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M E S

~

qu'elle fo(moit

pr~cif~mcnt

Te milieu entre les deux

premiers tétracordes dont ce fy Ueme tvoir d'abord éré

compofé .

( S )

MESE, (

Gl•{·

""'· )

11e de 13 mer M édirerranée fu r

11

có te de la G aule . Pline

lib.

1!1. ' "P·

v .

la

fur~o m ­

me

Pompo11i~"" .

C'efl l'ile de Ponecrot, l'une des

?le> d' H ieres.

( D .

J . )

ME 5EN TERE ,

[.

m.

<H

/IJ~atomi< ,

c'ell un corpl.

gras

&.

membraneot; ainÍI >ppcllé paree qu' rl efi Ílmé

au rnilieu des imeflins , qu' il attlche

l~s

uns

aux aorres .

1/oyn

1

NTEST! NS. Ce mot vient du grec

~'-"" ,

moym ,

&

trtr•p•r '

illttflin.

Le

m <f<nttr<

efi prefq ue d'une figure drcul:tire, Avec

une produélion étroite

a

lagnelle la fin du colon

&

le

commencemem du reélum ; [ont attachés.

11

a environ

quatre doigts

&

demi de diametre . Sa circonference ,

qui efi pleine de replis , efi d'environ trois aunes . Les

intefl ins [ont attachés comme un bord

i

ceuc circon –

férence du

m<Ju ner< ,

&

ce bord ell d'en viron trois

pouces de large .

Vo y<z.

1

NTEST !NS.

L e

mrf<nt<re

ell

lui-m~me

fonement

anach~ an~

trois

prcmieres vertebres des Io mbes.

11

efl compo[é de trois

lames ; !'interne, [ur Jaquel!e

[om

placées les glandes

&

la graifie, le1 veines

&

les arreres,

&

Gt me;nbrane

propre. Les deux autre9, qui couvrent chaqne c6té de

la

membr~ne

propre , viecnent du

p~ ritoine.

E

m

re ces

deux lames exicrnes du

Ylle[mter<

Ce

trou vent les bran –

chcs de l'artere mefentéríque fupérieure

&

inférleure ,

q ui porte

m

k

Ca n!\ at¡x intcrlin1;

&

les veines merara'i–

ques, qui fou t des bratwhes

de

la voine porte , fournir–

fcnt le

r~ng

a

u foye. lci les !(rof!es branches des

~rte­

res

&

des vciues co rnmuoiquent enfemble,

&

vont di–

re8en1ent aux imcflins , ou étant

~ccomp~~n~es

des

nerfs qui viellnem do pl ex os mefenté rique, elle<

te

di–

vifent en une infinito! de petites branohes extrémement

fines, qui [e réoandem Cu r les mniques des lutell ins .

Les

veiues Jaélécs

&

l~s

vai!Tcaux lymphatiques voqt de

mt–

me fur le

m'J•~ttre ,

qu i eO

~arni

de pluOeurs glandes

conglobécs, dont la plus

confidér~ble

ell au milieu du

""fm t<re ,

&

Ce uomme

pam rear

J'IIJellittJ .

C es glan,

des ru;:oivent des veines

J~élées

la ly!Tiphe

el¡

1~ ~hyle.

Voy<t.

t'AN<;R J;AS

&

l.ACTÉE .

On

a

divifé

or dinair~ment

le

me(mtere

eq dcu1 par–

ties , fa voir le

mefa rrzum

&

le

m<{o<41on

¡

le premier

ap–

partenant aux imeltim

grileJ,

&

le lcc;ond aux grqs ln–

teOins : mais cette div'ftou n'erl pas fort in1portante.

L'u fage d11

m<f~11tere

eft

premi~rement,

de ramaifer

les intefl ins qans un petit elflace, añn que

le~

vaiife"nx

qui portent le chyle aient peu rle chemin

a

fairo iu fqu'au

ré (er voir oommun; Cecondernent, d9 mettre

a

couvert

ces vaiffeaux

&

le$ vaiifeau x

fan~uins :

tro;liemer}\ent,

d'~ttacher

&

difpofor tellernent les i.nieflins., qu'ils ne

putlfent

~·embarraiT~r

les 0111 dans les autrts , oe

~ui

em–

pecheroit leur mouvrmen\ périfhltique . ( t)

MESENTER,I Q UE ,

(A,.~t.)

fe dit d'nn

plexo~

ou ré fcau de

n~rfs ,

' qui ef\ for mé

p~r

les bnnches ou

ramlfi catiQns

d~

la

buiti~rl1C p.~ire .

Le tm,od plexos

mefe»–

teri7H<

ell formé par la cooc11rrence des b.ranches. de

pl u h~urs aqtr~s p.k~us,

&

~nvoie

des ñlotl de 11erfs, qQi

fe qi(lribuent dans, \OUt le' m.d en1ere;

«

s't;.tmirtil laqt

di~crfemcnt

atHQur des vaiifeaux meCara'r'ques, les ac–

compagnent jufqu'aux intellins .

Voy~" P ~ Ex us .

