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M E S

Dans les écriv:lins grecs , le nom de

M,,,,.

efl in–

différcmment employé pour ligniñ<r cene colnnie des

Meff~nicns

en Sicilc,

&

Icor vitle capitale dons la Mef- ·

fl!n ie au

Pllopom•tfe;

mais les

üriv~ins

latins ont ap–

pell~ M~j¡;ma

ccllc de Sicilc,

&

J'drf[m e

eelle du Pé–

loponndc.

L nrfquc ks Meff:miens d' !talic, nommés par les la–

ríos

Mrf{Anirnj'el,

eurcm admis p>rmi eux les Mamcr–

rin•, ils prirem le nom de ces derniers en reconnoií–

f.,.tce du íecours qu'¡ls en

~vnicnt re~u,

voila pourquoi

P line appelle les habitans de M eílana

M amrrtini .

&

que

icé'ron nomme leur vtllc

111amrrtina tiv i:a1;

c'etl ao–

jourd'hui Meffine.

Voyer.

Me

S INE .

(D . ] .)

M ESS

1\

P1E,

Mrf{api11,

(

Glo~.

anc.)

aomrée d'l!a–

lie, en forme de pénm[ule , qui avance d:ns la mer

l onienne, fon illhme efl entre Brindes

&

l'arcnte. Stra–

bon dit qu'on appelloit eocore cene ptoinfule

]apygia,

C41A6,ia

&

Salrntin.. ,

qooique le pays des Salentios n'eo

formh qu'une parrie . (

D .

J .

)

ME ')SE,

f.

f.

ltmrt dr R.tligion,

c'efl l'officc ou

les prieres publiques que l'on fait daos l'E¡:lifc ro maine

lors de

l~

célébradon de I'Eucharillie. N icod

1

apri:s

Baronías, dit que le mor

M rf{r

vient pe l'ht!breu

, ;¡–

fa ch,

qui lignlfie

oblatum,'nu

de

mif{t1 mif{o,Mm,

paree

qu'on menoit en ce

tcms- l~

hoFs de 1'Eglife les cathé–

cumen<S

&

les exaommuniés , lorfque le diacre difoit

ilt

mifla

rfl,

aprl:s le fermon

&

la leéture de l'Ep1tre

&

de I'E vangile, paree qu'il nc Icor é toit pns pcrmis

d'affiflcr

a

la confécration,

&

cene opinion ell la leo le

v~ritable .

Voye:::.

CATH ~CUMENE. M óna~e

le fJt t ve–

nir de

miJ!io , con" / ;

d'nutres de

mif!a,

onvoi, p:trce que

la

Mrf{e,

les priercs des hommes qui font fur lll !erre,

fonr envoyées

&

ponécs a ciel.

Les Théologiens difent que

1~

M r(fo

cll uno oblatinn

faite

i

D icu, ou, par lo ohangemcnt d'une chofe len

ti–

ble, on reconnolt le foovcrain domaine de D ieu fur tou–

tcs chofes en venu de l'in!lirution divino .

C 'ell dans le langage ordinairc

la

plus !:raode

&

la

plus augu!le des ct rémonies de 1' Eglife . C'efl le facri–

tice nou-fanglnnt de la nouvelle loi, ou l'on pré(eme

i

D ieu le corps

&

le fang de

Ú>tt

Fils jefus-Chrill fous

les cfpeces du pain

&

du vio.

O n donne des norm différcns

a

la

llf~ffc ,

fclon les

dtftC!rens rits , les

diff~rentes

intentinns

1

les

dilf~rcntes

manieras fel on lcfquellcs on 13 die, comme on va le

voir .

M e(l'r

ambro Íienne,

c'efl -~-<lire

,¡,.

riJ a1116rojirn,

ou

de I'E¡;Iife de Milan .

J',T~U·

>nglicanr ,

felon le rit qui s'obfervoit autrcfols

dans I'E¡:Iifc d' Anglctcrre.

M ef[r gal/ica1u

efl une

l'rTef{e

célébr~e

fuivant l'ancieo

rit de I'Egllfe de France.

111~/{r

rrqrtr

e!l une

Mrf[e

aélébrée (uivant le rit

grcc en langue grequc,

&

par un

pr~trc

\le cwe nation .

M eJTt latiw•,

celle qul (o dit en lacio dans I' Eglife

btino,

&

felon le rit de oel!c Egllfe.

