37%.
MET
tions parmi eux,
&
leur do8rine fut fi furt alterée, que
ce ne fn rent plus entre eux que des dtfputes•
&
des que–
relles qui lirent éclore deux
n~uve\les
fe8es, favoir, les
Epifynthltu¡ Hes
&
les
EuleEltques
.
L e
chef des premiers, dont il n'a été rien dit dans
ce D iéi,onnairc , f¡¡t Léonide d' Aleundrie qui vívoit
quelque
t~ ms
apres
Sor~nus.
11.
prétendoit avoir conci–
lié les opmtons
&
réunt les trots feétes dommantes; fa·
voir, celles des D "gmatiques, des Empiriques
&
d s
Méthodilles .
C'cft
pour cene rai[on que l11i
&
fes fe–
áateurs furent appellés
Epi[ynthl1iqrus,
mot tiré d'un
verbe grec qui figmtie
mtaJftr
ou
áfJemltler:
c'ell tout
ce que l'on peut dire, n'ayaot pas d'ijutres lumieres fur
ce fujet.
, A l'égard des Eccle8iques,
'IJoyez ce
qui en a été dit
en fon lieu .
Profper Alpin aimoit tant la doétrine des Méthodi–
lles, qu'il entreprit de faire revivre k ur feéte, cnmme
il paro!t par fon livre
de Medi<ina mrtho4i<a ,
imprimé
en 1611,
&
done il
¡¡
paru depuis une nouvelle édi¡ion
a
Leyde en 1719.
Mais ja nouvelle Philofopl¡ie
commen~oit
a paroitre
daos le tems de ce1 auteur ;
&
chacun fut bientót plus
attentif
a
le découvene de la drculation du fang, au
fylli:me de D efcartes, qu'au foin de la cherc)Jer, d',iji–
mer ce que les
ancienn~s
opini,ms, méme
l~s
plus cé–
lebres, pouvoient avoir de bon,
d'avant~geux
pour l'a–
vancemeut de la (\l) édecine. Tel eij le pouvoir qe la nou–
veauté fur l'cfprit humain!
Pour tour ce qui rcgarde plus en détail la feéle
,.,¡.
tbodi'lue,
il iaut confulter
l'hifloire de
¡.,
Mldetine
de
Leclerc ,
Hile
de Barchufen,
l'dtqt de
la
Mt!deci11e
an–
úenm
&
-node<n•,
tradqit
ele
l'at¡¡¡lois de Gliftol), les
géné ralités de la Médeciue, dans le
traitl deJ fievrp
eontin11es
de
M.
Q •1eÍn 1y,
&e,
qui !imt les diff¿rens ou–
vrages d'oti on a ·extrait ce qui viene
d¡:
fairc la matiere
14e cct article: d''.lilleurs ,
'!'•yez.
(\I)ÉDECII'JJ;:, F1nRE,
M<'lLh)>IEc
ME' fl.iODISTE, adj.
(Mid. )
Onappelloitan–
cienne•nent
ml ehodr(les
les médecjns de la feéte mé¡ho–
diq ue.
17ow;¡:.
MÉ'J'HOQIQUE.
M E'T "H
O N,
CYCLE
.PE,
Voyez
M ÉTHOI'I IQUE.
M
E'T
J:i
O N
E; (
Glog. anc.)
Les Géograp.hes di–
fii nguent plurieurs villes de ce nom dans la Grece.
J
0
•
MI·
thone
de Melfénie que Pau(anius écrit
llfathon.
gue).
ques modernes
v~ulen1
qlte ce foit
aujOIJid'~ui
M•don,
&
d' amres
M utune .
29.
Mlth.nec;IJ;.
Laconie, felon
Thl!cydide ,
t·
Méehone
de l'Eubée, fclon Etienne le
géo~raphc.
4 .
.Mithone
de Thelfalie.
s
0
,
Entjn,
MI·
thone
de Thrace
it
-¡o
flade~
de
~y,dné.
Ce fut, di¡ Scra–
bon
{in ex((rptis
l.
V Il.)
au fiege de
Mlth•me
de Thra–
€C,
q1' A ller dont Philippc avoi1 rcfufé les Cervices. lui
tira \jnC fl -ch<; de la place ;
&
ÍUr CC¡Ie fl•che, pour figne
de fa ven¡;eance, il avoit écrit:
a
l'reil druie de Phi–
lippe;
ce1¡e .fleche creva effe¡;livement l'c;il. droit de
~e
prince. Le
11e~e
fut long,
&
la ré fi flance oplnt!tre; ma1s
la ville íe rendit ti ,talemene a difcrélion. Philippe dou–
blement irrité la
ruin~
ele
fond en comble, ne permit
aux . foldats que d'emponer leurs habits,
&
gitlribua les
terres a fes 1roupes . (
D.
