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K E

M,

KEM.'\C,(GioK.) célebre forrcretTh d'Afie,1111 pays

de Roum, 3 7 lieues de la ville d' An.cndgian, aux con-

6us de la Notolie. Elle

ell

fur I'Eu_ehrare, dans un rer–

roir admirable par fa beauré.

(D.

"]. )

KEMBOKU,

C.

m. (

Hift.

~tal.

Boc.)

c'cfl un ""

bre du japon, de grandenr médiocre, donr les feuilles

&

lo:S lleurs rcflemblem

il

celles <lu myrthe ro¡pain de;

Mathiole . Ses bales viennent feules fur un po!dicule; el–

les font pointucs

&

de la gro!feur cl'un grain !;le poivre;

les femenoes retfemblent

3

celles de l'ancolic; leur gol1r

el\

0 11

pcu l!mer

&

fort allrinJl<ll! . Cer 1\rbre

en

C'OIIÍO,–

cré

u:. idoles .

"KEM EAS, f.

m.

(C•'I'"'""·)

ratfetos de foie

qul

vrennont des

1

ndes orint'olles .

KEMPERKEMS, f. m.

(Faruon•erie.)

Dans les

Pays-bas

Oll

donne le oom de

;,.,perk<>¡JS

a

pluúeurs

oifeatll( de pa(fagc, qui y viftlnent rous les ans des poys

fepteotrionao¡ au mois de Mai. lis fréqucnrent les eau<

¡

ils

fonr tres-remsrquables par lt,

diverliu~

de leurs pen,

tuge.-;

ils s'apparicnt

&

fanr lcurs periu,

&

aufli-rlit qu'ils

font en état de valer, ils

slel•

ret

0

urnent taus enfemble

eu

P•rs

d'ou les peres fonr venus;

&

ct: qu'il

y

a de

remarquable, c'erl qu'ils fqot rous

opere~

&

enfuns, d'une

figure

&

d'un plumage diff'6rent ;

Qll

en dl!lingue de huit

forres; l'un a la figure d'une perdrix, l'autre eft diver–

fi6é de quantiré de co1.1lears, verd, blane, rouge,

am~

t

ilte

&

jaune, quoique ch11cune de fes plumes

foi.t

d'une

eouleur plcrine

&

fao~ mél~\)ge ,

u.n

au~re

eft d'unc; figu,

re mon!lrueufi,.

K.EMPF~R.i\,

f.

f.

(Bol.

"" ) genrc de plante ainfi

11ommée par le c\oaeur Houfloun, en mémoire de Kcem–

pfer, que .fes 'II>Y•ges

&

fes éqils om rendu célebre. Voici

les

car3étcres de ce genre de plante; fa lleur ell anomalc,

rnonop~t~le

&

d~coupée

par les bords en

fegm~ns;

quand

elle e!l (ombée

t l~ pi(

\il

devien~

un fruit dur, divifé en

qu<~tre

ce\lulc;s,

plein.es

de petites graines. Cette plamc

o;H

comronq~

:i.

la Jama

"ique

&

daos plufieurs autres lieul(

des ludes occidentales, ou elle s'éleve

3

la haur.eur de

trois ou quatre piés,

~

devient

li~neufe.

Elle e(\ décri–

te

&

repréfemée daos le

paradift.s bc•tav us ,

ou elle ell

no

m

mée

v~roni~~

fimi/ú., {rtJti(o[a. cur:affoviGa.

~es

fi.eurs

n~itfent

en épis,

&

fout d'on fo rt beau bien .

(D.

J.)

~EMPTEN,

(

Gl og .)

ville d'

All~magne

en

ba({e

Souabe, daos I' Aigow

&

da<IS l'érat de I'"Obbé de

K.em

pi~>?J,

qui Qe

relev~

que du S . fiége , efb prioce de

I'Em,

p~, ~a

voi•

\\UX

diet~es.

L.• yilJe .dépc;.odoit

aur~oi~

de l'..l:tbé, m:r,is. elle ell libre

&

imp~riale.

Depnis,

'f2f·

(\(\

y

pro(etfe

la religion

lut~érienne .

L...s.

S.uédoj< · la

P'V'nt

en

163~;

les

1

mpériaux la_reprirent en 1633. Elle–

~~

rcud it aux Bavarois en.

~703,

mais elle; a,

recoux~é

fa

llb¡:r~é.

Elle ell fur l'lller,

a

u

N . E. de L indan, 20,

S.

O. d'A.usbourg,

9

S. E. de; Me.mmingen.

L ong.

28.

lat.

47· 41.

(D.

"].)

Kl::N,

· C.

m.. (

Hift:.

m.

oder. ) oo

m de plufieurs mois

luoaires qo.i compofent la

cycle.de

cinq ans des Chinois.

K;en-(u efl. le fepriell)e; k

en-fchin l

e dix-feptieme, ken–

gin

~e vingt-fopri~mé ,

ken-.;u le rre_nre-feptieme, ken_-shjn.

le cmquanre-feptreme.

