MER
Yoir, le cinnabre
&
l'éthiops minérat, plulieurs (elslleu–
tres OU Jiqueurs faiÍilCi
0
dunt
~~
>>'UrtHU
elt l¡¡_ bafe
j
f~YOÍr, te fubt ,mé corrofir·, le fubli<né doux
&
m.rmr<
doux, ou
" 7Hila alb.1;
le calo:nelas des 1\nglois , la pa–
nacée mércnrielle , le préc1p1té bl4nc
&
l'eau phagédeni·
que ,
h
diiTolution de
m<r<ur<
&
le p1éciph6 rougQ , le
turbith mineral ou précip;ré ja nne,
&
le précipit6 verd ,
T outes ces fubflances doive<Jt étre rcgardées cornme lim–
pie•
en Pharmacie.
voya.
S
1
~~
P
LE,
f' harm•fi< ,
Le~
compolitions pharmaceutiques
mercurielle~
les plr¡s ufi–
tées, dont les remede; mercurids font l'ingrcdient priQci–
psl ou la hafe,
(om
les pilluks merourielles de la phsrma–
cop6: .ie Paris; los pillulcs ele Bellofle, les dragées de
Keyfer, le fuere \'CPDlifuge
&
1
'opiate méílmterique de la
pharmacopée de Paris , la pnmmade mercurielle, nnguent
nbpo!ilaio ou onguenr
a
frié\ions, l'onguenr gris, l'oQ–
~uem
mercuriel pour la gale , le¡ trochifques efcharotiques ,
les trochifq ues de tninium,
l'empl~tre
de vi;o,
&;e,
De ces
rem~des
quelques uns s'ell\ploient,
t~nt lm~rieurement
qu'extér~euremenr;
quelques autres
n~
font
d'nfage que pour l'inrérieur;
&
eQQQ
1
11
y
en l\ qQ'on
n'applique qu'extérieuremem.
.
Le~
prcmiers
f'l~t
le
mercHre
coul:(nt, le cinnabre, le
fubl irné corrolif
&
le
fub.lim~ do~x
1
le
précipit~
roqge
&
le précipité verd .
Ce~x
de
la feconde claffe font
1~
nt•r<u.r<
vlolet,
l'éthiops mineral , le
calornel~s, 1~
panaoée , le précipi–
té blanc, le u¡rbith onineral , les pill ules mercurielles , les
pillnles de Belloflc ,
~les
drag<les de 1\eyfer, le f1.1cre ver,
mifo~c
&
l'oplate méfenterique.
Et enfin, les derniers oo ceux qu'on n'appliq uo qu'ex –
térieorement font la diflolmhm de
mercur•,
l'~ao ph~,
~edeni~ue,
la po1nmJde mercurlelle,
l'on¡¡oent gcis,
1
onguen~
mercuriel poor la gale , les rrochifques efcha–
totlques, les trochif-¡ues de minium , l'emplitre
d~
vigo .
1/oy a.
a
l'artic/<
M ERCURE
( Cbimi<)
quelle efl la
narure de toos ceux ele ces remdes que nom avon< ap–
pellé
jimplu.
Voic1
la préparation des compoiitions
mercuridles
ph~rmaceutiques
connues.
P i/lula m<rcuri<IIM
d~
la Pbt¡rmaco¡¡l~
ár
p,.,;, ;
prenc-z.
m<rcl(r<
revivitié du
cinoab.reune once, fuere
en poudre ceux gro,, diagr
ede en pOttelre une once, re–
fine de
J~lap
&
rhubarbe en poudre , de
c~acun
demi–
once; érelgne-z. parfaitetT\CQt lo
>n<r<l(r(
dans
l\n mnr–
tier de fer ou de¡ marbre avec le fuere , un pou d'ca1.1
&
une partie du diagrede: er\fuite ajoutez
la
réfi ne
d~
jalap, le re(le du
diagred~
&
la rhubarbe; IT\Cie-z.
e~a ·
étemeot en battant tres-long·tems, faites ooe marre ,
&e,
L a compofiti•>n des pillules de Bellolle n:efl point
publique; on croit avec b.eauooup de
fonde'l\~nt,
qu'el.
le• font forr anªlol(ges aux précedeotes ,
Prenez du
mucur<,
réduife~·le
en poudre noire par
la trlturatiau . Dill illez, remeue-z.
~11.
paudre ooire. Met–
te-z. certe poudre eu un mag as , verfe-z. deffus du vinai–
t re autant que vous voudre-z.,; chautfo:?.,
m~.ne
jufqu'a
bouilllr , Lorfqoe la liqueur fe troub.lera ¡?ar
d~s.
nuages,
décaute1. .
A
onefore que la liqoeur déc;ant6e
te
rt;froi–
dira, elle forrnera eles crilla,ux
prefqu~
femblab.les 3 ceox
du fel
fé~atit';
le
m<r~ur6
y
e(l
(atwé el'•c(qc. Faites–
en des pilules avec 1:\ manoe,
&
ces pilules
feroo.~
<;el,
les qu'bn appelle
dragh~
á<
K<)f~r .
