KEN
4uits en
Fran~ois,
&
imprimés
i\
Amflerdam en i7os
- in-4Q· 11
finit fes jours en
lf98 entre les bras de la
pauvret~.
Wallis
e(l un des plus grands mathérnaticiens de l'Eu–
rope . Ses ouvrages ont été rectteillis en trois volumes
in-fol..
11
po!fédoit la M utique des anciens
a
un de¡¡ré
tminent,
&
avoit un
talem particulier pour déchiflrer
les lettrcs écrites en ¡ou¡es Cortes de chiftre :
il
te
ren–
dir par-la no n·(eulement urile
i
[a patrie, mai s aux prin–
ees érrangers qui étoienr liés
a
1'
~n¡;leterre'
dont
il
re–
<;ut des marques gloricufes
d~
rcconnoitlnnee . Cambié
de gloire
&
d'anuées,
il
fimt fa c:vriero
a
Oxford en
1703,
~gé
de
87
ans.
Wotton,
fils du chevalier Thomas Wotton, créé che–
valier lui-meme par Jacques
V
l.
[e
dillingua por fon
efprit, les ambaflades aans les cours étrangeres,
&
des
'ouvrages raffemblés en un vulume fous le titre de
re/i–
qui4
H/ottoniu11a:.
ll
mqurut en
163~,
1gé'
de
ll
ans.
(D. ).)
KEN fZINGUE., (
Glog.)
petite ''ille d' Allemagne
daos le
Brifgow,
fur
I'EI~,
peu loin du Rhin
&
apar–
tenamc
a
l'cmperc11r.
Lqng.
>.f.
16./at.
48.
tS'.'{
D.'). )
KEPATH,
[.
m .
(Commer<r.)
petit poids dont fe
fervent les Arabes. C'e(l la moitié du daneck
c'cll-i–
dire . du grain, dotrl.e kepaths font le dirhem qu' dragme
arab1que. QuelqtlC>-uns oroyeut que le mot
kara<
vicut
de cclui de
kap>Jtb.
f/o;¡ez.
e
1\
R
A
1'
1
DitliQnnaire
4•
C·1tlt1Urt~.
KEPL.ER( Lo1 DE,)
Aftrqn.
on
~ppelle
ainO la loi
du
mouvcmcm
d~s
p1aueres que
le célebre aflronume
Keplu
a découvert par fes pblorvatlnns.
f/oyn
Í\51'RO –
NO~IE:.
11
y a
propre.me~t
deux lois obfe;vi!cs par
K,epl~r
m~1s
an no
nm~
a1nh prtnc1palement la
fccon41!:
la
pre~
m1ere de cos lo•s
elt
que le; planetes décrivenr autour
du foleil des aires ¡>r<>p rtioqnelles
3U
tems . La feconde
cil que les quarrés des tcms des révolmions fu né eom–
me les cubes des dillanocs
moye~nes
des planotes au
foleil .
M. Newton
a
le pr-elt\icr donné la raHbn de ces lois ,
en faifant vair que la premiere vient d'une f'orcc cen–
¡ripete , qui poutle les planctes vcrs le foleil;
&
la fe–
conde, de oc que cette force centripete e(l en ralfon in–
verfe du quaré de
la diflance.
f/oyez.
CE NT
R
A
L,
GRAVITÉ, NEWTONIANI SME ,
&<.
{o)
K ERA H,. (
G!og.
)
vil!e de Perfc , dont la
IMJ(it.
felon Tavermer,
efl
de 86.
40.
lati:.
34·
If.
(D.'].)
. KERAJ{ATON, (
G!og.
)
vílle de la grande
T'~rta
fiC,
pres de la grande muraille de la Chine, fur
la ri–
viere de Logaa .
K
E' R A M
E'E,
(
G!og.
anr
. ) licu de la Grece dans
l'Attique, autrefois norrimé
C
!r.mÚ'{H<,
paree qu'on
y
failoit des tuiles d'unc.
t~rre
gratf
e, qu'on tíroit des champs
plamés d'oliviers. M.
S
pon dillingue dcu>
K!ram!es
ou
ClramiqueJ,
l'un intérieur,
~
l'au're
euéneur,
~e
cé–
r:tmique inténeur fu¡foic un quanicr
d'
A~henes;
c'étoir
Une promenade
a~réab[e.
&
le rcnde6-V0l1S de> courtifa–
nes. L e céramiq ue extérieur étnit un t'auxbnurg de la vil·
le, ou l'on faifóit les tuiles donr nous veno n< de parl ér
&
ou Piaton enfeígooit la Philofophie.
