Table of Contents Table of Contents
Previous Page  93 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 93 / 792 Next Page
Page Background

J

U X

Geotrroi , du eonfentement de fes barons , 6t en t18f

une affife o

u

ordonnance, ponanr qu'a !'avenir il ne

feroit fait aucun· partage des baronnics

&

des chevale·

ríes; que l'ainé auroit fcul ces feigueuries ,

&

feroi r feu–

lement une provilio(t fortable auT pulnés,

&

jrmioribru

''"'J•ra proviáerenl

.

11 permir cependant au1C

a1nés,

quand il y auroit

d'autrc~

tcrres , d'cn donner quelques–

unes au:r pulnés, au licu d'une pn.w ifi on; mois avec

eette diffé rence, que fi l'alné donnoit une tcrre :\ fon

pu1né

a

la charge de la tenir de lui a la foi

&

hom–

magc ou comme

jt<veigneur

d'alné, fi

le puiné décé–

doit fans eufans

&

fans avoir dif¡>ofé de la terre, ello

retourneroit' non pas a !'atoé qui' l'avoit donnée' mais

au chef-feigneur qui aToit la

li~mce;

au lieu que la ter–

re

recournoit

a

l'alné, quand il l'avoit donnée limple–

ment fans la charge d'hommage ou de la tenir en

jH-

1i<~{nerie.

Ce qui fut corrigé par

J

ean l. en ordonnaot

que daos le premier C:I.S l'ainé

fucc~deroit

Je

m'~me

que

dans le fecond.

Le duc Jeau

II.

ordoóna que le pere pourroit div:–

fcr lCi baronnies entre fes enfans, mais qu'il ne pour–

roit dooner

a

fes enfans pulnés plus du tiers de fa terre.

Suivant cette ordonn•n=e les puin6s paroilfoient avoir la

propriété de leur tiers; cependant les

arl.

f47

&

s-63

de l'anciennQ coutume, décideren¡ que ce tiers n'étoit

qu'a viage.

La

j~<v;ig•erie

ou

part

des pujnés, en en pal'l\gl! ou

fans parage.

Voye:::.

la nes-ancienne cQutqme de 8retagne,

art.

209 ;

l'anc'ienne,

arl.

f47

&

s-63;

la nouvelle,

art.

330,

331, 334, f42; Argentré

&

!ievin, fur ces articles,

&

¡e

gloffaire

de

L~urierc;,

au mot

J

u

V E

1

G N E

u

R S .

(A)

J

U V

E'N

A.

U X

]Eme,, (

Antii. Rom.)

Juvm<~ln

luái;

¡~ux

metés d'c;xercices

&

de danfes' ÍI\Clitués

par

N

éron, lorfqu'il fe qr

f~ire

la barb.e pour la · pre–

rniere fois. On

1~

célébra d'abord dans

de~

maifons

particnlior~s,

&

il

pa~olt

que; les femmes y avO.ient part;

car X iphitin rapporte, qu'une dame de la premiere qua–

lité, nomll)ée

A;

olía Ca

tu

la, y daofa

~

l'age de

8o

ans; mais

·N

eran rendit

~ientOt

apres les

jmx

Juvl·

Htulx

publios

&;

folemnct~,

&

on les

QO.ffiqll\

N!roniens;

vo.!•e.t

NÉRONI~NS

Jeux

(D .

J.}

JUVENTAS,

f.

f.

<

MJ~thol.)

déelfe de la jennelfe

eh

e-L

los

~omains; ell~ pr~fidoit

:l.

la

jeunelfe, depuis

que les enfans avoient pris la

rob,e

appellée

pra:texta.

Cene divinité fut

honor~e

toog·tems dans

1<;

capitolc,

ou Servi11s Tullius

q~

11\etve fll

fiattW. Aupres de la

chapelle qe Mino;rve, étoit Paute! de

Juv<11tas,

&

fur

cet autel étoit

llll

tablea¡¡ de Pro.ferpine." Lorfque Tar–

quín l'ancien voua le temple de Jupjter C2f>.Ítolin, pour

lequel

i1

fallu,t démolir ceux¡ des autres divinités, le dieu

Termo;

&

la déelfe

Jt~ve~(as,

au

rapp,ort

qe

Tiee-Li–

..,,,

l.