J.
)
M ET H
O
N
1
Q () E,
ou
1\1
E'T
O N 1
QUE, adj.
cycle
mlthonÍJ!'"•
en
Chronolog;e,
eti le cycle lo naire
ou la période de 19 ans, qui s'oppel k de la Corte de
Méthon achél)ien, fon jl)venteur.
17oye~
Cyc
Ll!:
f.:l
f't–
RIODE.
M~thnn,
poqr former cene période ou cycle de 19
ans, íupp,ofa
l'ann~e
lolaire de
36s
jours
6
h. 18' r6"
ro"' 31'"
34
~.
&
le mois
lun~ire
de
1.9
j.
1!1.
h. 4>' 47''
-¡.(J"'
48"" 30
V •
L orfqu" le cycle
"11thMir¡ue
efl
révolu. les luoaifons
OU les plejncs lunes reviennent
a
u meme jour du J)"IOÍS;
de faqou que li les
noqvelle~
&
pleines lunes arriven1
cette
~n11ée
ií
un certaiu jour, elles tomberont dans 19
aos,
i'uiva~t
le cycle
d~
M,éthpu,
précif~ment
au meme
jour.
Vqye:t.
LusiiiSON.
C'efl ce qui
a
fait qu'au tems du concile de N ycée,
lorfq u'on
~ut
réglé la maniere de déterminer le tems de
la Pique, on iníéra daos le calendria les nombres du
corcle
mlthoni1:<e
a
~aul'e
de leur grand ufage;
&
le pom–
bre du cycle ¡;>our chaque année, fue nommé )e
nom~re
J'or
pour cene année.
Voyez
N OMBRE ;p'qR.
G;ependant ce e
y
eJe a deux défauts; le premier, de
ne pas "faite l'année folaire afín grande; le fecond, d'etre
trop court,
&
de ne pas donner exaaement
l~s
nouyel–
les lunes
a
la mer¡¡e heure, apri:s 19 ans
~coulées;
de
forte qu'il ne peut fervir qoe pendant enviroo 300 ans,
au·bout defquels les. oouyepes
&
pleines lunes réerogra–
dcot d'enviroo
110
JOUr .
MET
Calippus
a
prétendu
corri~er
le cyole
mltho,.ique,
eR
le mu leipliant par 4,
&
f>rmant ainli une période de 76
aos.
f/.
PERI ODE CALJPPJQUE,
a11
mutCALIPFIQUE.(O)
M
E'T
H Y D RE , (
Glog. an<.
J
1''&Jp,,,
Methi–
drium;
vitle du Péloponnde en
A
rabie, ainti noonmée
a
caufe de fa lituation entre deux rivieres, dont )'une
s'appelloit
Mal.eta ,
&
l'outre
Mylaon.
Orchomene, qui
en fue le. fondat:ur; la bátft fur une éonineoce
11
y
avoit
proche de cette vil
k
un temple de Neptune équefire,
&
une moncagne qu'on furnummoit
T htmma/ie,
c'efl-a-dire
mirru,./eufe.
On prétendoie que c'étoit-la que Cybele,
~nccime
de Jupiler, trompa Sarnrne. en lui dnnnant une
pierre au-lieu de
l'enf~ot
qu'elle m't au monde. On
y
mon·
troit aut!i la caverne
de
cette déel!e, oti pcríonne ne pou·
voit entrer que les feules femmes confacrées
a
fon culte.
Mlthydre
n'é1oit plus qu'un
villa~;e
du eems de Paufa·
roias,
&
il a portenoit anx Magalopolitlins. Polybe, Thu–
cydide, Xénophon
&
E1ienne le géographc en
font
men–
¡ion . (D. J.)
M ET HY M N E,
(Giog.
""'· ) en latín
Methyntnh!i
vil le de la partie occidentale de
l'~le
de
Le~bos,
fur
la
li·
liere du nord, vis-a-vis
1epromontorium ldlu.,
au¡ourd'hul
le cap
Babourott;
Pwlomé~,
lib. V <np. ij.
la place en•
ere le prútnontoire
Arge•mrn
&
la vi!le
A ntij!a .
Elle é1oit
célébre par la bonté de fes vignoble>,
HVa-
m•thymn"'á.
palmitr
111ethymn.ev,comme difent H 1race
&
'Virgile.
Elle l'étoit encore par la oailfance d' 1\rion poete lyriquc
qui Beurilfoit. vers la 38•. ol
y
mpiade . La fable- alfurc
qu'ayant été ¡etté dam la mer, il fut fauvé par un dau·
phin, qui le porta fur íot) dos jufqu'au cap
de
Ténarc
pres de Lacédémone.
