MET
. · ME
TOCHE,
f.
m.
,¡,.,¡
l'aHtim"' llr<hitt<!l•r•,
tepne dont s'efi fervi Vitruve pour marquer l'efpace ou
intervalle entre d.eux denticules.
Voyu.
DENTJCULE.
Baldus obferve que dans une 'ncienne copie manufcrite
de cet auteur, on trouve le mot
mltntom>r.t,
au lieu de
mltoch•:
c'efi ce qui donne occafion
a
Daviler de foup–
~onner
que le teX te de Vitruve efi corrompo; ce qui lui
fait conclure qu'il ne faut pas dire
mllocht,
mais
mlta–
lomm<,
c'dl-ii-dire,
¡;a;.,.
METOCIE,
f.
m. (
Hifl. anc.)
tribut que les érran–
gers payoient pour la liberté de demeurer
a
Athenes .
11
étoit de
10
ou
12
drachmes. On l'appelloit auffi
lnor–
•hioll;
mais ce dernicr mot efl
1'
habitatio
des Latins,
~éfignant
plut6t un loyer qu'un tribut. Le
mltocit
en–
Hoir dans la cailfe publique; l'énorchion étoit payé
i
un
parriculier propréraire d'une maifon.
MESCJl:S, f. f. pi. (
Hifl. anc.)
f~tes
célébrées dans
Athenes
a
l'honneur de Théfée,
&
en mémoire de ce
qu'jl les avoit fair demeurer dans une ville otl il les avoit
raffemblés tous, des douze petits lieux o
ti
ils étoieot au–
f>&ravant difperfér .
·
METOICIEN, (
Litt.$rtt.)
on appelloit
mltoiúetii,
,.,.,.,, les érrangers étapl¡s
a
Athenes. lis payoient un
.cribut
a
la répubhque, un imp6t nommé
"'¡..,••, ·
cet
Jmp6t étoit par année de
12
drachmes pour chaque hom–
me,
&
de
6
drachmes pour chaque femme . La loi les
-obligeoit encere de prendre un parron particulier, qui les
proregdr,
&
qui répondit de leur conduire. On nom–
moit ce patron ,..,• .,.,,,._,. Le polémarque, l'uo des
neuf archonres,
pronon~oir
fur les prtvariaarions que les
.mlt•i<iem
pouvoient commenre.
R íen n'efl plus fenfé que les réfiexions de Xt'oophon
,fur ks moyens qu'on avoit .d'accroitre les revenus de la
.n!pnblique d' Athcoes, en faifam des lois favorables aux
étrangers qui viendroient s'y étabfir. Saos parler, dit-il
:des avamages commuus que toures les villes retirenr
d~
nombre de leurs babitans, ces étrangers, loin d'Etre
a
"Char)le au public,
&
de recevoic des peolions de l'étar,
nous dooncroient lieu d'augmeorer nos revenus, par le
payemeru des droits auachés
a
leur qualité. On les en-
gageroit efficacement
l
s'établir parmi nour
;~n
leur éranr
,tQures ces efpeces de marques pobliqoes d'iofamie, qui
!!e fervem de rico
i
ur¡ érat; er¡ ne les obligeaot poinr,
par exemple, au danger de
lt
guerre,
&.
i
porrer daos
.les rroupes une armure
puriculier~;
en ull mor, en ne
les arracham point
a
leur famille
&
¡¡
leur commerce.
ce n'étoit done pas alfez faire en faveur des étrangers'
~e
d'inflituer uoc
f~re
de leur nom,
~<••.,.,•,
comme
ti;
Théfée pour les
ac~o\ltumer
au JOllg des Athéniens, il
falloit fur.rout profiter des confeils de )\énophon,
&
leur
·accor<ler
1~
¡errein vuide qui étoir renfermé daos l'en–
ceinte des murs d'
t'\th~nes,
pot¡r
y
batir des édj(ices fa–
erés
&
profanes ,
11
n'y avoit poiut
dan~
leJ commenccmeus de ditlin–
élion chet les A¡hén;ens entre les
étran¡>;~rs
&
les na–
turels du pays; tous les étrangers étqiem proq¡ptement
Jtaturalifés,
&
Thucidide remarque que tous les
Plat~ens
1~
fu reot en
m~me-rems.