·

KEN, f. m . (

Comwuru.. )

mefure d

es lo

ngueurs dont

on

(e.

fe~t

a

~ia.~;

c'e!t une.

efp~c.e d

'a.un~

qui, n'a . pas

1our-a-l'ar~

tro¡s prés , deux.

kens.

fa,1faot

un

-youll, qu1 re–

Viei)t Ala (ojfe de France rnoins

110

pouce . Le

/.:m

con–

líen~

deu·x fok.s,

le (ok • deux. keubs,

&

le

keub, douze

nious:

ces

oious· font oomme les. pouccs. du pié de roi;

il

faut huir graios. de.Pis, dont; la prctniere en

~elapp~

o'a

pas été ¡,riíée au, moulin, pour faire un nio)l ;. enforre

que huir. d¡! ces

"gr~ins val~nt

cocare neuf de nos lignes .

On a

dac

qu'au-derrus. du

k~n

en

le voua ou. toni;

3U'"'

del],"us du voua eU le (en.-. qui en contienr vingt; cent

feos foot le roc-neug au la, licue : ce qu'on nornote

jod

eomi~n~

quatre feos .

(/oy<e,

Jop,

SE ><,. VouA,

&<..

D u!l.

á(,

~OWtV,tY~~.

·

K_lj:NA,

r.

f. (

Hifl.

moJ, )

nom d'une plante dont les

(emrnes tanares de la perite B1 charie fe fcrvent pour fe

teind.~e

les onglcs en. r

0

uge . Elles. la fonr fécher, la pul–

vé~ilen~,

Ja in€1ent

avcc. de. t:alun en poudre,

&

lai(fcn!

le

~~.Jangc ~xpo[é

• l'air pendant 24 heures a vam que

de

sen lervrr. Cette couleur dure, djc_-oo, fort long-.

~ms.

·

·· K E N DA L, (

Glog.)

c'e!t

peut·~tre

le

concangium

1

des ' t;,at,ins, villc riche

&

bien · peuplée d:Angleterre all,

We!lmorland. On y fait un

bpn

commerce. de draps,

de droguets , de fcrges , de catan, ·de bas.

&

de chapeaux. ·

Elle

cll

fur la riviere de

K

en, dans une vallée.d'ou elle .

prcod fQo nom,

a

6o milles

N.

O . de_

{,¡?f!~res

.:

Lo11g•..

14.

:if·

la,t••

.

u .

(

D. "].

)

ENKOp,

.f.

m .

{Hi.fl

.•~al.

Bot.)

c'c~uneplan~.·

~

., japaa

avec

laqu

clle

011

fai.c

da

papief. • •

KEN

9f

KENN,

t

Gl~g.)

riviere d'Eco!fe dans la provioce

de Gall wai ; elle a fa íource aux frontieres de N ichefda–

le, coule

311

midi,

&

forme le lac de Kenrunooc ; en

fo rrant

de

ce lac el le fe jeue un m ille plus bas dans la

Dée .

( D .

'J.

l

KENN .'\Ot:)G,

(Gio!(, )

ville de

1'

lndonlhn, au

pays de H end, au [econd clim•t.

L o'lg.

felon d'Herbe–

lot,

ITfd.

lat.

l6.

(D . .].)

KENN .'\SERIM, (

Glog. )

ville de Syrie, peu éloi–

gnée d' A lcp: Cofro!!s, roi de Perfe, la prit fur 1 'em–

pereur Phocas;

&

les califes de Damas

&

de Bagdhl s'en

emparerent en!bite,

Lo,g,

f7·

lat ,

3S'·

?o.

(D. "].)

KENNE, f. m. (

Hifl.

nat.)

nom d un<!"

pi~rre

fubo–

lel1fe qu'on a prétendtt fe form¡¡¡ daos l'ceil d'un cerf,

&

3

laquelle on a artril>ué des iíertus conrre les venins :

il

y

a li<:u

d~

croire que c'ell ce qu'on

~ippelle

commu–

pément

la~ryma n~rv; .

KENNEl\¡1E!R LAND, (

Glug. )

portie confid<!rable

de

1~

Hallande feprentrionale, done Al maer

&

Bever–

wyck font oujourd'hui les principaux lieux . L e Kinnem

e!l un ruilfeau qui l11i donne íon nom.

Les

Kenoemar–

!es ont fuccédé aut M arfarie11s,

&

fe fo nt

dillin~ués

par

booncoup de guerres. H n lem écoir la capital<; de l'an–

cien

Ke-¡f!<m•r/,¡nd,

mais

elle e

n a été d6aeh6e d•ns la

fuite,

&

ce pays commef1c<;

p.ré

(encemenc au-delií de

c~tte

ville .