ME SF, N\ E P.IQUES

oJ~

MES<\RAi'QuE s, fe dit de

clcux arteres qui vie[\qen,t

d~ l'll_on~

de

[cc11da.me

,,

&

von~

IU

tpefeq\~fe ,

L'uoe, en la

nu(e1tttri9u<

Cupérieur~ ,

qui Ce dillribue

li

la partie fotp6rieure du mc[entere ;

&

t'autre, la

m•–

f tnt(.riru•

inférieure' qu i

[e .

diflribue

a'

la p.artie inférieu–

rAe .

Vuy<"G,

vo~

PI.,

ti'

A,11at ., (.;[

leur

txp{i~.

vóy<z.

a:<ffi.

RTE RI'; ,

11

y a aum une

mtfmtlr(¡¡zu,

compofée d'une infi–

nité q'au1res veines qui viennent du

m~fentere,

Jaquel–

le

av~c

la veinq fplt¡oique , qui

~ient

du fote, forme

la

.,IIHe-portt .

' 1}

~f~lpjghi

ti1\

le.

pr~mier

qul établit. l'opinioo. qQ..'il parfoit une (ab–

lhncc hqiltq,(c. <te l'Epiploon. dlns le: foie.,. l".txant clairc:mc:nt dé–

c:ouvc:t\C.

d.an

~

lts

gte~t,o,l.\il\c:s ~

d.:ari•

d'nu~e,t aqiJn:~q~ ,

oU,

il

c.ru

,t

prcfqt'~ .

amfi q11'11 le

ilit ;,.

,, ,p.

dt

,.,lll.,.

v~f·

"'.ti:.?.:

&.t.:

q_uc:, 1on

pt'u

a~meurc:

d,c vairfelux

de(Uné• 1

cee oflic:e :

mai, I•on ·

no ve

fa

rew:a •tiol\

form,c:~Je d~ns

(es o:ure.t

pollh._\l,m~, .

'?!\. H. raroit:

r·h–

fu,.d~ q~e,

CC

p.11fage

(lCI \

0\'fOÍr

licu

p3 r

les

'V[~• (~n~u._in• :

c'e(\–

rc.ur

~qq_\ floe~b,.tnC:

a

Cft\

ef\fUite

OlYC'C

belUCWI1.[\ tle fonJcmc:nt que

l'~f:Jgt

PtiAc:ip.al

de rEpiplooa, fth de conuil!totr

l

l.z ferraatiol\

de

M E S

. L es A.

na~omilles

reconnoi

if~nt

auffi un ne,f

mefmtl –

rzrru

qu¡

VICO!

de l'intCtcoilal

&

~nvoie

plulicUrS bran–

ChCS au mefentcre .

f/•y•z.

NE:~F.

l?mphalo-MESENTERIQUE .

f/oyez.

0MPHALO-M/¡.n•

t~rtqtu .

M ESEREON ,

(

M at. m!J. )

ou bois gentil; efpecé

de thymelee ab[ol utn¡:nt femblab e qul ot au¡

propri~tés médicinales ,

a

une autre

efpec~

de

thymcJ.ée

, appel·

lée comm uné ment

l!,arou.

Voyn

GA I< OU.

MES-ESTIMER,

v.

aél.

( C•m. )

dan~

111

com–

merce , c'elt mépriCer une marchandi[t, en faire peu

de cas.

M ES

F

!\

IT, f. f.

(

Jurifp rttd )

terme ulité dans les

procedur~s

crimínclles pour exprimer 10ute Corte de dé-

lit.

(A )

-

MESNIE

ou

MESGNIE,

[.

f. •(1Hrifp. )

famil le

parenté. T erme uli té dans les ancieones ordounanccs ,'

pour dé Ílgner les gens d'une mt!1¡1e maifon , cornrne

ftmme, en fans o u ferviteurs ,

M E S

1

C A, (

fJ;(l. , at. B ota11.)

arbre d' Afrique,

for¡ commun dans le royqum<: de C ongo, qui el! de la

grandcur d'un noyer,

&

dont le pois dont¡e une refi ne

ou gnmme que J'on e•nploie d>ns les u!'ages

medi~ioau (.

MESO C !-IO NDRlAQUES, "'

/lpqtomie,

c'efr

ainli que

B

>erhaave

d~ns

fo n commentaire , appelle le¡

tibres long;tudinales

&

tranl•·er(es qui

unilf~nt

les Clr¡i–

Jages de la rrachée artbre ,

Voyez.

e<t Rrticlr .

M ESOCO LON,

C

m. '"

IIHatomie,

en

13

paqie

du me('en¡ere qui eil 3U3chée

qu¡

gros Ílltefl ins ,

&

par–

tlculleretnent au colon,

voyn

MES!! t~ TER

1!.

Le

mefo–

rolqn

efi fi tné au milicu du· colon , auquel il erl au aché ;

ra oan ie inférienre l'ofl • une p•'<tion du

re~um

.

M E'

S

O

O

ORE, (

An¡i7.

Gr.r.

