Table of Contents Table of Contents
Previous Page  321 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 321 / 760 Next Page
Page Background

MER

Poar en faire ufage,

il

faut prendre en-htnt

d~os

la

table le degré de lntitude;

&

daos la premiere colonne

a

gauche de la méme table

1

le nombre des minutes

1

&

la

cafe correfpondante

a

ces deu x eudroirs de

11

table

1

donne ra les parries

mlridi011•lu.

Lorfqu'on a les latitudes des deur endroits placés

fous le méridien,

&

qu'on vent trouYer les milles, ou

les minutes méridionales qui marquent la di(!aoce de ces 1

deur lieur,

il

faut d'abord obferver

li

de ces deux lienx

il

n'y

en

auroit point un titué fous l'équateur, s'ils fc1nt

litués aux deux cótés oppofés de l'équatcur, ou

ti

ett.

Jin

il~

fe trouvent titués d'un méme cóté de l'équateur.

Daos le premier cas, les miautes méridionalcs ,qu'on

rrouvera immédiatement au-de!Tus du degré de

latirude

¡lu licu qui n'cfi pas daos l'équate\jr, fcront la differen–

"c de latirude.

Daos le . fecond cas ,

i\

faudra ajourer enfemble les

~inutes

méridiooales marquées au-de!Tous des

latitudes

des deux lieux pour avoir les minute> méridionales com–

prifes entre ces deux lieux, ou la

différenc~

de

Jati¡ud~

de

ces deur lieux .

Daos le

troitiem~

cas en fin,

i\

faudra

fon(lraire les

minutes qui font au-de!Tous d'un lieq des rr¡inures qui

font au-de!Tous de l'autre .

9

hamberr.

(

O

)

MERIDIONAL.

CadranJml ridio>taiiX, ••oyn

CADRAN.

/:flmifpher< mlrídional, voyet.

HÉ!.j!SPH~R~.

Ocian

mlridional, v oyn

ÜCÉAN.

Si~n<r

mlridionayx, vqyez

StG NI!:S.

M E'R 1

G

A L, f. m. (

G'omrn.)

eípece de monnoie

<i'or qui a cours

ii

Sofola

&

au royaume de ;vl onomo–

rapa : elle pefe un peiJ plus que la pi{lole d'Efpagne.

M E' R 1N A DE,

f.

f. (

Glog.)

On donne ce nom

en

Efp~gne

au di(!ricfr d'une juril'didion, comme d'nne

chhellenie, d'un petit

bailli~~e,

&

d'une prevóré dont

le ¡ugc e(} appellé

mlrino;

&

le mérinn-mayor, c'efi

le roí, Le

rov~ume

de N

anrr~ ~fi

qiyifé en ljx

»¡Ir

in,

ti"de~.

(

D

']. )

MERINGUES ,

f.

f."'

terme de Co>tfife u•·,

e'etl

un petit O\jvrage fort joli

&

fnrt faeile

~

faire, ce fon¡

des efpeces de l]tarrepains de p4re

d'~ ·1fs

dont on a

fé–

paré les blancs, de r3pqrc pe citron

&

de fuere fin en

poudre . .<\u mjlieu des

merÍI;~•uJ

on mct un

gr~in

de

fruir confit felon

1~ f~ifon , comm~

cerill', fpm bP,ife,

& r,

M E'R 1

Q

N

E

1'

S H 1RE. (

Glog.)

proviqcc d' 1\t¡–

gleterre daos la partie feptentríonlle dq pays

d~

(i :U ies,

l\vec

titr~

de

comt~,

bnrné au nord par les cornrés de

Carnavaq

~

de D enbigh; dl, por celui de

l\1 ont go–

mer

y;

fud, par

c~u~

de

~adnnv

&

de

Oardig~an;

oue(},

par la ll)er d'lrlande , On lqi donne

to~

milies de t11ur,

&

enviran roo mille upens. C'cfi un pays moutueux,

oü l

1

on fait un grand rrafie de cotan . La plus haute

tnont3goe de la Grande Breraene

,.appe\l~e

J(,adtr· idriJ

1

e(\ dans certe oroviqce , (

Q.

J.)

MERISIER,, f,

'11·

(BQw •. )

cfRece de ceritier fau–

vagp

~

frui¡ noir,

&erq(t¡J f-¡lv1friJ,

fru ."lu >Ú¡;ro ,

l.

B.

1. 220

arafuJ >>M¡or,

'"

jylw.flrtJ ,

fr~+l?Jt f~tbduhi,

.,;¡ro

nl~re

infitimu,

C. B. P.

4s-q.

·

C'e(} un grand orbee dont

1~

trone ef! droit, l'écor–

ee euéricqre <le coute11r brune ou cendrée, rachetée

&

Ji

(fe; l'¡!aoroe intérieure etl verdatre. Son bois ell fer–

me,' tirap¡ fur le roux; fes

fcuill~~

lont oblongues, plus

grandes que <:elles du PrPni¡;r,

profond~mant

crénelées,

luilanres, un pe11 ameres.

