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MER

m~

le nom de

Mlrovlt

par l'analogie de la l2ngue ger–

rnanique renduo en l21in. M. Freret, •u comraire, apres

avoir

elf3yé

d'établir que le nnm de

Mlrovingim

ne fu t

co1tnu que fou

les commencemens de la deuxieme race

(ce que nie M. Giben), daos un tems oü

i1

étoit de–

venu nécerfaire

d~

dirlinguer

13

famille régname de cclle

i

qui elle fuccédoit, rend

;l

Mérovée, l'ayeul de Clo–

vis' l'honneur d'avoir donné fon nom

a

la prcmiere

ra~e

de nos rois;

&

fa raifon, pour n'avoir commencé cene

race qu'a Mérovée, erl que, fuivam

G r~goire

de Tours ,

quclques,uns domoiem que Mérovée

ftl¡

ti ls de Clodion,

&

le croyoient feulemem

Con

parent,

de jlirpe e}HI,

a

u

lieu que depuis M érovée la fi liation de cene race n'erl

plus imerrompue. C'erl un proces emre ces deur favans,

&

je cro1s que M . Freret le gagneroit.

(D.

J.)

MERS, LE,

(

Glog . )

quelques

Fran~ois

difent,

&

1031-i-propos, la

Marche;

province maritime de I'Ecorfe

fe plentrionalc, avec tirre de comté. Elle abonde en bl6

&

en phurages. Elle efl r. wée

a

l'oriem de la provin –

ce de Twe ale ,

&

au midi de celle de Lmhiao , fur la

mer

d'

Allcmagne. La rivierc de Lauder donne le nom

de

L aNderdal<

a

la vallée qu

1

elle arrofe dans cene pro–

vince. La famillc de Douglas jouit aujourd'hui du com–

de

Mm. (D .

J .)

M ER 'iBOU RG ,

(G/~~-)

en latin moderne

Marti•

"opoli1;

anclenne villc d' Allemagne, daos le cercle de

hau1e-Saxe en Mifnie, avcc un

év~ché

fuffragam de

M agdcbourg' aUJOUrd'hui fécularifé . Elle appanieut

a

l'éleéieur de Saxe . Henri

l.

gagna prcs de ceue ville,

en

933,

une fameufe baraillc fur les Hongrois . Le comte

de T 1lly la prit en 1631, les Suédois enfuite,

&

depuis

les lmpériaux

&

les Saxons. 5on

év~ché

a ét6 fbndé

par l'cmpereur 01hon

l.

M,r¡¡o,rg

e

fi fu r la

Salat

.~

4 •milles S. O. de Hall;

8 N.

O. de

Lclpr.ck;

23

N.

O. de Drefde .

Long.

30.

2.

lat.

p

,,8. ( D

.

J

.)

MERSEY,

(Gióg . )

riviere

d'An~leterre .

Elle a fa

fourcc dans la province d'Yorck, prend fon cours cn–

lrc

les com16s de Lancaflre au nord,

&

de Cherler au

midi ,

&

ñnit par fe rendre dass la mer d'lrlando, oü

ello forme le pon de Leverpolo .

(D .

J.)

MERTO LA,

(

Glog. )

autrefois

Myrti/i¡;

ancicnne

petit~

ville de Portugal dans

I'Aientéjo. Elle orl fone

par fa r.mation,

&

devoit

~tre

opuleme dtl 1ems des Ro–

moins , fi l'on eo juge par des monumens d'amiquitós,

comme colonnes

&

rla:ues qu'on y a dé1errées . C:eue

ville fut prife fur le¡ Maures par dom Sanche en

1239·

Elle crl auprcs de ·la Guadinnn, dans l'endrolt ou cene

rivicrc commence a poner ba1eau,

a

24 licues S. d'Evo–

ra , 40 de Lisbonne.

Long.

10.

20./at.

37·

30.

(D . }.)

M

ER

V

El LLE.

f,f. (

Hijl .

a~rc.

Pltilol.) voyn. l'ar–

licle

MIRACLE. Ce que l'on appd le vulgairement

los

f•pt merv.i/1<1 du mond<,

font les pyratmdes d'Egypte,

le mau[olée b!ti par Anemifc,

le

L~mple

de Diane

;\

E phefe , les murail\es de & bylone cottvenes dt jardins ,

le colorfe de Rhodcs, la Oarue de j upitcr Olympien,

le

phnro de Ptolemée Philadelphe .

f/oy<:a

PYRAMfD¡¡

1

MAU OLt E, CoLOSSE,

&c.

