KAT
kquel let plo• gros navires s'approchent de ht vine avec
la marée.
L •ng.
felon Abulf¡óda, 73·
fj".
lttt.
u. 3S"·
(
D.
J'.)
K:\TONG-GJNG,f, m.
(Hifi.
nat.
Bott¡n.)
e'e!t
onc plante paratire du Japon, dom la
tleur relfemble
~
uo reorpion. Elle a l'ode'lr du m ufe. fes pétale au
llOtn–
bre de cinq font cou1eu:- citron, variée de bell es taches
purpurmes; ils ont deux pouces de loog, & Ja
largc:ur
d'uoe plume d'o;e. lis font roides, grm, plus larges
:1
l'cxtrémité
1
&
t¡n pell pllls recourbés . Celui du miliell
s'"écend eu droite ligne
cotnme
la queue du
fcorpion;
les quatre
a\l!feS,
de:ux de ch:1quc c6té, fe courbent en
furme de croitfant
&
repréfcntenr les piés. A l'oppofite
de la
'qu~o~,
une efpcce de
trom pe
courte
&
reconrbée,
ne repréfenrc pa<
~ nal
la tete de cet animal . Ce qu'il y
" de plus fingulier' e'en que l'odeur de mure ne réfide
qu'l I'8Hrémité 4u pétale qui relfemble
a
la qucue du
fcarpion ;
&
qu~
s'il e!t coupé, la flcur demeure fans
odeur .
KATOU-CONA,
f.
m.
(Hift. ""'· Bot.)
graod
arbre de
In
cOte de Malabar, qtli en toujours ven!
&
qui porre en rout tems des fru;ts
&
des lleurs . On pré–
tend que la déeoaion de fes fleurs etl un puilf.1nt reme–
de contre la lepre
&
empeche les che•etu de blanehir .
On m<!le auffi
Con
écarce avec du
fuere pour en for–
mer une pate
Ql1C
l'Qtl
dit
exccllente cqntre
la
lepre .
KATOU-INDEL,
f.
m.
(Bota,. <xot.)
efpeee de
palmier fauvage de Malabar,
a
feuilles pointues
&
a
fruir femblable
a
la prune; le petil pcuple du pays le
m a!'he comme les J\rands machen¡ l'aréea avee le betel
4
les caquilles d'huirrcs calcinées; c'c!t uu puiffaot anrin–
gent, les Malais fe font des boooets avec les feuilles de
l'arbre.
(D.
J.)
K!\TU-NAREGAM, f.
m.(
Hifl. nat. 1Jot.)
grand
uhre de l'lndollan qui produit une cfpeee de liman tres–
petit; fes fcoillcs rcndcot un fue qui paiTe pour
~tre
un
remede fouverain contre les
mauK
de téte,
OU
mCian
le
m~me
fue avec du poivre, <tu gingembre
&
du fu–
ere,~
les lndiens cumpofcnt un remede qu'its croient ex–
ecllenr contre les maladies du poumon qui viennent du
froid.
K
t\
TOU -PU LCOLLI,
f.
m. (
B ot. )
:uh{e du Mo–
labar;
les graincs font d'ufage en Médecine pour les
douleurs d'eftomac
&
les inHammatiom, de
r~eme
que
pour la
~ratellc
&
les dartres .
KATOU-THEKA,
C.
m.
(Bota,. )
arbrt: du Mala–
bar; fon fru'r ft!rt camine le betel; f00 écorce
(~chée
&
r~duite
en
poud1
e r:empc;re l*effervefcence exccffive de
la hile.
KATOU-TSJAOA,
f.
m .
(Bot.)
arbre du Mala–
bar; le· (ue cxpritné du fruir
~uérit
les maux de venrre .
KATTEQUl, f. m.
(Comm•>a.)
tQ.ile de cotan
blaoc
qu'on
tire
des lndes orient:1,les
1
fur-tout dl! Sura–
te . L .a piece n'a que dc;ux aulnes cinq huitiemcs de loug,
:fur
c..inq
f1
~iemes
de large.
KATUTI-
J
ETTI-POU, (
Hifl.
,at.
Botah. )
plan–
te
de l'lndofian dont on
vanee
les venus
pour
réfoudre
les empyC:tn,es
&
les au.tres
abfcC~
imcr;nes. ainfi que
con~
tre les convulfions
&
le~
hydropilie . Qu,elques médecins
allenutnds
rc:comml\lldent
cctte
plante
priíe
cotnmc
du
thé en in(u(ion .
K ATUWA LA,
f.
m . (
Hift.
nae.
B ot. )
plamc des
lnde!t;
arachidna indica,
qui produit deffus & deírous
Ja terre des fru i!S 0\\ des efpCCCS de g\ands trC:s-bons
a_
nunger
&
d'un goüt trt:s-agréabte.
