KAD
te' ferremens des vaiJTeaux;
il
fe
tronve
a
M:1lscque,
4lr
ne vole que la nuit.
11
s'artacbe fur·tout aux ananas
dol,lt
i1
c·n tres-fríand<.
V •ye:t.
Bruckmann.
epijJol. itiner.
~"Jts.r.
l.
epiflol.
:l;.
C'c{} le méme que le kaberlake.
KACKERLACKES,
les ,
(
Glog.)
nom donné par
les Hollandois aux .h.abisans des !les Jituées .au .iud-ell
.dt
Ternate .
(D .
J .)
.
K
A
D A L
1,
f. m. (
Hifl. J)oe. MId.)
arbrilfeau qui
~rott
aux Jndes .o¡ieotales;
i1
y
en a ,quatre e[peces . Les
feuillcs, le frnit, l'écorce
&
les fleurs font d'uíage; Ol,l
en fait une huile ercellente dans les aphtes; Ít on s'en
frone ¡a téte, elle
guéri~
l'.épileplie
&
)es fpafmes cyni–
ques .
KADA.E.D,
ott
KADARI,
[.
Jll .
(Hifl. moácr.)
;Nom d'une feéte mahométane, qui nie la préde(lina–
tion dent les Turcs font grands parti.í';tns.
&
qui fou,tient
la doél:rioe du libre arbitre dans
tour~
íqn étendue.
f/p·
ye:t.
CADARI.
.. KADESADEI,.ITES, f. m. pi,
{lfi(l.
moá,)
fe·
ae de m•hométans, dont le cl¡ef oommé 13irgali Elfen–
di ioventl plu!ieurs cj!r,éll)OAÍ¡!S quí (e pratiquen¡ aux fu–
nérailles , Lorfqu-' on prie pour
\e~ a
~es des~éfunrs,
l'iman ou prétre críe
a
l¡aute voi¡c aux
oreill.esdu mort
1
qu'il fe [ouvienne qu'il r¡'y a qu'uo dieu
& qu'un pro–
phete. Les Roffiens
1%
d'alllr~s chréti~r¡s
r¡!o_égats · qui
ont
quelqu' idée col}fufe du purgatoire
&
de la priere
pour les morts font
auac~és
a
c~tte
fede, Ricaut,
Jc
l!•'l'P·
•ttom.
' K.'\.DQL,.E ~
[.m.
(Hift.
mod. )
mini~re
des ,chofes
fecretes de ls relígion, aux
m_y~re~
des grands dieÚX .
Les
kadol<¡
éroient che:. les l:#truriens,
~
che:.
l~s
Pé–
)af~es,
ce qu'étoleot les 'C:amilles che·z.les Romains .
V o–
)!.<Z
C .'\MILLES, lis feryqient les
pr~tres
d3ns'Jes facri:–
tices,
&
daos )es
f~res
des morts
&
des grands dieux ,
· -KADRT,
C,
m. {
Hi/1.
moá.'
efpCI'e de moiues cures
qui pratiquent de tres- gr;mdes aon'édtés; .ils vonr rous
nud(l-
f
)'exception
d"~
cuiWes, en' fe tenant les mains join–
tes,
&
dat¡fem pendant .lix heures de fuite,
&
mét¡¡.e qucl–
quefois pel)dant un jour .enrier fans difconrinuer, répé–
tant
f~ns
ceffe
hu, hu, hu,
qui en un des
po¡ps
de Dieu,
jufqu':l. e¡: qulils tombeot
i\
rerre la bquc)le remplie
d'~cn
me,
&
le corps rout couvert de fu.eur . Le grand yifir
Kuproli fit íuppritper
cet.t~
(eéfe coll)me indécenre,
&
comm~
deshonorame po!Jr la religiou maho•nétane; mai•
· :apres
~~
ll)Ort elle reprit vigueur
&
fub(il\e encore au–
jourd'hui.
Voy;:t.
Cantemir,
hij1
1
ottomanc ,
K
AFFU NGEJ':l, (
Glo~.) autrem~n!
Cappung,
Con–
fugla,
petite ville
&
monaflc:re <!'A llemagne, dan la Hef–
fe, pres de
Ca!f~l.
Long. 1.7.
f.
lat
1
fl. lf.
(D.
J .)
KAFRE-CH!l\TN,'(Giog: ) perite ville de Pe.rfe,
b!tie par le roí
~
>ue)lirevon Aadel, furnommé
le j u–
fl~.
donr les faits
&
les dits, íonr
le
fondement de 'la
morale
'de~ P~rfans.
J.,ong.
felon Tavernier
71.
fO.
/,.t.
~4·
4u.
(D. '].)
.
K .'\1,
011
TQKORQ,
[,
m. .
<
Hi/1. n11t. Bot.)
c'efi
une hcrbe des bots du hpon q•11 monte .aux arbres,
&
qui
appro~he
de la cqul.evrée blanche.
