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K AP

Ozt appelle en PerCe la principalc porte par oii on

cmre che?. le roi,

al/,. lcapi,

c'eCl-a-dire

porte de Dieu.

Del3 vicnt que l'on donne au premicr officier qui com–

mande aux portes du palais du grand-feignenr

le nom

de

kapighi pachi. Vuycz

CAPIGI.

KAP!GILAR KEAJ ASSI,

C.

m .

(

Hift.

mod.)

ca–

tonel ou

~énéral

des gardes du grand-Ceigneur .

ll

fait a la

por~e

l'officc de maítre des cérémonies

& d'mtroduél:cur de rous ceu• qui vont

i

l'audience du

fultan. Cet emploi eCl fort lucra1if par les commiffions

dont le char5e le prince

&

par les préCens qu'il

re~oit

d'ailleurs . 11 porte dans Ca tonél:ion une vetle de bro–

card

a

!leurs d'or' foorrée de ?.ibelincs, le

.~ros

!Urban

comme les vifirs,

&

une canne

a

pomme d'argent.

C'e(l luí qui remet au grand-vitir les ordres de fa hau–

teffe.

ll

commande aut capigis

&

aux capigis bachis,

c'efl-~-dire

aux portie"

&

aux cl¡efs des portiers. Guer.

;nre•rs Jcr

T1:r"eJ,

:~m.

1l.

KAPOCK,

voye:z:.

C.uuc~<:.

K A PO

S

W

fí.

R,

(

Glogr.)

fortereffe de

la balfe–

Hongrie, ainli nommée de la riviere de Kapos, qui

l'arroCe

a

u

licues de Tolna .

Lo11g.

36. 38.

latit.

46.

2.8.

(D.

J.)

KAPTU R,

e

Hift.

mod.)

nom qu'on donnc en Po–

logne dans le tems d'un interregne pendant la diete con–

voquée pour l'éleél:ion d'un roi,

a

une commit!ion

é–

tablie contre ceux qui s'aviferoient de troublcr la tran–

quillité publique. Elle e!l compoCée de

19

des perfon–

nes les plus confiituées en digni1é du royaume,

&

juge

en dernier

rejlor~

des aífaires crimine!les. Hubner,

di–

a;.,,.

glogr.

KARA-ANGOLAM,

C.

m .

(Bot. uot.)

grand

arbre qui crolt dans plufieurs contrées du Malabar,

&

qui porte en meme tems, feuille,

tleur,

&

fruit

Cem–

blables

i

la

p~che,

mais extri:memenr chaud,

&

rare–

mcnt bon

a

ma~er.

Voycz-en

la defcription dans

I'Hort.

Malabar.

(D./·)

KARABE,

C.

m.

(Hijl.

11at. Minlral.)

quelques

n~turalilles

nommenr

lcarabl de Sodome

la CubClance in–

flammable

&

bi[\lmineufe que l'on nomme plus com–

rnUnément

afplu,lte

ou

poix miulrale,

qui

Ce

trouve fur–

tout nageanre

a

la Curface des eaux du lac de Sodome

en Judée .

Voye::.

BITUME

&

ASPHJ\LTE. On donne

aotli quelquefois le nom de

kantbl

au Cuccin ou ambre

jaune. (-)

K,.lt.ABÉ,

(Hi/1. 11a1.) voye:z:.

AMBRE JAUNE .

KARJ\BÉ, (

cJ.,imie

&

Mat. mld.) vayc:z:.

Succ!N.

Kt.RABÉ,

(./jr•P de) voyez

la fin de l'art.

fue<in

Chimie

&

Mat. Mld.

KARA-GROCHE,

f. f. (

Commerce.)

nom de la

richedalle d'Allemagne

i\

Conflantioople. Elle y e!l re•

~ue

Cur le pié de l'écu do France de Coitame

Cols,

ou

pour quatrevingts aCpres de bon aloi, ou pour fixv.ingts

de

mauv~l•.

KARAHE' ,

f.

m. (

Hift.

nat.)

fue

qui fe tire d'un

srbre nommé

arandranto;

les habitans de l'islo de Ma–

da~aCcar

le font épaiffir apres y avoir joim du verd · de–

grl5,

&

ils s'en !ervem comme d'unc encre pour écrire;

elle efl auffi naire que celle d'.Europe . Leurs plumes

íom des morceaux de bambou .

