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k

K ,

Subfl. m. (

G•·amm. )

li l;oo cdnfortd

l'or–

dinaire l'i voydle

&

l'i cohlonne,

K

efl

la

dixieme teme de notre alp)labe<h; 11tais tl I'on

diílingue, comrne je l'ai fait

la

voyelle 1

&

la

~onfonne

]

, il faut dire que

K

el\ la onzieme lettre,

&

la huiueme confonne de notre alph:tbeth,

&

c

1

eíl d'aprcs

cene hypothefc trcs-raifonnlble que deformais je cotterai

les autres lettres .

Certe Iettre e(l dans fon origine le

Klippa

des Grecs,

&

c'érnit chez ellx la fcule confonne repréfentative de

l'nrtiéulation forre , dont la foible étoit

y

,

telle que nous

la faifons entendre dans le mot

gmrl.

Les Larins reprt!feotoient la meme articulatiou forre

par la lettre

e ;

cependant un Je ne fais que! Salvius,

ri l'on en croit Saluíle, introduifit le K dans l'orrogra–

phe l•rine , ou il étoit inconnu ancienoement,

&

ou il

fnt va dl ns la ú1itc de mauvais aiil . Voici comme en

parle Prlfcier1 ( /.

l.) K

&

Q,

9_Hamvis jigrlra

&

no–

raine v ideantrtr aliqttam habere differeneidm cmn

e .;

ta–

men etmdem t,am

in fono t¡ttam in metro continent po–

teftatem ;

&

K

'{llidem penittts Juper-vama

.¡t .

Scaurus

nous apprend un des ufages que les anciens faifdient

eje

cette

Ietrre : c'étoit de l'employer fans voyelle, lotfque

ia voyelle fuivante devoit ene u

u

A, en forte qu'ils écti–

voient

k~

m

pour

~ar~ts.

J.

Scaliger.qul argumente cen–

tre' le fart par des rarfons

(de cauj.

L. L. l .

10. )

al–

lega<: entre autres cdntre le témoignage de Scnurus, qUe

li

on en avo!t ufé ainfi

a

l'égard du K,

il

auroit fallu

de me me employer le C Caos voyelle , quand il auroit

dü erre fuivi d'un

E,

puifque le nom de cette confonne

ronfcrme la voyelle E; mais en vérité c'éto!t parler pour

faire le cenfeur. Seaurus loin d'ignorer cett.; couféquen–

ce, l'avoit également mife en fait:

quoties id verbum

flribtndtlm eri:lt, in t¡_uo

,·etinere

h~ litter~

nomen'fztum

·p off'mt, fingul.e pro jyllaba fcribebantt<r,

tam¡uam fatis

1am ipfo nomine explerent;

&

il y joint des exemples,

dcimuJ

peur

dicimuJ

,

era

potir

cera ,

lnu

pour

beJJe;

Quintilien luí- meme alfOte que quelques-uns autrefois

avoient c!ré dans cet ufage, quoiqu'il le trouve erroné .

Cette lettre inutil'1o en latin, ne fert pas &vaotage en

Fran~ois.

, La !eme

k,

dit l'abbé R egnier,

(p.

339,

, n'eíl pns proprement un caraélere de l'alphabetll fran–

;,

~oís,

n'y ayant aucun mot

fran~ois

ou elle foit em-

ployée que celui de

llyrielle,

qui ferr dnns le

ílylc

,-, famirier

il

fignitier une longtie

&

fkheufe fuire

de

ého!'es,

&

qui a été formé abufivement de ceur de

,

ky rie eleifon

, .

On écrit pliuó·t

Q_uimp~r

que

Kim–

per;

&

(j

quelques bretons confervent le

k

dans l'or–

tographe de leurs noms propres, c'eft qu'iiS fdnt déri–

vés

dn

langage breton plutót que du

frao~ois;

fur quoi

il

faut rematqoer en palfant, qo,e quand ils ont la fyl–

Jabe

ller,

ils écrivent féulement un

k

barré en cette

ma–

niere K. Ancieunement on ufoit plus communément

e!

u

k

en fran9ois. ,, ]'ai

hi

quelques vieur roman,s fran–

,

~oís,

é[quels les ameurs plus hardiment,

au

lieu de

,,

'!,

a

la fuite duque! nons cmployons

l'tt

fans lé

p~o" f6rer, n[oient de k, difant

ka, ke,

ki, llo,

¡,,..