Sucre v ermifug<;
prenc1
"'·""'.re
revivifié du cinabre
ene once, fuere blan
c qeux onces; broye-z,-les enf"mble
dans le morti"r de
m
~rb.re,
jufqu'a, ce que le
""rreHr<
foit
p~rfa1temem
étein
t .Opiat< lfll[mtuique;
prenez gommc 31T\moniac de–
mi·once) feuilles de
\én~
fi x gros,
m.u~ure
rublimé
doox, racine d'arum
&
l\lo~s
fucco.rrin de chacun deull_
gros; poudre
cornachio~,
rhubarbe choifie de chacort
trois ¡¡ros; limaille de
fe~
préparée demi·once
J\1ettC7.
en poudre ce qui doit etre pulvé d fé,
&
incorpore?.
le
lliU!
avec fnffifante quantilé de fyrop. de pomrQes. com·
pofé, faltes une o piare .
·
N Qttl
qu'on o'emploie qu.etquefois dans la préparatioo.
de cet onguem, qu'une parrie de
>n.<r<u1·c-
fqr les deot
parries de faio-doux •
P om>nad< »!trcurirll<;
l!tene~
graiffe de pare lavéc
&
m<rc:~r<
crud, de chacun ';me livre; mele-z.
jufqu'a ce
que le
nur(t¡re.
foit parfaitement
~~~int.
fa\tes
tU\
on–
guem .
Onguent grii
i.
prenet graiffe de poro la,* une livre,
té rebemhine <;¡Qm.mune
u~e
once ,
mtrcur~
<;ru.q
deu.~
ooces.
Fait~
UQ onguent fdon l'art .
•
On!,umt mu.-euri<l fÍt rin fDHr
ltr gal<;
prenet
mer~
<Ure
crud dc:yr
once~,
e.fpm de nitre une quantit<$
fuf~
fifame pour opérer la di(loluiÍ<1n du
•mrc11r.. ,
Cene
dif~
folution
étan~
faite<
~
ll\ liqoeur rcfroidie, pFenet fa,in·
GQU1;
doux livn;s
1
f~íte~
le fondrc
2
un feu
do~x,
&.
·MER
mélet-r peu-a-peu en agitam
comiou~lle:n~nt d~ns ~n
mortier de bois vorre dilfolution de "'"""' ; jettez v •
tre
mél~nge
d•os des moules que vous aore-z.
form~
avec; du papler,
il
s'y
dr¡rcir~
bien•t6t ,
&.
vous
aore~
volre
on~oent
fous forme ele tabler1e· ,
T;ochifl¡ttti
<J<~rotiqn•_I:
prenez fubl'mé corrofif une¡
partle, am
y
don
deo~ p~r117s ,
rnucil•ge el" gomme ld(a·
g~ot lu ffif~ute
quantllé: fa1tes des lrochifqttes fel<>n l'art ,
'Trochi[qH<r tie
mm~t;m;
prenc-z.
IT\ÍDittm d mi-once
fublimé
~orro(if
une once, rQie de pain
d<~Techée
&
ré~
dUlte en
poudr~
qnatrc onces, eau-rofe fuillf.mte quami•
t~
· faltes
d~s
trochiCques felon
l'a r~,
·
·
·
'
Emplátre
á(
uigo . 1/oyn fo qi le
,..e
V¡Go.
Le pluc
anqien ufage niedecinal du
m~rc~tr<
'\
é¡~
bt>ro¡é
~
l'ap,
plic;ation
~xtérioure.
Les anciens l'ont regadé comme
un excellc;nt tqpiq ue conrre
k'
rnaladie> de
la
pe~
u –
mais ils ont oru que pris exr6rleu.remeot il étoit un
poi~
fon.
11
efl
affe~ re~
u
qu~ c'~fl
fur l'analogie
d~dl\ite
de
fes
ptoprieté~
rccannues pqur 1:¡ guérlfof'! des
m~ladíet,
de la peau, que fe
fnnd~rent
les
preml~rs JVl~dccins
qoi
l'employerent daos le traitement des maladies v.Suerien–
n~s,
don¡ les fy mpróme· tes plus fenfibles font
des
alfe,
~ions euéri<ure~ ,
ToQt le monde fait que cette teota·
tive fu t· li heureufe , que le
mumu
fut reconnu des-lo¡¡.
pour le
<·r~i
fpécifiqu.e de la maladie vénerienne,
&
quo
cene proprieté a été confi rm<'e deputs par les fucces les
plu~ confl~qs,
l.' ufago pnncipal e(fcn¡iel fondamcntat
dll
·m.rrwr<
&
des
¡jiverfe~
prépar<tions metcurielles,
c'efl fon ad¡ninitlration cnntre
1~
q¡aladie}
v én~rienne .
Pu:xez
MA¡:.ADtE
VÉ!>lE Rl ~NN~,
•
Ce
fo.ntpriocipalement mus ceux dos rell\edes c;i-def–
fus é
noncés qoe nous avons appell és
jimplt:I, ,
qui font
ufirés coutre cet!e
mal~die .
