KAM
le palfe te Smotniel'.' qoi tombe d3ns le Niener.
a
36
licues de Lcmberg, 122 S. E.
d~
Cracovie, 130 S.
E.
de Wárfovie,
40
O. de Braclaw.
Lon¡:.
45"·
r.lat.48.
r8.
e
D.
J.)
KAMISANKA,
(Giog.)
villedo l'empire R,uffien,
fur le
\V
oiga, :i l'endroit ou le czar Pierre
l. 3 f3it
faire
un
canal pour joindre le Wolga avec le ·uon au
TanaYs.
KAMMA-JAMMA,
(Giograph. )
grande ville de
l'empire du Japon; elle pcut CQntenir enviroq deux mil.
le maitons; elle
efi
barie fur
deu~
colliues, féparées par
un vallon.
KAMSKY, (
Glog.)
riviere de la gmode Tartarie en
Sibéric; elle fe jene
CÚBS
le Sénifcei .
11
y a for res bords
des torrares payens qui dcll\eurent d3ns des hurtes d'<l–
corce; de bouleau,
&
vivent de poilfon ou de venaifon
avec des racines de lisjaune. Ce font les l;artares Tun.–
gufes
&
les Tartores Burates.
(D.
J.)
KAMTSCHA DA LI, (
Glog.)
na11on l'artare qu1
habite prcs du gelfe de Kamtscllaka au oord de la
Si~rie. lls fom petits de taille, portent de grandes barbes;
its fe vétilfent de peaux de 11ibelines, de loups, de ren–
nes
&
de chiens; en hiver ils demeurent fous terro,
&
en été ils habitent daos des cabanes fbrt élevées, ou ils
montent par des échelles. lls fe nourrilfent de dlvers ani–
maux
&
de poilfons, qu'ils maugent !buvent oruds
&
~elés.
L'hyver ils font des
fbrres
ou ils menent le poif–
fon en mogarin,
&
le
couvron~
d'herbes
&
de terre. lis
en vont prendr,e pour leurs repas lors
m~me
qu'l'ls
font
pourris·~
ils les metrent dans des vafes, oil. lis jettem des
pierrcs rougies au feu pour les f'aire ouire. lis om parrni
eu
des magiciens, qu'ils nomment
JChama11s
. O u ne
leu{ connoit aucun culte.
Voy<>:. <kforiplio,.
,¡.
l'•mpir<
R,JJi,,.
K:AMTSCHATKA,
(Giog. )
grande prefqu'isle a.u
nord-eCI de I'Arie, emre un
g0lf~
du
m~m.e
nom
& lamer dn Japon,
a
l'e.nrémité. oricntalede l'empire R.uf–
lien
&
de
not~e
coptinent.
Ce pays, ainfi
nomm~
par les Ruffiens dans la gran–
de carte de leor empire,
fembl~
étre le rntme, felon
Krem
pfcr, 'lue celui que les Japooois appellent
uku-JI–
JO
(le
ha.utj6fo), dont its ne favent prefque rien, ex–
cepté que c'efi un pays .
Sui•V<Illt
les meilleures defi:rip1ions que les Rutfiens en
a.yent pu donner, c'e!t une prefqu'isle Cituée entre
les
lf0.
&
les 170 degrés de
longieutl~,
&
41
&
6o
de
la-
tiluJ•
au nord du }apon.
·
Elle ell
comigu~
au nord
il
la
Sib~ie, &..-<-'éteod· j'uf~
qu:au cop Suérinos, q11i ell· le dernier de 1& Sibérie au
nord-e!l!; mais
la·
mer la baigne au fud,
ii.
l'etl
&
:i
l'ouell. Elle ell· habitée par diverfes nations, dont cel"
les qui occopen' enviran le milicu, payent tribU( aux
Rulfes; au lieu que celles qui demeurem· plus au nord·,
&
en particulier les Olutorski ( nom qu'on
leu~>
donne
dans la carte de Ruffie }, en font les cnnemis déclarés.
Les Kurilski ou Kurilis qui demeurent plus au fud, étant
moins barbares que leS· autres , font regru:dés par les. R.uf–
fes comme une colooie des Japonois.
