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M E R

rieur ,

&

qui font caufiiques au corrofifs; ll!voir la dif·

foludon de

merr11r<

qu'on efl obli•é d'affo:blir avec de

l'eau difllllée,

&

qui

>

'appellc dans" ccr érat

<a:t merm·

r iel/e,

l'~au ph3gede~ique,

les trochifqucs efcharotiq•Jes,

les troch1fques de

m l~lll m

font, auffi-bien que le préci–

té rouge

&

le préc1pné verd d'un ufage tres·ordinaire ·

Jorfqu'on fe propofe de confumer de mauva!fes chairs'

d'~grandir

des ouvenures

1

él

e dérruire <les verrues,

d'ou~

"V

<Ir

des

l?upe~ ~

autres tumeurs de ce genre. roit que

ce! affea10ns

f01enr

v~neriennes

, foit qu'e!les ne le

fo1em pas .

. En

ti

o,

le "'' """ crud en regardé comme

fe

prin–

Cipal fecours 'lu'on.puiffe temer pour forcer

le~

efi>eces

de. ll<Eufs des IOlCflllls

1

Oll pou r mieux dire la con0ri·

i lion quelconque qlli occafionne la paffion illaque,

voy.

l.LlAQUE (

P affion) .

On donne dam ce cas pl ufieurs

h vrcs de

merrure

c;oulanr,

&

il eil ot,fervé que le 011-

lade e!l rend

ex~aemenr

la me:ne quandté,

&

que cctte

dofe 1mmenfe n exerce dans le corps aucune aaion pro·

prement mc!dica menteu(c ou phyílquc , pou r parler

le

langage de quelques médcc!ns .

11

n'agit abfolumenr q••e

P;tr fon P<!lds

&

par fa matfe, que méchaniqueme•H

~

la

n~ueur.

Ce1re obfc:rv ation prou ve

1°.

de la maniere la

plus

démonfir~ti ve,

que le

mercurt

e(!

en foi

un

de~

c orps de la

'lRture nuquel on

a

été le

mni~~

fond é

:l.

amibuer une qu&lilé venen:ufe.

2°.

c'eO prlnclpalc·

m ent de cene

ex ~érience ~'<•n

a inféré que le

m<rcu·

r•

cru~

o 1

coul~nt

ne paff 1i1 DR< dans les fecondcs voÍes.

L e _ra1f<>onemem el! ven••

a

l'appui de ce fa it ,

&

il

d éc1dé que c;:re . tran!miffinn éto1r impoffible, paree

QliC

le

merwr•

n ctOit POHH folublc par

le~

humeurs intefli·

nale,< . La mcme théorie

a

flatu é auffi que le cinnabrc

&

1 éthl>Ds m 'ncnl (

f\1

'lances plu< gro ffiere<

&

tom

s uffi peu folublos <JUe le

mup11r<

coulanq n'étolenr P'>Ínt

re~ues

daos les va1ffe1ut obfi>rbons des mtefiins. C cpe·

pendam ti

e~t

prou••é par des nbfervarions inconreOable<.

q ut> ces

tro1s

remede~

prÍ$ interieurcment om

procur~

chacun plus d' une fu1s la faliv11Íon ·

&

quant au

m.rw·

r•

coulant ,

,c'ell

tre.s- mal ra!fnnner'

r~os

doure .

que de

conclure qu

un~

peme qu1nmé ne peut poinr paflh dan;

l~s

ferw ndcs vo1es ,

&

fu r-rour lorfque ccrre petire quan-

•:ué

~n

C<>llf.>ndue parm i d'aurres matleres , comme dans

es

p1ll ~lo

mercur!ellc< ,

&c.

que de tircr cette conel u·

~on, ~IS·J

,

~e

ce

qu'une ¡¡rande marre dom

l'a~t¡réga"

(IOn "·en pom t rompuc n'y patre

p~

. car l'union ag·

grégau ve

:n

un puiffanr líen,

&

fu r

t~ut

dans l

e mu·

<ur•

·

D'a11leurs, l'effi cacité d'une décoélinu de

m.rw

·

r•

contre les ver<,

v•yn

VER~llFu'cE,

prouve

que le

"'" '"" peur imprégner les liqueu rs

:~queufes

de quel·

q ue matiere médicamemeufe .

(b)

(

1)

ME~cu~E

D !! VIl':, ""

Po u

oRE

o '

L<;..,ll.OTH.

(

phm:~e : )

no

m~

.qu'on d,,,ne en C himie, au beurre

d aoum01ne

préc1p11~

par l'cau .