Ou
trouvera
~
l'article au-.
quel
OOliS
••enon~
de renvoyer les ufages
par~iculiers
de
cha.;un,
leur~ etfct~, l~urs
incunvéniens, la eli
fcuffioD,
de la
pr~fe¡qnce
qui doit
~rre
accordée
a
Icor
~PP.Ii~a
t/on interieure ou
ex~erieure,
&
qua
m
aux
diverf
~s efpe,
ces de ceue derniere, aux lurions, a
u~
full\igarions, aux
oo&ions
QU
friétions
¡
&
po~r
ce
qol regarde la prqpric:-.
té (inguliere qqq pof(edcnt
l~s
remedes triercuriels d'cx–
citer la fal!va¡lon, il eQ fer:t
1rait~ ~ l'~r~i<;le fiq/a~ogt(e :
1/o¿e?.
Sr.-..¡.AG0GUE,
&c.
-
Parmi les compofirions particutieres pharma9eutiqoes,
celks qo'on emploie
vul ~airement
au traitemem général
de
13
mJiadie vénerienne fout la pomonade mereurielle,
ks.
pil\tjles mcrcurielles
&
les dragées de f\eyfer . Le¡;
ob.Cervations. pratiqoes
&
néceffaires ¡mur
év~loer
l<ur¡
bons
&
lours
rq~n vais
effets,
&
ponr diriger leur légiti•
mt; adq¡ioiflration '
f~
trauyeront
3\lfJi
llN
mo&
iV\ALA.·
DIE VÉ!< ER!ENN¡;:.
Le fecond eiT\piQi
de~ rell\«l~~
IT\Crcl,lriels, t:tnt
~
!'in·
terleur qu'a
l'ext~r'eur;
c'efl cQqtre
le~ IT\a~dies.
do la,
peau,
&
princip'll~men,t
contre les darrre>
&
la o;:¡,!o.
f/oy•?.
DAR T
RE,
GI\LE El' MALADli: DE.
~A.
1.'1',;,\\lo
Les pillules ele Bello,fle iouiffent de la
pl~s
r,rande
r~pu
talion dao"
c~s
oas; il
y
a plofieor5 obfer.-ati<>ns faoneu–
fes de dartre' tres-malignes, ¡:uéries par leur uf:¡,ge con–
ti
Qu,&
emr'aurrcs celle
d'oQ~
maladie tres·grave de ce
gc
;o.rcparfaitement guérie
ch.e~
un
¡¡r~nd
fdgneur, déj"
fo
rt avanc6 eQ
~ge .
L.'o.nguer\[ pour la
~ale
qqe nou'
avon~
décrit ci,de(fus,
~·térit c~t~
rQala,c!Jc:
~r~~pron¡p
temem
&
pr~fque
infaillil;>leo.J.ent .
U
oe trQifiCIT\e
pr<;>prieté géneralement reecumue ctes
remeqes mercuriels, c'efl lettr efficacité comre les
v~r~
&
les in(eéles qui s'engendrent dans le corps. d.e l'hnm–
mc , ou qui fe
logean\ d1QS ks partie< de 1:¡,
PC<lU qoi
font reoouverres de poils lul c1ofem diverfes incommo–
dités .
f/oyn;
V
ERS.,
V
ER~\Il'UGE, J\1oll~\<l.N,
Poux,
&
MAr. ADtE
eÉUlCULA,(I~e '
.
•
Quatriemernem ,
le~
rell\d cs merourlels. dno,t l'aétion
efl
ICIT\PCr~e fOil~
do \rCS·bo,ns fo¡tdans ,
'1''\1~
f
O)<–
DANS,
~
vraiffemblabl ement féb¡lfuges en cette quali–
té; on
a.
conjeélu.réque
l'a>~ti-ru~rlium.
ntl
(l:) rif4ge
fpécifique
de Riviere~1oi~ p~inq¡paler11en~
COIT\Pofé de
panacée of\ercuriello.
· CinqtiÍCo\\ement,
le~ re·mede~ mercu~1el~
ont été pro–
pofés cQtniT\e le
verir~ule
amldote de la rage, par de
Sault célebre médo,cin de
f\ord~u~ ;
&;
i!s fo,urniffo;ot
réellement la principal• rel(<Jurqe contre. cette nJal5dle .
f/ox n
R,t.,GE.
.
Sixiemement, le
'JI<"curt
e(}
encaro le
fou vera.m re–
mede
d~~ af!C:~iou~ ~crouQIIeufe~.
M .
Bord.eucelebre
IT\edecin eje Pans,, a propofé il
~
a e[\vlr
on dix ani.
dan~
une
differ~ation
qui rempona le prix. de
l'acad~onre
de
C.l\irurgre, un
traitemen~
de; ce(te ma_ladie dont le
mtr–
' "" fait la bafe.
·
·sept.~llJement,
ceux d'entrc les remedes mercuriels
qon1
uo.a~
a.vons dit q_ue
l'ufa¡¡e étoit
borné:
i
l.'exte-
rJeot('