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/

MED

trou ve pre[que tontes les

mldaillos

ordinaires :

il

efl in –

titulé:

R eg ttm

&

imperaeorurn romanorrtm numifmata

e.eurea ' argt!Pllet'l' a!rea ,

a

RomHio

&

e.

Julio

c~Jatte

uft¡ ree aá JreflinanHm,

Aotu<rp. t6f4,

in-fol.

Si l'on

..,eur

y

joindre O ifelius, [es explications [ont eneore meil –

leures: fon livre porte pour tirre :

'}ae:

Oifelii

Thefau–

rii fo letlorum nrtmifmatlms •mtÍ'fUOrum

"""

fig.

Am·

fiel . r677,

in-4°.

Il

eft vrai que les aureurs que nous venons de nom–

mer , n'om parlé propremeot que des

ml daillu

de bron–

'l.e, mais Hemelarius, chanoine d' Anvers, a fait un vo–

l

ume

a

part fur les

mldaillu

d'or : ce vol ume e(l inli–

tulé :

lmperatorum romanorum numij mata aurea ,

a

'Ju–

lio CeJar. ad Heraclium col/eé!a ,

&

explic<tta

a

'}oa11.

Hamelario, Antuerp. r627,

in-4°. cmnfig.

ó!neii.

Pacin a ralfemblé daos Con tréfor un alfc'l. beau rc–

cueil de

mldai/:eJ

d'argenr, quelques médaillons, &

quelques grands brotncs: mais on en tronvera un bcau–

coup plus

~raod

nombre dans M . Vaillanr, qui ne s'efl

pas contenté d'en donncr fimplemem la defcription, eom–

me

il

avoit fait pour le bron"Z.e,

il

a encare ajouté

a

chacune une explication fuccinélc.

Le

mil

me aureur. dans les deux volumes qu'il

a

pn–

bliées

[ur

les

mldaiii<I

des col onies, n'a ríen omis de ce

qu'o n pouvoit exiger d' un habile antiquaire; il en a don–

né les types & les explica!ions al'ec un fttcccs admira–

ble, & a fait gra\'er les

mldaillu

avec un trcs-grand

foin : cet ouv rage e!l intitulé :

N ronifmata .er.a, impe–

ralorum in colonliJ,

li'aris , 1688,

in-fo l.

deux volume< .

M .

du Gange, dan ; les famil les bp.antines,

a

fait gra–

ver aum forr exaélement tou: le bas-empire , & en a fa–

cil ité l'explication par une (wame diffé:rtarion qu'il

a im–

primée

a

la

fio <)e

fon glol!aire de la balfe & moyenne

latinicé,

t .

!/l.

Paris 1678 ,

in-fol.

Les famillcs byzanti–

nes porrant pour titre:

Hijlorir~

Byfantint>, duplici com–

mentario illuflrala,

&c.

aué!ort

Car. du Frefne

D.

dn

Cange , Paris 168o ,

in-folio .

Les gravures

de

ce'livre fe

retrouvent prefque toutes dans celui du P . Banduri .

11

importe anffi

de

conno!tre quelles font les

mldai!–

/e¡

rares, a6n

eje

les [avoir eflimer ce qu'elles méritent.

Ell~s

ont été auuefois expliquées fort au Io n¡: p• r J ean

Tnflan, fieur de Saínt·Amand. Son livre

e(!

in titulé

Com111entaira hiflori'lueJ;

con ten3nt l'hifloire des e

m~

pereurs, impératrices, céfars

&

tyrans de l'empire ro–

main' illu(lrés par les infcriptions & énigme< de 13

a

1400

.mldai/1~¡,

taor gret¡ue.s que latines , Paris 1644 ,

3

vpl.

m-fol.

St les commenratres de Trinan fom tri:s·fau–

tifs, il faur ob[erver qu'il vivoit dans un ficcle o

u

per–

fotme ne lui pouvoit en ca re fer•ir de guide. Mais en

échange , M . Vaillant a

e ~cellé

daos fes

Explicatiom

des

mldailla

rares en gé néral, & dans

l'expo_/ition

de

la rareté de chacune en particulier . T ous les Antiquai–

~es

po íledent l'ouvrage do nt nous parlons:

Numif~ata

tmperator um t•(Jmanormn p rteflantiora ,

a

] rtlio ceefarc ad

pofth~tmum

&

ty ra;mor , per

J oann . F oi-Vaillant,

& c.

tom.

l.