XXXV!.

eh. xxxvJ.

dc!clarerent par plu,li,eurs

{j–

gnes qll'ils nc VOilloient

pa~

quiner la pl'\ce ou ils étoient

honor~s.

M. Livius Sali1anor étant ceofeur; voua un

temple

i

'}rwen.tas

&;

le

tu.i fit

élev~r

apres une viétoi–

re qu'il femparta fur

Afdrub~l.

A la dédicace de ce

temple on infiitt(a les jeux

d,e

la jetH\efíe, qui font dif–

fére¡¡s des ¡c

ux juvé

naux,

&

qui ne

fur~nt

pas répétés

dal\s la fqite,

aut.am

dn-moins qn'on en p•m jnger par

le (ilence de

l'Hrfioi

re. · Les <irecs appelloient ' Hébé la

dlcjfe

J,

la je11'ne1Je

¡ mais la

'}~<ventas de~

Romains

n'étoi~

pas

politi~eOlent

l'Hébé des Grecs'

a.

ce que

petJfe Voffius, de.

/Jololat . liv. Vlll. cap.

¡¡1··

&

v.

(D.

J.

.

.

.

HJXtA-P.O,SlT~ON,

f.

f. (

Phyf.)

terme dont fe

fervent les Phrlofop)les pour déftgner ce¡te. cfpece d'ac–

croi[ement qui fe fait

pu

l'ap¡>ofirion ' i!'·une nouvclle

mati~re

fur l'\ ftuface

duo~

autre.

Voye>:.

A<;CROISSE:–

MEl(\·

La

juxta-pqfitio"

en oppofée

a

l'intt~.r.-[~<fltplion

ou

~

l'aocroilfement d:un cor¡is en tant qu'il fe fait par la

récept(9n d'un fue..

qut

fe

répand· dans tout l'imérieur

de la

m~fl,e .

Voyez..

NuTRITtON .

Chambers .

'

T ome

IX .

I Z

T

IXAR, ou

Hijar,

(

Glogr. )

perite ville d'Efpagne

dans

I'Arragon.~,.

fur la riviere de M arfin .

L owg.

17.

1

6.

la:.

41.

12.

(U.

J .)

lXI A,

f.

m.

(Botan. anc.) l'ixia

felon les Botani–

fies modemes , efl la plante plus connue encere fous le

notn de

carlin~

1

en ladn

carlina

ou

chamrzleo11 alhru

·

mais

J'ixia

ou

ixia1,

dont A!:tius, Aéluarius,

S

cribo~

nius Largus

&

d'aucres font memioo, efl une plante

bien différente de

la carline; car ces autcurs uous la

donner¡t pour vénéneufe,

&

nous ignorons quelle plan–

te ce peut

~tre .

(D.

J .)

I

X

1

O

N, (

trlythol.

)

on conooit ce premier meur–

trier d'entre les Grecs,

&

rout ce que la Fable chante

de la bonté qu'eut Jupiter de le retirer dans le ciel; de

la maniere dont ce perfide oublia c;ette grace,

&

du par–

ti que prit le maitre des dieux de le précipirer daos les

enfers, ou il

e(l étendu fur une roue qui rourne

tou–

jours . Eullathe a e>.:pllqué ingénieufement cette fable,

&

nos M y1hologues ont adopté

Con

cxplication . Eury–

p!de er¡

trait~

mervdlleufen1ent le fujet apri:s Efchyle;

car Plutarque rapporte que quelques perConnes apnt

blftmé ce poete d'avoir mis fur la fcc;ne un

lxion

mau–

dit des hommcs

&

des dieux: Auffj oe

l'ai-je point

quitté, répondit-il, qlje je ne luí aye clouc!. les pies

&

les mains

a

une roue .

