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IOQ

KJT

gris, tachetés de noir

/!i.

do la g_roffeur de ceox des pi–

geons; le

J3U t1e

CO efl rougc:; ils (OJH

trCS

bol)~

a

manw:r.

Kl

~I\IIONCH I\,

(

Gl·~·)

ville d'Afie dans la Per–

fe ; die e(l, felon Tavernier,

a

63d. 4>'·

de

long.

&

a

34d 39' . de

lt~titud< .

(D. ') . )

KIRO,

f.

m.

(Hijl.

nat. hot.)

c'c(l un arbriifeou du

] 3p0>l qui n'c(l poiut acre ' done la feuill!' efl grJnde,

&

reffcmble

!

celle du l

ys; f

a racine eil groffe

&

longue,

charnue, fi breufe, un p.eu amere;

fes

fruits

foor

rouges,

de

1~

groflcur

&

de la 6gure d'uoe petite o live.

&

d'un

tres-•.na~vafs

gotlt : cet

arbrilfe~u

Cert

~

garanJÍr les murs

d!'S

¡arJms .

JS:l RRI S,

f.

m. (

Hi!J. mod.)

efpece de baton on de

verge de fer ou de bois que

le~

Houeo,tots por,cen.r fans

eerre .

11

a

la longueur

de

trois piés

&

un

pnu

ce

d'~paif­

fcur ;

il

e(} fan

poiure; c'efl

un~

arme d,.

é.tt!

nHve, dont

ils fe ferveut avee be•ucoup d'adrelfe puur parér les s;oups

,qlJ'on ycm leur porter.

·

'

~l.R

fON, (

Glo~.)

bon,g d' Anglet,err.e en Devonsh–

ire, ll}r la pctite riviere de C redi;

il

fe

IJOIJ1moít

an~

,e;ienncmen~

Cr,.dianlu»!-,

d'oll le nom n)oderne s'c!l for–

por comraé;t'on.

Je

parle de "e lieu,

p~rce

qu'il

el}

fo11 veot mentiQuné dans

l'ancieone hillqire

eccléfi~Clique

d

1

Angl<rerre; parc.e qu'il étoit le fiége épifcopal de la

prov·1¡ce de WeOfe•, depuis transfc!ré

:l

Exce(ler,

&

p>rce qu'alors

il

formoit une petite yi})e de la province.

(D.]. )

-

.

.

.

·

Kl~ ~ -"-El-

i\Ci-\,

f. m.

(1-{;(1.

mod. )

cl¡ef des eunu –

qucs rtQJrs, un des plus confi

1ér~bles

ot!jcicrs du ferrail.

C1e(l

le furÍJ)tenciam de l'appartemcrn .des fultanes ,

IU>q uelles

i)

am¡oncc le

YOionr~s

du grand-feigr¡eur .

11

a _fous

f~

nrdres

UQ

~rand

nombre

d'~unnques

nnirs

de~

fhnc!s a la garde

/le

au fervlce de odalique> , Cet eunu–

~uc

a un

fecréc3ire

qui

tient

re,giOre

de tous les revenus

des ¡amis botis p3r les fultan•, qui poye les appoinremens

de.s

balt~~is,

des ferñmes

employées

au fervíce dn

fcr~

!311,

&

de tQus les o tliciers qni dépendent de lui. L e

l<tJ~qr-aga_

va de pair en au10rit.é

&

en ¡:rc!dif avec le ca–

prgJ bach1 ou

grand~ma)tr.e

du ferrail . Le< bachas qui

om befoin de fa favenr , nc fom aucun

pr~Cent

au

fui~

tao,

fans

l'accompa~ner

d'nu antre

pour

lt:

chef des eu–

nuques noirs; l'acces f•cile qu'il a aupres du grand-fci–

gneor l'eo r.end quelquefois le favori

&

prcfque toOjours

I'en~emi

!lu grand·\'ÍÍir: d'ailleurs, les fulranes qui ont

befom de lui le fervent

p~r

leurs intrigues. Guer,

mcmrf

áu 7'ttrl's,

tom~

JI.

~1Sf11C~,

011

K l.~Cf-1 ,

(

Glog . )

!le du golphe per–

fique, d

env~ron

20

heues de long

&

deux de large ·

el le e(l .fertile

&

"bien habitée, dit thevenot: on

p~ch~

-~u~ ~nv~rors de~

perles

1

ql)'O~

appelle

perles d!

