MER
enfemble; il enduit t'inrérieur de boue;
&
au Heu de
pondre fes ceufs fur l'enduit, comme fait la grive, il le
garnit de petit haillons, de poils
&
d'au tres matiercs plus
.!o
u
ces que la boue, pour
emp~c~cr
que fes ceufs ne fe
calfent
&
pour que fes petits foient couchés plus tpolle–
rnent .
(1
aime a fe la•·er
&
a
vivre feul, il qettoye fes
plomes a
vec fon bec . On trou ve de
m.rlu
blancs dan&
le~
Alpes
ti.trle
mont Appennin
&
fu r les autrj!s rn<>n–
tagnes fo
rt élevées . Willughby ,
Ornith.
f?oyc:c
O
1-
<6 1!
·'u .
MERLE RU:U
ou
MOI NEAU SOL¡ TAIRE ,
pa{fer
{r¡,
litariru JiEiru,
oifeau qui efl de la grolfeur du
nu rle
,
aoque! il relfemble parfaitement par la forme du corps .
JI
a la
t~te
&
le cou fort gros; le deffus de
la
c<ce ell
d'une couleur cendréc obfcure ,
&
le dos d'un bleu fou–
c é
ele
prefque noir , excepté
l~s
bords extérieur$ des pi
n–
mes qui fom d'on blan¡:
f~le .
Les pi Í1mes des épaules
&
celles qui recouvrent
lqs
grandes plomes des alles onr
la méme couleqr que le dos; il
y
a dans chaque al!e
dix-huir grandes plome< qui font roures brunes ,
i
J'ex,
ception de l'extérieure de chaque cllré q i ell pl us cour–
te que
les
autres, parrnJ lefquelles
il y en a qudq ues
unes qui ont la poiote blaqche
La queue
~fl
loogue
d'une palme,
&
compofée de doU?.e p.lun,e< d'un
bru~
prefque noir . Touro la face inférleure de J'oifeau, c'efl–
a-dire la poitrine
1
le VCnt<C
&
Jes cuiffes ,
001
deS lignes
tranfverfJies, les unes de couleur cen
dréc, les autres
naires,
&
d'autres blanches; ces
tac~es
fo.ntcomme on–
dopme¡. La couleur du ventre reffe
mblei
celle dn
c:oucou; la gorge
&
la partie fupér ieure de la poitrine
n~
font
pa~ ~end~ées ,
Qn y. voit au comraire des taches
blanches avec un peu de roux; le bec
dt
dro•t, noidl–
t re, un peu plus
Ion~,
un peu plus gros
&
plus fort que
celui de la grive. Les p.attos fom courtcs
&
noires, les
piés
~
les
oo~les
ont cette
m~me
couleur. L'oifeau fur
Jeque! on a
f.ntcene defcriprion, étoit fe melle,
S~
ion
.Aidro vande
, les males fo,nt plqs b.eaux,
ils
l<lOl
eo en–
Cier d'une couleur bleue pourprée. W illughby dit avoir
vd
un male
a
R ome, dont le dos principale•nel\t é10it
d'un bleu ob[cur pQ.qrpré . L.e
-rlr
cbal\te trcs-agréa–
blement' fa
v~ix
imite
le ron d'une 6.\lte.;
il apprend
aiiement
a
parler , il re plalt
a
étre feul, il re!le fur les
vieux édifices . W illughby,
Ornith.
Voya ..
Üt$ EAU.
M ER LE
A
\=OLLIER,
merul" torr¡ttato ,
oifeau qui efl
de la groffeut du
merlc
ordin~ire,
ou un peu
plu~ gro~ ,
la
face i'upérieure du corps efl d'une couleur bmn,e
nQÍ–
ritre . On le diningue aifément dn
n~rlc,
en ce qu'•il a
au-de:fous de la gorge un
collie~
blanc
d~
la
lar~eu~
du
doigr,
&
de
1~
figure d'un croiffam. R,aii,
J.ynop. moth,
"!1!iu;r.. Voyc:c
ÜISII:AU.
M t;RLE n'E.-\U,
mer¡1la aquatica ,
oifeau qui e!l un
peu plus petit que le
>IJ<rl<
ordlnaire; il a le dos d'une
coulcur noiratre, me lée de
cendr~ '
&
la poitrine tres–
blanche; it fréquente les eaux, il fe nourrit
de
pnillOns,
&
•l plonge quelquefnis fous les eaux, quoiqu'li reflem–
ble par
l'habitudc du cMps aux oiCeaux
terrcft~es ,
&
qu'il air les piés fairs comme eu¡¡. Raii ,
Sy nop. melh.
