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MAN

i

boire.

Voyn

A1.1MENT, No u RR ITO RI!, MASTI·

CATIO N, 0 ÉGLUTITION, DIGESTION .

Le

mang<r

&

le boire fom une des (i¡ chafes qu'on

appelle, daos les

~coles,

no11·natuulln. Vaya;

NON–

:IIATUKELLES,

ehofa,

HYGIEN E,

R ÉOI~tE.

MA NG ER,

( M ar

in• .)

Ce ter

me u'dl

en ufage qu'ou

paflif.

ü n

dit

ltr< mangé

P"'

la mer,

pour dire que la

mer

ótant ouremement agirée entre p1• les hauts du

vailf~all,

fans qn'on puilfe s'cn gorantir .

Mang<r du fablt:

avo'r

~»angl

du

fa~

le. Cela fe dit

du timunoier qui , étant au gouvernail, a (ecoué le ra–

bie de l'horlo¡;e pour le faire paffor plus

promptetneo~

1

ou qui a touro6 le fablier trop-tllt

&

avaot que tout le

f.,t¡¡o

fo it paffé .

MA NG

~RA,

(

Glvg.)

petite !le de la mer du Sud,

entre les terres balfes du golfe d' Anapall3

&

la pointe

de

Cafwio1¡ on lui donne en,•iro n deux licues de cir·

cuit

¡

el~c

n

'a.qn

'un bourg habité par des ln

0

diens.

( D .

J .)

lVIANGliUR D E FOURMlS,

11.

VI.

_h.

(

H ift.

1Jot. )

vovn

[io u R ~rtLLIEII.

M . Brilfo n difhn–

gue quatre cfpeccs de

f o11rmtl

'"" ·

¡ 9,

L~

foHrmillier

~

la

defcri~tion

duque! nous rt•nvr.yons,

&

qu'i! appelle

fo Nrmil!itr tamanoir,

<~oy<z

FoURMILLII!:R.

~'1 .

Le fr''iF"

milii<r l•m•nd11a-i

qui efl plus petit de moiri6 que

1~

foum¡il/i.r tamar.oir;

fa queue efl prefquo r.afe ,

1~

ttile,

les jambes, los piés, la queuc

&

rome la partie aoté•

ricure du co rps fo nt de coulcur de paille; la parrio pofló–

rieure o

U

!le aouleuo bruue, rciulfirre, qui couvre lo

poirrine rronfverfalemenr , qui palfe lur les

cflr~s

&

s'é–

t~nd

Jufque fnr le dos: cer animal fe trouve dans la

Guyane

&

3U

Brefil .

3°.

Le

jMrmillitr

a

long•us ort!l–

lrs;

il a trois doigts aux piés de

dev~nt

&

un

a

aeux

de

derri~re.

L'o ngle du doigr du milieu des piés de de–

van¡ efl beaucoup plus long que les auires

¡

les oreilie1

font langues

&

pundonres

i

lé corps efl couvert de longs

poils d

1

un

oh~

rain clair en-delfus,

&

dlun brun plus

fonc 6 en -delfous: ce

fourmillie~

cfl dans les [ndes oa–

cidenrales ,

4°.

L e

p•tit f uHrmilii<r;

il

n'a qu!env iron

quinze pouces de longueur depuis

te

bout du mu[eJu

jufqu'a l'e¡rrémité de la queue qui el! plus longue que

k

corps

&

la té te .

11

r1

1

a que deux doigrs aux piés de

devant

N

q uatre

ii

ceuK de derriere; l'qngle exrérieur

des piés de devanr efl trils-grand . Le poil efl

dou~

Gomme de la foie,

&

de coulenr jaunarre melée de gris.

Cet animal fe trouve dans la Guyane.

1/oy<z lt r.gne

(mima/ ,

~c.

pag.

lf

&

(t~iv

1

17oyn

QuADR UPED!!.

fv1 ,\NGEUR DE FEU,

(1-f,fl.

mod. )

N ous

~vons

une

grande qqantiré ele charlatans qui ont excirt! Jlaueotion

&

l'~tonnement

du publ io en mang6ant du feo, en mar–

-c.Qant 'dans le feu, en fe lavant les mains avec du plolllb

fondq,

&c.

·

·

Le pbs célebre efl t¡n anglois ¡wmmé R ichardfou,

dont la répurario n s!efl érena ue 2u lo1n . Son fccret , qui

~(l

rapporré dans le

joHrnnl d•s Savam d<

/lm:nlt

t68o,

confi lloit en un pou d'efprit

d~

fuufre pur dont il fe

fro uqir les rnajns

&

les parties qui

~roient

dell inées

i

toucher le feu

i

cet cfprir de fonfre bdllanr l'épidcrme,

endurcilfoit la

p~all

&

la rcndoi t capablo de réíifler 1

Foél ion du feu .

