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MER

teurs de l'Ecriture

fur I'Exodt, ch. x iv.

Voy•z

~n ' par:

ticulier la differtation de M . L eclorc,

&

celle du dom

C almcr, íur le paffage de la

mu R oug• . ( D ,

J.)

MER DE SrcrLE, (

Glug. )

quoique ce m>m convien•

ue a come la

mu

dont la Sicito efl environnée, on le

donne principalement

:l.

celle qui efl

á

J'orienr

&

au mi–

di, jufqu'a J'ile de Malrhe.

( D .

J .)

MER

JJU

S

un , (

Glog.)

vaOe partie de l'Océan,

entre l' Amérique

&

1'

Alie. Elle

a

été découvene le

2$ ·

Seprembr:

I:fl3,

par

V

afeo Nu!les de

Balbo~,

efpagno! .

Comme la premiere fois que les Efpagnols la navigerent,

ils parwknt d'Efpagne pour le Pérou,

&

que par co¡¡–

féquent cene

mer

étoit

a

u fud

a

leur égard' ils l'appel–

lerem

mu

d11 Sud.

lis l'oll! au!Ii nommé la

mer Paci–

ji~tu,

a caufe des grands calmes qui

y

regneot en cer–

tams tems

&

en certains panges.

Elle a un grand golfe que l'on appelle la

mor

Vu–

tmillt.

L e gol fe de

Kamq~hatka

peut etre au!Ii con·

lidéré comme faifan t parríe de cerre

mer,

fur-tout li on

l' érend ¡ufqu'au J apon

&

iJ

la Chine,

&

que J'on y

comprenne I'Qcéan oriema\

1

ks Philippines,

f:/c .

La

mer du Sud

communique

3

I'Océan qui lave les

c6tes de l'Europe ,

1°.

par la mudes lndes, au midi

de I'A friq ue

&

de !'Afie;

2°.

P.•r

lamer

Glacinle, au

nord de

I'Aiie

&

de l'Europe;

3°.

par le détroit de

M agellan ;

4°.

par le mid i des !les qul fo¡u au rnidi de;

ce détroit;

f

0 •

en fin, il peut fe faire qu'il y

~it

au nord

de

1'

Amérique, par la baie de fiudfon

<le

par celle de

Baffjn, un paffage vers cettc

mtr .

11

y a long-wns qu'on til che de dc!couvrir le paf–

fage de la

mer

du nord

a

aelle du fud par le nord–

ouelt . Les Eípagnols inOruirs des tentatives fréqus:ntes

que les J\nglois

~voiem

déJ a

f~ires

daos

le xvj . fiecJe ,

en furenr al.rmés,

&

prirem la réfi>lurion de le cher–

ch~r

eux-memes pu

la

mu du Sud,

dans la v6e 5JUe

s'il s' y en trouv oit effeél ivemem

1,10,

d~

le fo rtitier

bien qu'ils en dcmeuralfent les maltres. lis équipercnt

pour cet effet

qu~tre v~iffeaux

de guerre qr¡'ils IJ!irent en

m er

le

3

.1\oOt

1640

au port de Callao, fous la con–

duite de Barthelemi de Puente, alors amiral de la nou–

velle Efpagne . Cet homme célebre n'a pas troÚvé le

paffage qu'il cherc/JOlr; mais les autres dééouvertes qu'il

lit , JOintes

a

celles des Ruffes en 173 1 , nous donnept

la connoifi'ance de prefque toute la partie Ceptenrrional¿

de la

m<r

du Sud

7

&

le

d~nouement

de la difficulté íur

la maniere dom le nord de 1''1\mérique

a

pu

étre

p~uplé,

rien n'étant plus aifé que de franchír le détroit qui la

fépare de I'Atie , du moins daos les tems de glaces

ou

ce détroit eíl gelé .

'

· Cependam les Anglois n'ont point encore

abandonn~

l'elj>érance

d~

troq ver le paffage

i1

la

mer du Sud

par

le nord-ouefi,

&

c'efl un ubjet fur leq uel le parleJllenr

3

tilché d'cnconrager

les rechcrches. Ji p•omit' par un

aéle paffé en

I 74f

· un~

récompenre magnifique aux na–

vigateurs de la Grande-Bretagne qqi en feroient la dé ·

couverte .

