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MER

de l1 fonraine nommée

"1"" Merwrii,

priant

M,rcur.

de lour

~tre

favorable daos leur tra6c,

&

de lcur par–

donner , dit O vide, les perites fupercheries qu'ils y fe–

roiem. C'e(l pourquoi Con culte étoit rres·graud dans

les licux do commcrce, commc, par exemple , d1m

1'1-

le de C rere.

Ce dieu étoit auffi particulierement honoré

a

Cyllene

en E lide , paree qu'ou croyoit qu'il étoit né fu r le mont

Cyllene fi tué prcs de cette villc . Paufanias dit qu'il y

avoit une llatue pof¿e fur Utl pi¿deClal, m ais dans une

poClurc fort indécente .

11

avoit auffi un oracle en

1\–

eh

a'!'

o qui ne fe

rendoit que le foir.

A

mphiou eil

le

premicr qui luí ait é)evé un autcl . On otfroit

á

ce dieu

les

langues des viél imcs , pou r marque de G1n éloquen–

ce; commc auffi du lait

&

du miel, pour en exprimer

la

douccur.

C'ell par ces beaux el\tés , qu'Hornce nous le peine

c'lans

l'ode qu'il

lul adrcfTe : , Petit-6ls d'Atlas, divin

,

Mtrrttrt,

luí dit-il, c'dl vo us qui entrcprircs de f•–

"

~onner

les prcmicrs hommcs , qui cultivares leur efprit

" par l'étude des fcicnces les plus propres

a

luí Óter fa

,

premiere rudefTe ,

&

qui fo rmftres

leur corps par les

,

exercices capable< de leur donner de la vigueur

&

de

,

la grace; permette1.- moi de chanter vos louanges.

~·Vous ~tes

l'en vnyé de J upiter, \'interprete des

qieu~,

., 4c

l'inventeur de la lyre ,

& <.

M(rcuri

factuzdc, ntpoi

.AelantiJ,

Qui

fcroi

cuftu,.J hominHm

rtc(nt11m

P•c~

[Grma/li &olla,

&

dtcor~

Jl[qu

pnltflr":

Te

ca1uzm ,

magn: '}av is

&

dtorrtm

Nu11twm,

wrt~.eque lyrt~t

paruJtfm.

Od.

;r.

l.

! ,

Lq

M ytholog1Cles font

ll1.rcur..

perc de pluGeu rs en–

fans; ils loi donnene U Jphnis qu'il enleva d,n, le ciel,

le [ccond Cu?idon qu' il cut de V énus, .IErhtll ide

de.

la

n}:mphe Eupolemie, L inos d' U ran:c,

&

tinclqnenr Au–

tolycus de Khioné.

M1i~

le nom de oc di<o el! l•éróta–

blcmenr d'<>rir,inr égyprienne.

L~s an'ci~ns

hitlorieol nnus

parlent de

Jl!Jerttlr< 11.

égypticn , comme d'u n des plus

g r"ands hnmmcs de l'antiqu1ré .

11

fut fu rnommé

tYi[mt–

ziJ!c ,

c'cí},a-dire ,

ITois foil

gra>zd ,

11

étoit 1\une des

~onfeils

d'O(¡ris

&

de fon gouvernemenr.

11

s'appliqua

ii

farre ñourir les ares

&

le commerce dJns tnutc

l'E~ y­

prc.

11

acquit de prcfondcs

conno1ilf.m~es

dans les Ma–

thémariques,

&

fttr-tour dans

la G¿ometrie;

&

apprit

aux E gy¡.tiens la maniere de mefurer

teurs terres dont

Jos llmttcs éroielll fouvem déraugées par

les aocroiCfe–

m cns du N il, 36n que ch

acun pll

r reconnnirrc la por–

tian qui luí apparrenoJit.

11

invcn.ra

les premicrs caraélc–

res des lettrcs ;

&

ré)(la, dit D iodorc , ¡uíqu'a l'harrno–

n ie des mors

&

des phrafes.

JI

iuCiirua

pl~liours

prati–

q ues rouchant les facriti ces

&

les a,utr<s pArtÍCI du cu lre

4es dicu x. D es mmif\res

f~crés

portoient fes liv res

ans

u ne proceffio

folemnclle, qui

!e

faiCoit encare

d•

tems

de Clement d' Alcxandrie. lls fe

fu nr

to

~

perdus;

&

nous apprenons de J ambliquc qu'il éroit diffici le de

dé–

méler les véritable ou vraj\es de

Mcrmr<

trifme¡(ifle par–

m i ceux q11e les fayaqs

d'Egyp~~

avo,ienr

ptlbli~

fo us

fon nom.

