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M E .R

donnoient en (oe8acle,

&

entroicnt daos !'arene yers le

midi, los b<lha.ires ayant

d~¡a

combanu le matio comre

les béte; .

Les

Mlridinr1

prenoient leur nom du rems aoque! ils

donnoiem leur fpeélacle. Les

Mlridt<wJ

ne combar–

toient pas coome les

b~tcs ,

mais

les

uns contre le< autrcs

l'épée

a

la moin . De-ll\ viem que Séneque dit que les

c:orubats dn madn étoicnt pleins d'humanité, en

comp~raifon de C.llX qui les fuivoienr .

ME' RIDIEN,

f.

o'fl. •(4jlrowomit.)

grand cerclc

de la !'phcre qui paffc

p~r

le

~énith

&

le nadir,

&

par les

poies du

mn)lde,

&

qui divift la [phere du monde en

deux hémifpheres

placl!~

l'l!O

a

l'orient,

&

l'autre a l'.oc–

cident.

Voy•~

S'!'HER E . On peur définir errcore plus hm–

plemenr

le

méridién;

en d1lont que c'ell un cercle ver–

tical

4 Z B N, PI. 11j/roR. l .

Jig.

6.

qui paffe par les poles

do

monde

P,

Q.

f/bytt.

VERTICAL

f.t

CERCLE .

. .

On l'appelle

mlrid"",

du mur !aun

¡nrrrduJ,

~1d1,

paree que lorfq ue le foleil fe rrouve

dan~

ce cercle,

JI

cfl

o u midi ou miouit pour rous les cndro,¡s firués fous ce

m~me

cercle,

M ÉR JUIF. N

,(

Glogr4phit. )

c'efl un grand cercle com–

me

P A íJ.D, PI. glogr.

Jig .

qui patfe par les pole1 de

la

eerre

P,

Q,

&

par un lieu quel¡:onque

don~é

Z.;

de

fa~on

que le plan de tous

mlridienJ

terrellres ell toOJOlHS

tlans le plan du

mlridi,,

célelle; d'ou il s'enCuit

J.Q·

que

comene rous les

mlridit ns

cnrourenl, pour a

m

li

d1re, la

terre, en fe cnupaot aux poles, il y a

pl u li~urs

lieux Íltué'

{ous le mérne

mlridie"

¡.

0 •

Comm~

il

~11

ou

mi~i

ou

m inoir routcs les fois que le

cenrr~

du [oleil ell dans le

mlridiew

des cieux

&

comme le

mlrr4i<n

terre(lre ell

daos le plan du

cél~ll~,

il s'cnfui¡ qu'il ef! au meme in ·

ílanr ou midi ou minijit dans tOus les

li~ux

fi¡ués íi>us le

m~me

mlridim.

3°.

On

peut

concevoir autaot de

mi

ridietu

fur la rerre, que Je poims fur l'équareur; de Corre

que les

.,lri!iie•J

changen¡

~

l}'le(ljre que ,l'oo c)lange

¡le

lon~itud~.

Premí~r

mlridien,

ell

ce!ui duqu¡:l on

~on¡pte

¡ous les

aurres en allam d'orient en occidenl. Le

pr ~mier

mlrir

tii•"

ell done le

corr¡¡nenc~rneQI ~~~

la

longitud~ ,

f/oyr:r.

LONGJT¡J D¡':.

C'ell une chofe puremeor orbitraire de pren<!re te! ou

re!

mlridien

poljr prcmier

.,lndiell

;'~uffi

le premier

m/.

rid¡, ,

a-¡-il

é¡~ ñx~ dilfé.r~mmen¡

par différen$

~ureurs

en

difftreo¡es narions ,

&

en différens rems; ce .qui

~

été

une c'uurée de confufion dan1

1~ Géographi~.