·

·

Ses

fl eurs fortcnt pl u(ieurs enfemble comme d'une

m~m~

gaíne, porrées fur des pédicules, cours, un peu

rouge1, Cetnb,lables

a

celle~

<\es au_rrei eeriliers ; quand

elles foq¡

p~!T~~s,

il

let~.r

fuccede des fruits prefque ronds,

pctits,

charoq~,

éloux,

av~c

uue lcgere amertume, a.gréa–

bles,

r~rnP.lis

d\un fue noir qui

tein~

les maios: nous.

nommuns ces fruirs

&~rifu

noi,.n

•.

·

O o \es mange n.Quvellemeot cueillies; on en boit la

Jiqueur fer

mem

ée

~

di(\i\lée; en fin

OJ\

en tire une eau

fpirirueufe,

fo.it

en

le~

arrofant de bo,q vil'

&

les difiil–

lant

apr~s

\es a

-:oir

pilé~s.

avec les o,oyaux, foit en ver–

fant leur fqc <;xpr!rpi fqr des

cerifc~.

i'ratchement cueil–

lies

&

pil~es

, ks

lªiíf~qt

bien fermeow , ju[qu'a ce

qu

1

elles

~ic;_nt

acquis une faveur "vineufe :

~loes

on les di–

fiille pour en tirer un e[prit ardem;

&

c'efi dans les

proportions de force

&

d'agrémem de cei

~fprit

que con–

fi(!e l'arr des qi(\illateurs quien, faot comm,erce ,

(D.

J .)

MERtSIER

1

gra(\<1, arbre qui fe trouve daos. les bois

des p•ys tempéq!s

<1•

l' Europe, a11 M if!iflip¡, daos le

Canada,

& f.

11

fait qne tige tres-droire ; il preod une

groffcur pro.poq ionné"

15\

uniforme :. fes br!\fiChes fe ran–

g_em par

grada

tion.; elles s'érendem en largeur

~

fe rou–

tlennenr.

S.on

écorce efl li!('e , uuie

&

d'u.n. gris cendré

alfc2 cla

ir . S.

e~

feuilles font belles, grandes, longues,

¡lenrelées,

POÁD\\I~S;

1!1

~.'u!\ y~rd

alfe1.

clai~

i

mais elles

MER

deviennent

d

1

un rouge foncé ca <!utomnc

tvant

leur chil–

te. L'arbre doune a

u

printcms une grande quantué

de

tleuu blanches qui ont une teinte leg<re de couleur pour•

pre; elles font remplacécs par des fruits cbarnus

fu~·

culens, d'un godt pa!Tablc, qui ren fcrmen¡ un 'uoyau

dans Jeque! e!l la femencc .

ll

y a deux forres de

"'";.

f"':

l'u'.'

:l

fruit no_ir, qui e(! le plus eommun,

&

l'au- .

tre a frut

t rouge, qu¡ a le plus

d'utilit~

relarívement aux

pepiuier.es

. Ces arbres fonr agcenes ,

tre~·robulles

· ils

viennent a

lfez pro:npremem; il fubfillcnt dam les 'ptus

mauvai; ¡erreins; ils (e plaifcnt d:tos les lieu x élevés

&

eipofés au froid,

&

i)s réuffi!Ten¡

lres-aifément

1

la

tranfpla nration.

On multiplie le

merifier

en faiíant femer les noyaulr

au ¡nois de

J

uiller daos le tems de la maturiré du fruir ·

ils leverom au printems fuivanr ; on pourra

m~me

at;

¡endre jufqu'au mois de février pour

les femcr; mais

ti

on n'avoit pas eu la précaution de

l~s

conlcrver da¡t,

du Cable ou

d~

la recre, ils ne leveroie

0

t qu'au fec<•nd

printems.

L~s

jeunes plants feront a

(fe~

forts au bout

de deux aos pour eHe mis en pcpiniere, ce qu'il faudra

faire au rnois c;I'Oétobre, avec la feule attention de cou–

per le pivot

&

le; branchQs latérales; mais

JI

faut bien

fe

~arder

de couper le (ommcr des arbres ; ce retrao–

chemeot le¡¡r caufc1oit d

rerard,

&

les ernp€cl¡croit de

faire nne tigc droite. 1./annéc fu ivante il s feront pro?rcs

a

(ervir de fujets pnor gretfer en éc\j(f,>O des ceritias

de ba!Te tige; mais li l'on veut avoir des :ubres grdfés

en haute tit;:c, il fa udra artendre la quarr!eme: c'ell

IQ

meill¡:¡¡r fuJ ct pour

gr~tf~r toute~

les cfp9ces qe

bonne~

¡:eriCe¡,

Ü t! peu¡ fe procurer

d~s

merifi.,,

en faifaut prendre

dans le bois -des plants de fept

:i

huir pi¡!s de hau¡eur :

le

m

is d'O.!lobre ou celui de f évrier font Jes

tems

proores

~

la tranlplamatioa. \Jll autcur anglois, M. El–

lis, a1lure qu'a quarame ans ces

~rbre~

font

¡1

l~ur

poim

de perfed.iot¡;