Vova:.

a

l'article

4li·

ZlMOIN:f' .

.

{

'

'(t)

$i

le

Merc~re

crQd qu'on

(~onne

dan• IJ pJffion iliaque

(orce

1•

r~fillanee

qu'll

rrQuve Jans

le conJuit inteO:inal . il paílc

~lou

Ji.

brc:rn.enr

~ar

les (¡;llts; mai•

,·,¡

ef\: Jonp-tc:ms rccenu

Jans

que l.

~07 mcd

hn

rc:fferr~,

rétréci ou

r~rtié.

1 peut p;u l'exp.:tnfion que

u! c,au(c

kt

chJleur, ou

p3t

la

comjlteftion

concinuc

d~:s

p.auiet

gut

.1

envelo,1pent ,

ahcrcr

&

tOtn['"'C:

l'alihéflon Qi'IWrelle

ele

(c.s

PJ.~ttes ,

&:

a'on

peu1

alor,

c(perer que qoelque

p~tite

quJntité

•'en

~!•ífc

d.m, .le.• fecond ....

voy~~ .

Qu

1nd le

mcrcure

n'C'f't

plu' Aui-

"""~

dtvtfé en

lr~s

peme•

partics,

&.

lorfqu'il cA:

incorror~

1

qaclqu

autre

(ub{bncc ,

;uori

qu'on

le

prép:ue

en

nu!dccine

daJh

¡•

C.1s. ,,

recite

maífe.

{3

figure

toujogu (phcriq_uc:.

&:

fun 'union

~e•

fuMl.mce .

qut

.r.uvcnr,.Etre

lltúoutet

p<lr

les hamcurs

in–

telhn~lcs

font det

fT'IOU •

pour f

e pcrfu.1Jer qu'il pénécrc en grande

&unmé

&.

pro~rtement

dJ.ns

ICJ

v.1iift!<1Ux

.-bforbr~ñ•

det intelltnt,

en

:a;:,~~~

vcaacs l;:aél.t!

ct. c

omrnc

l'espéricnee journ:tlirre nou

1

L'on

O)CS

,Pl~toc

ea dmue

fi

le 1if ;:arttent m.!lé ;:a•ec

Je

fqufre

comme

l' l:th~,u mm.~ral

&

le cinnabre p:llle Jans le

(:~ng,

ou

hie~

reOe .ttan• le, tntel_hn• comm..- une m;atiére pefancc

&.

inmile, ainfi

~oc

1

a

cru.

&

écrlt Docrb:tavc. qui n'admet

1

ces reméJcs qu'unc

• erua vermtfug,e trC.t

limuéc : mais

l'autorité de ce gun.l hom.

me oc

fyffi~

pa• pour

0 0111

convaincn: . En etfct Jc llC croi

1

p.1_,

qt1~

pcrfonnc révoquc en Joutc

la vcnu

, líe

l':J.éhvit.! du

fowfre

pru pu la .

bo.'~c:he.

fa pro:nptinnlc h pénécrcr d;:an• les (ccon les

voy~' .

&:

a s

'.nfinuc~

d;lns

le

fang

.

&

d:ans

let

-:.an:~ux

les pltl.S

é trotts

d~

la

.c~rcu.auoo

. .11 eft

cen.1iocmeot

Je

(~

nan¡re

indil–

(oluble

.~a~'

1

c~t',

ce qut

pourr~it

(aire croire qu'il el} peu pro–

rre

i •

untr .

~

qftelque

~u~cnr

tntcftinale ; fll:lÍS comblc:n

de

fub.

n:ances font IOC.1p.lblcs d

UOI~n,

qut

,•onifli::nt

intimemcot

par

le

m~

l;:angc

de

qucl~ue

:tuere:

:unri

le fourre dom nout parlons

1

•unlt

1.tc:

J bu:n

ave~

1

c2u ,

par

~e

moycn

J'u11

(d

Alcali

fi1Cc :

Be

(ui–

'Y3

nt

la dol\nne prouvj!

4

Homberg

l'huilc cA:

,.an dt:s mcnllrues

lct plus

etfit:1~~~

pour le fou.frc:.

&

11 pourr:t f.tcilcmcnc s'unir .

1

f'c:c

lrt hameur

hullcufct

&"

(ahne~

de

notre coro• : Jonc la bile é canc

~ne

cfpécc de fuon :tcrc.

