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MET

M

E'T RO

M

A N

1

E, f. f. fureur de fsire drs ver! .

Nous avons une

e~crlleme

comédie de

M.

Pyron fou•

oc

rirre ; elle a inrrnduir le mor de

mltr"manit

daos la

languc, comme le Tartuífe y introduifi r aurrefois celui

de

tartuffc,

qui deviot, depuis

le

chef·d'reuvre de Mo–

liere, fynonyme

il

hypocritt.

ME'TROMETRE,Cf.(MII.Jir.) machÍite

iiM–

ttrmiucr le mou vemcm

d'un~

piece de mufique,

11

fauc

avoir uu pendule, joncr le morceau,

&

accourcir ou al–

lot•~er

le penJule, jufuu'a

ee

qu'il fa

a

e

etaélement une

de fes ofcíllations, candís qu'<Jn joue ou qu'on chance une

rnefure,

&

tcrirc au commencemenc

d~

l'sir, la lon–

r,uour du pcodule.

M E'T RO O N, (

Uucr. gru.)

nom du temple de

h

mere des dieu • a l\rhe11es, oü fe confervoienr les

aélcs

publics. Favorin marquoit dans un de fes ouvra–

g.es,

ao

rapport de Dioge ne Laerce,

li'J.

lf.

qu'on

y

~

srdoic

les pieces du proces de Socrace . VoOius a

f<~ít

one grande bévoe for ce íi•jec; il a ero que

l'••r•"

écoic

le cirre d'un livre.

11

dl éconnanc Qu'un habile homme

comm~

Voffius, s'y f"ic trompé .

(D.

J.)

METRONOME, Cm.

(An1i9

-~"q. )

Lcsml–

tronomeJ,

!''•'"'!'-",

éroienc

ehe~

les Athéniens des oi–

ti cicrs qui avoienc l'infpeélion fur couccs les mefures,

o¡ccpté fur celles de blé.

ll y avoit cinq

mltronomu

pour la ville,

&

'dix pour le pyréc qui écoit le plus graod

marché de touce

1'

Ateique.

Voy_•z

Pocter,

.tfrcha:ol.

lib.

l.

c.

XV. ID,..

f .

p.

SJ. (

1)

J.)

M E'T ROPO LE, f. f.

(Jurifp . )

dans fa june

fr.

gnification vem dice,

mtr< vil/e

ou

vil/e principalt

d'une

provioce. Mais en maciere eccléfianique, on enrend par

m/tropol•

une églife

arch:épifco~ale;

on dnnne au

ffi

le

litre de

mllropole

a

·¡a vil le oii cene Eglife en fl cuée,

paree qu'clle en

ll

capitale d'•me prov ioce eccléflanique.

Uiferius

&

de Marca prétcndent, que la diOinélion

de•

mllropolu

d'avec les aucres

é~lifes

en de l'inOiru–

t ion des Apócres; mais il en cercain que fon

ori~ine

ne

remonte qu'au trnilieme liede, elle fot confirmée pas le

concile de Nicée , on pric modele fur le gouvernemcnt

crivil! l'empire rnmain

ay~nc

écé divtfé en plufieurs pro–

•inccs, qui avoient chacune leur

mltropole,

on donna

le num

&

l'aucorité de

mltropolitaill

a•u

év~ques

des

vil les capitales de chaque provmce, rellemenr q•1e daos

la

concenarion entre

l'év~4ue

d't\rles

&

l'év~que

de

Vienne, qui fe prétendoieta

refpeélivement mérropoli–

uíns de la province de Vienne, le concile de Turin dé–

cida, que ce titre appartenoic

a

celui dont la vtlle ferolc

prouvée

~ere

la

mltropolt

civlie.

Comme le prefec des G aules réfidtlit

i

Tours,

a

Tri:–

'Ves,

a

Vicnne,

a

Lyon

Oll

a

Aries, il leor communi–

quoit auffi tour-a-tour le rang

&

la d•go té de

m/tropo/•.

Cependaoc tous les

év~ques

des Gaules écnienc

é~aux

cntr'oux, il n'y avoic de dininélion que celle de l'ancicn–

ncté. Les chofes renercnc fur ce pié jufqu'au cinquie–

me liecle,

&

ce fue alors que s'éleva la conrenation dont

on a parlé.