(D.
' f. )
KERAMIEN,
C.
m . (
Hi{l.
mod. )
nom 'd'un e feéte
de mufulrrpns qui a pris fon Ro m de Mahomet Bem
Keram, f
m
autcur .
·
Les
K!ramio11
foutiennent qu'il f>ut entendre
a
la let–
tre tour ce
qu~
l'alcoran di¡ des bras, des yeux,
&
des
oreilles de D ie
u.
A
infi ils odmettent le tagiarfom , c'ell–
a-dire une elpece de corporé'r'té en D ieu, qu'ils expliquem
c;ependant fort dilféremment e111r< eux.
Voye::.
AN'l'HRO–
P-OMOR PRITE.
V ilt.ionnuire dtJ T f'lvoux.
KE' RANA,
C.
f.
e
Hi(l.
mod.)
lqngue tro mpene ap–
prochaote de la
tr-ompetee parlante, dooc les Perfans fe
ftrvent pour crier
a
pleine
téte .
l is mclent ce brnit
a
celui de< hautbois' des timbales
des tambours,
&
des autres iollrumens
qu~ils
fbnt
en–
tendre au foleil couehaot
&
a
deux heurcs apres minuit.
Diflion»aire
d~
Trlvo11x.
-
KE' RATOG LOSSI;
1
(
Anatomie.) ...oy.z.
C ÉR A-
co-GLos
E.
·
KER!\
TO-PHAR,YNGIEN, (
Anatomi• . )
nom de
deux patres de mufcles du pharynx, qui fom díOingués
en grands
&
en petits.
Voy•z
HYOPHAR YN<" IEN .
KERATOPHYTE.S , ouCE'RATOP'HYTES
!u–
rat<phyt" lythox••la, (
Hifl.
nat. )
les
Uratoph;¡tes
·
fo~t
de
l'ordre des fotlifcs aocideotels
<jllÍ
viennent
o11ginair~men¡
de la mer . Ce font des pér116cations d'une efpece de
corail
a
branches hautes
&
mince~ .
La fubflance de ce
foffi le a de la reífemblanoe avec de la carne: Wallerius
définit les
!!rtltophytti
ur..
lli,.
•ri~i,r
&!r"!"
r•moJ ..
uw~i•r• t
KER
On trouve trols e(j>cces de
keratophytn
rotTilcs décrits
par les Naturalifles.
1°.
Le
lrlratophyt•
réticuld ou en raizeau: il reífem-·
ble
a
une noix m iocc, erenfe
&
vuidée. C'efl le
r.tcpo–
ra
do quelques lithologilles:
<orallina rtli&Niata;
hera–
tuphytolt ret•furm e.
1~'.
Lo
luratophvu
rameux ou en forme de branchcs
d'arbrc
i
il reffemble
a
un arbritfeaú branchu; les inter–
''alles dos !¡ran<>hes daos la pérri6cation Iom remplis par
la picrre
m~me
ou par le roe, dans Jeque! le
l<eratophytc
11:
trouve.
11 ·
en vient du cemté de Neufohitel, alllo
que du can¡on de Bale¡ on découvre les branches en
faifant trempcr la picrre dans une eau l'econde, ou dans
du vinaigre; p>rcc que la pierre qui les enveloppe cfl cal–
cafre
&
fol uble dans les acides . Wallerius
l'~ppelle
J-e–
rat'Jghyton _{ruticofum
•'
coral/in:a fruti&ofo albA.
.
3 .
Le
lura&ophl•t•
entortillé en forme de bruyere ou
de buiffor.
¡
Jos bránches en font minces, omtrelatlées
&
en
~rand
nombre:
il
rdfemble
:l.
un perit buiffon ou
a
de la bruyere. En latín
eri<a mari1111, petrofalla, kera–
tophyto11 ramiftffimum forma e"ic".
11
ne faut pas confondre ce
/ior,.tophyu
avec des brn–
yores
&
d'aurrcs piames pétrifio!cs, .ou plutót lncruOo!es,
qui fe trouvont quelquefois daos le tul',
.Arti<le
áe
M.
ELlE
B ERTR..Al'.'D .
KERATOPHYTE, (
Hijl.
11.111.
foffi/e.)
nom donnc! par
quolques nalllralilles
a
une efpece de cotail qui fe rrouve
pétrifiéc dans le fein de la terre; on la nomme auffi
li–
thoxylon.