&.

une (ubfiJ.ncc huileu(c

&:

fatioc

le

u

U~t

rroprc 1 diffoudre le foufre,

&:

en procurcu J'uníoo

a"~C

les

aurres humcuu

in1eftinale~

&

2Yec

le chil

m~ll)C: .

Cela en: Yé–

rillé

.P~r

l'etpéricnce . ruifque cc:ux qui {onc ufage du foufre pris

r.,,~nf'uremenr

commo rcm(dc . ont

founa•

ttn~

uaofpiruiotl '-la¡

u

vone

l'oJcrsr .

MER

M !:RCURE,

(JI.fythol. )

L, din• dont l'aUe

eJI

ji

legere ,

E t la

langu~

a

tanl

de

drutCt Hr;

C't{l

Mercure .

c'efi c:elui de

!OliS

les dienx,

a

qui la Fable donoe le

plus de

fonétion~,

il en 3voit de jour , il en avoir d•

nuit . M iniOre

&

meflager

de

routes les divlnirés •de

l'olympe, particul(cre•nc:nr de Jupiter (on pere illes fer ·

voil avec

un

~ele

infatigable, qnclquefois meme daos

leurs

intrigues amoureufcs ou nutres cmplois peu honné!–

tes. Comme leur pléuipotentiaire,

il

fe

rrouvo;r

d111~

tous les uairés de paix

&

d'alliance.

11

é toir encore

r-hargé du foi11 de cond01re

&

de ramencr les ombre>

dans les enfers. !ci, c'efl luí qui tranfportc CaOor

&

Pollox

a

IJal lcnc, La, il accompa;;ue le char de P Iu–

ron qui vienr d'enlcver Prof'erpine. C'eff encore luí qai

a

ni

!le au jugemcm de París, au

~ujet

de la

difpot~

fur

la beauté , qui éclata entre les trOii déeiTes . En fin, on

fair wut ce que Lucien lui fait dire de plaifanteries fur

la multirude de fes

fonaion~ .

11

étoit le dieu des voyageors, de<

marc~1nd

,

~

mé–

me des tilous,

ii

ce que dit le mtme !--uc:en , .qu1 a ref·

femblé dans un de fes dialo"ues, pluheurs rra1t; de

fi·

loureries de ce dlcu. Mait

le~

allé¡;oritles prétcndenr

que le vol du

trident de N cprune , celui des

fleches

d' Apolloo, de l'épée de Mars,

&

de la ccinture de

Venus , fl gnitient

qu'il étoir habile navigareur , adroir

~

tirer de l'arc, bra ve dans

les combats,

&

qn'il jÓi·

gnolt

a

ces quaJirés

lOU!CS

le; graces

&

les agrémeOS

du d1fcours.

M<rwre,

en quatiré de

n.!~ocialeur

des <;Jieux

&

des

hommes,

p

rre le cadncée, íymbole de

patx.

!1

a des

alles fur ron pérafe -

&

qoclqucf,,js

:i

fes ptés , aflez (o u·

venr fur ron caducée , ponr ln1rq uer la

légereré de_

¡;,

courfe . On

k

repréfcnte en j une homme, beJu de Vlfa–

ge d'une taille dé ;agée, tantót nu, tautOt avec un man–

t"au fur les épaules, mais qai le

c~uvre

peu . 11 efl rare de

le voir sffis · fes diflercns emploi< au c1cl, íur la rerrc,

&

daos les cnf;rs

le tenoient tOUIOlHS

ans l'aa1 u. C 'el

pour cela que quelque< fi gures

k

pei~nem

ovec la moitié

du vifage clair<,

&

l'autr• moitié

~wire

&

fomb~e .

.

La vigilance que taut de fnua1nns dem111da.ent,

fa~t

qu'on luí donnoit u11 coq pour fymb'> le_,

&

quel_qnefOis

un bé licr . J>"rcc qu'il

en,

fd oll Paufamas, le diCU des

bor~ers.