De roma11ÍJ .ereir f enatÚJ·conjitlto percuffir,

&c.

rui

ac c~.ffit

ferie.¡ numif mattun mAximi moduli nondum

•bfer vata.

rom.

1(.

De attreiJ

&

argenteiJ,

&c. Paris ,

169~,

ÍlJ

4° .

11

faut aufli avoir la premiere édition de

cet o nvrage, París, r682; parc:e qu'on y a marqué le

cabinet ou fe trouvoit chacune des

mldaillu

qui

y

fonr

décrites : & dcrplus, les po(lhumes d'or

&

d'argent ont

.été obmifes daos la fecon de édition .

, M .

Baudelot, dans f:lll liv re de

l'Uti!ité des ·v•yag•I,

S·eft autli donné la petne d'y marquer les

mldaifiN

ra–

res, par rapport

:l

la tete . En fin, on en rrou ve un grand

nombre qui fonr expliquécs dans le

Ruutil

de

l'acad.

Ju

btlla lettrer

.

En indiquant ces livres profonds fur la faieoce des

mldailles ,

j'all ois

prefqu~oubl ier

d'en nomn¡er quelques–

uns, qui font propres

a

y inrroduire un nouveau curieux,

&

a

ltti en donner une

connoilf~nce

générale .

Il

peut

done commencer fa carriere par le

D i[couri

d'Enée Vi–

co

[11r le; ml daillei,

imprimé':\ Rome en 1

ííf;

ou plu–

t&t par les

Dialogue~

d' An tonius Auguftinus, qui font

c omme autant de lec;:ons capables de l'éclairer.

L e livre de l'archeveque

de

Tarragone eft intitulé :

Dialogo¡ de

médallas,

infcr.icioneJ, y otrai antir¡uidad.,

en

T-arragooa, por li'elip,e Mey, 1s87. C'efl un petit

in-4°.

de 470 pages, avec :z.6 Planches de

médailles,

dont les denx premieres font ordinaircment placées

a

la

téte dn pren¡ier dialogue,

(:(.

les 24 aurres avant le dia–

logue fuivant. Cene édition, d'ailleurs tres-bien impri–

mée , e!l devefiue

tri:s-rar~ ,

& on l'a vue vendre JUf–

qu'a trente pifioles. L'ouvrage d' Anroine Augufl in a été

rraduit dcux fois en italien. La premiere de ces rradu–

étions , imprímée

a

Veoi[e, in·4°. eft affez conforme

a

J'é~itio!"

efpagnole . La feconde dont l'auteur s'appelloit

MED

Ottaviano SaJa ,

efl de R ome, .1f9l,

iN-fol.

L e tradu–

ét"ur

y

a

jotnt qnelquos obfervat1ons , & une dilfortatiou

de

L ,elio P afchalini

[ur

l~s.

ml1ai/la

de C onllantin ,

qu'il a in férée dans le prcm1er dtaloguc. L es

m/Jt~rller

y

(hnt plac:ées daos le corps de l'ouvrage, au x

cndr~its

otl

i1

en fait mention ; oo y

a

m<! me aJOttré celles qut y

fom expl iqc1ées ,

&

qu'? n.

n'av~ic

pas, fait

g~aver

dons

l'édirion cfpagnole .

M~ts

11

l tHOtt éré a fouhatter que les

ddluins cuffem été plus

ex~6h

& les gravares pl us bel –

les. En fin, le

P.

André Schott traduifi t ces dialogue>

Cll

lado'

& les fit imprimer

a

Ao vers en t6r 7,

in·

fo l.

avec

fig.

Le m€me eufieux trouvera dans le

T rlfor

de G oltzius ,

l' imclligence des abréviatious les plus o rdinaires , fans

quoi l'on ne peut ríen coono1tre aux légende;: il

y

verra

les noms & les préooms des empereurs, des charges

&

des magifl ratures , qui ne

[e

tro uvent qu'en

.abr~gé

fur

les

mldaillu .

S'il veut un plus grand répertotr, U rfatus

luí fournira.

L e

liv re de ce dernier auteur efl intitulé,

8trtorii UrJa

ti

de

N ocis

Romanort!m

Cumm~»tar;u¡ ,

Pa·

tavii,

t67~ ,

in-fol.

Mais

In

Scimce J,¡ mldaillei,

du P . Louis Jobert

jéfuite , me parott étre, en petit, le meil leur livre qu'oo

ait jufqu'" pr<!íenr, pour rendre l'écude de ces monu–

tn<ns amiques plus faci le, pl us utile ,, & plus agréable. L a

derniere édition eft

a

P arís 1739,

~

vo l.

in-ll . avecfig.