Mlehy111ne
Cubfifloit du 1ems de Pline, mai•
a
pr~fent
on ne voir plus que Ces
ruin~s
¡lans l'?le de Mé1elin:
&
Strabon a fi bien décrit la fituation de toutes les ancien–
oes villes de l'!le de
Le~bos,
qu'on déconvre aiCément
les endroits qu'elles occl¡poient, en parcoueant le
pays
fun livre
a
la main .
J'oubljois de dire que nous avons encore des médail–
les grecques qui ont été frappées
a
M<~hJI?f>~e;
&
qu'il
y avoi¡ du tems
eje
Paufanjas entr'autr.¡:s llatues de Pac–
tes
&
de
M~liciens
célébres, celle d'1\ri·Jn le méthy–
mnéen, 3f!is fur un dauphin . J'ajoute en fin que ceete
ville avoit pris fon nom de
Methlmna,
qui
~toit
une
tille de l\1acaris.
(D.
J.)
ME:T!Cl\.L, f. m. (
Hifl.
mod. Com.)
monnoie ti•
aive fuivanr bquelle on compte dans le roya"me de
M
a
roe en Afnque. D •m ce pay> les m
~rch~11d< ,
com–
ptem par onces ; chaque once vaut qua1re
bl.mkttJ,
&
feize
once~
foot uu
mltical,
qu'ils nomment aulli
un
dude d'or;
cepen<lant daos le
<;om 'n~rce
pn ne
re~oit
le vr2i ducat que fur le pié de 17
~,
onces. Le
blankit
vaut
20
.flrues,
monnoie de
coiv~e
qll' vaut environ
un liard. L es .Maroquins on t de plus
une
pctite mon–
noie d'argem, qui
v~ut
enviran
4
fol<, mais q11e ks
Juif~
ou¡
gr~nd
foin de rog1¡er , ce qui ett caufe que
l'on ne pent recevoir cene
mnn noi~
fans l',,voir peféc.
METICHEE, f. m. (
Hi(l.
an<
)
1rinuoal d'l\the–
nes.
JI
fa.lloit avoir paffé
30
ans, s'erre fa it
~ontidérer,
&
ne
riel)
devoir
a
la caiffc p<1blique, afin d'etre admis
a
l'adminiflration de la jutlice. En entrant en chargc ,
on juroit
a
Jupi¡er,
~
Apollot)
&
a
C~r es,
de juger
en
tom fuivanr les lois;
&
daos )e, cas ou il n'y auroit
poiut de loi, de
ju~er
(don la ¡::onfcieuce. L;e
mlthieh/1
fut aiu li nommé de l'archite8e
Metichius.
1'11
ETIO
S E DUM;
(
Gl•l{· nnc.)
lieu de
\:¡
Gaule
ccltique, voilin de Paris, dont il el) parlé
dans
Céf.r,
lib.
17Il.
de
be//~
Galliro ,
,Labinus général
d~
l'armée
romaine, voulant
s'em~arer
de París, conduiflt les rrou·
pes qu'il avoit
a
Mltiofedttm,
vers ceue ville en defceo–
dant Ja r iviere,
fec11ndo fl.umin, tranfdH<it.
Ceu~
qui
mettem
Mttio[,dum
au ddfous de Paris , fe perfuadent
que c
1
étoit
Jl'!mdon;
d'autres imagiuent qoe c'eij
Me·
/un;
mais M. le Bq:uf, par fes QbfervaliCOS fur le
Me·
tiofedum
de Céfar, a prquvé l'erre11r de ces deux opi•
¡¡íons
1
fans ofer décíder quel ejl le lieu au·dcffus de Pa–
rís appell¿
Métiuftd"m .
JI
incline feulement
a
croire que
ce poqrroit
~tr~
Juvify, J•fedum,
mot qui femble avoir
été abrégé de
Métiofedum.
(D.
J . )
M E
T
1E
R,
f. m. (
Gram.)
pn
donn~
ce nom
a
too·
te profeffion qui ex ige l'emploi des b1as,
&
qui íe borne
a
un cer¡ain nombre d'opéqtions méchaniqqes, qui ont
pour bu! un
m~me
ouvrage, que l'ouvrjer repéte fans
celfc. Je ne fais pourquoi po a anaché une idée vile
a
ce
mm; c'efl des
mlti,rs
que nous tenons toutes les cho·
fes néce!faires
a
la vie. Celui qui fe donnera la peine de
parcflurir les ancliers, y verra par·tout l'utilité jointe aut
rlus graodes preuves de la fagacité.
L'amiquil~
6t det
·
die~