L,a reijle

que les

anci~ns

obfervoieot 13-deffus é¡oit .de faire paffcr

le premicr

"'lridim

par l'endrqi¡ le plus occiqenral ¡¡u'ils

eonnulfcnr ; maj' les modernQS s'épnt conyaincus qn'il

o'y

avoir pc¡int d'enqroir !br la rerre qu'on pQr regard<r

C:Qf)lrne )e plus occidontal, on

~ c~IT~

depuis ce tems de

eompt~r

les

longiroqes

d~s

lieux '

a

comm~ocer

d'un

pojn¡ fi¡e .

P¡olornée prenoit pqur pren¡ier

ntl ridjm,

celui qui paffo

par lq pl us

é loign~e

rle¡ !les fqrtt>J)tes , paree que c'étolt

J'e~dro't

le plus occiden¡al'qu'GQ COUU-dt a!ors .

0~pt1ÍS

on recula

J¡:

premier

,;!ridien

de plus en plus,

:i

mefure

!Ju'oq découvrit

d~s

pays nou veanx . Quelques-uns pri·

ren¡ poqr

prem i~r

m{ridinr,

cell)i ql)i paífe par l'!le S.

]'¡'icolas

~

prch du cap. Yerd; 1-Jondius, .ceh¡i de !'!le de

.S~il)l·

hcqt¡es-, d'4u¡res, ce!ui de 1'\le dt¡ Corbeau, !'ljoe

d"' A

~qres.

L.,

es dernif rs géqgraphe< ,

&

fur IQUI )es

H ollandois, !'qur

p)~cé

au pie

qe

Ténéciffe; d'amrej

a

J'!le de P-alme, qui ell entore une des ' Ganaríe¡;

&

en–

fin , les Fran9ois Jlonr placé plt ordre de Louis

XJII.

~

ll!!e de fer, qui efl auffi Ul)e des

(l~naries.

On cocnpte de ce1te 11e la lqn,¡¡itude

v~rs

l'orient

7

en

a~nevanr

)f c

ercle

7

¡::lf'fl-3-dir~ juCqu'~u

36<;> degrr! qui

·,rent JOI!

Jd.re

ce¡re 11e

ª

fon occideor. Jl_y a l))erpe

a

c:eFte Of!.cahon ¡¡ne Pr\!onnan¡:e de J..ouis

.1}111.

q4

pre·

m ee¡ j u1llet

JÓJ4,

que

défen

d

a

IQUS piiOit S, hydrqgra–

phes ' · compo(¡retlrs

&

gr.av~

qrs

de cart; s p,u globe¡ géo–

graphrqt¡cs,,

d'innaver

u) ~

h~nger

l'ar¡cie'!

~ral~!i(j'emeot

1, des

~lrtd''"' ,

ou pe

confluu~r !~

prerr¡rer d'•ceux ail–

" leurs q¡¡'i la,partie

occiq~n¡ale

des !les

C~naries ,

con·

,

for¡ném~nr ~

t•

qu~ l~s

plus

ancien~ ~

fa.meq x

~éo,, graphe¡ pnl détern¡rné ,

& F.

,

M . de La le 1lavoit

d'~bord

conclt)

~ ~C! de~rés

cing

rpinures de

longirude

occid<ntaiF par

!~Pport

a

Parí~ , 'd'apre~ le~

obfery tións

de

rpeffi.etu~

Y

ann

~ De~ha.ves ,

faires

el) 1

68~

i

qr¡~

rée, peuu:

rl~

d' t'ifr¡9ue , que ell

a

deux

lieues du cap

Verd; mlis

il

s'~toir ~rrer~

FnCuite aq

n~mbre

ropq · de

~o

degrt's !

