Romain~,
paree que ces rois
d'
Aol\ralie étcndoi
m
leur do mination jufqu'en Saxe
&.
en Pa\lnoui•, L,.es habitans de
M•ts
les reconnurcm pour
leurs maltres. A pre eux, ils
a~réerenr
pour fouvcrains
tes empereurs allemat¡ds , qui conqoircnJ
le royaume
e'
Aullralie ,
11
ell vrai que les
év~qu~
&
!es comres qui étoient
gouverneurs l)értdillires de
'Vl•tt
y
eurent beaucoup d'au–
rorit~,
rnai
les ernperc11rs fcu ls ¡ouilfoient du fu prerne
domaine . Si
les
ré lats de
c~tte
villc y ban oient mpn–
noie ce droit leur é toit conumJn av•c d'autres évcques
&
av'ec plulicurs abbés
¡:n
fran ce, qui pour cela ne pré–
tendo!ent pas etre fouvenins. Enfin il etl contlant que
(OU$
C)J.orl~s-Quint
Mm-"
étOit une vi
!le
!mpéríale lipre,
qui ne reconnoi(foit pour chef que tlempereur,
L es chofe éwlent en cet
ét:~t
l'an
1
HZI,
lorrqu'Hen–
ri
¡(
par
bri.~ue
& pu, adre!fe
s·~_mpara d~
i'J!ets
&
&'en
ttablit
1~ protré~cur,
Charles-Qumt affiégca bteotllt cene
ville avec
un~ puil)~ntc ~rn¡ée,
mais il fur contraiut d'en
lever le tie" e par
1<~
défenfe
vi~oureufe
¡!u duc de Guife.
Cepend.ant' les évéques de
M•tt
aJmirent la
fouvérain~té des empereurs, re<;urent d'eux les in+ell irures, & leur
rendjrent
la
foi & hotl)mage. Cet arr<uJgement (iJblitla
jufqu'a l'an
¡
633 ,
que L ouis
X
lll. fe déclara fé1gneur
fouverair;¡ de
Metf,
f oul
&
Verdun,
~
du
t~mpore
des
trois é véché!, ce qui fut confir:né par le traité de Wct}–
phalie en
1648.
On ne réferva que le droir métropoli–
rain
¡;"
ces
év~chés
a
l'~rcheveque
¡te Treves, éleaeur
de l'empire,
ll
flut obferver q.u'il y a
~oo
ans que
M•tt
éroit trois
f ois plus grande qu'elle n'etl anjourd'llUi. Elle n¡:: col}–
tiont guere aa uellemCill que
~O
rpille ames·
Son
~veché
fubfille
dcpui~
le commcncement du
iy.
Ciecle,
&
c'dl un des plus coutiMrables qui foient
a
la
n omiuation du roi , L'é vEquc prend le titre de prince du
fa int empire,
&
jouit de
go
mil!e livres de reme
1
fol}
diocefe con¡'ent
~nvirou
6w
paroi!fes.
M <ts
e!}
la feule ville du royauwe oilles ]uifs ayent
u ne fynagog e ,
&.
oil ils foien t routferts onverterpent.
On cut bien de
1~
peine en t
r6í a
accorder
~ette
der–
oiere
~race,
comme on s'exprim it :¡lors ,
i
deu¡ feu les
famill~;
joive5; mais le ,befo·n a engagé
d'ét~odre
infel}–
fiblement la tolérancc, enCone qu'en
1698
on comptoit
dan
M•ts
~oo
familles joives, dunt 1' érabliOerpent con
firm é par t.,.oois
Xl
V.
a prodoit de grands
av~ntages
au
pays. C'etl aOe-z. de remarqoer ,pour
le prouvcr, que
~ea.
danr la guerre de
1700,
les
]
o¡ifs de
M.esont
remQnt~ 1~
cav•lerie de chevaux,
&
ont fait na
irre en ce gen re un
commerce de plus de
100
millc
~cus
de bénéfice par an
~
J'état. ll fal loÍI done, en tolérant les Juifs, n'y point join–
dre de daufe infan¡ante qui
élni~nilt
les principau s d'en–
tr'cux de fe refugier
a
lff<tt
¡
relle etlla cot¡di¡ioa
q~¡'on
leur a impofée de poner des chapeaux j:¡ones,
~our
les
dillinguer
odieufen¡en~
;_ condilioo !.nurile
a
la
poli.ce,con–
traire
ii
la bonne pohnque,
&
qq•, pour to
ut dtre, ¡ieot
encare de:: la barbarie
d~
nos
ayeu ~ .