Dans les provinces d' Afriqne , excepté celles dont

Canhage étoic la

mltropole,

le líen oii rélidnit l'év!qoe

le plus

iv;c!,

devenoit la

mltropol•

eccléloallique.

En A lie, il

y

avnit de;

mltropoi<J

de nom. Íelllemen c

c•-.n-a ·dire, fans futfragans ni aucuo droir de

métropo~

Jitain; relle

~toic

la ficuation des év<!ques de Nicée, de

Clullcedoine

&

de J1eryt<,

'lUÍ

avo'cnr la

pr~féance

fue

les autres

év~ques

&

le tirre de mérropoliraon, quoiqu'ils

fulfent

eox-m~mes

foumis

a

lcurs métropolicains.

On voic par-la que l'établiCfemem des

mltropolu

en

de droit pohtif

&

qu'il dépend inJireélemenc des fouve–

rains, auffi commc plufieurs évl!ques obcenoienc par l'am–

bition ' des rcfcrics des empereors' qui donnoienc

a

1eur

ville le tirre imaginaire de

mleropolt,

fans qu'il fe ftt au–

eun changement ni démembrcment

de

province : le con–

cite de

Chalc~doine

dans le canon XII. vouluc emp!–

eher cct abus qui caufoit de la coufufion dans la police

de

I'E~lifc.

Voy<>:. l'hi(l. de1

mécropoles,

par le

P. Can–

tel,

&

ri·apreJ

MÉTRO~OLITAIN .

(A)

METROPOL!TAIN, f.

f.

(]Nrijpr11J.)

en

l'év~que

de In vi lle capirale d'une proviuce eccléfiafliqoe;

ccpwdan c quclques éveques ont eu aucrefois le circe de

mltropolitain,

quoique leur ville ne fOc pas la capitale de

la province.

f/oyn ci-deva11t

M ÉT

ROPO LE.

Pré fcncement les llrcheveques font les fculs qui ayent

le titrc

O:

lo droir de

mltropolitni>r;

ils onc en cecee der–

nkre quolicé une jurifdiélion médiace

&

de refforc fur

l<s diocHes de lell r pro••ince, iodépendammenc de la j u–

rifdié.linn immédiate qu'ils onc comme

év~ques

dsos leur

diocl:íe panicolicr .

L es

d~oits

de

mltropolitaim

confiflent t

0

2 convoquer

los tonc•tes provineiaux, indiquer le lita ou

il

fioit

~trc

7'ont(

X,

MET

379

tenu. bien encendu que ce foic du confentement du roi;

c'en

a

eux

3

inrerpréter par pr'l vilion

k•

dccrers d: cec ,

conciles,

&

abfoudre des cenfures

&

pdnes déceroées

par les anons de

ce

conciles ,

2°.

C'en auOi

a

eur

ii

mdrquer ks aaemblées provin–

ciales qui íe tiennent pour nommer des députés aux aí–

femblée5

~énérales

du clergé; ils marquenc le lieu

&

le

cems de ces aCfemblées,

&

ils

y

préfiJcnc.

3°.

lis

(>C~veoc

écablir des

gr~nds·vic:aires,

poor gou-

1

verner le¡ drocefes de leur provrnce qm font vacans

fi

dans

h~ic

jours apres la vacance du úege le

chapitr~ ~·,.

poun·mc.

4°. lis ont infpeéiion fur la conduice de leurs fuffra–

r,ans, canr pour la réfldence que pour l'écablitfemenc ou

la conferntion des féminaires. Jls fom auffi juges des

ditférends

~ncre

leurs fuffragans

&

les chapicres de ces

foffragans.

f"'·

11•

(>CUVent célébrcr poncificalement dam coutes

les églifes de leur province,

y

porcer le pallium,

&

faire

porrer devant eux 13 croi• archiépiCcopale.

6°.

L'appel des ordonnances

&

Cenrences des

év~ques

f~tfragans'

de

leurs grands-vicaites

&

officiaux ' va au

mltropolitain,

tant en matiere de jurifdiélion volootaire

que concenrieure,

&

le

mllropolitain

doic avoir un official

pour exercer eertc jurifdiélion

mhropolitairu.

7°. Quand un

é

v~que

futfragant a négligé de confé–

rer les bénéfice> daos les Ílx moís de la vacance, ou du

teros qu'il a pu en difpofer, fi c'cU par dévolution ; le

mltropolitalll

a droit d'y pour•oir.

