po
MER
de, on s'e(l frrvi de celui de 8o pic!s qu'oti noít,
&
qUI ÓIO't CJCellent, faUie d'on de
81.
a
83
piés qu'il au–
roit fallu employer pour un gn<>mon de
7f
piés de hau–
teur: car c'eft-13 la difbnce du point fol!bcial d'é1é fur
J'horifuntale
a
l'ob1eaif: mais
le ioyer de ces grands
obJeélif, n'en pli c<>mpris daos des limi1es fi 61roÍ!es,
q u'ils ne raífemblent encere fort bien les rayons de la
lumiere
~
quelques piés de dinance, plus ou moms,
&
l'eO:ai qu'on
a
fa1t de celui-ci JUilifie <!ene théorie.
Ce
que nous ne devons pas omettre.
&
ce qui en ici
de la derniere importance , c'en la folidit6 de rout l'ou–
Yrage, & fur-IOUI de cetre partie de la
mlridimn<
qui
répond au folfiice d'été, &
ir
l'ouver!Ure de
7f
pi'és de
hameur .. Rien n'ofl fi ordlnaire que de voir le pavé dos
grands vaiJfeaux tels que les églifes
s'affairier par fuc –
ccffiun de temps . Cct accidem a ob{igé plufieurs fois de
retoucher
a
la fameufe
mlridi<nH<
de S.
p
lrOne'
&
ca
~e
peut etre jamais qu'avec bien de la peine_! &
aYCC
beau–
CGUp de · rifques pour l'accord
&
la julleuó du tnu¡ en–
femble . Mais on n'a rieo de pareil
a
craindre pour
la
mlridimn<
de S . Sulpice . To01 ce pavé fai1 part ie d'une
Yotue qui en foutenue fur de gros piJier.;
&
l'un de ces
piliers qui f<: lrOUYe, non fans oeífein ,
pla~é
(OUS Je poinf
du foll1ice d'été, foutk nt la nble de marbre blanc fur
laquelle font tracées les divifions qui r6pon dem
a
ce fol–
ftice, & aui tems qui le précc!denr ou le fuivent de prcs.
Oo en avoit fixé
la place
it
cet endroir·, & pour aet
'lllfage, des le 1ems qu'on
a
conll ruit le portail méridio–
nal de
S.
Sulpiae,
&
le mur ou devoir
~tre
a11aché
l'objec1if;
&
.cornme les marbres, & furtou1
les mar–
b re¡ b'ancs viennenr enfin
il
s'ufer fous les pieds des
paífJns, on
a
aouvert relui-ci d'unc grande plaque de
cutvre, qu'oo oe leve qu'au 1ems de l"obferva!iou. Ton–
les ces précaUiions, jointes .; tont de nou velles foqraes
d'erao!liludes, font de la
mlridun>u
de S. Sulplce un
.fnfl_rument fingulier, & l'un des plus otiles qui aiem
ja–
mars é1é procurés
a
I"Aflrooomie . L'obélifque ell char–
gé d'une infcription qui confervera
a
la polléri!é la rné –
rn?ire d'un
Ji
bel ouvrage, & du célebre allronnme au
fom
duque! on en efl redevable .
Ma>~Í<r<
d< tracer une mlrid;,.,,.
Nous fuppofons
qu'on connoiífe a-peu-pres le fud, il faudra alors obfer–
ver)a hauteu r
FE, (PI. aflro>Z.
ji~.
8.)
de qu:lque
~totle
pres dtl
"'lridi_..,
/-1
Z
R.
N,
1enant alors le quar t
~e
cercle (erme fur fon
u
e. de
fa~on
que le
61
a
plomb
c:oupe IOUJOors le
m~rne
degré, & ne lui donnam au–
cun au1re m uvement que de le
d iri~er
du
c~1é
qcai–
demal du
mlrídi<l1,
on épiera le moment ou l'étoile au–
ra la me!me hameur
fe
qu'auparavam; errtin, on divifera
en deux parties égales par la droite
H R
l'angle formé
par les i_nterfeél ions des deui plJns ou le quart de cer–
crle fe lera trouv6 dans le
tems des deux obfervations
avec l'horifou, & ceue droitc
H R
Cera
la
lignt mlri,
Ju1111t.
Autrt manier.
_
Décrivat fur un plan horifontal & do
me! me centre
(jig.