C omme

il

étoit la _diviniré rurélairc_ des

m~r~

chands

011

luí met

:l

ce mre une bourfe a la m

am,

avec

01;

rameau d'o1i\'icr, qui

m3rque,

dit-o n,

13

paix .,

roujnurs nééeffaire a

u

commerce . Auffi les négocians

de R01ne célébroient une

f~re

en l'honncur de ce d1eu

le l f de Mai, auquel jour on,lui av,it dédié un o?,rand

temple dans le gral)d cirque, 1 an de Rome Ó7f. 11 ía–

cririoiem

•u

dieu

uo

e rruic pleinc,

&

s'arrofo!cnr de l'eau

·

~

do

AprCt la pteave que let p2n ies

f~Jiphureufe•

de l'E.tbiopt

,.Penven~

libremcm circuler avec le (ang, il en

yu:nt

la

conf~quence

qu

.•1

en ell

de mé:rnc

Jc:.J

globulet de Mcrcure qui font } n.corporét aux d\tC.5 p.u –

rics : car

il

n'eft p;u

poffible qu*elh:t fe

d1V1f:-

1

tt ,

lcur un1on é Noc

ltop réciproque

&:

ttO?

gr:tnOe, ponr que ch.,.t¡ue p:arcclle

de

!o~frc

ae

porte

pas

avec foi un pcur glo.>bJ,lie

de

roerC'ure . En

etf.e~

I'Ethiops

ellpof~

:hJ

(eu,

(rt

fublime au

lieo de fe. déco.mpofer.

~

(lc:vienc cinnabr\! ,lequel

conGA:c

dans une

phu ~cr.o

•~~

tlntOn

de

f~t!•

fTc

tt<

de

mcrcure :

6

quelquc- portian

de

celut.CI

s

cch~pe . ~.

'c..

leve

en

guifc de

fom~c,

il

confc:rve tOUJ

oUu (.1

ligur

.

fphctaq~c:

&

~ur

péneu r

dans le•

por~'&:

canau"<

k;

p\~•

hrom .

JI IJ;Ut

done fe ¡'er(u;:a,.dcr que

le

foufrr qui

en

dant

1

EthiO~~ .

p:tllan:

d~R'

~~"

(econde.! voye-1 porte :J.VCC

lui

le

IUC:fCUtC ,

.!e

S

tl

S CR

J~r.tcbe

q~aelqoc

ranie. elle peut p21fer librcmcnt

non-fculem~nr

d;:an_s les

voyes lallécs. mai• encore dans

les pcuu tuy:uu;: q4t :lbo¡mtfent

.:1u

vcioc.t n:¡éf'era'fquet

.

.

.

.

Ce que nous ::a•on_, dit de

l' Ethiops peut en plrpc:

' ;lDfl~lqaer

au cinnahre . quoique celui-d contie-ne une phu granJe

qu.1nuu~

d.:

Jllc:rcure E1:1nt

compof~

Je

~

.

t

~

m

·me

de ro:-rc:ure.

&:

de

J

.

.! .

ou

!..

de foufrc;

&.

quoique

(on

union foit phu forre ,

~ no~

pu mlcb1níqn

e co

mme celle de ¡•e chiop', mais chimiqu:.

OC

f'OU'r.:lnt (e JitfouJre

p.tr

le feu , (an.s quelque intermeJe , Comme 1\

chau:<.

o~ quclq~c

mf:

tal i

rap2rhit

r

c'c.A:

l')()ur~l.loi

Ot'l pc:ut te con–

/iderer com

me un

e

mAilt:

plus

p:o(ant:c, k

plm dtfficile

Q.

,•unir

a\·cc

les humeurs

incc.ll

:ill:llet. avec

lcfqllC:IIe.t

elle pourroit

p~ur.t!trc:

p.lf–

fer d;\ns

le

(., ng.

mais ran,

(

e t.légl ger

~

comme une (ubt

bnc:c

neutre . En cffet j';aj vu plu

1

d'unc foi•

1

:1. (,1\iva

tion rcprcndr.:

cour~

p:.r

~·uf:agc

cJe.

I'Etlo~u,

ce que jc n'ai

jJmJ.II

o~fervé

d.:ans ce.luc

du cmnabre:

Jf!

n'atfllrc ccpendanc JlOin

c que 1

:: CIO.nJ.brc:

QC

putlla¡

proJuire

le

.méme e.ffet

.

·

Quant l

l'e:1u merrurielle dont on pule dan•

c.et

anid e, elle

n'~ft

qu'un e.,u pnre

&.

6mple .

&.

quelquc cx:perie

ncc q

ue l'on puilft

f:ure pou l'.,¡n.1lifer, on

n'y

rrouvcra nucune

fubft~tncc m~dicamen.tcufe

o

&

jc IJ. croi• du nombre des divcu remede• qui ont qucl–

~uc c

rt-dit d;tn_, l'opini n Je..

.bofl)me! Can' le

m~;iter ,

.5c

dont

1~

vc.nu

coafiílc: d:1ns 1&

er~dwlitl!

des

M~t!ec:ms

qui ca. font ufase.

(l'l