Quanr

a

ceux qui delireront de connoltre

0 11

de fe pro–

curer tous les auteurs qni ont écrit fur l'art num i[mati–

que, je ne puis ríen faire de mieux, que de les renvoycr

:l

1•

Bibliothua nnmmaria,

du P. Banduri, imprimée

tl

Hambourg en 171 9 ,

in-4°.

avec !es

N ote.¡

de Fabricius ;

car depuis ce tems-1'1, a-peine a-t-il paru di:.: livres un

pen confidérables [ur les

mldail/e¡ .

~

Obforvation¡ xlnlralu fnr la

médailles,

&

fitr

¡.,,.

ltude.

La publ ication de tl nt d'ouvrat>;es fur l'arr nu–

mifmacique, & la defcription d'uoc infi nité de cabinets

~

ont fait daos cette fcien ce, ce que fait l'expériencc dans

les arts . Les ares ne fe font perfeétionnés que pu les di·

ver[e¡ obfervations de ceux qui onr fu profi rer de ce que

l' u[age leur ftVOÍt appris; mais daos. la fcience des

ml –

dailla

on a voulu trop tót établir des príncipes indubita–

bles, que les moins habites onr détntits en

un

momenr,

par la [eule vae de quelques

mldail/e¡

que le ha[ard leur

a fait to rnber entre les mains.

Ainri la croyance du fiecle palfé , que l'on n'avoir

aucun véritable Orhon de bronze , e(l aujourd'hu i entie–

rement elfacée par

13

qu.1nriré des Othoos de ce méra!

qu i fe trouvenr dans les cabinets, & dont o n n'oferoit

diíputer l'aotiquité, d'autant plus qu'ils nous fonr venus

de I'Orienr .

Ainfi, pour réfuter celui qui a dit, qu'on nc don–

noit la couronoe de laurier qu'aux

Au~u lles ,

& jamais

aux Cé fars ;

il

n'v a qu'a voir le médatllon de Maxime

r.

TOl". O TH . MA3'lMOC KA lCAP,

o\i

il

a )a

COUro nne

de

laurier. avec la qualité de C éfar, fans parler du bas em–

pire o tl Crifpu s Céfar e(l couronné de laurier .

On a enca re avancé deu x maximes commc con(lan–

tes,

au fujet des fleuves qu'on voit tres fouvent fur les

revers des

médai/le¡ .

La premiere, que les 8euves étant

ordinairemenc repréfentés p1r des figures couchées

a

ter"

re ; on ne metroit debout que ceux qui portoient leurs

eatlX daos celui qui étoit couché . La feconde, qne

li

l'<>n rrouvoit

un

tleuve r<préfenté fans barbe , il fa lloit

cnnclure que ce n'éroit qu'une petire riviere qui n'étoit

point navigable . Cependanr voici trois

mld.1iilu

qui prou –

vent la fauffet€ de ces príncipes .

t

0

U ne

mld~ille

de

/ Gordion

111;

elle porte att revers le Méandre & le M ar–

fyas, tous deux couchés par·terre

1

quoique le M arfyas

Íe Jetle -dans le Méandre.

2.

0 .

Une

ml daille

de Philip,

pe , otl ces deux me mes flenves font fans barbe' quoique

le Méandre foit atTurément tres - navigable , au rappo:t

de Strabon,

3q·

Une

mldai/1,

d' Amonio Pie ,

T•••o• ,

otl

l'on voit le

~il l ceus

&

le Sardo, tous denx de-bout : &

l'on fait que le [ecoad fe décharge dans le premier .

Cep~ndant,

quoiqn'il

y

ait peu de m1ximes qtti ae fohf–

frenr des exceptions , ·il [eroit clangerenx de n'ea vouloir

jarnais admettre aucune . O bfer vons [eulement , qn'elles

[oient toujours fondée5 eo aéceffi té ou en raifon , &

qn'elles faffenr plier la regle

a

leu r objet, fa ns la dé–

trr:ire. fur les aorres poims, oil elle peut avoir Con ap–

pltcattou.

C'e(l, par exemple, une maxime géaéralement ado,

ptée par les anriquaires, que ce que nous appellons

ml–

dailln ,

les romaines fur-tout, étoient originairemcnr la

monnoie courante ;

&

ils ea donnenr une bonoe prcuve .

On rrouve tous les jours , difenr-ils , une prodigieufe

quantité de ces

mldaillti

cachées dans la terre, comme

autaot de rréfors particuliers qu'on vouloit

mct~rc

a cou,

ver¡