Ephemlrid. nat. cre–
rio.fo>·. du. Zl. amt.
3·
obf•rv.
211.
KAUFFBEUREN,, c•cn-3-dire,
ha""'"" achctl,
(Giog.)
vine libre
&
i~pé~inle
d'AIIcmagne, dans la
Souabo. On
y
profdte la religion luthérknne. quoique
la e3lholique
Coi~
la dominante; elle ell fur le Werd•ch,
~
f
lieues N . E . de Kempteu, 14 S. O. d'Ausbourg .
Lo"._/{·
28. 18.
lnt.
47· fO .
Srrigelliu
(
V
ia<>rinus) fatneux thénlogicn, protcnant
du
XVJ
fiecle, naquit
a
Kauffbeur~n,
&
fut crne1lement
pt'rfécuté Fendant f.'l
vic, qu'il h:rnlinn Ch
1f69, agé
d'envirou
4.f an •
11
en
auteur
de
qu¡lut:té
d'ou
v ra~cs
de rhéo)ogie, de rnorale,
&
de philof<>phie ari!totélicicn–
ne, qu'on no lir plos au¡ourd'hui.
(D.
J.)
KAV l AC,
f.
m. (
C ommeru.)
reufs d'c!turgcons mis
en gaJettes, épaif(e;;::s d'un doigt, & Jorges camote Ira pan–
me de la main;
fal~es
&
qu'on fair féehcr au fol eil. Les
italiens ét.ablis
a
Mofcou
en
font un gra,nd
cotntnerce
dans cct e mpire.
Le mei11eur
Ravinc
fe
f~it
avec la bolluca, puiffon
de
huir
ii
dix piés de long, qui fe
p~che
daus la mer Caf-
pienne.
·
JI vient
auffi
du
kavía~
de la tner N aire .
110n en ufe en ltalie: on eornmence
a
le connolrre
I'U
F1ance.
·
,
·
K. A Y
93
Le bon doit
~tre
d'uu brun rOllf\"earre
&
bien fec . On.
~- c:~!.avec
de l'huile
&
dtt cirron.
Voy•::.
¡,
Ditl.
KAVRE Y"iAOUL, Cm.
(Hi/1. mod.)
corps dt
fol'dar~
qui forme h: dernier
&
le cinquiemc de c eux qui
compp(ent la garde du roi de Perfo.
Ce
fonr des huiffiers
a
chcval au no mbre de
2000,
qui opr p0ur chef k: co nnétable,
&
en fon abtCnce le
lic:11tenant du
~llCt.
lls fonr le guct la nuit
nutour
du p:1lais,
écartent la
foule
quand le
roi
mnnte
:\
chcval ,
font
faire
tilence
aux audic!nces des
a'llbrttfadeur<s
ft:rvent
a
ilrrC:tcr
les
k!tnts
&
les a.utres
ofij.:.-ier
diC,r:tciés,
&
3 lcur coup't:r
la rCre quand le r
)j
1\"''rdonne .
Di/l. de
TrévonY
.
K i\
UTTI,
/ioribr¡s odorat:s,
B.eyn,
f.
m. (
Bot.)
arbre qui
Cf()jr
a java
•
&
qui pone de
pe-titeS
fteurS
oda....
rifér=tnres: l'eau
d.llillée de ces OeurS' a
les
1nCmes
ver–
tus
que l'eau-ro(e.
1\
A
YSERBERG, (
Gluff.)
c'efl-3-dire mont de l'em–
pereur,
C~fsris
mQns;
petire
&
pauvre ville de France
en
Alfaee, au bailliage d'I-Iagueoean. Elle appartient
a
la Fraoce depuis IÓ4ll'
&
en firqi!e d:tns un p•ys ngréa–
blc,
a
10 licues N . O . de Bale,
2.
N . O. de Colmar .
L a,g.
2.f.
lnt.
48.
10.
Lan!(e (
Jofoph) La,gills,
auteur du fameu:t
Polynn–
th,ca ,
étoit nntif de cette ville. Cene grande rapfodie
,..l".~
impriln6e pour la premiere fois
a
Gen-"Cve
Cll
t6oo
i"-[ul.
enCuite
a
Lyor¡ en r
6o4,
:1
Francfort en 16o7 ,
(X
plufieurs fois depuis . La
cin~uieme
édition parm lous
le
no
m de
Florilegirtm magntEm,
feu
Polyanth:ell,
3 Frant–
forr en t62.4 en trois yol.
in-fol.
avée des
fupplémens
tirés
d~
Gruter,
&
c•en la la meilleure édition de ce
valle rt<pertoire.
(D.
J . )
KAY'\ERSLAUTER.,
(G/og.)