Le commerce entre la. Sibérie
&
KamtsC'baUt<>-
Ce
fui<
-par dcux rootes diftére_ntes. Quelques-ons trnverfenr le
gol fe
~e
Kamtfchatf:.-.,
_qui
_fép~re
ce pays. de_ la J¡rand_e
Tartane
&
de 1 .. StbérJe, a pres de s-8 dcgres de
latt–
rud<,
&
ils s'embat;quent d'ordinaire
ii
Lama., o!), les
Ruffiens ont commencc!
i
bitir de grands vaifleaux pour
pa!Ter :i Prifian, vil le qo'ils ont établic dons la
Kamts–
<hatka,
&
qui c:ll hal?itée par une colonie ruffienne ;, mais
les habitans de la Sibérie qui demeurent aux environs
du fleuve Lena,
&
le long de la mer Glaciale, font
d'ordinaire par mer le tour du cap Sucotoinos, pour ne
point tomber· entre le< maios des Tskal3tzki
&
Tschat–
?.ki, deux nations cruelles
&
barbares qui habitent 111
pointe de la Sibérie au nord-efi,
&
q,ui. foot ennemies
mortelles des Ru!les.
Par cette defcription il paroit q11'il y a. un détroit qui
fépare
K"mtscbatiM
du Japon, fuivant les rclations des.
Rutres . 11 y a dnns ce détroit plurieurs perites isles,
<ion~
la princtpale ell appellóe
Matmanska
dans une carte
pllbliée dcpuis 1730 par
J.
&.
Homann,
&
cette isle
polHroit bien erre-la
m~me.
que le Matzumai de quel–
que carres japonoifes .
11 femble aum qu'il n'e!t plus douteux, par les belles.
découvertcs des Rulfes
en~
1731, qu'il n'y ait au nord·
du Japon un palfage. tibre pour aller ¡¡ar mer au
KamtJ·
chatka
;·
qo'en. fuivaot la c6te on no parvienne
a
un dé–
troit qui joint la mer
d~
fud
a
la mer Glaciate,
&
dont
la partie la plus étroite, qui- n'u pas plus de 40 lienes de
large'
[e
trouv~.
fous le cercle polaire; qu'enfin
a
l'en
41~<
«•.
continent, OJ}.
n~
r¡ou..vc;_
une
terr~
qut, (J:lon. lc rap-
7•m•lX..
KAN
port de( habitans, fait une partie dn J¡rand cominent ,
abondant
on
fourrures,
&
que , felon les apparcnces, il
appartiem
a
1'Amérique feptentrionale.
Si tomes ces chafes font vraies, il y a longtems que
la Géographie n'avoit fait un
ti
grand pas vers la con.
noinance delirée du globe terrefire .
(D . ].
)
KAM USCHlNKA, (
Glog. )
perite riviere de l'em–
pire ruffien, au royaume d'Allracan, entrede D on
&
le Wolga; elle
Ce
JCtte
dans le dernier Beuve , au mtdi
d'unc momagne,
&
vis-:i-vi• d'a ne ville qui porte
Con
norn. Cette riviere
&
cette ville font
devenu~s
fameu–
ies par le delfein qu'eut Pierre le Grand, d'y faire une
communication entre les dcnx fleuves, ou 11
}
1
011
veut
omre la mer Cafpienne
&
la mer N oire. Le
capitain~
Perrr, ingénieur anglois, en parle beaacoup dans
íes
mé–
moires. Ce projet qui feroit
extr~mement
avanrageux
;\ l'empire de Ruffie, a été déla.iífé; mais le fucces en–
tre les mains d'hablles
méchanici~ns,
ne feroit pas
li
dif–
ficil~
que l'étoit le canal de Languedoc, pultqu"il ne
s'agtt quf! de fairo de bonnes
é~lufos
daus les deux rivie–
res, pour les rendre navigables,
&
ouvrir enfuite un
ca–
nal 3-:.travecs
les terres, dans
t•endroit
oU ces deux ri–
v.iores s'appiochent le plus, ce qui n'ell qu'uo
efpac~
d'en•
Yiron
4
milles de Ruffie '
e
D.
J.)
KAN,
C.
m. (
H ift. des Tartm-.)
titre de grande di–
gnité choz les T a(tares. N os voyageurs écrivent ce nom
de fix ou fept manieres différentes, comrne
Kan, Kaan,
K:han,
K:'l><~gan,
Km,., Cbaam,
Cham,
&
ce< variétés
d''Orthographes forment autant d'articles d'unc
m~me
cho–
fe, dans le D.iélionóairo de Trévoux. Tous les princes
oo fouverains des peuples tartares qui h1bitent uoe gran•
de partle du cootinent de
1'
Afie, prennent le titre de """,
~oís
ils n'ont pas tous la
m~me
puilfance .