Wallerius en compre trois efpeces, la premie–
re a, fulan Inr, la forme d'une noix ;
it
l'appelle
rlti–
formo,
ou
rltiPor~ ,
ou
tor•llina rdiculata,
&
d,it
qu'el–
le re!femblc
a'
une ooqullle de noix'
&
efl ou blanche
ou naire; la feconde efpece eO rameufc; la troifieme efpe–
ce a, t:Cion luí, la ñgnrc de la bruyere.
Voy•zl•
Min!–
ralo~ie
á,
'Vallerius,
tume ll.
K
E.
RE S
{LE,)
Glog.
rivicre de Hongrie, qui
a fa
fonroc en Tranfylvanie, au comté de Zarand, dans les
IT1onta¡;nes,
&
Ce
perd enfin dans la Tei!fc, au comptt
de
Cwngrat~.
(D.'].)
.
KERI\IlAN, (
G!og.)
pro vince de Ferfe dans fa par–
tic méridionale . Elle répond
3
la Cararnanie des anciens;
Berdafchir, Gireft ou Sire(l, Sirgian, Sarmafchir, lilam
fom les principales villes de cette province . D' Herbelot
h
borne
a
I'Orient par le Maeran
&
le
SégeOan,
&
au
Conchant par le
Fan.
Le grand defert de N•nbendigían
la fépare du Khoraffan vors le Nord
¡
la mer
&
1<
gol–
phe de Perfe la terminent au M idi. On reocoutre, dit
le
m~
me autcnr, bcaucollp de camons dans le
K~rma11 ~
qui font eRtierement deferts, faute d'eau; car
il
n'y
a
daos tollt le pays aucune riviere contidérable qni l'arrofe.
C'etl' au rapport de 1'avernier' danG le
Ktrman
que re
font retirés prcfquc
tou~
les l::iaures ; ils y travaillcntles
belles laines des moutons de oe pay -lit;
il~
en font de¡
ccimurcs dont on fe fert en Per(e,
&
de perites piece¡ de
ferge, qui font prefque autli dances,
&
aut!i
luflrc!es
que
la f<>ie ,
(D.
'].)
KERMASlN.
(Gio.(.)
ville d'Afie en Perfe..l dan¡
l'lrac-Ad~end,
au Midi de Hamadan.
N~tlir-tddin,
&
Ulug-Beg.>.. lui 'donnent 83d. de
lo1Jg.
& 34
30 de
la–
tJtHd< .
(D .
J·)
KE R
M
E,
r.
m. {
Minlral.)
mor dont on fe fert
daos quelques mines pour defigner des efpaces qui font
il
6o
piés de diflance les uns des autres, ou l'on place
des ouvriers' pour fe relayer
a
porter de la mine fur leurs
épaules, lorCque les galeries fonr longues.
KERMEN , (
G!Og.)
ville
de
ki
Turquie européen•
ne, dans la Romanie, pres d'Andr-inople.
Long.
44·
16.
lat.
41. 46.
(D. '].)
KERME'S,
[.m.
(Hijl.
nal. bot.)
efpece de coque
ou d'cxcroilfancc groíftt comme une baie de genievre
qui croit fur les feuilles d'une efpece de
ch~ne
vert,
&
qui efl d'un ufage confidérallle daos la Medecine
i:
dans
la Teinrure .
f/oy•z
TErNTURE. •
.Le
~.rm~s
ou écarla¡e, appellt
<o
<e
os baphi<n
par les
G
rees,
wrmi&HIHs
par. les Latins,
&
quelquefoi~
ver–
millon par les
F
rao~ois,
etl une efpece de nid d'infeéle
de la grulfeur envirdn d'une .baie de genievre, rond, unl
luifant , d'un tres-beau rouge,
&
rempli d'un fue 1)1uci–
lagineux de la
m~
me couleur, que l'o n trouve
at~aché ~
I'é·corce
&
aux 'branohes d'une efpece de
ch~
ne vcrr ap–pellé par les Botanifles
ika acul•ala toui
t
,laRdif.ra,
qu1 crolr en Efpagne, en Laoguedoc,
&
en pl
ufieurs an-rre¡ pays chauds.
·
La baie de
lurmh
a
une odeur vineufe , un goOt amer–
alfC"L agr6able;
&
fa pul pe e(l, remplie d'·un nombre in-
6oi d'aeufs d'aoimalcules.
L'ori~ine
du
k,rm~t
vieot,
a
ce qu'on croit, d'un pe·
P.!
v~m•lfeau,
qui piquan1
ce
chtne pou•
en
tirer fa. nour–
more