9)
pluCieurs ares de cer.cle
B A, b"
1
&c. Su.r ce_mc!_me
cet~rre
e
élent
u~
Jl!le ou gnomoo
perpendrculatre
a
l'hon fon, & d'un pté ou d'un demi–
pié _de
Ion~.
V
ers le
1.1
J uin , entre
9
&
1
t hcures -du
matm, obfervez le point
tJ,
~,
&c. ou
1
'ombre du !líie
fe terminera en
diff~reos
innans, & des droites
e
B
,
e
b
décrivet de¡ cercles . O bfcrvez- enCuite
l'apr~s
midi le;
momens
o~
l'ombre viendra couper de nouveau ies ma–
mes ccrcles
&
les poims
A,
a,
ou elle les coopera. far–
uget eofui1e les ares de ce¡cles
A B,
a
b,
en deu¡ <!ga–
le'!lent aux points
D,
J,
&c.
&
Ji la mEme droite
C D,
qur pa(fe
pa~
.le
CCntr~
C,
¡;ommun
a
IOUS Jes Cercles
1
~
par le mtheu
D
d un des ares parTe anffi par le mi–
heu
d,
&c. des autrcs ares, ce íera la
mlridimnt
c:her–
chée.
Tous ces cercles ainfi trac.!s, fervent
i1.
dooner plus
•uéle~nent 1~
pofi!ion de la
t(ilridiemu,
paree que les
opéra1rons rtr_¡érées , pour
!¡1
déterrpiner fur plufieurs
cer–
cles conccntnques, peuvcm fcrvir
a
fe corriger mutuel–
lement.
1\u reflc, cette mé!hode n'efl exaae qu'au tems des
foln ices '· & furTIOUt du fol fl ice d'été, c'e{l-i-dire, vers
~e
21
Jutn, cot:nrne nous l'avons prefcrit; cardaos tou-.
tes les autres fatf<>ns la
mlridrtmu
tmoée déclioera de
quelqucs fecondes . foit 3 l'orient
foit
a
l'occidenr
a
c~ufe
du changement du loleil en' déclinaifon, qui de–
v rent a(fez fenCible, pour que ce1aflre
quoique
¡¡
m~me
haute.ur,fe trouve. plus ou
rn~ins
éJoign<! du
mlrídim,
le fotr que
1~
maun; on
corrrger~
done certe erreur par
l.estables qm en ont ité conltruues, ou en pratiquant
lesdifférentes méthodes que les Allronomes ont doonées
pour ¡:ela .
f'oyt:t
CeiiRIPION DU MIDJ. (O)
MER
Comme
l'extr~mité
de l'ombre efl un. peu difficile
a
ddterminer. il efl cncnrc mieux d'applalir le flile 'lers le
hau1, & d'y perccr un pe1i1 trou qui laiJfe paífcr fur les
aras
118,
a
b,
une tache lum:neufe au-lteu de l'ei!rérni–
té de l'ombre; ou bian on peUI
fa
ire les cerclcs jaunes
au-lieo de les fajre noirs, ce qui aidera
i
mieui dillin–
guer l'ombre.
D ivers ameurs ont inventé des in!lrumens & des mé–
thodes paniculiercs pour décrire des
mlriJí<ws,
·ou plu–
tÓI pour détcrminer des hauteurs éga!es do foleil
a
l'o–
rielll &
a
l'oacident ; mais oous nous abfliendroos de les
ddcrire, paree que la premierc des méthodes que nous
venons de donner fuffi.• pour les obforva.Iions a11ronorni–
que; , ainli que la derniere pour des occations plus or–
dinaires _
Des rnéthode$ que nous venons
de
décrire,
i1
s'en–
fuir évidcmrnem que le cemre du foleil cll daM" le piar;¡
de la
mlridúnne,
c'efl-;1-dire , qu'il e!l midi tou¡es les
fois que
l'ombr~
de
l'eurémir~
du flik couvre .la
mlri–
di.nn•.
De-la l'ufage de la
mlridiom<
pour
r<!gler les
horlo~e;
au foleil
.
11
s'enfuit encare que,
li
on coupe la
mlriJ;,,,,
par
une droi1e perpendiculaire
O U,
qui paífe par
C,
cette
droi1e Cera l'interfeélion du pcetnier
vertic~l
avec l'ho–
rifon, & qu'ainfi le point
O
marquera l'orieot,
&
k
point
U
l'occidont.