(D."}. )

KENOQUE

(u:

PORT DE),

f;lograph.

fort des

Pays,b~s

dans la, Flandre Au<ri<>hienne, entre Ypres

&

Furoes,

:l

1

lieues

&

demie de Dixmnde.

L.o?tg.

20•.

26.

lat.

ro.

r8.

(D . "].)

KENT (

ROYA U ME DE),

Glog. hi{1orir¡.

anden ro–

yaunic d' An¡¡:lcrerre, fondé par les S<1tons: H<ngill en

fm le premier roi l'an

4ff,

&

Bli<\{Ct

le dernier l'•n

Sor.

11

étoit borné au midi

&

i

l'orient par la mer; il

avoir la Tarnife au no.r<\,

&

le royaume de !iutfex

O,

l'occiden1. Sa longueur étoit de 6o miltes,

&

fo plus

grande largeur de 30. Ses

pri~cipales

villes 6roicnr Do–

robern, nornmée cníoite Cnnrorbery, fa capitale, Do–

vefon ( D ouvres) ,

&

R ocheller. Depuis la deflruétioo

de I'Heprnrchie par Ecbert,

Kntt

n'ert.

plu~

qu'une bc;llc

province d'·l\n¡¡:le(erre .

(O.

"]. )

K

E N T, (

Glog.

) province madtime d'Anglcrcrre

:l.

l'orienr

&

:l.

l'entrée de la Manche ,

dan~

les dio<;i:fes de

Can

rorbery

&

de RochcOer . El

k

a 16o

mille~

de

~¡,,

cu.it,

conuent envi{on tl. c_enr

4:8

mille arpeos.,

&

39

mlil

e 241, mai(bn<.

Suivant la différence de fon terroir, on la d-ivife en

tr:ois parties.

~

favoir, tes dnncs oU, felon

le proyerbe,

o n

a

fa nté (:1n.s richelles; (es eodroits marécngcu • , ol\

l'on a r\d )¡:ffes f.1!1S fnn té;.

&

les. P.artics méditerran<!es,

ou l'on a f:J.n(é

&

richelfes.. Q ne partí<; de cene provi

n–

ce

ea.

pleine de

bois-tlillis ;

une

tl.lltre

aban

de

en g rains'

une autre en phurages.

11

y a des houblonnieres qui

rapportent plu? que les meitleuos 11igoobles,

&

l'on

y

voit des la,bqureurs qui retirent annu.

eiHtmeot un

millier

de livrcs tl.efling de leurs rerres. On

y-

trou••e les eaUlC

médicinales de

Tunbrid~e,

d'excellerw:s cerif<S,

&

dO$.

pommes renerres ( gold-pepios) égales aux. 0\tilleures de

la N ormandie .

Les rivieres qui l'arrofent font la TomiO:, qui la fé–

pare du cort:né· d'E ifex , le M edwny

~

la S

tour~ ,

&e,

Le faumo[\ du Medway ell

e

!limé,

&

les truires de

For~ich,. pr~

de Cantorbery, le .font encare danntage

pour leur gol1t

&

leur grandeur .

Les principales. villes font Roohe.ller, M.aid!t-one, Ilou–

vres , Sandwich , Rot"ijney , Queensbor;nugh, Hyeth ,

Folkentone,

& e.

C"'U oufli daos. ceue

prov.in

,<~ que

fe

trouvent. les. princ.ipaux d'entre les cinq

porrs_ e

qlli font

préfentemen< au n.ombre.

d~.

hu!t ' done-

les quatre ce

Kmt

fonr

D.o.u~res,

San¡lwich, R omney, Hy,eth .

Quan& G.uillaume

l.

conquic d'

A._nglere~r.e

,. il confir–

ma les ancien.s, priviléges du comté de

Kmr,

que l'on

nomme

Ga:vell_i,.d.

Les.

trois principaux. de ces droits

font,

1

o,

que, les hoirs miles parla¡:enr égale.mcnr

les

biens de tcrre; :.

0 •

que- rout hérirer,

il_

l'ige. de r

j'

ans

peur

vendre ~

aliéner; 3°. que n.onob!lant la conviélion

du pere at¡eint•de quelque crime. qpiraJ ' • le fils ne lailfe

pas d'hériter de fes b\enc.

Enfin,ceere pcovince peut fe vanter de. ne la pas céder

:l

d'autres en produtlitm d'hort)mes célebres : c'ell atfe1.

de nommer l'immorcel Harvey, Philippe S idney, Fran–

.yois Walringbsm, Jean. Wallis.

&

Henri W

tton .

Sidney

ell connu par f.,. valeur, par les beaux emplois

doot El ifabeth !'honora,

&

par Con

areadie.

11 mourut

· d'une bletfure qu'il ret;:ut su,combar,de Z!ltpheo. eo

lj·81S,.

ágé

ae

32, ans •.

.

w ,!fi,.gham,

miniQre

& .

favori de la

mc!me

reine, a

.

laitfé d'excellens ounages, de politique , qui ont éré.

rra–

duas