S
a peine re/fcll)–
bk
a
celle dn giugembre
&
fe mange. Ses fleurs for–
mées en épis íonr blanches, hexapétales,
&
de la !{ran–
.de9~
d'nne f<n)ence
cj~
CQrian<jre , avec un pifiil
:¡u
mthen .
K
A1
1
(G/~~·)
pro v-inct
d~J
hpnn, dans la grande ile
de L apon au
~. d~
k •trunga,
&
a
PO . de
M
uí~Ít· ,
dont
la
ca"pitale ell
J
édq C'en de la province de
lf.aique
l~s
J aponois rirent )eurs IJlCÍ)leurs cbeyaux .
(D
. J .)
'
· K
A
!A, f. m. (
Hifl .
""'·
Bot,)
c'c:fl une for¡e
q'if
du
]
'P
>n, qui
port~
un fruit femblable
a
des r¡oix;
i1
efi comrr¡un daos les provinces (<ptentrionaJe5,
&
devienr
fort grand . Ses brancl¡es naiff<nt vis-:i-vis l'une de l'au ,
tre,
&
s' ére·qdeot prefque fur
\\11
111~•ríe
plan , Sor¡. ¡!cor–
ee efl noirdtre. gro(fe,
o.dor~nre ~
for¡ amere;
fo¡~
pois
~n
fec, léger
1
·avec pe11 de moelle. Ses
feuill~s
qui ronr
fans pédicules , reffernbfcnr bcaucoop
a
celles du r.qma–
rio, ll)ais font roides, l¡eaucoqp plus dures, termioées
par une pointe
f-Qrt courre, 'd'uq ycrd obfcl)r par-cjef–
(us,
&
c;álr par-dillous. Son frnit affe¡
~mbl~ble
aux
noix d'tl:reka , croit entre les ai(felles des feuilles oii il
efl
fnrt~m~nr
anacl¡é fans a11cuq
p~dicule ,
11
oal¡
ir
l'en~
trée dlt prtr¡tems, pour meurir
ii
la fin de
l'automne .
Sa chair qni c:n molle , ñbreufc , verte, d'un go{lt
bal~
tamique
&
un petJ
a(}riqg~nt ;
relJ ferme une noti ovale,
garqie d'une pqinre
au~
deux extrémirés,
~vec
une
'co ~
qu ille Jigneoíe, mincé
&
fragile .' Soo noyau efi d'une
fu bll'lnce dnuce
&
huileúfe, tnais (i
llypnque,' qulil efl
impoffjb!~
d'eo maoger
lor!qu'il efl
un
peu vieux . On
en
rir~ ~toe
l¡uile
~ue
les
bon:r.esemployent
au~
ufages de
la cuiúnc .
K
A
I
Cet
~rbre
qu'on pcut rcgardcr commc une cfpece de
noyer, croit fort ham. Ses
noi~,
q,ui font d'uue
forn~e
oblo ngue, font fort a<;réables
J\U
godt, apres
qu'ell~:s
ont
b é féchées; mais d'.anrin¡;e.mes qu"elles écoient, elles de·
·viennent alors purgati.ves. L'huile qu'on en tire differe
pcu , pour le gollt, de l'huile d'amande,
&
fert égale·
meut pour
J'appr~t
des .ali mens
&
pour la Médccme .
O n
'le leur nofaux, pour en recueillir
un~
vapeur
gra(fe , qui eotr¡: dans la compoútion de la
meill.c:ur~
¡Cncre.
K
A ( D
}¡., [.
m. ,(
Botttw, )
on íe
[ert
da fue de fes
fenillcs, de
fes
racmes, de fon huile pour la goune ,
pour )a manie,
pour
la dyfuri!!. Le fue
~fl
déterfif bon
pour les aphres .
KAIEN,
(Giogr. )
p~tite
ville de l'erfe, remarqua–
ble par la bonté de
J.Ü.I,l
air
&
l'excellence de fes fruirs.
l,o>~g.
íelnn Tavernier,
83.
20.
lat.
36.
2.2.
(
D
J.)
Js:
AjO\),
f.
ro. (
1-Ji(l, pat, Z oolog.)
efpece de Ítnge
.qui fe trouve daos l'Amériqne méridioo•le, pres de la
¡¡vjere des Arnll;zones; il en velu par•tOlll le <:Orps'
a
une longue barbe grire, des yeux noirs, une queue trCS·
Iong~te,
&
l1
reffemble
a
un vieillard .
KL).Ia! O VACOU,
(Giogr.')
petitelle de I'Améri–
que, la plus belle des Greuadioes,
&
!'une des A
o–
tilles . Elle a en,Írún huit JiekltS de circuir, abondc ert
gi.~ier
&
en fai íans. Le
P.
du Teme y a long-tems le–
journé,
&
auroi.t du nous en donner une defcription
ti–
,dele.
Lon~.
316.
tf.
lat.
J2.
20 .
(D.
J.)
K.'\1 ROAN, {
GloJ!.r. )
Cy renc,
vilfe d' Afrlque, ca•
pit~le
d'un gonvernetncnr
de
.m~me
nom, :1u royaume
de Tunis .