-
En
fin,
Ji
l'on éleve un !lile perpendiculaire ;, un plan
hor ilontal qoelcooque, qu'on faJfe 'un Cignal au momenl
ou l'ombre d'un autre riile couvrira une
mlridit11nr
ri–
r
ée
du pié de ce dernier 11ile daos UJJ autre plan, & qu'on
mar~ue
le poim ou répondra en '" momem l'extrémi–
té de l'ombre du premier Hile, la ligne qu'oo pourra
tirer par ce point, & le pié du pr¡:mier llile fera la
ml–
ridiemu
du lieu du premier !lile.
'"\1ÉRIDIEN::<E D'UN CADRhN, c'e(l une droÍie qui
fe dttermrne par l'interfeaion du
mlridirn
du licu al'eC
le
pl~n
du
~adran.
C'efl'la ligne de rnidi d'ou comm.eoce la divifian des
lignes
des
heures.
f/oyrz.
C.>.DRAN.
M ÉRIDli;N MAGNÉTIQUE, c'ell UD gund cercle qui
paífe par les poles de l'airnant,
&
dans le plan duquel
l'ai?,uill<
m~gnélique,
ou l'aiguille du campas rnarin fo
1rnuve-
V•y•z
AtMANT, AtcuoLLE, BoussoLE, DÉ•
CLINAISON, VARtATtoN, CaMPAS,
&c.
Haut<Hr mlridimnt dH Joleil
ou
dn ltoilu,
c'e!l leur
hau1eur au momeO! oil elles font dans le
mlridim
d¡¡
licu ou on les obfcrve .
Vayez
HAVTEUR .
O
o
peut délinir la haurcur
mlridio»u,
un are d'un
grand cercle perpendíeulaire
a
l
'horili.on, & compris eo–
!re l'horifon & l'étoile, laquell
e cll fuppol"ée alor5 dan5
le
mlridirn
du lieu.
Ma>IÍtr• Je prendrt In
haut<urJ
atJu
¡,
'{Nart Jr ur–
,¡, .
Suppofuns d'abord qn'on cooooiífe la polhion
Cll
mlridi<n'
on me!tra exaaement dans fon plan le quarr
de cercle au moyen du ti l
a
plomb, ou chcveu fufpeodu
au
centre- On pourra alors déterminer facilemeot les hau–
teurs
mlr.jdúmus -des
étoiles, c'efl-1-dire, qu'on pourra
fafre les principales des obfervalions fur lefquclles ro11lc
tou1e
1'A
fl ronumie •
L~
hanteur
mlridinmt
d'une é10ile pourra fe détermi–
ner pareillcment au moyen du pendule ,
en
fuppol3nt
qu'"n cennoilfe le rnomcnt précis du paífage de l'étoile
par le
rDirid;,,
.
ME' RIQIQN AL, adj.
(Giot.
&
Ajlr.)
di!laoce
méridiooale en
nav~gation,
ell
b
différence de longi¡udo
cmre le méridien fous
lequel
le vaiífeau fe
trouve,
&–
celui dont
il
ell parti .
1/oy<z
LONGITVDE.
Pa•·tia millo,
ou
minMtN mlridio,ala
datls la na–
vigatiron, ce font les par!ies doot les méridietls croiífertt
dans les canes marines
a
proportion que le' paralleles de
la1itude décroiífent .
Voy•r.
CARTE .
Le coffinus de la latitude d'un lieu é1ant é¡:al au
r~yon,
uu au demi-diametre du parallele de ce lieu, il s'enluit
de, la qQe dans une Yraie carte marine, ou planifpherc.
naatique, ce rayan étaot toujours égal au rayoo de l'é–
quateur, o u au finus de
90
degrés , les parries ou mil–
le' m6ridionales doivent y
cro~tre
a
chaque degré de la–
titude, en raifon de recames de l'arc eompris entre cene
laritude & le cercle éq'uinoélial.
Voy.
CARTE DE
Mur.~
CATOR,
au mot
C AI\TIL
C'ell pour cela que dam les livres de nH·igation on
forme les tables des parries méridionales par l'adJition
cominuelle
d~s
fecantes qu'on trouve calcrtlés daos
le~
m~mes
livres
(p.,,
da111 lrs t•bles d<
M. Jonas Moo–
re) pour cl1aque degré & minute de lati10de ; &
ces
par•
ties fervem
1301
a
faire,
&
;1 graduer une carte marine,
qu'a fe cqnduirc daos la
~avigatioo .