I .O:Z.
KIA
• KIA,
C.
m.
(Hifl. m ud.)
norn de phdieur¡ mois
<lu cycle de cinq ans des Chinois . Le
kia-p•
eti le pre–
m icr; le
Ria-fio,
l'on1.ieme; le
ki11-1hen,
le vingt·unie–
D)C;
le
lia-tt,
le trente-unieme; le
kia-ship,
le quarante–
eoieme; le
~ia-yin, 1~
cinquat)te-unielne.
D'ou l'on voit que
Jg
*ia
efl le prcmíer de fous,
4
le premier de chaque dixaine ,.
. K
1
A
K~
1 A
K, '
C.
m, (
Hifl.
, od, M ythol.)
c'cfl
le
aotn d'une djvinité
adoréc aux
Indes orient:Jies.
dans
le
royaume de
.Pé~u.
Ce mot fignifie le
dio~
der
ái~ux.
Le dieu
~iakkil'k
efl r,epréfenté fous une ñgure
)lum~i
ne, qui a
viQgt aulnes de lougueur, couchée dans l'at–
titude d..nQ
hom.mequi dort. Suivat)t 1a
tradition du
pays, ce dieu dore depuis
6
mili¡:
~ns,
&
fon réveil Cera
fui vi de la fin du monde . Cettc idole efl placé daos un
temple fomptueux, dont les portes
&
les f¡:nétres
foor
toftjours ouvertes,
&
done
l'er¡trée e!l permife
~
fqut
le monde .
.t¡:I~M,
(Gio_{r. )
ou JAMCE, grand
tleuve de la
Chine, qui prend fa fource dans la province de Junnao,
travcrfe celles de Poutct)ueu, de Hunquam, baigne la
capi
taJe,
qui cll Wanquin;
&
aprCs avoir arrofé prCs de
quatre cens licues de pa;yc:,
fe jeue
dans
la
n1er
oric.::u
·
tólle, yis-3.-yis de l'lle de
T~oommin,
formée
a
fon
embouchure par les
fabies qu' il y charrie . Cette ri–
viere ,daos fon
coui-s,
qui etl un des plus rapides, fait
~aitr.e
un
grand nombre d'iles.,
u
ti
les
aux
provinces,
par
);1mulritude de joncs de dil
a·
douze piés de haut qu•ci–
J.esp~oduifent,
&
qoi f'ervenr au chauffage de; líe
u~
voi–
f¡ns; car
:1
p~ine a-~-on
3ffez de gros bois pour les ba–
timens
~
les V3iffeaux.
Voyez
fur ce Beuve M. de Lisie,
da~
1":¡
Cartr de la Ghine,
&
la Mlmoires
du
P.
le
Cornee.
(D.
J.)
KI-\NGNI\N,
(Gio~raphie.)ou
NANQUIN
&
NANKIN;
provincc m3ritime
de la Chine, qni tenoit
'utrefois
le
prerníer
rang·
lorfqu'elle
c!rnh
la
rétldence
de
r~rl}oereur;
mais depuis que le P!!keli , oU efl Pckin ,
:a
pris fa gl3ce
¡
elle n'a plus que 11' neuvieme. Elle efl
JrCs-~rande,
trcs-fertilc, & d"un co·nmer<!e
prefque
in –
c oncevable .
Tour:
ce qui s'y
f:~it,
fur-
tout
les
ouvr::~gcts
d~
coton
&
de
foi~,
y
efl
plus eflimé qu'ailleurs. 11 y
:a
quatorz.e
métropo les, cant
dix
cit~s,
&
prC~
de
di x
m q 100S
d'ames
3ll
rappnrt
des
J~ fllires.
Le
i{J nngH"lJt
e fl qorné
a
l'e(j
&
a
u
fud-efl par
la
mer; a
u
fud par le
Ch~k;an; ~u
fud-oueft par· le Kianfi;
a
1'ouefl par
le
Hu'-}uang_; au nord-oucll par
le Haunan,
&
au no rd
par
le Quantong. Le
fteuve Kiatn
la coupe
en
deuS:
parties,
&
s'y jcttc dans la m er; la
capir~le ~()
Nankin .
(D.
J.)
.
. KIANSI,
(Gio~r.)
ou
KlAMSI,
ou
KIANG<;l.
vafle
province
de
la Chine, oii elle
tient
le huirieme
rang, burnée au
nord-ell:
par celle de 1-Gangnant{ ; 3.u
nor<f & au couphant par
~elle
de
Huquao~;
3 r o riealt
par celle de Chekiand; au rud-efl par celle de Fokien ;
&
au midi par celle de Q llantung ou Ca nron . Elle efl
trCs-peuplée,
&
produit abondamment
tour ce
qu1 ell:
D~ceffaire
2 fa
VÍI:!;
elle
3
deS
JnOIH3~0eS
pour boule–
vardS,
~
des rivieres
&
des lacs qui font r.emptis d'ex–
¡cellens po1ffons . On y
fait, daos un feul endroit, 13
plus belle porcels!ne dont 1' Alie fui
e
fournie .