'

· '

11

feroir fans doote plus

~O.r

&

.plus coml))ode de pren–

dr~

po11 r p.oim fixe

Ul)

lieq

'p!us connu,

& '

dom la

po~

fi non

~~~

m'eux

.corfl~tée;

¡el,

p~r

exemp)e, que llol¡–

fer varmre <le Pans,

&

de

O~fPpter

eofyore la loqgitode

~rieo1al~

9\!

pcfidcllt~le,

eq partant do

mlriJitll

ele

~

MER

lieu jufqu'au

180

degré de pl rt

&

d'autte; c'efl aiñll

que plulieurs ofl ronomes

&

gén~raphes

le pratiquenr au–

JOurd'hui. Mais ourre que cet ufage 11'ell pas encare

"é–

oérah:ment é1abli, il feroi¡ ¡oOJ<>UrS

importam de

c~n­

no!tre la véricable polition de l'!le de Fer par rapport

a

Paris, pour profiter d'une jnñniré d'obfervarions

&

de

dércnninarioos

~éographiques,

qui ont été fanes relati•

Vernem

a

Celle Íle .

C'e(l la plus occidenrale des Canaries qu'on crolt

~rre

les !les forrunées des 2ncieos,

&

qui s'érendent peu·e·

peu fur un

m~rne

parallele a

u

nom!>re de fept , Ptalo–

mée au

~:ontraire

qui n'cn compr.oi1 que lix,

pla~oit

toures les ]les fnr¡unées fur une

m~¡ne

ligoe du nord au

fud, qu'il prenoit auffi pour le prem1er

ml ridi,,,

&

il

leur donnoit par couféqucnr

ii

mutes la m!me loogíru•

:le , D e-la une infjnité d'&rreu rs

&

d'équivoques daos

nos preroiers

navigate11ts~

pluÍle1HS ¡j'entre eox •yant pris

indiflinél ement une de c&S ' 11es pou r le poirlt

Jj~e

d'oll

l'on devoit compter les lo nglwdes

d~

tGus les atirres l!eut

de la terre. M . le Monnicr, dons ks "'""'·

dr

l'a,.J,

,;. 1742,

pbce l'ile de Fet

3

J.O

d~grfs

deux minutes

,3o

fecnndes,

a

l'occident de

P•ti~ . /~{lit.

aflr•n,

Sans falre auention

il

ronrrs ces regles purernent arbi–

rraires fttr la pofitíon du prcl]1ier

méridim,

les Géo¡:ra–

ph~s

&

conflrut:.leu;s de carte prennent affez fou ve

m

poút

premier

mlridim ,

celuí de !eur proprt ville, ou de la ca•

pita)e de

l'~tat

o]) ils

viv~nt;

&

c'ef} ¡le-la qu'ils comprenr

· les degrés eje longrtude de; lieux.

Les Aflro¡:wmes ¡:hoir.ffenl dañs leur ¡!aléJJI po\Jr j)rl!'–

roier

mtritlien,

ce!ni du !jen o

u

ils fonr

l~ors

ollfervlltioní,

Pwlomée avoíl

pri~elui

d' Aleundrle ; Tyáho

Brah~;

celuí d' Vranibourg;

~iccioli

ce)ui de Bou logne; Flam·

!leed prend l'obfervaroire

roy~l

de Greenwich;

&

let

Aílronomes

fran~ois l'obf~tyatoite

roy3l de Patis,

Pó)i~

QnSl':RYATOjRJ'.

Comme c'efl

a

!'hotifon que roúre!

!~

étoiles fe ltvenr

4

ft

COJ)Chenl, de

me

me c'dl au

m/ridit11

qu'tl!es foni

a

l~llr

plus grande haureur;

&

c'efl :iull) daos le

m~

me

mlri¡li;n

•11-deffous de l'horiCdn, qti'elles fom dans leut

plus grand abaílfement , Car puifque le

m,lr/dltlt

efl firu6

perpeodicnlai¡ elneJ)t

íant

a

l'¡!gilfd

de

l'équal~Ur,

qu'a

1'<!4

gard de l'hnrifon, il ell évidem de-la qu'i) dnit divifer