.Elle e(l íourr¡iíe aux Tures,
&
cfi peu de
,chofe aujourd'hui.
L9n~.
,.g.
30.
lat.
35'· 4.0.
{D.
J.)
KAKJ}.BR~ ~AV
i\TE
011
Kl\lf !\DRE,
U . (Lit.)
pierre qu'on dit re(fem!;>ler au crynal,
&
Erre d'uoe
couleur d'un blal)C [ale,
¡l
la<¡uell.e on
íl-
at~dbué
des
vertus
ridicul~s .
~AKAMA;
(Giogr . )
montagoe
d~
la Laponiefué–
doiíe •
.a
enviren
20
mÍOl)tes au nord de To¡neo ,
&
a
quelques licues
it
l'orient du fleuv.e de Torneo. Le fom–
m.er.<,le cene ·moorªgl}e e(} d'uo.e pi¡;:rrp blanc,he, feuil–
letée
&
féparée par des plans
.ver~icaux,
qui eoupent pet–
pendiculairemenr le méridien.
M I.,.. de
/'
A<aá. fits Scimc,
'737·
p.
40f.
(D. '}.')
.
~1\KJ}.-MOUJ.,.óN
oH
MULLU,
f.
m. (
Hifl.
nat, /Jo
t. )
arbre des 1
nde~
.orientales 'lUÍ produit des
fi–
liques dont l'écorce boui)lie dans d\t lai.t efi, dit-on, un
remede fou verain
con~re
les diabetes
&
la gonorrhée.
KAK .'\NIARA,
f.
¡n.
(Botan. ~
le fue cxpril)'lé de
fes feuilles pris ayec
1~
liqueur laiteufe des amandes de
cac~o, ~l!e
les
.v~rs;
&
pris ,avec
q¡:
la faumure, il
les
,cha~.
1
~AKf\.-TODALf,
f.
m.
(Hift.
""t.
Bot.)
arbrif–
f<-au des 1ndes orieotales, dont
1ª
r~cine
&
)e
fruit
~erd
bouill is dat¡s
'd!!
l'huile, forment urr onguent qui •ppaife
les douleurs
ql'
la' goutte. '5es feuilles ·bouillies dan6 de
l'eau .fons ur, bain excellent
con~r~
les
~umel)rS
&
)es
Cé–
rofités.
l}AKEGAWA
Dtt
l}AKINGI\,
(Gt!og. )
grande
ville eje l'empire du Japon, avec un chareau,
a
une Jjeue
de
)$
gronde
ri~iere
d'Q.fiingawa .
·
I}AKUSJU
ott
KAWARA-FISAG!,
r,
m. (
Hifl .
nat .
I}ot. )
c'en un
arl¡ufl~
du japon
3
feuilles
d~
bar–
dar¡c' don1 la !Jc:ur en moqope,tale, les filiques longues
&
n¡cnucs, la íel)'l¡:n¡:e perite en forll)e de rcin,
&
gar- –
nie de poils
a
u~ d~ux
extrémirés.
11
a peu
<le
.branchcs,
mais
~lles
fonr
f<>J't
lqngues . Le piflil !)e fes tleurs, qui
font de coulcur p! le
&
d'une odcor a
(fe~
douce,
[e
,~:hange ~n
one
liljqu~
p¡:ndantc,
rond~
&
gr
0
1rc comme
pn tuyal) d'l¡voine, donr on fait bpire
13
d~co_éHon
aux
~flhmatiques .
L es feuilles, <;UÍ ont
d~ ch~quc
cl'Jré dcux
efpeces d'<>reilleues, s'appliquent Íljr les parries douloll–
rcufes,
&
parf~ñt
pour
~trf!
amíes des nerfs.
KA
L.
A A R
1
(
Gl ogr, )
ville
d~
P¡:rfe dar¡s le.Chihn;
on
y
foit une grande quantité de fuk . Selqn Tavcrnier ,
la
Ion~.
76.
2f.
lat.
37·
23.
(D.
::J .)
KALI\SSUT,
(GIO.J!,r . )
riviere d'Afie
daos
la Tar–
tarie, q4'on nomrne pr(!féqicn¡enr Orthoq.
Voye:t.
0~THON. (
{).
J.)
KALORAW,
(Giugr. )
ville de Bobeme, dans le
cercle ·de
Pi(f~q.
pres ce
Carlob~d .'
KA
LEflE~G,
(
Glo~.)
monrague de Potogne, dans
le
pal~ti11at
de Sandqmlr, au
\'QUchaut
d~
la Villule .
C'~n
Ja
mquta~nc
la plus haure de tour le royaume,
&
on n'y voi! pomr ou pen d'árbres; d'oii luí vjenr foo
nom de
Kalrberg. ( D .
']. }
KALENTAR
ou
KALANTAR,f. m.
(fiifl. muá.)
c'efl ainfi qu'on 'oomme en Perfc: le premier magirlra_t
municipal
d'un~ rill~ ,
doot
la
dignité répoud
a
cell.e
de
matre