Les appoimemens du gouverneur de
11-T<IJ
font de
l4 mil!e livres par an, les
reven~s
de
1¡¡.
ville de 109
p,ille,.
4{
fa
di!penfe
fixc
de
so
m 1lle.
MET
Le pays
fe
ro!~ir
par une comume particoliere, qu'o11
oomme
1 ..
coútNm<
J,
Mns ;
&
ce qui etl forr lingulier
c'e~
que cette ¡:oOtume
o'a
Jamais
~t~
ni rédigéc, ni
vénfite,
llf•Js
etl litoée entre Tool, Yerduo
&.
Treves,aa con–
jlu~nt
de la Mofelle &
d~
la Seille,
3
10
licues de T oul,
aut<lot de Nsncy
N.
O .
ll
S . de
Luxembour~,
13
E.
de Verdun ,
1~
S. O.
de
TrcVel,
7l
N. E.
de
P3ris.
Lpn~.
felou Caffini,
Z3·
4~'.
4f"·
)at.
49· 7· 7·
Les
citoyens de
c.erre
ville ne fe fnnt pa< ettrememenr
ditlitJ!lUtS dlnS les
rcienccs; cependant Ancillon, Du–
¡:hat, Ferri
&
Foés les ont coltivés •vec honneur.
Ancillon (David)
f,c
fon fils Charles, m orr
i
Ber–
lin .en
17 1.7, 0111
~u
IOUS deux ee la répulatipn en Bel–
lcs-l,.ettr~s.
DuchJt ( ]3cob le)
a
fait yoir daos fes écrits beaa–
coup de connoi(fance de nos ancicns ufagea
4
des vieux
termes de notre langoe; on tui cjoir la
m~ill~ure
éditioa
de Rabelais.
1~
eJ)
m u rt
a
Berlin en
17'f,
i
78
ans.
Ferri ( Paul), en latín
F<rriltt,
fir
:l
,lO
an1 un
C4tl·
cbi(m•
,¡,
rlformatio",
auquel le célebre Borruet cr111 de–
voir ré pondre . Ferri éroit i'l¡nmme le plus difert de fa
province; la peauré de
fa
t¡ille, de fon vif•11•
&
de fet
gclles relevoicnt .encore fou tloquence.
JI
ell
rnilrt
de la
picrre en
1669,
&.
on loi ¡¡ouva plus de
8<;>
pierres dans
la veffie ,
Foés, en latin
Fo•fius
(
Anutius), Meédé e11
1
fg6
a
68
aos,
~tl
uo des grands Litttr.:lleurs qu'ait eu l'Eu–
rQpe en fair de mo!drcine greque . Le1 Mtdccins luí doi–
venr la mcilleurc i)lterprélation qu'ils ayent en latin des
reuvres d'Hippocrate, dont la bonne éditiou pnrut
~
G..
¡1eve en
16n ,
i~-f•l.
(D. '}. )
METTEUR
EN
~UVRE,
f.
m. efi le nom que
prenncnt des orfevres qu! ne s'appliquenr qu':l momer
les pierres fur l'or ou fur l'argeut. lis ont les
m~mes
loi¡ que ceux qu'on appelle
groffiert,
ou qui fom les
plus gros ouvrages de J'Orfcvrerie; ils font du méme
corps
&.
de la
''"eme communauté. lis ont les
m~me5
droirs
4
les
tn~m~s
privi)eges.