KARAHISAR,

(Giog.)

villc détruite de la Naro–

lie, qui ell, fclon Paul Lucas , dans fon voyage de

1'

Afie mineure ,

l'ancienoe capitale de la Cappadoce.

L'on y voit par tour, ajoute-t-il , des ruines de temples,

de

pal~is,

ou les colomnes, les pié-dc:!laux, les comí–

ches ,

les pieces de q¡arbre avaient été

prodigu~cs

.

(D.

J.)

KARAKATIZA,

f.

f.

(

Hift.

nat.).

nom que les

Turcs ou T artares donnent

¡¡

une efpecc d'éwile de mer

ou de ·wophyte qui Ce

trouvc

d:~ns

le pont Euxin . 11

ell

cartilagineux ayant huit pointes, les Grecs s'cn nour–

ri!fem dons leurs 1ems de jedncs qui fom tros, rigourcux .

V•yez /Ula phvjicQ-medica 11at. ctMrioforum,

t~m.

1X.

pag.

33S"·

&

.f¡¡iv.

KARASER .'\,

{Giog,)

grande ville d-'Aiie, dont

on ne voit plus que les tuines, daos la

M

éCopotamil!,

fur la route d'Ours

a

Mofful. Tavernier faif un dét-ait

des ruines de cctte ville

dan~

Con voyago de PerCe ,

liv.

JJ .

cap. i"IJ. (D . '}.)

KARAT,

C.

m . (

Comme~·ce.)

efl

le

no

m

de

poid~

qui a été jugé propre pour exprimer le litre

&

la bomé

de l'or ; il Ce diviCe en demi, en quarts, en huitiemes '·

en fei1.iemes , en trence"'deuxiemes

.

Le

ltarat

fe prend en plofieurs Cens.

1°.

Le

lcarat

elt

le v.ingt·quatrieme degré de fa.

!lomé.

2.Q: Le

karat

de prix c'e(b

la

vingt·quarrien¡e P,ar.tic.

ti~

la valeur du tl).arc d'or tin.

'l'•m(

.(X:,

. .

. .

KAR

~·.

Le

!carat

?U

poids_ ;_

il

ne pe_[e que quatre

~rains

,

maJS chaque grato fe dJVIIC

Cll

dem¡, quarts , huÍJÍemes

&c.

c'ell Cur ce pié qu'on donne le prix aux

pierre~

précieuCcs

&

aux perles .

Le denier peCe 2.4 grains .

KARATA, que d'autres appellent CARAGUA–

TAMACA,

C.

m.

eHift.

nat.)

ell une efpece d'aloó

qui cro1t en A:nériquc,

&

des feuilles duque! on tire

en les faiCam bouillir un til qui e!l exccllem pour faire

de

la

toile, des tile1s pour la peche,

& c.

Sa racine ou

Ces feuilles broyées ou jeuées daos la riviere, érourdiC–

Ccnt fi

fort les poiffons qu'on peut

k

prendrc aiCé mene

avec la rnain. Sa 1ige quand elle e!l bríl lée tietu

lieu

de meche,

&

qnand on

h

frmce rudemem contre nn

l>ois plus dur, elle s'enllamme

&

Ce

co nCume.

KARA

T

A

S,

C.

m. (

Bot.)

genre de pi ame

a

tleur

monopétale en emonnoir, bien découpée

&

tena

m

au

ca\ice qui devient dans la fuite un fruit conique cftarnu,

couvert d'une membrane fundue en quatre parties,

&

diviCé en deur loges remplies de Cernences oblongues •

Plumi11r.

Le

lcaratas

ell un anonas fauvage qu'il faut caraaé–

riCer. Sa tleur ell tubuleufe

&

en cloche, dom la cir–

conférence Ce di viCe en troís fegmens. Du calice s'élevc

le pifiil, plan1é comme un clou dans

1

a panie reculée

ce

11

lleur; ce piflil dégénere en un fruit charnu preC–

qne conique,

&

divifé par des membranes en trois cel–

lules, pleines de graines oblongues .

Le P. Plumier s'efl

trompé en caraél:ériCant ce1te

plante, qui du refie efl tres-commune

:tux

Indes orien–

tales. Les Anglois font cntrer quelqnefois dans

leur

pnnch le Cuc du fruit, paree qu'il e!l acide

&

piquant .