MERVEILLES DU MoNDE

1

(

Hi(l.

anc. )

On en com–

p!e ordinairement fept ; favoir , les pyramides d'Egypte,

les jardins

&

les mu rs de Babylone, le tombeau qu' Ar–

themif< reine de Carie éleva au m i Maufole fon épout,

2

Halycarnalfe; le temple de D iane

a

Ephefe; la rlatue

de j upitcr Olympien, par Phidias; le €olorfe de Rho–

des ; le phare d'

A

lexandrie.

MERVEit.LES

uu

DAUPHI NÉ , (

Hifl.

,#. )

Oo a

donné ce nom

a

quelques objers re:narquables que l'on

Jrouve en Francc, daus la provmce de Dauphiné. L'igno–

rance de l'Hirloire naturelle

&

la cré duli1é ont fait trou–

v~r

du merveilleux daos ' une iu6oi1é de chofes qui, vtles

svec des yeux non prt! venus,

Ce

trouvent ou faurfes ou

dans l'ordre de la nuure . Les

muveilla

Ju

Dattfhinl

c:n fourniffem uoe prcuve. On en a compté fep1

a

l'exem–

ple des fep1 merveilles du monde.

1°.

La

premiere de ces

m<rv<i/1~¡

el! la

[o11tai11< ar•

Je,tt;

elle fe ICOUVC au haut d'une montagne qui e(\

a

rrois licues de Grenoble

&

a

une demi -11eue de Vif.

s..

AuJ,¡U(\in_dit q,u'on a;lribuoit

a

ceue fomaine la pro –

pnélt! hnguhere d

lt<i11dr. un

fiam~tau

al/r¡ml,

&

d'ai–

J,uucr un flttmbtau

ll.tit1t

;

ubi farer ardtnttJ t.xting

111111·

"", &

4!_Ctndrmtur

exti~ré1~.

D, civitate D<i, l.

XX

f.

c.

t•tj.

St ceue fomaioe a eu au1refois ceue propriété ,

elle l'a emierement perdue aéluellcmeot; l'oo n'y voit

quant 3-prt!fent qu'uo petit ruirfeau d'eau froide; il erl

vrai

~u

e l'on arfure que ce ruirfeau a changt! de cours,

& .

qu

il

parfo!t aurrefois pour un cndroit d'oil quelque–

fms on

vo~o11

fortir des ftammes

&

de la fomée occa–

ftonnées fu1vam les apparences par quelque petit volean

ou fcu

fou1err~io

qui

éc~auffoit

les eaux de ce ruilfeau.,

7"'u

X.

MER

&_

qui

~ar

le _changement qu'il a pu caofer daos le tcr–

rem, 1m

s fan

chlltlger de place .

2°.

L a _tour Jan¡ vmi, .

On a prétendu que les aoi–

maux vemmeux ne pouvoient point y vivre, ce qui cfi

contrcdit par

l'~xpérienc:,

vd qu'on y a porté des fer–

pens

&

des ara1gnées qu1 nc s'en fon1 po int trouvés plus

mal. Ccuc tour erl

i

une lieue de Grenoble, au-delfus

de SeyfJ!ns, fur le

~ord

du. Drac . Elle s'appelle

parifoe .

Autrefms

il

y avo11 aupres une chapelle dédiée

a

S.

Veraio, done par corruption on a fait

¡.,,

7Jeni" .

3°.

La montagne ;,accejJible.

C'erl uo rocher fort

efcarpé, qui erl au !omme1 d'une momagne 1res-élevée

daos le pedt dinria de Triéves,

i

environ deux licues

de la • ille de D ie. On l'appelle le

mont d<

l'aiguillt .

Aujourd'hui ceue momagne n'efi rien moios qu'inaccef–

fi~lt .

4°.

L<~

cr<V<J

dt SaJ!mat•.

Ce font deut raches ereu–

fées qui fe voyent dans une gro!te r.cuée audclfus du

village de SarTonage,

~

uoe licue de Grenoble. Les ha–

birans du pays pré1endem que ces deux cuves fe remplif–

fem d'eau tous les ans au

6

de Jauvier;

&

c'erl d'apres

la qu•mité d'eau qul s'y

a marr~.

que l'on june r.

l'an–

¡néc Cera abondante . On dit que celta fable a été emre–

tcnue par des habitans du pays qui avoiem foin d'y met–

rrc

de l'eau au tems marqué . On trouve au méme en–

droir les picrres connues fous le nom de

pi<rrtl d'hi–

rond,/1.

ou

dcp;_,,.,

de Saj[<nage . Voy<::.