1/oy<:t:.
Üt SEAU.
MER Lii: COULEUR
D,E
ROSE,
r4<rula
r<Jf~a.
Aldrov,
oife~u
qui e!l un peu plus petit que le
mrrle;
il. a le
dos, la poitrine
&
la facc fupér \eure des aiJes d.e co\1-
leur de rofe ou de couleur de la chair. La
t~te
efl. gar–
llie d'une huppe; les
alle~ ,
la
qu~ue
&
la racine du bec
font ne>ires, le refle du bec efl de couleur de chair; les
pactes
fon~
d'uoe couleur j,aune, femblab,le a·peu·pres
a
«elle dll faffran. Cet oifeau fe trouve daos les champs,
&
fe tient fur
le fumier . R,aii,
S.yr.op.. »;<lh- aviJtm..
Voyr;r;
ÜISE~U .
l\1,KRLI;: , TouRo., Ro.CHAU,
'fl""'",
poiffoo
de
mer' affez reffemblent par
lo
forme du corps
a
la per–
che de riv iere; il etl d'un bleu noirhre ; la couleur du
mil~
en moins fon cée que celle de, la fomelle,
&
tire
pll1s fur le violet. Ce po!ffon a la bouche garoic de dcnts
pointues
&
courbes,
iJ
refle
fur les rochers,
ele
il
fe
nourrit do mouffe, de petits
poiffo.ns,d'o.urlins ,
&e.
.Ariflote dit
qu~
la couleur d
es "'"'"devient pl us foo–
cée, c'cfl-3-dire plus naire au con)mencem tl! du prio–
tCfl'\S,
ele
qu'ellc s'éclaircit en été. Rondelet,
Hijl. do
poif!. pare. l. liv. V I.
ch~p.
v .
MERLETTE,
1'.
f.
d11nt
¡,
Hlafon,
petir olfeau qu'
on repréfente fans piés
&
mémc fans bec . On s' cn fert
pour ditlinguer les cadets des a1nes. 11
y
en a qui l'at–
tri.huent en particulior au quatrieme frere .
Voy(:t:.
DI F-
I'EREN<?E.
•
MERLIN, C m.
t<rnu Jr Cordrrir,
efl
u.neforte
de carde ou auffiere
compof~e
de
troj~
fils
comroi~
eo–
fembl~
par le
rortill~mep¡ .
T~•X.
MER
L!
nurlin
fe fabrique de lo
m~
me maniere que le
¡,¡..
tord'
a
l 'e~ccptioo
qu'oo l'ourdit av,ec trois lils' au lieu
que le bitord n'el) a que deux,
&
que
lt
toupio, dont
pn fe (crr ¡lClur le
mtrlin,
doit avoir rrois raioure&.
Voye:c
/'artic/r
CO RDER IIL .
MER LINE R
rmr voilr,
(
Marin< . )
c'efl coudre la
voile
a
la ralingqe par certains endroits avec du
mtrlir<.
MERLON
1
f. m.
m
Portijiratio11,
en la partie du
pa rapet entre
del)~
cmbtafures.
Voya:.
PARAPET
&
EM–
DRASUR¡;:. Ce mor vient du latin corrompo
merttla
ou
"'"'" , qui rignifie un
cre11au.
11
a
ordinairemem
8
a
9
pifs de long du cóté extériC!It du
par~pet,
&
1
r
du có–
té de l'im6rieur ou de la ville .
ll
a
la
m~me
hauteur
&
la méme épaiffeur que le parapet.
Chambrrs.
MERLOU,
(G iog. )
aurrefois
M~llo,
pctite -baron –
nie de Francc en Picardie, au diocefe de Beauvais; elle
a doooé le nom
il
l'illuf\re rnaifon de Mello ,
&
appar–
tiem préfentement
a
celle de J.,uxet]JpOurg .
Long.
20.
lat¡.49·
10.
( D . '].)
JVJERLU.
voye:c
MERLE .
.
M ERLUCHE,
voy<:t:.
MoRUE.
MERLUCHE
&
MoR UE,
(Di<tt . ) voyt:t:.
1'4rticl•
particuli~r
PorssoN SAl-É, fous
!'•rtidc
l'OISSON
(
D in,.)
MERLUCLE,
voy<%;
MoRt'E.
M
ER
1,..
U
S , f.
m.
(
Jli(h.
na
t. lchthiol.)
poiffon qui
fe trouve dans la haute mer, il croir jufqu'a une cou,
dée
~
plus; il a
les
yeux grands, le dos d'un gris ceo·
dré , le venrre blaoc,
la
queue piare, la 1éte allongée
&
~ppla1ie .