Cet ' u(age fnt le fondement de
-la grandeur des Ar!Jéoiens; mais
a
mefure que leur ville
devin¡ plus peuplée, ill devinrent moi11s . prodigues de
-cene
f~ve~¡r,
&
ce priwjlege
s'ac~o.rda
feulement dans la
fui¡~
ª
ceux qui l'avoieQr !llCriré par
qu~lq¡¡e
fervice im–
port~nr
(D.'}.)
MET
querons dans la fuite 'ce qui diflingue
la
ml~onymi~
des
autres trepes.
V oye::.
SYNECDOQUE.
L..es .
maltres de l'art retlraignent la
mltonymit
aux ufa–
ges fmvans .
l.
La <aPIJe pour
/'
ejftt.
Par exemple:
'IJÍvre dt fon
lra'flail,
c'efi·i·dire
1
vivrt de te
qu'o,
gagnc tn tra–
'IJtzlllant.
~es
_Payen.s regardoient
C~res
commc la déelfc qui
avotr fatr fornr de blé de la terre;
&
qui avoit appris aux
hommes la maniere d'en fairo du paiu : ils croyoient que
f!ac_c~us
étoit )e dicu qui avoit trouvé l',uiage du vio;
amtr tls donnotent au blé le nom de
Clres,
&
au vin le
nom de
Bae<bu1:
on en rrouve un grand nombre d'exem–
ples daos les poetes.
Virgile,
lEn. l.
119.
a dit,
uu
11ÍeNx Bnt(hHs,
pow;
du vin vieux :
lmpltnlltr 'IJ6ItrÍJ Bauhi.
Madam;: des Houlieres
a
fait une balade, donr le
n•
frein efi,
L'.dmour languit faru Bauhs/.1
f.!/
Clrh ;
c'efi la traduétion de ce paffage de Terence,
E1111.
IV.
6.
Sint Certrt
&
Libtro frigtt Vmu1:
c'cfi-i-dire;
qu'on ne fonge goere
a
faire l'amollr' quand on n'a
pas
de quoi v¡vre .
Yirgile,
lE11. l.
181.
a dir:
'Lum Cerertm <orruptam Nniis
"""fitt'{lt~Arm•
Exp•di¡mt f•Jii rer11m .
Scarron daos fa traduétion burlefque,
/i'IJ.
1.
fe fert
d'abord de la
m~me
figure; mais voyanr bien que cwo
fa~on
de parler ne feroit point eorendue
QP
notrc la11·
gue,
il
~o
ajoute l'cxp:ication ;
LoN
¡,.t
dn
11•iff•au
llfit~táll.'
Tout• la ClriJ torromp'";
'
·
En
/~,.gag•
un ¡eu plus hNmai11,
C'•ft
<e
(le
f«OI
/'m
f•it
du
pain .
Ovide
1t
di1,
'l'rifl.
Ji!
v.
4·
qu'unc lampe ¡'<!te
~
f~tcindre,
le ralluq¡e quand on 7
verC~
l'111ias:
Cuj111 11b ali<HfuiiJ 11nima
h.ttmoribuHtia rt'IJÍJ<>ÍI,
Ut 11igil infHs4
Pal
h\le fl•mmq f•l,t:
P alla¡,
c'efi-i-dire,
de rhuile.
Ce fnt
l'~lla9,
felr;m la
fabl~,
qui la premiere tit fortir l'oli vier de la rerre,
IJc:
cnf~igna
aux hommcs l'a¡t de faire de l'huile ; ainfi
P~l
las fe prend pour l'huile, comme Bacchus pour le vto.
On rapporte
ii
la merne efpece de figure les
fa~on~
de parler qtl le oom des dieux du pagauifme fe prend
pour la chofe
a
quoi ils préfidoient, quoiqu'ils n'en fuf–
fent pas !es
ii}VeQt~UrS , ]l!pi~tr
fe prend pour
fair,
V~t/(ain
pqur le
fe u.
Ainfi pour dire,
oú
1Jqf·t,.
avu tal•n·
t<ru~?
Plaute a dit,
1/rnpk.
/.
j.
t 8;.
Quo
4mb¡(las tu
•
qui V¡¡ltaHMm in <orllu fOpc/ufum gtris?
(O
ti
vas-tu,
roi ql!i portes
VHieain
enfermé daos une come)
?
Et Vir·
gile,
JE.w.
V.
q6t.
furit VuloawuJ:
&
encore au /.
liv.
des Glortiquu,
vm¡lant parler du vin cuir ou du
~~iliné
que t':!ir nne ména¡¡ere de la campagne, il dir qu'elle le
(e¡r do
Vztlcai"
pour diffiper
l'hurr¡idtt~
du vio doux ;
·Á
u~ 41'i<i~
mufli
Vulvano
~Horuit /tum.or.m~.
v.