Ht R O SDELL~,

( piorrc

d' ).

f

0 •

La manne d, Bri•"f"'',

que l'on détache des mé·

!efes qui fe trouvent fur les momagnes du voifinage , ce

qui n'orl rien moins qu'unc

muvrill< .

6°.

L< pr/91,; trtmble;

c'e(l

une !le

plac~e

au mi–

lieu d'un étaug , ou lac du territoire de Gap, appellé le

lae P elhotiu .

11

erl

a

pr~fumer

que ce pré el! formé

par un amas de rnfeaux

&

de plantes mélés de 1erre ,

qui n'om poim une confiltence folide. On trouve des

prairies rremblames au-delfu¡ de tous les endroits qui

renfermenr de la tonrbc.

f/oyn l'art.

ToUR

SI!.

7°.

La

gro~t•

dr N orrc-Oamt de la Balm<;

elle rcf–

femble

ii

toUies les au

tres

groues, étant rcmplie de lla–

laélites

&

de congélzlions, ou concrélions picrrcufes.

O n

dit que du rems de

Fran~ois

J. il

y

a

voit

un

~blme

au fond de ccue grotl<, dans lequel l'cau d'une rivicro

fe pcrdoit avcc un bruit elfrayant; auj ourd'hui ces phé–

nomeno~

onr difParu.

Aux

morvoiii<J

qui vienoent d'etre décrites , quelq uer

aureurs en ajoolent encore d'aUires; !elles foot la

fon–

tai>u 7Ji11tUfo,

qui erl une fource d'une eau

min~rale

qui fe trouve

a

Saím-Pierre d' Argcnfon; elle a, dit-on,

un goOt vineux ,

&

efl un remede alfuré comre la 6ovre,

ce goat aigrelrt erl commun

a

un grand nombre

d'eau~

minérales acidules . Le

ruif!ea" d, IJarbuon

eO encore re- ·

gardé comme une

merv<illt

du Dauphiné ; par

13

quamir&

de fes eaux on jugo de la fertilité de l'annéc . Enfin on

pem meure encore au

m~

me rang les

<aNx thamala

d~

In

Motu,

qui fom dans lo Graifivaudan,

3

cinq _licues

de Grcnoble [ur le bord du Drac; elles fom, dn-on,

tres-cfficaces comre

k1

paralyfies

&

les rhtunarifmes. (- )

MF.RVEILLE l) U Pt:ROU ,

voyez.

BELLE-nE-NU IT.

ME RVE ILLE,

P omme

,¡,

{Bot-an. .xot.)

c'ort

ainli

qu'on nomme en

fran~ois

le fruitdu genre de plame 61mt·

gere que les Bo1anirles appellcnr

womordiea. Voye::.

Mo–

MORDICA .

MERVEILLEUX, adj.

(Littlrat.)

rermc confa–

eré

ii

la poéfic épique, par lequel on emend ccnaincs fi·

élions hardies, mais cepeudam vraillemblables, qu,i

ét~nl

hors du cercle dos idées

commu~,

é1onnem l e(pm .

Telles erl l'inrervention des divinités du

Paganff~

dans

les pocmes d'Homero

&

de Virgile-. T els fom les

~!res

m~taphyfiques

per[onnitiés daos les écrits des moder–

nes comme

la

D ifcorde, I'Amour, le Fanatifme,

&e.

C'eQ ce qu'on appelle

3\ll~emem tlfachi~rn.

f/oyez.

MA •

CHINI!:S

.

Nous

avo.ns

dit fous ce rnot que

ro~

me daos le

mrr–

veifl,ux,

le v

raiffemblablc a fes bornes,

&

que le mer–

veilleux des anciens ne cooviendraiL peut-Etre pas

dan~

un poeme moderno . Nous n'eumincvons ni l'un ni l'au-

tre de ces poims.

.

}o..

!1

y a daos lt

muvrillruoo

une certaioe difcrenon–

a

~3lder'

&

des convenauce;

ol>f~rver; . C2~

ce

mtr–

vttiiNIX

varíe íclon les rems, ce qu1 poro1lfon re_l au t

Grecs

&

aux Romaios ne l'erl plus pour nous. Mmcrvo

&

}unon, Mars

&

Veous, qui jouem

~e

ti

grands

r~le~

daos l'lliadc

&

dans 1'Enéide , ne fero:enr au.!Ourd hut

daos un poemc épique que des

nom~

(:lJls.

r~ahté, aux~

quels le leéleur n'auacheroit aucunc idée

d~llméle

• parco

qu'il eO ué daos uoc relip;ion wu1e

~o~1ra1re,

ou

~lev~·

daos des príncipes row ditférens. , L !hade e!\

pl~tne

da

·R

r

1.

dieta