8°. Les grands-vicaires du

mllropolitai•

peuvent, en

cas d'appcl, accorder des viía

a

ceux aurquels les

év~ques futfragans en onc refufé maH-propos, douner des ¡

difpenfes,

&

faire tous les aéles de la jurífdiéliou volon–

caire, me!me conférer les bénéfices vacans par dévolu–

cion,

li

le

mltropolilllin

Icor a dooné fpécialemenc le droit

de conférer les béné6ces .

9Q·

Suivanr l'ufage de France, les bulles do jub'lé

fonc

:~dreffées

au

mltropolittlill

qui les envoie

i

Ces fuf–

fragans.

Le

mltropolitain

affiOoit autrefois

a

l'él<élion des évé–

ques de

f.•

province, conli rmoic ccux qui écoienr élus,

recevoit leur ferment; mais l'abro¡¡atien des éleélions

&

le droit que les papes fe íom infcnfiblemenr anribué pour

la coH[trvation, o

ni

privl /,¡

métropolicains

dr

en droÍIJ.

lis oot auffi perdu par

non -u fa~e

celoi ce vititer les égli–

fes de leur provincc .

Voy<>:.

Ferrec,

Tr.

dt

l'•ó11s,

fu

loiJ uclljiaflirlln ti

t.

dn mltropolitaiws,

In

mlmoirn d11

cltrgl,

& . 1111:<

mols

ARCHE VE.Q.Uil ,

UF~IC!l'iL,

PRr–

MAT.

(.tf)

M ET ROPO L

1

S, (

Glogr.

mtr.)

les

Géo.~raphes

nommenc douu 1 creite ville> de ce nom; favoir, dell:t

en

Phry" ie , deux en Theffalie, une en Lydie, une en

lfaurie, une en Acsrnanie, une en Doride, une dans le

Pont, une dans la Sarmacie curopéenne, une en Scyrhie,

une

en

Eubée,

&

final<mcnt une en

looie. M. Spon

ctte deux médailles contorniates de cerce deru iere, fur

lefquell es il s'efl perfnsdé de ¡rouver Solon. L'imagina–

tioo des

.~nriquaires

ell

cr~s · fécoodc;

9e los privons

poin~

du feul plaifir qui leur rclle .

ME'TROVISA

o11

MITROVITZ,

(Giog . )

ville de H ongric íur la Save, au comré de Sirmjum,

entre Ranha vrrs le mid i

&

Krfat1. \'ers

l'orient .' 011

voit Qans ce lieu, fclon M . le cornee de Marfilly, beau –

coup de monumcm d'anciquiré; ce qui le porce

a

croire

qne les Romains y avoient en voyé une grande colonie

&

que c'étoic peut-Ecre dans cet endroit qu'écoic bitie

1~

célebre métropole , DG>mmée

Ssrmium .

{D.

J.)

M E'T RO U M

f.

m .

l

Hijl.

anc. )

en géuéral en

temple confa eré

i

Óbele; mais en pmieulier celui que

les Achéniens éleverent :\ l'occafion

d' t~ne

pene, dnnt

ils furenc affiigés poor avoir jecté daos une forre 11n des

pr~cres

de la mere des dieux.

M ETS, (

Glof..)

ancicnne

&

forte vil le de Frtnce,

capitale du pays Meffin, avec une ciradelle, un parle–

meuc

&

un

év~ché

futfragant de Trevcs. Son nom la–

tin

en

DivodHrNJ

1

D itJodl(rtt'1f

111tditJmatricon;m'

civi·

ta1

M(diomatricorum ,

com1n!

il

paroic

par

Tacite,

par

Pcolomée, par la

table de Peucingcr,

&

par riciuéraire

d' Anconin.

Pe~c-~crc

que

le~

fources des foncaioes que

cette ville s daos fes foffés, oot occafionné le nom de

DivodHmm,

qui veut dire, '""

Jt fonsaint;

du-moins ,

fel on M. de Valois,

Jiu

en langue ¡puloife en unefan–

taine'

&

dur

fignitie

de

r

<alt.

Quoi qu'il en foit, dans le quarrieme liecle, cetcc ville

commeo~a

3 prendre le nom du peuole

Mldromatriti,

&

ce nom fut

adopt~

par les écriVlins jofqu'a l'onie–

me fiecle. Néanmoins de\ le commencent dn cinquie–

me, le norn du peuplc:

MIJian~alrirn

&

le nom de la

B

b b

2.

villc