L es fables q u'on

bita_ dans la Grece fuD

M trrurt,

onr été caufe que c'oil un des dioux que les ancien1 u nr

plus multiplié. Cicéron

me

me daos fnn

111.

liv. d,

Hat.

deo•··

en admet cinq qui fe réduiCcnt

a

un feul'

c.ommc l'a prou'lé

l\1.

Fourmo nt, d!lns

les

M l m.

J,

l<ttlr. tom. X .

Celui que C icérc;>n appelle

fils dtt Cid,.

~u

le

m~rne IJU~

Ir;

fils de

j

uptter ; Crel

&

lupiter étant

chez les Latins, deux noms diffé ocns de la

Í11 ém~

divi–

nité. Celui que C igéroo appelle

"íropho-~ius

fils de

Vn–

lm s ,

n'dl au(li que le méme perfo¡wage [ims qitrérens

noms;

Valms

n'élant qu'une épithere de Jupirer,

&

Tro–

¡ hon¡us

un

liuno

m de M

trcure.

Le qUJtnem,e.

Mercu–

r.•

:l

qui Cicéron

don.ne

le

il pour pere, nc peu t

~rre

ti ls de

t1••1ii•

•\~";

p

aree que (oo culre éroit conllJ.l

dsns

1•

Greoe long - tcms avanr cé roi d'

E ~ypte , ~

qu'une pareille fi liatio.n

d~li~ne

plutflt chez les

ancien~,

le lieu di! la naiflance

que tes paren · de qui les héros'

la tenqient , U'ail leurs ce quarrieme

M crwre

n'efl pas

différeu¡ du cinquieme, qui íelon C reéron , tua Argus,

r~gna

en

E~ ypte,

inventa les

lettres, étoit ré véré (uus

le onm de

• S... ,

lils de K neph, qui n'6roit autrc que le

J upit r de Grccs

&

aurrcs peuples. 11 ré[ulte done que

le q uatre

M ercs.r<

de Cicéron fe

réunitfent s vec fon

troilio111e

M trwn

tils de Ma'ill

&

de Juprter

mn;on .

Do

Ol~me,

les

troi~

mer,.s que C icóron \lonoe

i

Mer-

MER

<.'"~'

n'c!! iont qu'une feule

o

Je ne cr9is

ea,s

qu'o n pui&

le roen ob¡eéter au íujer de M aiJ. Comm< elle éro't

fill~

d' Atlas,

0 11

fent ca mbien elle rapproche

Mtr<Hrt

de

l'Egyp~e .

A

l'égard_

d~-

Phnrolii , qui ne voit que e'

d Í

U_?e éptthete, pour

h~n1ncr

pharr.onidt ,

&

marqucr par•

la que

_.ll.ftrt urt

defcendoir rl'une m aifon qui régooir ,

ou avort

r~.gné d~ns

le p1ys? Quonr aux prindpaux noms

qu~

les poeres !u•

~nt

douués, ils fonr aut:ant de petits

arucles , dont 1expl:couon fe rrouve daos cet O uvr3ge .

Au rene, on 3

!<OUV~

l

Langres' en

t 6.¡ ~.

dans

le~

fon~emem

des ancrens murs de cecte vil!e, une confé–

crauon de monumenr que ti renr

a

M"<~re

fu rnommé

M oa111 ,

Lucius Ma fculus

&

Sedaría 131andula

r,

1

mere

pour l'accomplifTement d'un vreu; mais j'i)(nore ce

qu~

veut dire le furnom de

Mocc uJ

dooné

a

111tr<Hrt

daos

certe infcription.

( D .

J.)

M ERCURES , (

/lmir.

grtt¡.)

On nommoit

>ntrmru

·

chc'l. ks G recs' de

jeUne~

enfans' de htlit' di

X'

a

d,)U'l.~

ans, qui étoient emplqyés dan; la célébratina des my–

fl erés. Lorfqu'on

alla

confu ter l'oracle de Trophonius '

den ~

enfa ns do lieu ,

q

1'."' appelloit

mereures ,

dit l'au:

fanias, venoient vous frotcer d'huil< , vous lavoieot , vo us

nettoyuient,

&

vous rendoient tous les !ervices nécefTai–

rcs, aurant qu'ils en étoieut capables . Les Latins nom–

m nient

o

ces jeunes enfans

e

a.,;1/i'

des

e

amillu;

pare¿

yue dans les myflen·s de Samorhrace. M ereure étoit ap–

P.tllé

Cafmi/lus.

C'cl~ ~

quoi fe rapporte cet endroit de¡

Virgilc;

, , ...

~

, .

matrifqru vocavit

Nomilu

Casmillum ,

mutatrt partt

Camilla>¡~.