&

Rom. )

Les

mi~

f oc?ru ,

P.!~.'"'''',

é¡oient

·che~

1fs Grecs les

~n.uÍic!en•

qur préÍI<iu•ent daos les concer!s,

&

qul en

d'~rgeorem

la mel\ue en la

·b~tta~t

avec leurs piés; c'efi pour ctll,

qu'ils a1•oient des elpeces de patins de bois,

<rf~NZ.i(' ,

afin qu'ils

pu if~nt ~tre

m reqx emend us.

'Le

me(.cora, ,,.(QcorrtJ,

chet tes R om alns étoit

c~lui

qui dans les jeqx

pu~Jics ,

donnoit le lig¡1ql 3-propos

onur les acelam1tior1s

1

afiu que to\lt le

qtond~

b:utj t

~

la fols des maitis .

11

ne fati!

pa~

coofnnd re le

me(ocor•

a ve

e

le

m <fo<u•

r~ ,

¡..

uf oxwpH ;

ce derf'\ier mor

dc(ignQic

une aShice

d~

tra!l~die,

qui ovoit la moitié de la tete ra!ée .

(D.

'J. )

1'4

E

'i-O F

F

R

1

R ,

(

C~m,m. )

faire des offres dé ra.ifon–

nablel ,

&

hien au-delfous du

p.ri,

¡

q11e

Vl\ut

une mar–

chlndire .

D r

'l1•~n.

de

cornmaa .

M

E

S

O

1

pE S,

m Mujique,

[ons, moyens .

Vo.y•-t<

LE P'J

S .

.

.

M E.S.O

L.'\

BE ,

[.

m.

f

Glom. )

inllrument

n.lathém~tique , in venré par les anciens pour trouvcr

méchani~ue.

"\ent cjeux rno.yenncs pro?ortionnelles; il efl

compol~

de trois parallélog rammes qui fe meuvent

d~us

une rai–

nure,

&

(e coupent en

ce~tain,s.

parnts .. Eutocius en don•

ne la fiJ:nre

d~n<

[orl

co mm.entai~e

fnr Archimede.

Poy.

les

artic/u

D U P LICATI O ~

f:/·

.MOYENNE PROPOR-

TI ONNELLE.

..

...

•.

Mf,"> O

L.O.GA

RIT!-! M E ~ ~m.

(

Arithm. )

Kepler

s'elt f.;r vi de ce terme , pour

exprin.J.er

les

lo~arithmes

des co-Íinu s ,

&

des

co.-ta n~ehtes;

mais

N~per

appelle

a•til.gari;hmp

les Joga,rithmes des ·co·Íir:tus '·

&

lagari–

thm.u

differcntie)s ,,

dijf)r~ntialei,

les loi\arlth.wes deG

co-tan~et\te<;

ces eKpreffi,>ns. ne

[o nt

plu> ufitées.

M E S

O.l''{,

adj . er.

da111

la

mujique

des Grecs, le

nom d

u

lecond de leurs. tetracordes , en

commen~ant

3t\ grl

v~ ,

c5v

c'dl

aqffi le oon:l

pl~

lequel .on dif\ingue

chac.une de les quatre

co~des ,

de celtes. qu1 Jeur c;orre–

fpondent dans les. autres tetra.cordes. A!nÍI

d,an~

cel ui

d,ont

npu~ parlo.n.~ ,

la, premie"re

cord~ s:appdl~ ~patt­

m•fm ,

la feconde

paryJHite -m <Jq,n,

1;~, t~oifieme

1ic7>«11U–

rn.•{o"

ou

ntefon JiathpnoJ;

&

la,

qua,tri~mc;

m.<fe .

Voya;

SYST EME.

M,e{on

ell le, genitif plurier de l'adjeélif

P.•••,

m!

Y.'""

ne,

paree que

1~

tetracorde

m•fon

occupe le mtheu,

entre le premier

&.

le troifieme; ou plutót, paree que

'

'

la

b.

bile ;

~ apr~.t

lai Morgagni (aiunr

aa.

1\

juRe

prioc:.ipe:

&

~ag~

qu'un: des. fonél;iont. da mUentere el\ de ienfermer de.t

collt~on•

aJipeu(c:s né.c:eifairei commc: (\elle• de I'Epipfoon ,

RO.ur

fo~rnz(

une

f11bfhnce

huileu(e ,

qni

p.tf

{'a.t condnaellcm.

•nt

d.lns. let .• e1nc:•

m~fér.1t..¡ue•

~

e.nfaire

d.an

t~'

v'eine-pone,

(~

ren:f

.au.,

f?1e · poar Y

procurer la (c:p.ttarion.

d'~ne hume~r

actc__.

a~:te . ~

reod:tnt_e.

n .

ranc~

corruae

la

bile Ce

(en~imenr

a éré.

ftHVJ

enÑJtC:

r:ar Wlnf..

Jo,v

&:

p~r

d'autrCJ

.a~tomiden•.

r,,

M•,:•z,i

•J:vt,.f• :

•M~.

111!

~·;,.,¡,

l/.

WiaJ!oiO'

'"!•fi•.

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