11

ne oqus refie aucun vefiige de

ces deux

tragédi~s,

qu'AriOote mettoit au rang des bel–

les pjeces

pa¡h~tique~.

Pindare dit

~res-bien

u'

lxion,

en

tournaqr c'Qntinúl'llement fur

la roue raprde, crie

fans celfc aux m1:><t.els d'e1re toujours difpofés

i

témoi–

gner leur reconnoilfance a leurs

t¡ienfaiteurs, pour les

favcurs qu'ils en ont

re~ues.

(

D ,

J.)

12;ELQTTE,

.f.

f.

(Monnqie . )

monnoie de l'Em–

pirc qui vaut env iroq cinquante

fol~

de

not~e

monnoie

a~uell~.

Elle palf.e

:l,

Canllamioople

&

daos les échel–

les dlj

levan~

pour les deux tiers d'un

alf~llani

¡

&

qtwi–

qu'ell~

ne foit

pa~

d'un argent auffi 6n, le titre en étant

¡noindre d'un quart que celui des piafires févillanes, le

peuple les rec;oit dan

le co111mercc; , Savary,

Dill. dr<

Commerce

I7f8.

(D. '].)

IZ, Ll,

(Giol(r.) ou

ZEZIL, ville d'Afrique en

l3arbarie , au rq yaume de Tréméé:cm. l\llarmol vous en

clonnero 1'1\iflaire

&

la defcription : on

1~

nommoit au–

(refois

Giva. LoJtg,

felon Ptoloqtéc, 14, 30.

/al .

32 .

3o.(D.'].)

.

fZQUlNTENANGO, (

Glog , )

vill~

de 1'.\tnéri–

que qans la nouvelle Efpagne , dans

la prov

(nce de

Cl\iapa.

011

y

recueille beaqcoqp d_e colon

&

d

'auan:I.S

,

&

c'efl une des plus jolíes villes d'l ndiens de

toutc; la

province. Elle en fur les bo{dS de la grande

~iviere

qui

patre

a

Cl\iapa,

&

qui el! ici é_¡¡alement

large

&

¡>ro–

fonde. ·

LofiJ[.

84.

lat.

r6.

ro,

(D.

J.)

IZT!A ·YOTLI, (

Hijl.

nat. M inlral. )

c'efi une

efpece · de jafpe verdarre

&

moucheté de blanc,

a

qui

les hab,itans du Mexique

at~ribuent

une vertu merveil–

leufe centre

1'\

g{avelle

&,

toutes les.

obfi~uétions

des

reins .

. IZT'ICHUILOLTI,

(Lithal.)

oam, d'une pierre

de

1'\

nouvelle Efpag:ne; elle:: efi, alfez dure, d'un M•nd

noir,

&,

prend un beau poli. Les Américains la, rechl!.t–

<;hent beaucoup pour lcur pa,rure.

(D.

'J.}

IZT'ICPASO-QU,ERZALIZ,TLI,

(Lithol.)

nom,

am

1

éricain d'une pierre célebrt;

che1. c

e pcuplc pour gué–

rir la coliquc.

&

atl!res, maux,

éta.nt

appliq

u,ée fur

la

pa,rtie malade..

~imenes,

croit

que c'e

fi; une

efpe.ce.

de

fau,tfe émeraude ; mais c'c(l pltltOt une be! le

efpc;ce

de

pierre néfrétique; elle dpnne ro.tljours. un ce il

~e.rn.i m~l­

gré le polimen.t, ce:. qui caraétérrfe ces forres de. pierres;

oo la trouve en grandes. m,alles que les Indiens. taillem

en

peti~e~

{?ieces applaties..

(D.

J . )

IZT'Ll,

(Litho{. )

¡:.ierre

d.'t\m~riq_ue,

dont les natifs

dt\j>ays fai(oient leurs armes de guerre avam qu'ils con–

n.ulfént l'ufage du fer; c'efl une Corte de pierre.

ii

rafoir

nommée par de Laet

lapis no v,.m lamm . Voy<>:.

PI E:R. ~

RE A

RASOIR .

(D .

J . )

K.