Statiu~

Tullianus , cité

par M acrobe , obícrve

qu~

Mcrcure étpit nnt1Jtné

Camillru ,

&

que les R o \llatOi

Jnnnoi~nr

le

r¡om

de

Camillo

aux

cnfan~

les plus di–

(lingués , lorfqu'r\

ferv oienr

:l

l'aurel.

( D.

J . )

ME RCURE,

C.

m . titrt d:une compilatioo de nnuvel –

le~

&

de piec<s t'ug tives

&

litréraire< , qui s'imprime

rnu~

les mois

a

París'

&

dOf\1

0 11

donne ']Qelq uctoi> deull

volun1es, fdon

l'abond3nce des

tllatkres~

N oq) avons, eu amr.:f

•is.

~~- tnr!rcur~

fr:w xois .

liv~~

tres-ef\imé '

&

qui cootienr de pa,;ricularotés fnrt

curieu~

fes. \...e

m•rrun

galan.t lui avoit fu coédé ,

•&

a étcf rem·

, placé par celui qu' on

non ,...

e anjo,nrd'h\\i

m<uurt

d;

Frqnre.

11

tire ce no m de

Mtrellr,t

dieu du, Poganifme

3

qu'on regardoit co mme

k

meflagcr des dieu x,

&

don~

il potte a Ion frQpti i'pice , la fi gu re emp·einre, oyec

cett~

l~gcnde:

Qud! colli¡;it, jpargie. Voyt¡¡;.

] OURN~ L.

M j::R CURE ,

dtms I'Art hlra/diru• ,

marque la coule11r

pourprt

dans les armoiries dos princes (ouverains .

f/oy~

PouRPR~.

·

.

M ER C U R, 1A

LE ,

merm•inlis

f.

f. (

Hifl. nnt,

Bot.)

r,en ro de plante

i

fl eur

í~m p~rale ,

&

cnmpoféo;

de plu fi.ctv s éramine íoutenue<

par

un calicc. C ette

flcu~

el\ flérile . Les embryo ns naifT<nt fnr des

individus qul

ne dor.nenr point de fieut• ,

&

deviennenr dan¡ la fu itot

• des fruirs cQrnpofé de dcux c.1 íule · qui renferrnenr ch,'l:

e

un une fe menee arrondie. Tournef.

l nfl, rci htrb.

V.

PLANT~ .

M. de T ou,rnefo rt compre neuf cfpeces de

mtrcHria'

¡,,

il

h

tere dc;fqu,elles il mfr la rnilto, la femelle

&

1~

íauv.age.

l.;¡

m;rmrialt

mrÍI~

eil nommée

merouialis tejlic11•

lata,

(j

ve

mns Di>fcoridiJ

&

Pliuii,

par C.

B.

pere,

&

par Touruef.

In

JI..

rti herb.

f34·

en angluis ,

the maslf

m~r.turii..

E llo a la racine cendre, fibrcufe,

~Qn:Jelle,

périfTanc

apres qu' elle

a

donné de

ftcurs

~

des gralnes. Elle

poulfo des

ti~

eS

a

la hautt Ur d'cnviron

UD

pié, auguleu–

Íes , genouillées ,

litfes

&

rameuíes , S es feuilles relfem •

b'ent

al{'a 4

celles ele la

pari~raire.

Elles íont étroires,

oblon¡¡ucs , unies , d'un verd ja,.ne-pile, pormues, denr

telées 11

leurs bo¡ ds,

~·une

(aveur nítreuft; un peu chau,–

de ,

&

naui'éabo,nd . . [),'entre les ailfclles qes fou illes for–

rent

de~

péd.cules courts

&

menos qui porrenr do pcri,

tes

bou¡f~s ,

o u de

f(UIIS

deux capfules u n peu appla–

ties , rudes

&

vel ues, qui contieno¡;nt chacuoe une pe–

tue fen\ence ovale

ron.J~ ,

C ette .plante

ell

fo rt communc daos les cimetieres.•

daos

le~

j.1rdins potagers , les vi 4nobles

&

les décombres.

Elle

~f\

du no¡nbre de

cinq p1a,m-.s érnolltontes; for1

fue eil propre

:l

faire tnmbet les verrues .

.

.

.

La,

"ftrcurialt ft mtllt

ou ,;

lpi ,

e(~

la

mer~11Yralr1

[ps,•

cata

feqJ.,mina

des Botanifle

. Ceuc

"'"' ""a.'•

e(l tou,•

te femblable

3

la m ale' dans

(es

ciges' fes

fcurlle~

&

!es

racin~

;, mai

au lieu que la précéden,re ne . fteurn pOlf!t

iléril.emenr : celle ci porte des &urs a plufJeurs

~tam¡oes

(outeo,ues oar uo calice

a

u;oi~

feu1llei. Ces 6euc,

'

.,

furu