·

A

la

vérit.~

ce fecrer n'efl pas

nauve~u.

Ambrolfe

Paré not¡s a!Ture qulil a éprouvé par

lui-m~tRe

qu'apres

s•errc lavé les mains dans fa propre urine ou avec de

l'onguent d'or, an peut en

furer~

les laver avec qu

plomb fo ndu.

·

ll

ajoure qq'cn fe lavant les maios avec le jus d'oi–

gnon, on peut pa rter delfus une pelle rouge, tandis qu1

ell e fair difl il ler du lard .

MANGEURES ,

r.

f.

(VIheri, .)

ce font les pitu·

n~s

des lollps

&

fangliers .

MANGI, (

Glog . )

contrée de I'Aiie

ii

l'extrémité

o ricnralc du co nrinenr .

M

reo Poto

v~nitten,

nous don–

De une idée charmaote d• fes hab;ra'ns . Le

ll!an¡,i

efl la

parrie

m~ridionale

de la Chine, comme le Cathai ell !a

partie fepternrionale.

(D.

J.)

·

M 'ANG L E,

(.

m .

(Botan. )

geore de planre a fifur

monop~tale

en for me d'entonnolr, tubulée

&

prof<>nde–

m enr

d6caup~e,

de meme que le calice, duque! fort le

pill il qui

cll

altaché

a

la partie inf6rieure de la fieu r com–

mc un clau,

&

qui dc vient daos la fuite un fruir charnu

en forme de poire renverféo, d'ou il fo rt une fernence

rclfembhm

a

un fufeau . La rete de certe fe menee efl

rcoferrnée daos

le

fru ir

&

cou verre d'unc coolfe char.

nue . Plumier,

nova plavt. amer. gm. Voyn

PLANTE .

C'efl un arbre tros·comrnun fur le! rivages de la mer–

firuée

fous la 1.0 ne rorride, pdocipalement le long des

cótes de la nouvelle E fpagoe en

Am~rique

&

aux ! les

.A ntilles . O n en co mpte de uois fones ; favoir le blanc

le ¡ouge

&

le poir , qu'oq

nomm~

'u

m

pp{/¡xvia ;

MAN

e'efl de ce dernier doot on parlera, les dem: autres pou–

vanr

~tre regard~s

comme des c[peces ditf<!rentes, t•m

par la fi gure que par la qulliré de

l~ur

beis'

&

m

eme

par leurs

propriét~s.

Vo)'•Z

les

articlu

M AHOTS

&

RAr srN tER .

Le

nio,gl•

o u palbu vier ne cro!t jamais que daos les

marócages du l>o•d de la mer,

&

prefquo toujours \•ers

l'ernb uchure des rivieres. Ses reuilles for¡ r oblongues,

fort unies, liffes

&

d

1

un verd gai

¡

fon bol eft dur ,

r.efant, affe7.

li~rH,

ayant les libres longues

&

ferrt'es;

rl efl rare

de

le trouvor

roul~

ou vicié. Sa couleur cfl

d' un bnr n un peu oou dtre! le grain en cfl fin

&

fort

~gal.

Cet arbre ne s'álcvc gui:re au-delfus de l j

pi~s

1

&

(on

diamctce

n'e~cede

pas

ordin~irell'!ent

1

f

a

lO

pouces: il

et!

couvert d'une peau

m~dio:remelll

épaiiTe,

tres-uole, fouple

&

d'une eouleur grife rirant fur le b(nn;

fes branches funt lle<ibles

¡

ellos s'étendeot

o

utour de

Jlarbre

&

pouflent une 'multitude de jers

~rrez

droits,

fe

diri~eont

vers le bas en continuant de crolrre ju(qu' a

ce qu'rls aienr aueinr le fo nd

d<

la mer ot¡ du marais,

ou

ils

produifcn~

un grand nombre de grof!cs radnes

qui

S

1

~1event

de pJu(ieurs piés 3U·deflus' de

1~

furface de

lleau,

s!enrrerp~ lent

les unes dans les amres,

ro

rec~ur­

bent on are vers le f•md,

&

poulftnt de nouvell es trges

&

de nou veaux jets qui par fucceflion de terns coori–

nuent ain(¡

3

fe

próvi~ner

de telle forre, qu'un feul ar–

bre forme une efpece de

for~t

fort éoaiffe 9ui

s'~rcnc\

quelquefois

a

dnq

&

íix cem pas qans la rner: ces en–

droirs fonr tOujou'rs rernplis d'u'ne prodigleufe q111ntiré

de bigaillcs, c>efl ainti que les habitans du pl ys nom–

ment en

gén~ral

tomes les ditférentes efpeces de perires

m ouahes paralites qur rendent

k

voiqn~gc

des manglards

&

des maho rieres

pr~fqu'inhablrable.