Pafquier,

Ruherc.

liv.

VII!.

chap.

l.

xiij.

'

K

che'l. qoelques autcurs eíl une lettre numéralc qoi

lignitie

deux cmt tinruantt,

fuivant ce vers;

K

'fi.O'f'"

d~tcentos

fJI

qtJi11'{Hagi,IR tembii,

L a mc':me lettre avec une barre horífontale au-def!us,

acqueroit une valeu'r

mil/e f oir

plus grande ;

K

nut

2:f0000.

o

La monnoie qúi fe fabrique :\. Bo'urdeaux fé marque

c!'nn K .

K, (

Glog .)

éet\e fettre· en Géographie efi tti:s-fami–

Jiere aux étraogers, fur-tout dans les noms propres de

l'Afie, de l'Afrfque

&

d'e

l'l'<m~rique.

Les

Fran~ois

;au contraire lui préferent Yolomiers le

i,

pt'incipalemem

devant les lettr<S

a, o,

u,

a

moins que le , n'ait fous

lui une cédillc, car alors

il

eíl équiva1cm a I'f forte–

ment' prononcée . Aintl les mots géographiqu·es qui ne

!i:

trouveront pas fous le

K,

doivem ! tre cherchés fous la

lettre

e ;

!i

on ne les trouve point fous !'une ou l'au–

tre de ces deux !emes, ce font des Iieux peu importans,

d'one exifience douteufe ,

Oll

meme ce font des omi f–

fton¡

a

rétabJÍt daos le fupplérnent de

Cet OR

Vr3~~

;

il

k AB

eíl ¡lodrtant vrai que - nous paffons expres fous

!ilence

plufieurs Iieux, comme par exemple les villes de la

Chi~

ne, paree qtle ce détáil nous mcneroit trop loin; qu'ot1

trouvera les villes chlnoi[cs daos

1'

Atlas jinenfis,

&

qu'eu–

fin ce

fonr fouvent

dé<

no:ns, qtl'on écrit de ianr de ma–

nicr.es

différenres , qu'il n'e(l pas aifé d;en connoltrc

la

vérita

l1le oriographe .

(D.

']. )

K

K K

(

Ecl'iture : ) tr<i-¡uu tlfité

Jám

n~tre

lmtglle ;

Daos la figtlre ronde

&

itahcnr1e, c'e(l le milieu de

b

daos fa premiere partie,

&

d'un

L a

queue dans fa ron–

de . Le

K

coulé eíl une con[onne

&

une L

ii

queue;

auffi les deux premiercs parties des K italiens

&

ronds,

font forinés du limpie rhouvemetn des doigts, du plit:

&

dé I'allongé . ues ronds fe formem du mouvement

fecret du bras; le pouce agilfant dans

la pl énitude de

fon aétion. A l'égard dtt K coúlé,

ii

fe fait du mou–

vement des doigts

&

du bras.

Voycz. le vol. des Plan.

KAALING, f. m.

(Hift.

nat.)

efpece d'éwurneau

fdrt commun dans la Chine

&

dans les lles Philippines.

il

efi noir, mais fes yeu

x,

fes pattes

&

Con

bcc font

jau~

nes ·.

11

s'apprivoife facilement,

&

apprend

a

parler

&.

3 fiffier; on le nou rrit de pairl

&

de fruits.

Supplt!ment

de Charhbers .

K ABA

K ,

f.

m. (

Cbmmercc.)

ou ndmme ainli en

Mofcovie l<is Iieux publics ou fe vendent les vins , la

biérre, l'ean-de-vie, le tabac , l

es cane

s

ii

jQuer,

&

au–

tres marchanJiles, áu profi r du C1.at qui s'en e(l refer–

vé le débit dans tome l'!tendue de fes états .