Llou v,crture de la bo•Jche e!l grande,
&
la mi –
choire
inf~rieure
un pe,u lon¡.¡ue
&
p.I<IS large que la fu ,
périe.ure; les deux machoires
&
le
pat.isfont garnis de
deors aigues
&
coqrb6es eo arrierc
, il ya auffi au fonj
de
la
bouche
&
de l'cefophage des os durs
&
rahoteui
1
l'ao
u} eil lirué
plus en avant que dans la plupart des au–
tres
P.oiffo.ns. Le
maiNt
a deux nageoires
pr~s
des
ou'le~,
dcu
x un penau-de
(Ious
&
plus pros de la bouche, unll
longu~
qui <
'ére.nd depujsl';mus ju.fqu'a la queGe, une
fur le dos qu
i cor refpo.oda
lA préddente,
&
une
plu~
pet;te phcée p
re> de la rote
l
tl a fur les dltés du dos
une ligne qui ¡'ét<nd depu,is les yeu.x jufqu'il la queue .
Les
merlru
qui vivent daos l'eau pure en pleine mer
ont·
la chair rcnd re
&
de bon gout, ceux a.u comraire qui
renent dans les codroits fangeux, dcvienneut gluans &.
<,le
~auvais
got1t. Le foie de ce poi rfon peut
~re
com–
p~ré
pou¡ la délicareffe
a
celui du furmulcr. Ronde–
le~,
Hi/1. tlu
p.~¿(f.
p,art. [. liv. l X. chap. viij. Voyr<:>
PorssoN.
Mi¡ RLUS,
/.,ite d'tm,
(S.ci<IJct microfrop.)
M . Leen.•
xvenhoek , aprcs avoir ob
fervé la
!&te
ou
le¡,,., ,
d'un .
merlus
vivant ao microfcope , en oonclud qu'il contienl
plu~ d'oninplcol~s
qu'il n'y a d'hommes vivaus fur
la.
furfa.cede la terre daos un
m~me
teros} car il calcul.r
qu,e cent
~mins
de fable faifam le diametre
el!
un pnuce,
il fuit qu'un po.uce cubique comiendroit un million de'
graim de f<blo;
&
comme, il a trouvé que la laire du
m.rrlut
t;fl d'environ quinze, pouces cubique•, elle doit
comeoir quinze miHions do quanrités auffi gralbies qu'un
grain de fable; mais Ji. chacune de ces quantités comient
dix mille de ces prtirs
anim~ux,
il dott
y
en avoir dan¡
~ome
la laite ccnt cinquante mille millions .
Maintenam pour trouver avec quetque vraiffemblance
le nqmbre des hommes qui vivent fur tome la rerre dans
u~ mém~
tems , il remarque que la circonférence d'utt
graud. cercle en de r.¡on milies de Hollnnde ; d'ou il
conclud que toure la furface de la terre contiem 9 , 276.,
2.18 de ees milles quarrés;
&
fuppofant qu'un ders de
CCt_te
furfa~¡e
OU 3 , 0<)2 , 072 milies en une terre feché,
&
qu'il n'y a d'habité que les
deu~
ticrs de ce de:nier
oom!1re, ou
2,
o61
,
38>
milles; fuppofant encore que
la Holllnde
&
la W cnfrife om
u
millcs de longueur
&
7 de largeu<, ce qui fait
1
f4 mil les quarrés , la par–
tic habitable d.u mcmdc fera 13 , 385'.fois la grandcur de
la Hollande
&
W-eflfrife .
·
Si l'on flljlpofe
1
préfent que le nombre des habicans
d~
ces
de~x
provinces efl d:un million ,
&
que les au,·
' tres parties du monde foient auffi peuplées que celle-la,
G~e
quj efl ho¡s de •raiffcmblance),
iJ
y
aura '3•
385'
million~
d'ames fur route la rerre.; mais la
Jaite de ce.
mrrlm
contient
1
j'O , ooo millions de ces petits animau
I ,
elle en contiene dooc dix fois plus qu'il n'y a d'hom–
c:nes rur la teuc.
Op
peut calonler d'une autre maniere le nombre de
ces petirs animaux; car l'ameur du
Sp,Eiade de l•
u–
tu".<
dit que uois curieux ont compté
av~c t~u te
l'ac_–
tention dont ils onr été capables, comb1en
ti entro\[
d'ceuf~
d'une
m<rlw
femelle d•ns le poids d'uoe dra¡:me.,
&
i,J¡
(~foro
tron'té& d'accord
cbllS
les nombre$
qo'il&
R
r
a.vo-..