Les
Tar~ares
de la Crimée, pays. connu daos l'aiui–
quit~
fous
te
nom de Cherloncfe taurique, ou les Grecs
portcrent leurs armées
&
leu~
commerc-e, profelf<nt le
Mahométifme,
&
obéilfent
il
un
kan
don~
le pays en:
fous la. protcélion des Turcs. Si les Tartares
de
13 Cri–
méo fe plaignent de leur
kan,
la Porte
~
dépofe fous
ce
prétexto. S'il efl aimé du peuple, c'efl encore un
plus grand crime, dont il c(l phitOt puni; aiufi la pi
u–
pan des.
kans
de cette contrée pa(Jcnr de la !buveraineté
:i l'ex il.,
&
6,nilfent leurs jour& "' Rhodes, qui· eíl d'or–
dinoire leur prifon
&
leur tombeau .
Cepc11dan~
le fang.
otlhoman dont les
kans
de Crimée font defcendus,
&
le dtoit qu'ils onr
,a
l'empire de> Tu
re~,
au défaut de la
rae<; du grand-feiJ¡oeur, rendent leur famille refpeétable
al\ fulmn
m~me,
qui n'ofe Jo détruire,
&
quLde plus.
ea ob.ligé de nommer
a
la place du
kan
qu'it dépolfe–
de, un a.utre pnnce qui foit du. méme faog .
L.e
kan
des Tartarcs koubJns ne reconnolt point les.
ordres du
gr~u.d-.(eign~ur
,,
&,
s·~n
majwen.u libre jufqu'l:
ce 1our.
~uoiqae
le
kan
des Tartares monJ¡ules de l'ouell foitt
fo.us.la, proteélion de la Chine, ccue foumiffion u'eft
au.fond qu'unc fmuniffion précairc , puifque loin de pa–
}!.er le moindre tribUl
a
l'empereur chmois' il
re~oic
lui–
tneme des préfens magnifiques de
h
cour de Pékiog
~
&
en ell forr redouté; cnr s'il lui prenoit jamais fantai–
tie de fe liguer avec les Calmoucks., le mooarque qui
Cié'¡:e. aujourd'hui dans l'empire- de la. Chine, n'auroit.
qu'a fe tenir bien ferme
fU<
le trooe .
Les Tartares do, Daghellan. ne fonr pas !eulement in–
dépendaos de leurs voirins, :\ aaufe de leur> monta–
gnes inacceffibles
~
tn3i> ils n'obéilfcnt
a
leur propre
kan ..
qui en
éh1
par le che,(' de lcur religon, qu.'auram qu'il
leur plalt·.
·
Les Tart<ates noJ¡hais. n"ont point de
!tan
généra.l pout"
leur maltre, mais feulement plulicurs. chefs qu'lls nom–
ment
M,.r(es.
Voyez
MuRSA .
Si les l?anares de-la Caranchilt ords onr un feul
¡...,,
ronr fou.verain
~
les Murfes, brident encor.e Con pouvoir·
a lcur volonté .
Entin les Tartar"s circalfés
ob~ilfent
a·
dh<ers
J:aNI
pa_rriculiers do- leur nation ,, qui
1
font tous fous la prote–
élton de la Ruffie.
•
11
réfult~
de· ce détail• que la- dignité de
J:an
eíl trcs-
différcnte chez. le> pouptes tatures, pour l'iodépendan–
ce, la puilfance,
&
l'autOI'Ít~.
Le tttre de
kan
en, Perle- r.épond
3.
celui de
¡¡o,ver–
neur
en Europe ;.
&
n"us appreoons. du diélionnatre. per–
fan d'Halinti,. qu'ic fiJ¡nitio
baNI,
lmin~11t,
&
pttiffall#
foigneur.
Anffi. les fOU\Ietains de- Perfe
&
de Turquio
le metrent
a
la, tete- de tous. leurs titres ; Zingis. conqué–
r<&m de la Tartar1e·, joignit le titre de
lan
'!
Con nom;
o?ell pour cela qu'on, l'appelle
Zi>tgis-Kdll.
(D.
J.)
KI\NAKO-JURI,
!i.
m .
(Hi¡t. nat. B otan.)
nom
que. l'oo.. donoe daos. le Japon.
a
\ID
lis.,
lilium•
mare~~o-
M.
goiJ-