(!l.

il a obfervé qqe des

meri/iers

4ont il

~voit

fendu au mqis

Avril

l 'écorc~ exr~rieure ave~

la

pointe d'n•l coutetu ,

[lOS

P.leiTer

!'~ coree

intérieur',

avoient prj¡ plqs

~·accrqilfement

en deux ou rrois anE,

que d'a11rres

meri/ier~ auxq~d~

on IJ'avGit pas

tQ~~~~

1

p'avoieot fair en

quin~e

ans ,

·

Le

merrfier

efi peur-ctre t'arbre qui réutTit

le mieu¡

~ 1~

tra.ni

"pl~qtarie~q

pnnr former du l¡ois

&

pc>ur garni(

d~s

plaee

s vuides. M.

d~ ~offon,

a

qui j'ai vu faire de

gran.des

epr~uv~s .d~qs

em e

p~aio ,

&

qqi a fait

pl~q~~~

des

arbre,~

dé toures

efpe~es

P•>Ur rqettrc

d~s t~rreins

Ctl

bois, y

~

fair employer enrr'autres beaqcoup de

"'"¡.

fierJ.

Daos des recres

rres-forte~,

trcs-dure1,

tr~s -froi•

des,

cou vare~

d'une q•11ntité

exrr~me d'~erbes

fauva.

ges , le

muijiu

a été l

1

eip ce d'arbre qui a le ¡nieu¡¡

réuffi. le rnteux repris .

&

le mieux profité' raus aueu–

ne cu¡tu're. Qn obferve que le rerrein en que!lion efl

e11vironné de

~candes for~ts

01\

il n'y

~

poiQt de

m,eri~

/ierJ,

{>e q4'on 11'en trouve

q11'a

lrQ;s lieues de

1ª;

ainfi

OQ

ne peut dire pour raifon du Cueces

qu~

les

merifiers

~roient

natu¡alifés daos le pJys, qu'ils s'y plaifoienr, ni

q~e

ce te¡rein ddr leor coqveq1r

p~rticu liercment,

puif.

qu'il ef!

0

ien acquis aq CQntraire qu'i l faqr

i

c;et arbr.a

\\11<

t~rre

légere , f.1blonflcu("e

&

pierreule.

.

Le fruit de cet arbre, que l'on nomme

m.rife,

eiÍ

fucculent' errremement dou[' bon

~ man~er;

les me–

rifes rouges fonr m,Jins douces que les naires: celles-ci

fon~

d'un grand ufage pour les rarafi ats; elles en font

ordin~irem.ent

la bafe. On Cfl pCI\t (aire au.ffi de

b~nnt;

~~u-de-vie

.

. Le bois du

mJrififr

en

ro.\1geA,tre,

tre~-fort,

trcs-dur;

il efl vciué, fono re

.5¡

de

lo.n.~ue d.11ré~;

il dl prefque

d'auffi bon fervice

qu~ 1~ ch~ne.

p,nur · le de, dans des

ba'timeos.

S

a e, u_teur· rouge

de~.ient

pl a,&

fo,n,c~~

en

le

lailfaQt

<leux ou

troi

~ns.

fur la terre

~r~~ ~u'il

eft

co,u_p~;

il e(\

tr~s.-pro,pre ~ f~ire

d.e& meubles, rant par–

ce qu'il

~t\

veiné

&

d'une couleur

agr~able,

qu':l cau–

fe qu.'i.l. prend bieq le poli

&

qu'il ell facile

a

wwail–

ler ; en.fort.e qu'i l ell

rech~t,cbé

par les. Ebeni(!es '· les

1\(l,enuitiers, les

l'ourneuf~,

&

de plus

p~r le~ L,11~hrers

·

"L,e

m.erifief

3:

dono~

u

o,~ \<~S ·jol ie '{a,ri~t·~,

<J,l\1

eft

~

fleur doubJe :, on

p~u.t

l'employ,cr 'dai\S

le~

bofquets, ou

elle fera d'un

~rand a~r~m·~nt ~l\

p(in.teJ11S

i

elle

do~ne

i

la fi,n d' Avnl la, plu,s gra.nde qu,amité- de

!feurs tres–

doubles, q11i font d

1

une blancheur

admir~ble .

Cetre va–

{iété ne. pone BOint de fro il \ 0.0

la

multipli~ ~iférnel)~

par la. gref(e en.· écuiTon. fur

le

m,prijier

ord1na~rs ,

qu¡

(air \Ouj,o,urs un graod arb_re ;, mais tll'?n ne veut

l'a-~

voir que fous la,

f<~rme

d

1

un, arbri!Teau , rl faudra la-

gre~fer autTi, en, éculfon fui-

~~

ceritier

f.luva~e

dont le frutt

efi tres·amer que l'on nomme

:l

Pans

mnhaleb ,

~~

Bo•r~ognc

,;,.e

ou

'{Utllll

,. "

i

Orl~ant

''"fout

..

.

M.E.·