On en tire un vin tri:s-fort, mais qui n'e!l pas de garde;

ce fruit ne parviem poim

a

maturité dans nos climats

modérés;

&

quand il pourroit mílrir, Con acre1é cJJ

fi

grande que nous en ferions peu de cas , car il empone

la pesu de

la

bouche de ceux qui en mangent. (

lJ.

J.

)

KARB!TZ,

(

Glog.)

ville de Bohi:me, dans le cer–

ele de Leitmerit?.,

a

une lieue de Trepiit1..

KARBUS,

C.

m.

e

Hift.

nat. Bot.)

c'efl

le nom

qu'on donne daos le pays de KaraCme

&

che·¿ les Tar–

tares Usbecs,

i

une eCpecc de melons d'cau, donr les

voyagenrs vament beancoup

la

bonté . lis Cont verds

&

lilJes

a

l'extérieur, mais

a

l'intérieur ils font dJun rou–

ge plus vif que les melons ordinaires : cependant

il

y

en a qui font blancs imérieurement, mais ces derniers

ue

font point les rneillems. La graine de ces melons

e!l toute naire

&

ronde, la pesu en ell dure ; le goílt

efi délicleux,

&

l'on peut en manger une grande quan–

tité fans aucun danger. Ce fruit fe conCerve pendant

tri:s-longtems, pour cet effet on le cueille avant d'<!tre

mdr. ün en tranfporre une grande quantité d'Afiracan

juCqu'a Pétersbourg

oii

l'on en mange juCqu'au cc.eur

de l'hiver .

K

A R

DE

L

ou

Q

U A R

T

E'

E L ,

en

fr3n~ois

Q

U

ARTA U T,

C.

m.

e

Commerce.)

c'efi une eCpe–

ce de futaille ou de tnnneau, dans lequel

les

p~cheurs

de baleine mettent le lard de ce poilfon. Ces Iones de

kardels

eomiennent juCqu'ii Coixante

&

foixante-quatr"

gallons d' Angle!erre, a prendre le gallon Cur le pié de

qu¡ure pintes de París.

K arde/ Ce

dit au

tli

de; petits

quartaux daus leCquels on met les huiles de poiffon ,

particulierement

a

Hambourg'

&

Cur

toute la riviere

d'Eibe,

il

e!l d'environ t

~8

pintes de Paris.

Voye:z:.

GP. L–

LON

&

PtNTf:.

Ditlion. du commer.

KARESMA,

C.

m.

e

Hifl. de1 vayagn.)

fone d'hó–

tell~rie

commnne en Pologne. Le

Jtarcfma

ell_un valle

b~tnnen~

de

terre graffe

&

de bots, conllrmt fur

les

grands chemins de Pologne pour hébérger les palfans .

Ces bidmens fon¡

compoC~s

d'une vade

&

lar¡;e écu–

rie

ii

deux rangs, avec un eCpace

CuffiC.~nt

au mil¡eu pour

les chariots :· au bouc de l·'écmie efl Ulle chambre qui

mene dans un

fecond réduit .,

nornmé

comori,

oU le

ma1tre du

liarefma

ticnt

fes

provifions,

&

en particulier

fon

a1•oine & ía biere . Cette chambre

el\

to>ut en[em–

b.le

grenicr, cave,

magafi1~

&

b.ouge, dit M. le

cheva–

licr

d

e Beauje

n, qu'il fam laiffer parler ici.

La

gran.de

chambre d'affemblée

a

un poele

&

une

chemi

née rele

vée 3 la mode dn pays comme un four .

Tout le monde fe lo&e-13

p~le

mcle, bo,nmes

&

fem–

mes, qui Ce

ferveut mdtíféremment du fen de l'hót.c

ain!i

que de la chambre. T out voyageur- emre Cans dt–

t1.in&

ion daos ces

fon~s

de

BuiCons , s'y cbauffc

&

s'y

nou

rrit en payaot a· [on b()(e les

fourraj~eS .

11

y

a daos l'intérieur des villes capi1ales des efpeces

d'aubcrges oU. l'on peut logcr

&

manger,

&

les

lcare.fma

y

Cont

Ce

uleme

nt dans les fauxbomgs : mais

rous les

' 'Jilages. un

P.eu

conli<l.érables en om, par l'uúlité qu'ils

M

~

m