Mejj~

mo:::.ar66ique

011

gothifl"'

ell colle qu'on

c~lé­

broit autrefois en

Efp:~gne ,

&

dont le rit efl encare en

u

fa~

e dnus les é¡(lifes de Tolede

&

de Salamanque . O u

!'a uommée

moz:arahit¡Mr,

pa ce que les Ar>bes om été

mn!tres de

I'Ei"po~ne,

&

qu'on appelloit alors les Chré–

tieu de ce

pays-1~ 17'0ZIIrtl~tJ ,

c'efl-:i-dire

mél/1

" ' '"

fu

.lfrabn.

llfejJ'c bautt,

qu'on nppelle auffi

tr•l~<le.

MrjJ'c ,

efl

celle qui fe chante per des chorifles,

&

que l'on

.:~ le­

bre avec dincre

&

foudiacrc.

Jl1tf[r IMJ[r,

a'efl celle qui fe dit fans

ch~nr.

mnis

en

r~citnnt feulen~ent

les prieres , fan s diacre ni fou–

dincre .

M erre

J,

~ttllti,

ou de la Vierge., c'eO celle que l'on

offre

i

D icu p¡r l'cotremife de la

Vkr¡;~

&

fous fon

invoc~t;on.

111•1/•

to''""'"'' ,

ou de la cornmunnuté, celle qui fe

dit daos les monatleres

a

cenainc heure pour toute 14

communauté .

ii'Trf{e

J,.

Saint-Efpril,

cellc que l'on

c~lcbre

no com–

mencemem de que!que folemnité, ou d'yne

ntre:nbl~e

occléth!lique qu'on commcnoe par l'rnvocauon du S•int–

Efprit .

Mrffr dr

fitt,

comme de N ocl, de Paques, c'ea

cellc qu'on dit ces ¡ours-l;i ,

&

don! le k ltures funt

eonto rmes au tems ou l'on etl,

&

no myflcre que l'on

cc!lthre .

illrf!•

""

j MJIInt MI,

celle ou l'oo fo pur¡;eo:t d'une

.. .tomnie par les preuvc ér.blies.

Vo n

l' ll. t:. U

r. .

L a

illt{!<

pottr

la '" •rl

Jrs '""'m"

a tté long-rcms

en ufn e en Eti>n nc, mais on l'a abo Fe, paree c¡ue ceuc

'mcntion

el\

cont~ire

i

1~

chlritt cbrétienne,

'T<

lfle

X .

M E

S

,.

Mrf!! drJ

"'"'''

ou de

rr:¡ui<m

eO cclle qu'on drt

i

lmtcouon des défunts dont

l'i,trorl

com encc par

u–

t¡Himt.

1\u

~ii¡.

fiecle ; avam que de menee le<

coap~bles ao fupphce, on Icor

f:

Tuit entendre une

lll •f!•

des

morts pour le repos de Icor> ames .

Mrffr

ár

paroif!r

ou

gramle lltf{r

ell celle que le

curé ell oblrgé de f:!ire ch101cr tomes les

f~tcs

di-

manches pnur fes paroiffiens.

Prriu M tf{e

ou

Mr.f!r haf[t ,

celle >qui fe dit

i

des

amels particul iurs ovce moin, de céré monics.

La premiere

111ejJ'c

c!l celle que l'on dit des le poim

du jour .

La

M•ffi

d'un faint efl ccllc oii l'on invoque D icu

par l'imerceffion d'un f.1int .

11

y

a des

JITrf!n

des apótrcs, de< m1Ctyrs , Jes con–

felfeurs, des ponrifes, des vierges ,

~· .

Mrf[r dN fcn<tin,

étoit une

MrJ/6

qu'on difoit autre–

fois pour les cathécumenes le mcrcredi

&

le (amedi de

la quatrieme fe maine de

c~ri:me ,

lorfqu'on eu miooit

s'ils dtoicnt difpofés comme il faut pour rccevoir

le

ba–

p!cme.

On appelle

fcehr

la

Mrf[r

ou il ne fe fait puint de

confécration, commc ccllc que dit un prétre qui nc pcut

pas confacrer,

it

cau(e qu'il a déja dit la

Mef[r,

enm–

me témoigne Durandus; ou cclle qn'on fa it dire en par–

ticu lier aux afpirans

i 11

prétrife, pour apprendre les cé'–

r6mrmios : c'efl ainfi que l'appelle

E cltim.

Le cardin:tl B na d3ns Con ouvro¡¡c

dr rrhu1 liturgi–

<ÍI,

lih.

l .

rap. xv.

parle

~(fct

au-long de eme

M r/Tr

feche, qu'il appclle auffi

Mrfr•

nauriquc,

ntlutira ,

paree

qu'oo la difoit dans les vaiiteaux oú l'on n'auroit pas

pu confoc rcr le fJng de Jcfus-Chri•! fans courir rifquc

de le répandre

il

cau fe de l'agiratinn du vailfcau ,

&

il

dit fur la foi de Guillaume de

Nan~is,

que faint Lou is

dans fou voya¡¡e d'Outr<mcr en faifoit dirc ainCi daos le

navire qu'il montoi r .