L'art du
M<tt•Hr-tn-fl!lt'llr~
efi fur·rour connu en Al·
lemagnc, en Flandres, en France
&.
eo Angleterrc.
Msis il n'y a guere dans ce
derni~r
pays, que les Al–
lemands
&
les Fran11ots qui
e~ercent
la
mif•
"'
ruvr.
avec répn tatiun. Quunt aux Allemonds
&.
aux Fran,oís,
on crolt cot:nmuoément que le1 premiers rraV1illent plus
finem~nt
&
plus régulierement; mais le ¡¡oOt frnn11oir
univer[cllemcm goQré rend
au~
derniers ce qu'ils perdent
du
cO¡~ d~
l'habi)eré
&.
de l'adre(fc. Les
M<ttolrJ-m–
truvr<
oe ditftrem des
13iJOUli~rs
qu'en ce qu'ils ne font
que monrer les pícrres tines ou taulfes fur des bagues,
des co lliers, des pendans, ou autres ornemcns de ceue
c:fpece, au lieu que les autres font & enjoli,•c::nt des ta·
batiere ,
étui~,
pommes de cannes, boites de monrres, &c.
METTEURS A ' PORT,
urme dt rivitrn.
Voy.
j3oUT·A'· POI<T.
MErTRE,
V.
aa.
(Gr..mm. )
cemot
a
un grand
nombre d'acceptiom, qui routes om qoelque rapport au
lieu
&
3
la lituation dans )e lieu : cxemples,
m<tlr<
un
fat
en
place,
m<ttr.
~n ~ppreutifiage
un cnfant,
m<tt"
des tronpes for pié,
m•11f"•
a
la
loterie, fe
"'"t"
au
¡ra¡·3jl)
mtlfr~
en ¡:oulcor.
rntttrt
a
mon ,
mtttrt
bas.
mtttrt
hors,
mtttrt
i
couvert,
mttlrt
a
mal,
mtltr4
une cqore
tJI
quelqu'~drpiJ,
f:lr .
P•yu./,s areiclu
f•i–
fJanJ.
METTR~,
pppQÍ>IUm<>ll
.i,
('}urifprpd, )
VO)''Z.
ce
q1ti
a
éré dit
'"'
mol
ArPOINT!ME!'IT . On peur ajou–
¡er que daos ¡:es appoiotemens
l'int} ru~ion
efi fort fom–
maire; le procureur pe donne ordinairement qu'UC\e feule
requEte pu irlVentaire de produaion,
&.
tous les frais ne
dpivent pas palfer une cerraine
[o
mme. On appoiute
a
''"'tr'
d~ns
les maticr¡::s proviCoires .
f/oy•z.
ce qui en el\
!lit dans lt! praticien de Couchor, ,. ,,.
!l.
a
la fin .
( A)
METTKE,
(Marin,.)
ce mot efi employé
daHs
l•
7rfarin•
;l
cerraios ufages paniculiers.
M<ttr.
.<
/q voilr
1
c'etl appareiller
&.
fortir d'on port
ou d'une rade .
Mntrr
/u
voila d,da•u,
c'etl ferler
&
plier toutet
les valles, fans eo avoir aucone qui foit déployée.
M•ttre la graaJ, voi/,
,¡
l'lch•ll• ,
c'efi amarrer le
poin¡ t!e cette •oile vis-a· vt5 de l'échelle par ou on mon–
¡e
a
bord,
00
bien a
u
premier des grands haubans.
M<tlr<
/.1
blfff•t -vqil•t {11r
In
tar¡,tus ,
c'etl fe fcrvú
de
cargu~s
pour troutler les voiles par eo-b3S.
M.e1r.
.i
t.rr•,
c'etl defcen.dre du monde, ou outre
chofe du va
ifi'eau,
~
rerre .
M,ur.
.i
borJ,
c'etl tirer ou porter dans le vai(foo.
M<ltr<
""
mal<lo•
.; '"",
c'ell le débarqu•r
&.
le
rcovoyer qoand il ne fait
p<LS
C9n
deyoir.
M.,.