C~ux

qui propoferont de> viles fur cette ma–

tiere , font daos le i:as d'obtenir une

gra~ification

1

quand

méme leurs o uvertures n'auroient pas les degr és d'utili–

lé qui font fpé citiés daos l'aéle. 11 fouffit que leur fyfle–

ine puirre etre de que!que avaíuage au public, pour que

les commilfailes ayent le droit de leur alligner une ré –

i:ompenfe

pr~ortionnée

au mérite de leur !ravail .

M ER

~E

TtBÉRI I'¡DE , (

Glu_g.)

&

dans

S.

M atth ieu,

c. iv.

y.

t

8.

mer de Galíllt ,

'a

cauCe que la Gaiilée

l'enveloppoit du cóté du nord

&

de l'orient . On la tl'>m–

me

encore

lac de Gl nharetb,

ou de

G'lnhar .

Ce n'ell

i:n

etfet qu'un petit lac aoque! j ofcph,

de bello ju4aíc.

l. !TI. c. x viij.

donne environ dou?.e mille¡ de

lon~neur,

&

deux

de

largeur ; ron eau étoit fort poiffonneufe.

S.

P ierre , S. f¡ndré, S. Jacques,

&

S.

-Jean, qui étuient

pl!cheurs,

exer~oient

leur métier fur ce lac. N otre Sei–

gneur y étoit fouvcn t, l'ylauh.

x v.

29.

Marc ,·

j.

16.

jean,

vj.

1.

Luc,

vj.

Le Jourdain entroit daos ce lac,

&

en f<;>rtoit en fuite; tmis i' alloir fe

perdr~

dqns

1~ l~c

A fphai11Je .

MER DE T oscAsE,

(Giog. )

partie de

lamer

Mé–

diterranée, le long des cótes occidentales

~·ltaiie

, de–

¡mis

la ri• iere ce Genes Ju'rq o'au royaume

d~

Naples .

Ello baigne les états du grand-duc,

&

l'état du faln[

liége de ce c6té·

Iil.

On y trouve l'ile d'l!:lbe

&

quei:

qurs autres .

·

MER V ER MEILLE

1

(Giog. )

grand golfe de I' Amé–

rique (epremrionale daos In

mer

du Sud, au midi occi–

dental du nouveau Mesique, au couchant de la nou vel!e

Efpagne,

&

au couchant. feptentrional .de la

p~<fqu'!le

pe Californie. M. de Ltsle

&

le P.

Km

o , Jérul!e, qur

a

fait le tour qe cette

m<r,

e~,

oot donné la cane.

MEF:

M11R

VER TE,' (

Glox. )

les Géogr3phes órientaox

lp–

lenr ainfi la

ma

qui baigne les cenes de Perfe

&

celles

d'Arabie,

MER

DE

Z ABACHE, (

Glof,. )

nom moderne de la

mer,

que ks anciens ont appellée

Palut mlolidt .

Voy<~

ttmot.( D .J.)

.

MERt\, (

Hijl . nat. B otan, )

arbre de l'lle de Ma–

Jagat'car, dot;Jt la feuilk elt romblable

a

ce.lle de l'oli–

vier. Son b01s ell tres-dur , le ca:ur en elt

JC~Une ,

11 o'•

aucunc odeur.

'

Ml!:' RAN,

(Giuf,. )

ancienne ville

d'Aiierm~ne,

dans le T iro!, capiralc de

l'Efichl and, fur le bord de

i'Adige,

a

f

licues

N .

O . de Bol?.anu .

L ong.

28. 28.

/ae.

46. 3>.

M E' R AG U E

pu

lVJ

E'R

A

G A, (

Géog. )

ville de

Perfe dans

1'A

u rbiane, reoommée par l'excel ence de'

fru its de fon rerroir.

L ong.

79·

f ·

lat.

37·

40.

M E

R

C

!\N

T

1

L LE, adj . (

Comm. )

cequia rap–

port

a

la profeffion de marchand. Ain li ou ait qu'un

homme

~fi

de profe!Iiou

.m<r<antillt ,

pnur

e~

prima qu'il

fe

m~le

de marchandife

&

de commercc. On dir aulfi

arithmétique

mt rta1ttillt ,

pour difiinguer celle qui n'ei't

propre qu'aux marchands, d'avec celle de' !léometrcs,

alftébriOeL &g.

DiElion. du Comm.

'MERCANTILLEMENT', adv .

(

C•mm. )

fe

dit

d'une n¡anicre mercanrille. On l'emploie en ce leos dans

le commerce ,

11

parle,

il

écrit, il s'exprime

muumtil•

ltmmt,

pour dire qq'il s'exprime felon

ks

maximcs, les

ufages

&

avec les termes affeé¡és aux négocians.