Baudram enropiant
cr\]ellcmenr
ce
mo!, en fait ceh'i de
cafdoutr~;
on
peut
lí\
nomtn~r
en
la
ti
u
C
te{a,.~a r~d
Lnt.rtrm,
villc d,
l\.lle–
m:l~e
dans
te
bns
P.ll~tinnt,
·lutrcfqis
libre
&
imp'érhtlc,
1113ls
(Ü.Jette
3.
1
1
élt-étcur
palatin
dcpnis
1402.\
L es
F ran–
cnis la prirent en
uS88 ;
elle en
íi1r
la Lamer,
1t
neuf
íieucs
S.
O. deWorms , tt. N.
O.
de Spirc, lf. S. O.
de Mayeoee.
Long.
2f 2.6.
lat.
49·
~6.
13raun, (
J~illl)
lnOrt
a
Groni(\~lle
c:n
~
708,
naquit
.\
Kayforslaut~r;
il
cft counu
par
un bon
ouvra~e
,
de
'llt –
Jiittt
(accrdQtum
1-lebr.,'urttm.
(D..
J'.)
K AYSERTUHL, (
G.f,g. )
vil le de Suiffe, au com–
ré de Bade, avec tm pom fur le Rhin
&
un chftreau .
Elle
appt\rtic:nt
a
l'év~que
de CO\lfiancc' Inais.
le
c:tntoll
<\e Bftle en a la
fo.uv~rl\tneté:
on y profelle le Calvinif–
me depuis
1 f30.
Ql\cJqu
es Qt\teU~Scroient que
ka)'{<riNh/
e(l te
forttm
r;n~rii
des
andt:nn.esnoticcs; le
patTage
de
cene ville ect important
1
ñ caufe de Con pont fur te Rhin,
qui ainli que celui
de Hile,
tb nt les dernters
qu~on
voit
fur ce fleuvc. Elle eO 3 ¿eux licues N.
O.
d"Eglin::nv,
3 S. E. de
Zur1~ch,
Eong.
26. If.
l
nt. 4i·
47·
(D.
J.)
KAYSERSWERD, C
Glug.)
C .
cf.msinjit!a,
vtlle
d' Allema_gn,e au diocefc de Cologne, d.ms le duché de
Berg, fuJerre au dne de Ncubourg. L'éteacur de Co–
Jo.gne la livrl\ aux F"noro.\ en 170 t ;
1<
grince de N ar–
fau Sarbruek la reprit
e"
~
702.,
&
!es fortifications fn–
rer1t rafée•. Elle ell (ur
le Rhin
:1
3 lioucs N. O. de
l,)nffeldorp,
9
N. O . de Cologne.
Long.
~4·
24.
lflt.
ft.
16.
(D .
J.)
RE
KEAJi\
ou
KIAHlA,
f.
m .
(Hift. tno{i.)
lientcnant
des grands
oificiers
de la Pope, ou
1\trintcncl.ant
de
kur
cour particuliere.
Ce m•>< fignifi<¡ propremcnt
ttn
dlprtt(
qui f:tir les of–
fai'res
d'au.tn11.
Les
janilfairos
&
les faphis nnt le lcu r ,
qui re<f<'it
lcur payc,
&
la lcur difi ribuc
i
c'efl
ébmme
leun fyndic. L es bachas ont auffi leur
kt!tr¡lis
par:;ticulicrs
1
oharg~
du rojo de
leurs
tnaifons ..
&
de leurs p(o v iliuns
&
équipoges pour faire campagne; le mupht\ a :luffi Con
Ñetlfttl.
1\(lais le plus conjidérable en Celui du grand Vilir;
Oll–
trc les
aft-3.ircs
pa.rticllliCrCS de foo tnaltrc,
i1
a trCs-gran–
de part :lttx :1ffah es publiqul!S ,_ t.,raités ,
t1é~ocia.rions,
:lll–
diences
a
ménager' gr•ces l obtenir' !Out patTc pnr Con
cau:ú: les
drogmans, ott
it)tcrp,erCs des :l..fllb,\rf.'\dcnrs n'd–
fero ient rien propoíer a
u.
~r:lnd-vitir
, f.'lns en
:1
vair :ttl–
p:lravant
cotnltHn
·qu~
3vec fi)n
J.u~·";
&
los
tninirtres
é trangers
cu~-an~1nes
lui reudcnt vilite cotn¡nc
:101
prin:
cipnox officicrs de. l'crnpire. C 'cll le graQ..d-fcigneur qu•
nomtne
a
ce parle
trCs-.propre
3 enrichir ceh1i qui l'oc–
cupe,
&
dílnt on achettc la favellr p:1r de.; préftm:, cu':l–
Cidérablcs. Le
luaja
a une Jn:tifon en ville,
&
un tra1n
aulli