en parties

ég~les

foil au-deffus, foir

aU·d~llous

de !'h•Jri•

Con, les fegméns de roul les

cercl~ p~rall~les;

&

qu'ªiofi

le ltl}'lS qui doit s

1

écouler eu¡re le lever d'une

~toile

&

fon

p~ffage

au

mlridiht,

efl wajiJuts égal

2

celui qui ell

con¡p¡is entre le pa(hge au

IIJiriditn

4

le couc)ler,

V•J•

CULM IIj ~TibN .

Ot¡ !rouve dans les

Tranf~élions

phil fophfques de.s

ol:l•

ferv~rions

quj porterqient

a

foup~ohlier

que les

'111ridims

yarieroienr

:1

la lol}gue , Ce11e optnion fe

pro~ve

par l'a•i·

c:ienne méridiehne de faim Pé.tronc de .l)oulogne, qul

maintenam nJ: Mcline pa< moin

1,

dir·ón, que de huit

degr~s

du

vr~i

mérid,.,

de l3 ville,

&

par

~el le 4~

Ty•

cho

a

U

raQibourg, qui, (elón M . Pican, s'éloigne de

16 LJlÍnijtes du

rlUridint

moderl}e . S'j!

y

a en éela q1¡el·

que ¡:hofe de vral, dit M,

·Y

a!lis, ce doi¡

~rre un~

fuiro

des chan¡(e¡rtens pes poiFS rerreflre<, c)pngemem >Jn'il

fa ut vraitfcmblablémem auribuer

il

que)qt>e alrérati()n dans

)e

rnouyem~111

¡jiurt1e,

&

non~

un mouvemeót des poit¡u

dt¡ ¡:i¡:l pu des

~roiles

l;ixes

au~quel!es r~ponden~ l~s

po•

)es de l.a ¡erre .

·

En ejfec',' fi les

poi

es du iJ¡oqvtmehr diurne relloien¡

fixes au mel))e pofnr de la rette, les

mlriditns

danJ

l'~f,

fenc¡!, pour ainli djre, efl

d~ pa(j'~r

par les potes, refle·

roieor ¡oiljours les mEmes ,

'

M ais cene idée que

le~

mlri4imJ

puiffent cha"ger de

pofitiqn ,

fem~le dé¡rt¡iL~

par

le~ obCeryaliqo~

de

J'Vl.

de

<.:hazellés , de

l'a~~démie

des

~r!iences

·, qui

étan~

e11

·f:grp¡e, a rrouvé qt¡e les quarre cOté$

d'un~ pyr~mide

cor¡flruite

3eóé

ans auparavan¡, regardoient é1¡core

~¡a"'

qement le¡ qualre poin¡ cardinaux; polition qP.'on· ne

faurO'it prendre pqur lln

tffet

du hafard.

11

cfl l!ir<h plu'l

narur~l

de

p~nfér,

OlJ qt¡'il

y

a eu qoelque erreur

dan~

les

op~r~tiqns

dé Tycho,

1!J

daos ls r'nérJdlenne de Bon·

lo~~e,

oll ce qui efl encore plus yraiffeml>!able, q(je le'

fol ¡les

endroi1~

ou

ce~

méridiennes om été traeées , fr:tr•

tou¡ ce

!l.,.

de

~Qulogne,

peut avoir fouffer t quelque al•

tér~rion. f?~yt<.

PoLE ,

'

Mlridin¡

du globe ou de

!~

fphere, c'efl le cercle de

¡:qi

vr~

danf Jeque! la .fphere to\lrne

&

efl fuf]>endu;

il

efl

diviC~

en quatre quarlS

Qlj

3<$1>

degrés eo

COtnl))en~ant

a

J!équareqr , C'efl fur ce

~ere!~

4

a commencel de !'é–

quateqr, q11'on cotnp¡e <lan'

le globt céléfle la décli–

naifqq a\jrlrale

&

bor~~~~

dq foleil

&

des

étoil~s

fixes,

&

d~os Je~

globes

t~rref1rel

la

latirude des lieux nord

&

fud

¡

il

y

a aeux poiq¡s fur <;e cercle qu'on nomme

P•'

fu;

&

celui de fes

cjia~mts

qui paffi: par

ces

deu1 poinu

t

efl