D iéf.

du Comm.

M E R C A N T 1ST E,

f.

m. (

Comm. )

terme done

on fe fert

q u~l quefois

pour lignitier un marchaod.

1/oyn:.

MAR<!HMIIJ.

M

E R C.'\

N TO R

1

STF;,

adj .

(Comm . )

i1

f~

dit

de la

manier~

de parler d'un marchand . Ce

a

vie

eft

mtrcantori/1( ,

c'efi-a-dire, plein d'expre!Iions familieres

&

affeélé:s aux marchand<.

D itl. de Comm.

MERCE LOT

ou

MERCE ROT,

f.

m.

( Com,, )

petit mercitr qui étale

•!u

foircs de village , ou qui porte

~

la campagne une baile ou panier de meoue merceríe

fur ton dos, ou dans les roes de Paris une

manert~ p~n­

du~

a fon

COl)

&

remplie de peigres

>

C'>ute3UX

l

cifeaUX

>

fifftets

&

autres perites morchandifes ou JOuets d'erfans ,

qqi

Í<

vepdeur

a

bon marché.

D iE!. dt Oomm.

MER C ENAIRE , f.

rp.

(Gurmm. )

s'il en

pris

comme une modification de !'ame , il

rignitie un cara–

étere , infpiré par un intéret ford ide, roir

d~ns

les

m~

4

mes

f~qs

qu'on dlt de> aélions, des dilcours, des ami–

tiés des amours

mfrttnairn .

~1crce?JaÍrt

fe dit de rout hornme dont on

pay~

le

travail.

11

y a dans l'ém des métiers qui fe¡n bleroient

ne dcvoir j:un:1is c!tre

mercenairn;

ce fonf c:eux que

r~·

compenfe la

~loire

ou méme

11

con fidération.

M achiavel prétend que les penplcs

fonr corrompu9

fans

reffour~e

quand ils lh nt obligés d'entrctenir des lol–

dats

mtranairr~.

1!

eO pofftblc que les grnnds ét3tS s'ea

paffent . Avant

Pran~ois

l.

il n'y avoit p im cu en Fran–

ce des corps armés

&

fiipendiés en tout tems . Si le ci·

royen ne veut pas erre opprimé,

il

faqt qu'il foit tou–

jours en érat de déf'cndre lui-meme ,

:es

biens

&

fa

li–

berté . D epuis un fiecle les rroupes

merunairei

ont

ét~

au~mer¡rées

a un exces dont l'hi!loire ne donne pas d'i–

dée. Cet exces ruine les peuples

&

les princes,

il

en–

tretiene en Europc entre les

puiffance~

une déliance qui

fair pll1S entreprendre de guerres que l'ambition,

&

ce

ue fimi

pas

la les plus grands inconveoiens du granel

nombre des

troupe~

mtretnairu.

M E R CE R

1

E,

r.

f. (

Comm.)

commer<;e ée pref·

que toutes forte¡ de n:iarchandi!'es. U n mercier efi mar–

chnnd de

tout

&

faifeu r de rien . Ce corps efl lrbs-noln–

breqx ;

c

1

efl le troifieme <les

fir corps merchands :

il

a

été érabl!

en

1407, par Charles Vl .

M E R CE Z, (

Glogr. )

riviere des Pays-bas dans le

Brab•nr . Elle prend fa fource dijns le comté de

Hpck–

llrat¡cn ,

&

fe

p~rd

dans la IJ!er vls-a· vis 1'11e d'Ove–

r~lakée

.

M E R C 1E R,

f.

n¡. (

Gramm. Comm.

) mnn:hand

qui ne fait rien

&

qui veod de

!Out -

Voyr~

l'articlt

M EI!.–

CER IE .

M ER a

1

E, (

Glog.)

grande

cootr~e

d'

A n~'eterre ,

qui eut ancienne111ent le ritre de royaume .

11

porra d'ahord

le nom de

Mtdd.!-An,~la,

c'efl-iidire

Angloii

mitoymi .

Crida, le premier de fes rois, fur conronné en

r84.

Le roraume de

M crcit

étoit borne! au nord par l'H••m –

ber, qui le féparoit du

North~mberland .

11

s'étendoic

du cóté du couchanr jníqu'3

11

Sa•erne ,

au-dcla

q~

Jaquel le éroienr les Bretons , ou Gallois. Du ,c6ré dll

midi, la TamiCe le féparoit des tmis royau mes

falonr~

·

de