11

cite auffi Génébrard, qui d;t

avnir affi!lé

:1

Turin en

1

r87

il

une pareille

M<j{e

cé.

lébrée d"an< une églife, mais spri:s d!ncr

&

for t tar? pour

les funérailles d'unc perfonne nnble. D urand q01 parl e

de ces

M•f{e1,

afft'lrc rrcs-di!linélemem qu'on n'y difoit

poiut le canon ni les prieres dircélemcnt relatives

3

la

con(écration, puifqulen effet "le eélébront ne confacroit

pa<. Pierre le C ha01re, qui vivoir en

12.00,

s'cfl élevé

comrc ces

:~bus, auffi-bl~n

qu'

li:llh~>,

&.

le cardinal Bona

remarque que la vigtlancc des évéques les a emiercmem

f~pprimées

.

Le

m~me

Pierre le Chantre daos fon ouvrage intitu.

lé,

Vuh11m

qhhreviat• m ,

fait mention d'un autrc abus ,

qu'il appello

N•Jfo

a

deux

&

3

trois faces,

M ilfa hi–

f.ui

"'"• M if!a trifaúala;

&

voici cor11me il le décrit

!

Q oelques

pr~t rcs,

dir.il

,

m~ioicut

plulicurs

111tf<~

en

une ; c'ell-i-dirc qu'ils célébrnicnt l:t

Jllcffi

Ju ¡nur Ott

de lo

f~te

jufqu':l l'oftertoire, puis ils en recommencr01ent

une feconde,

&

quelqucftlls une trnilieme

&

une qua.

rriemc jufqu'au

m~me

endroit; enfuitc ils difoicnt au–

tqut de fecrwcs qu'il s avoient commencé de

l'rlr./Jel

,

m:~i

par rom:s ils nc récitoieur qu'une fois le canon,

& :l

la tin ils ajoutoient aurant de colleéle> qu'il pré ,

tendoicnt nvoir réuoi de

Mr.f!r.J .

11

y

a~oit

bien de l'igno–

rance

&

de lo fupcrfl ition daos ceue condulte .

11

y

a

Jpporence que les ciemples n'cn om pas ét6 fréqucns,

puifqoe l'auteur donr nous venons do parler , efl le (eul

qu\ en

~it

f3it mention . Bingham ,

Orig.

~<cl.jia(liq

.

to, .

V I .

lib.

XV. <•P·

iv.

§.

llrf!• vo1Jvr,

ctl w1c

111tjj"r

au,re que celle de l'office

du jour,

&

qui t"e. dit ponr quelque ratfoo ou quelque

dé vmion

particuli~re.

Mef{r do pd(anllifilr,

en cc:llc daos lactucllc on

prend la cornmunion de l'boJi ie coníncrée les ¡ours pté,–

cc!dcns,

&

réfervée. Cwe

Mrffi

efl en ufa¡¡.e ordiuairo

che~

les Grecs, qui 11c confacrent I'E'uchanflie en ca-·

r~ me

que le famedi

&

le riimanche: che'L les Latins ,

elle n'e!l plus en ufage que le Ceul ¡our du vendtedr–

faint .

La

Mrffi

e!l compoíée de deu x plrties; la premiere ,

l'ancicoo~

l

1

1!effi

des

c~r~chumenu .

la

fe conde. qu'on

nommoit

Trjj~

da fi"rla,

compr~noit

In célébratino

&

la confécrnuon de l'Euchari!lie joinre

3

la commu·

nion qui, felon

!'~ocien

ufnge, fo tt la confé'cra1ion . A

l'é¡:ard des nr1ifons particulkres

&

des C"értmonies que

l'on emploie doos la céltbunon de 1:1

Mrf[t ,

ell<s ont

<!té d'fféremes rn différcns tcms

&

en divcrf.s Eghíes ,

ce qui a

c~mpofé

diverfcs liturgies che1. les O riemaux,

&:

des

frjja

pour les différcns paJs occtdcmaux.

Voy<z:.

LITURG!E ',

M

E E

Ju papr

J

,(a,

(

P tiNI• rr . )

merveilleux

12•

ble:tu de Rophacl; voici ce que M . l'abbc!

D ub s dit

de ce rablcau : 1

efi

pciDt

!

Crel1 oc au·deiTilS

0t

:un

có~

S

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