11

y

a de

deüx Cortes de

kabaks;

les grands ou toutes ces mar•

chandifes fe vendent en gros,

&

les petits ou elles

re

ven–

dent eo détail .

Diél.

d<

Com.

K

AB

1

N , f: m. (

Hift

mod.

)

mariage comraélé

che~

les Mahométans po'ur un certain tems feolement.

Le

K abin

fe fait devant le cadí , en pré[ence duquel

l'homme époúfe Une femme pour un cc!rtain terns,

ii

con–

dition de ltii donner une certaine fomme

a

la fin du

ter~

rile lorfqu'il la quittera.

f/oyez.

M A RI A GE

&

CoN•

CUBINE.

.

.

Qnelqud autetlrs difent que le

Kabln

n'eíl pecmis

qu~

chei les Perfes ,

&

daos la feéle d' Ali; mais d'autres:

affureoi qu'il l'efi auffi parrili les Turcs.

Ricaur ~

de l'em::.,

pir~

oteoman.

KAB·AN t, f. m , (

Hifl.

mod.)

nom qu'on darme daos

le L evam

a

tin homme p9blic, dont les fonélioñs ré–

pondent

a

cdle d'un notarre parmi

llOUS :

pour IJUe lei

a.;tes aycnt forcé en juílicc, il faut qu'if les aí¡ dreflés.

11

a auffi l'infpeélion du poíds des marchand¡fe¡.

Po~

cock ,

Defcrip_tion d'Egypte

KABBADE,

ou

CABADE,

C.

m. (

Hift.

moti. )

ha–

bit miliraire des grec's modernes; il re portoit fous

1.U:l

autre.

11

étoit courr, Cerré, fans plis ,

mi

defcendoit que

jufqu'au joinf de laJ'ambe, ne fe 11outonrrc>it qu'au bas<

de ra poltrin·e avec

e

~rc>s

11ontons ; fe ceignoit d'onci

ceinture,

&

étoit borde d'une frange; que

la marche

faifoit paroltre ¡;n ouv ran.t

le

kabbade.

On croit que

c'elt le fagum des Romains qui avoit degé'néré che1.

1

es

Grec&; l'empereur

&

le defpote portent le

kabbadc

pour.;

pre ou violet .

.

KABELITZ, (

Gl og.)

vi!le d' Allemagne', daos le

duché de Magdebourg, prh de la marche

d~

Brande–

bourg.

KABERL.i\K:I!:, f. m.

(Hift.

nat.)

infeéle de Suri–

nam

1

qui s'attache

a

la

laine des étoftcs amfi qu'ault

froit~,

&

fur-tout

a

I'ananas. Sa cc>uleur eíl d'un bnítl

grisatre.

ll

jette fa íerncnce

eo

monceaur, qu'H enve–

loppe d'line' tolle fine comme celle des araignées.

Lorr~

que les <;cllfs font dans leur maturité, les petits fortent.

d'enx-memes de leur coqúe qu'ils percent,

&

Ieur pe• ·

titeffe fait qu'ils s'inlinóent par-toot.

*

KABESQUI,•

oH

Kl'I:BESQUE, f. m.

(Com. )

petite piece de monnoie de coivre, qtTi

íe

fabrique

IX

n'a cours qu'en Pcrfe. Elle vaut cinq deniers & une

moille de Ftance ; il en faut dix pour faire le chaye: il

y a des

demiJflabefrues

. .

.

KABSDORFF, (

Glog . )

ville de

la

haute Hongrre ,

daos le comté de Zips , famcufe par fa bierre .

KACKERLAC,

[.

""· (

Hift.

nat .)

nom d'une efpece

de fc•rabé des Indes orientales , qui a deux perites cot-–

nes

&

!ix piés armés de crochets;

il

a enviran un pou-.

ce de longueur

&

e(l d'un brun clair . On dit que norr–

feulement il ronge le¡ bois

ave~

fes deú,ts,

roai'

eucore

·

lt s