~95'·
M!':TONQ!YlAS IE, f. f. (
Littlr, moá.)
c'efi-i-dire
~ht~~•g~ment d~
nom.
Les favaos
d~s
derniers liecles fe
fon~
purtés avec tant <l'ardeur
a
changer leur oom, que
e~ ch~n
•emeot daos
d~s
perfoone¡ de cette capacité, mé–
rirojr qu on fir un mor nouveau pour
l'~xprimer ,
Ce mor
111~11\~
devnit
~ue
au-deffus des termes
V\llg~ires;
auffi
l'a+on
puif~
cbez les G recs, en donnant
a
e~
c)lanae-
Nepuuu
fe prend pour la
mtr;
MarJ,
le dieu de la
¡nent de nom, celui
d~
m/towo'l'afi•.
M .
Baillet dit que
g~erre,
fe prend fouv;ot pour
/4
g•trrf
m~me,
ou pour
cene mode fe
r~paqdit
en peu de
~ems
daos toutes les
?a
fortull~
d•
la gutrf',
pour
l'lvl nm,tnt dn (ombaet,
t!col~s, ~
qu'elle efi
~evenue
un des
ph~nomenes
des
l'.rin¡r,
/'avantagt da <ombattans.
Les bi(lorieos di-
plus
com•n\IO~
de
1~
n!p\lblique des.
~ettres.
Jean-Viaor
feru fouye nt qu'on
a
combattu avec un
M11r1
~gal,
d!qu•
ele
Ro~ . ~handonna
fon nom. pour
pr~qdre
celui de
J~-
M•r~•
¡J11g11atum
•JI,
c'efi· i dire,
~vec
U!\ avantage
é-
nus 't>! rcru¡
E_ryrhl¡¡~us;
Ma\thr3S
Fr•nr;¡owi!~
prit celui
gal;
tu
1
ápiti Marte,
avec un fuccos douteqx;
vario Mar-
de
Fla~cus
lllmcus ; Pllilippe Schar'l.erd pri! c.elui de Mé-
u,
qu~nll
l'avantage
e(t
1anr6~
d'uo
cé,~Q ~
tanr6r
d~
!anéH10n;
,'\ndré Hoze.u. p,rit c;elui d'Q(11nder, &<.en-
l'autre.
•
nn,
un
~llemand
a fait un gros livre de la lifie des
mi-
·
C'efi encere prendre la caufe poor l'effet, que de d
kc
tlnumzt/ienJ,
ou des
pf(udoJJytn,a.
(
Q. '}.)
'
d'un général ce qui,
a
la leure' ne doir
~u
e e¡endu que
M
ET
O _N
Y
M
1
E,
C.
f. le mot de
m,/tq"Ymit
vient
de fon armée: il en,
e~
\le
r:n~roc lo~fqi,I'Qp
donne le
de
1'..-~,
qu1 dan¡
ta
COI)lpo(l~ion ~arque
ehttH,gtmtnt,
¡;¡om de 1'11uteur
ii
fes. ouvrages; il a lu
C•~(ro!l,
Ho-
ü
de
"!1'• ,
POOl;
-~
q\lt ,flglltfie
(rqnfp.t¡fi¡~.,
o.u
<han-
r··~ ·
Vir$il•,
c'etl-ª d[re,
l~s
1111Jrllgts
de C•dro_n,
&(.
t,emewt
de no
m,
un
nompour u
a
a
utre.
Je\us,-Chrrfi
lui-m~me
s'eCI fer,vi
~e
la
mlf•nJ!""
en ce
En
ce fens
ce~t~
6gu.reao¡nprend
tO.II,S, les.
a~rres
tro-
fen.s, lorfqu'il
~
dit, par\ant des Jmfs .
Lu<. ""1·
19.
Hq-
pes; car dans
~~~s
..
l.es ¡ropes,,
~n
mot.n.'óta(lt.Pas pris
beflt
Y••fm
&
prophllaJ,
ils ont
M~if•
&
les
pr.ophti<J,
tlans
1~
fens qut
1!1!
~(\propre, ti
r~vetlle
une rdée qui
c'efi-a-dire
ils oot les livres de
Mo¡:fg,~
oeu¡ des
pro~
JIOUUOil
étre
UPIII'!I~e. ~~~
Wl¡
~lltr~
Jll91,
1'\0UI
remar• ,
phC\CS .
09-