Voyn

MA R!N·

OO IN,

v .~ RREUX

&

Mo uST!QUES.

Les racines

&

les branches qu1 baignenr daos la mer

foot

charg~<s

d'une mu1titude innomt¡¡at¡le

d~

petires

hu)rres vcnq qui

n'e~cedent gt~i:re 1~

r,raode\(r eles tJ1oO–

Ies ordinaires

!

leurs écailles font baroques

1

inégales ,

difficiles

a

ouvrir, mais l'imériellr efl trl:s-délicat

&

d' uq

¡¡oilt exquis.

Quoique le

mangl•

oe vienne jarpais pien gros, fon

beis pourroit cepeodant erre

employ~

a

dift~rens

ou–

vrage•; il eil frar¡c, fans nooqqs nl

g er~ures;

il fe tra•

v~ille

tres-bi<n fáns s'éclarer,

&

11

fe conlerve dans l'eau,

On en fa't q uelq uefois des courbes

&

des

metJ1brure~

pour des petiros barque5

&

sies

canots .

M.

LE

Ro–

M..AIN.

· M ANGONNEAU,

f.

m . (

1rt. milit.)

vieux mot

qui fe J ifi>i,t aurtefois des rqits

&

des pierres qui fe jenoienc

dans les vrllcs affiégécs par lo moyen des balines

&

de!

carapultes, avam

l'inv~nrion

de la poudre. Ce mo r s'ap·

pliquo:t ranr

a

la

machín~

qu'aqx pierres qui étqicm lan•

cées par fnn m->y<n .

,. On \'Oil, dit le

P.

D1niel,

dans /'hifloiN Jt

/4

mi/ice fran¡oi(t,

les

m"H~onneaux

mis eq ufage fn r

1:1

fin

du régoe de Charles

V.

cinquante ans apri:s qu'ou

, eut commencé

a

fe ferv ir du canon en France. On

les voit oncore bien

a

va

m

dans le

re~nc '

de Charles

V

l.

od

avea les bombardes on canons ,

il

efl fa ic

m emion de ces autres m1chines fo us le nom

d', ..

ginJ ,

, Les

cn~ins

li.

bombardes, dit Jean Juvenal des Ur-

tins en parlan¡ du

G~ge

de H am que le lire Bernard

, d'l\lbret défendoit conrre Jean ' duc de Bourgogne,

,

fJtrt.nt

affil

&

tiroi~nt ¡,;~, cbastd~mo1t .

O

11

J'ttoit,

., dit-il plus bas,

da>~s

/,.

<~ílle

dt

Bo~trJtt>,

par

1< moym

,

da •ngins, Jtr•f!o piarts '{Ni [Ai{qiml be'!N&Qitj>

¿,

,

mal aux bahitll'I1J

, .

MANGOREIRA,

f.

m.

(Hí/1. 11at. E ot, )

arbrif–

feaq <les Jodes orien¡ales qui

ne

fe rrouve que daos l' ln–

do uflon . C 'efl une efpece de jdiemin do nr ks fteu rs

G1nt blanches, an les nomrne

man_rorins:

leur od7ur

dt

plus douce que celle du jalf<min, qui d'aillours o a

qn~

lix feuilles , llndis que les

mavg

•r.in'

en onr

plu~

de cin–

quanre ,

MANGOUS1'AN,

f.

m .

(Bot . u ot. )

arbre po–

mifere des tles M olnques, mais qu'on a tranfporté dans

celle de Java,

&

dont on cultive aum quelques piés

i

M

a

lacea,

a

'iiam, au• M anilles

&

~illeors.

11

a la tnutfe

(i

b<lle,

ti

réÁuFere, li égale, qu'o n le

r~arde

aéluel–

lement

3

Batav ia co mme le plus propre a décorer un

jardin. JI efl vrailfemblablc q ue

s'il

po uvoit vivre dans

nos clirnars, il ne tarderoir pas

a

y paroit re

4

a y

dé–

trllner les rnaronni<rs d'inde :

Con

fucc<s feroir prefq u'af–

furé par la feule

bonré

de fon fruit , qoi

ell

agré:ble,

fain, humeélanr

&

u fra!chilfant; enfin fo n eco rce a les

m~mes

vertus que celle de lo g renade : elle efl trcs-ref–

ferraote

&

l'oo pourroi1 l'emplo yer

a

t~noer

les ct\irs .

T out