Cette
pro –
vince a trei'zc mdtropolcs, foixanre-fept
ciré~,
&
plus
de lix
millions
d
1
a1nes,
au
rapporf
de
nQs
miffionnaires.
Nanchang
~n
efl la copitale.
(D..
1.)
Kl l.l LATW,
f,
m .
( Hifl.. mod.)
les Mahomérans
non:uncnt
ainfi
l'endroit
v~rs
lequel
ils
rournent
la face
:1
lo
M eque pqu r faire
leurs prieres . D aos routcs les
m ofquées des Mahométans,
il
y
a
urie
ouverrure du
~óté
de la Meqüé, afio
qu~
l'on faahe de quel cóté on
doit fe rourner pour que fa priere foir agn!able
a
Dieu
&
á
M aho rnet foq envoyé .
KIBOU RG,
(Giogr.)
ot~
KYBORG; en latín 1no·
deruc
Kiburgium
t..
vill e de
Snilf~
:1u
c~unon
de
Zurich
fur l!J. rivicre de -.
hoeli;
avec un
eh~
teau; c'ert
~un
de;
plus beau x
bail li~~~'
du canton, Elle etl
a
cmq lieues
N . E . de Z urich, fept S. E. de S chaffoufc.
Long.
>.6.
~5'·
lat.
4 7·
>.o .
Ceue
pt!titc
ville
a
donnc!
le
jour
a
Louis L:1vater
&
a
Rodolphe Hofpinieu .
Le
prcmi~r,
mo re en 1r86, ft.;t de
f9
aos, efl con–
nu par
fo q
_hilloire
facr3.rraen tairc
&
fon uairé des fpe–
llrcs, r!a.dutt dn ladn e
plulicllrs
langucs.
Hofp1111cn efl un dp plus
laboricux
nur~urs
que la
Suilfe ait . produit.
11
rnourqt en
1626
daos
f:t
79
année.
L e rc;cne1l de
fes
a:uvres , do nt la plus grande partic ro u·
)e fu r
les
dugmes
&
les pratiques de
l'Eglire
romaine
fo rme fept volmnes in·foHo, qui parurent
a
GenC:ve
e,r;
168r. Son
q~rnier
Quvrage, qu'il publia co nrre les
j é–
(yites en
particuli~r,
porte un titre
p~r
legue! il
fe
dé~
KID
e,lore nettement leur plm grand onnemi:
lliflori<~
'J•.fui–
tica
;
hoc ejl,
de origine,
reg11li.s,
propagation~
oráinis
J~fititarum
.,
item
d~ e~rum
dolis, fraufJibu.s, impojl11ri.s,
nef
ariiJfacinoribru, cruenti.s confilii.s, faifa
'{IIOIJIIe
t
fe ...
dit;
o.fa&
{anguinoleNM doélrina.
(D.
J.)
KIDDER!V1JNSTER,
(G¿ogr.)
ville d'Angleterre
dans la provin.:c de Worcefler .
Elle Ce
diflingue par fes
étoffes de fil
&
laine, dont on. faic des tapifferies,
&
qu'on
e:¡1ploie
á
d'autre~
ufages .
Long.
If.
30.
l.-t.
f'I.
1"4·
(D.
J)
KIDG,
(Giographie. )
ville d'Afic, capitale dn ro–
yaume
de
Mécran.
/.,ong. 99·
/al.
:1.7.
6o.
(D.
J.)
KIDWELJ..,l, (
Glog.)
petite ville d'Angleterre,
au
p::~ys
de Gallcs
~
dans la
province
de
Carmarren,
3 l'cm–
bouchure du Fowiey, riviere qu! y forme •un havre.
Lonf{.
'3·
lat.
ft.
42.
(D.
J.)
KIEC HANG,
(Gio~r.)
ville de la Chine, fixieme
m~tropole
de la
provinCe
de Kia1nfi, avef:
un
beau pa–
lais,
&
denx temples coofacrés :\
la mémoire des hom–
mes illuflrrs. On y fait avec le riz un excellent breu–
v.age, appell<!
macu.
On
y
fabrique a11ffi de bclles
é~of
fes.
Lon~.
q2.
~o.
lat.
>.8.
u.
(D. "f.).
KIELDER,
C.
m.
(1-J;f/.
nat.)
oiíeau de N orwege
cono u (Ous
1~
nnm
de
pie
dp
l')'ler,
& que
L iun:¡:us
&
la plupa.c des N aturalilles nom1nent
h,;:J>1atopu<.
11
e(l
de la groiTenr d'un ¡¡eai, fon bec efl jaune, lont:
&
obrus:
il efi ennemi juré dll corbeau., qu"il atta9ue a coups de
bec,
&
qu'1l fo rce 3 fe retirer . Les habttaus de N or–
w ege
en
fo nr:
tr-es-gnnd
cas,
a
cau
fe qll'il
fait
la
guerre
a
cet oifeau, qui leur efl nuilible .
Voy. A
él
a
haj¡pim–
/ia,
4nnle
1671
&
71.
KIELL,
(Gio~r.)
en látin
Chilonhtm
par Bcttius;
Kiela,
par
H~rmanides ;
&
Kilo, onis,
par
d'autres au–
teors; ville
forte
&
confidérable
d' Allt!ma_gue, daos la
baffe-Sa'e, capitale dn duché de H ol flein-Gotto rp, avee
un ch!teau
&
une univerfité fondée en r66f.
Le contlnuateur de la chronique d'Hermold,
att~ibue
la fondation de la ville
&
du chateau au comte Adol–
phe 1
V.
qui fnt enfuite religieux.
IJ
lui accorda le droit
de Lubec,
y
bitit ·un 1no nall ere, oU il prit l'habit,
&
y fur enterré en
r
26 t . 11 s'y xient tous les aus uoe foire
célchre apres la fe re des rois.
-
K ie/1
efl (iLnée au fond du golphe de Killer- wic)t:,
d'oll elle a
peut-etr~
pris Con nom ..
a
l'e1nbouchure du
Schwemin, dons la mer Balti<¡ue.
Cafp~rd
Danckvverth
a donné une defcrip tion complctte de
Kie/1,
dans Con li–
vre in1i¡nlé:
N"w
Landi Bifchr<ibrmg
der
Zw•y
f-lcrt–
/!o~.s-Hrtmer
Sclefrvich, t1nd H olflein.
11
croil
que
le
¡¡olphc efl le
(i"'"
Ch,./u[ru,
&
que le Schwcntln efl le
Jlavittr Ch,/u(ur
de Ptolnmée. Quoi qu'il en foit,
K iell
efl
a
9
mill~s
N . O . de Lubeck ,
a
6
S.
E , de Sclefwig,
:1
1
1
N . E . de H ambourg ,
&
a
>. de
Pre~z
.
Long.
>.o.
44· 30 .
lat.
f4 · H·
(D.'}.)
KIEN-TEMCOU,
f.
ri1.
(
Comm.)
étoffe de fo ie de
vcrs tñuvagec:. Cecte
foie
efl: grife, faos lurtre, ce qui fait
rc; (femblcr
l'étotfe 3 une
tQile
roulfe ou
;J.tlX
droguets
l¡O
peu groffiers; elle etl cependant précieufe,
&.
fe
vend
plus cher que les plu< beau• f.•tlns .
KIERNO,V,
(Gio11:r.)
vill~
de J..,ithuaniefurl:¡ Vi–
líe . Les ducs de Lithuaqle
y
fa;fqienr autrefois lcur ré–
lidencr::.
L ong.
42.
lat.
5"4· f O.
(D.
J.)
K!PT, (
G logr.)
ville
d'E~ypte
daos le Said-Aal•,
qui eft
la haute Théba'iclc. Elle n'efl él oignée du Nil
qne
fe-pe
parafauges; cette vi!le
ell
t•ancienne
Coptos ,
qui a do nnt fo n no
m
au N il
&
a
route 1' Egypte.
(D.
'J.)
~IHAIA
ou
KIEHAIA,
ou
KETCHUD .'\BERG,
f.
m . (
Hif/.
m od. )
no n¡ que don
nene
ks Turcs
a
un
officier qui efl le lieutenaot
génér~l
du grand-vi(jr.
C'aft
¡•e1nplni le plus conijdér:lblc: de l'cmpire Quc.tnan; en
effet,
iJ
faut
que
routes
les
affaires
pa(f~nt
par
fes
mains,
&
que roures les
ordonnances de
l'elnpereur
aienc
fon
~ttache,
fans quoi les
b~chas
ne fe croienr point obligés
d'cn ten ir
compte. On
dit de lui communén)cnt,
1~
l,,·_
haia eft pour mor le v ifir; le viji'r
eJI
m un
f Tt/ian,
&
le
(tlltan n·e¡l par plru
t¡lle
le
r~fle
des Mujitlman.s .
T :1nt
il efl vrai que
lesdefpotes font les prcrniers efclaves de
leur pouvoir f:
a.nsbornes, quand ils ne peuvent
l'e~ercer
par eux,.
m~mes .
L e
granc;i-vifir
qe peut _point
faire un
lúhaia
fans l'ag rément qu fqltan .
fToya:.
Caqtcmir,
Hi–
flor"re
ottamane .
·
j(IJOVN,
Hifl .
anc.
(nos diaionnaircs rendenr mal–
:l.-propo~
ce rnot par
cbion)
efl un ancicnne ido le que
les
lfraelites
avoienc ho oo rée d:1ns le defert, commc le
leur
rt!proche
le
prophere Amos , a.u ch . v .
..¡,.
26.
Ate
contrairi!
vous
a vcz. portt!
11!
t."lÚctrna~lt:
d e
7.totre
M oloch
&
K ~iovn,
vos
images,
&
i'ltoile de
Vf?l dic!U;t'
'{H~
vo:o
vottf
ltes faits.
D om