Bacbq–

""' '

( D . ') . }

KISTE.

t:

m. (

Cq,.,•>ura.)

mpfure des liquides dcun

fe fcr ven¡ les .'\r3bes .

Les

3Uteurs ne font pas d'occord

fitr lit cominence; les uns la

f~lnt

tcmfr

un fi!prier,

dlaq~

tres

u~e pin~e

ou

~outroille,

&

quelques-un~

fen lemrnt

un p01 flon, mo1tié du demi-feptier de France .

Dillionn.

Je Cgmm,,

~~.

.KIT;'\ 1,

f.

m. (

Com>n. )

forre de damas qui fe fa–

bnque .• la l.htne. Les femn¡es des Ofiiaques en fnnt

d~s

vmles, .

d~ut

elles fe

couvrem

le

vifa~e

par mode–

fiJe . L es

kttau

font apportés p1r le> Tanares voirin de

la .grande muraille,

&

o11elq uefois par les Caravannes

qur

vont

de Mofcou

a

P<-ki n .

On appelle du rnéme nom des toiles de coton de la

C hine, l<s unes blanches, les autres rouges

&

d'autres

couleurs .

-

K 1

T

C HE',

f.

m . (

Hi(f. m od. )

c'ell nin fi que les

Turc~

nomment le bonnet des pni(fn'res , qui efl élevé

en pam de fuere,

&

terminé par le halJt en forme d'une

m anche pendante.

Kll_":rls,

(Gio){.)

mo ntagne de la Laponie fuédoi–

fe, Vnlhne de

P.Jio ,

village habité par quelques tinoois

i

66d 48'

~--

de

lotit.

On la fuppo fe daos ce calcul:

plus oneotale que París, de

. ~

23 .

En y montam. on

trouve une abo ndaote fource d'eau la plus elaire q oi fort

d''!n fa!¡!e tri:s,fi n,

&

qui dons les plus grands 'froids de

l'h1ver, conferve Ca

liqoidité. Pendan! que la mer do

fo nd du golfe de Bothnie ,

&

tous les fteuves fo nr auffi

durs

que

le m;:}rbre , ceuc

eau

coule

co mme au fort de

l'été

.f/oya,

les

mlmoir. d•I'Acad. du Scimc. a11n.

1737,

¡ag .

401.

&

433- (

D

') . )

·

KITZINGEN ,

( Gio~.)

perite ville

d'AIIema~ne

en

Franconíe , au

dtoc~fe

de W urtsbourg, [ur le "Meyn.

L ong .

27. 41 .

lat.

49·

:4S:·

(D.

J.)

K 1VAC , (

Glo.~.)

ville d' Afie dans le p2ys de Kho–

!arefem , au fod-ouefi du qfhon,

i

9f, 3f·

de

long.~

a

39·

20.

de

IAt.

(D .

J.}

KIZ

KIU-GIN, f. m.

(Hifl. mod.)

c'e(l lenom que

l'on donnc ;\ la Chinc 2u fecond grade des

lem~,;

ils

y

parvknne(lt apres

UO Clí\OlCD

tres-rigoureUX

1

qui fe

fait tous lc:s trois ans en préfen-:e des principaux man–

da.rins & de deux commiffaires de la cour, qui fe ren–

.dem pour cet effct dans

b

capitale de

chaqu~

province .

.L es

ki11·gin

portcnt un,. robb< hr-une avec une bordure.

,bleue,

&

un oifeau d'argcm dot...é

fur Jeur bonueJ. l is

peyven.t erre élevés au

ran~

des mandados; c'e(l parmi

eux que l'on choilit les lettrés du troificme p rdr&,

ap–

pellés

t/in-(1

ou

do~eur.

Voy<z

TSJN-SÉ,

.J{ IZI)...BACHE,

(.

m. (

Hrft. mod.)

¡not rur¡:, qoi

•figQifie

tf}.r roug• .

Les T urcs appcllc,l)t les Perfans de

ce no

m

depuis qu'l fmacl Sofi, foudalcur de la dyoafiie

.des

prince< qul reguem aUJOUrd'hui en P.erfe, comman•

da

a

fes !bldat de poner un .bonuet rougc. autour du–

q\lel il

y

eOt une

éch~rpc

oo tUrban

3

douzc plis ,

en

mémoire

&

a

l'honneur des douze lmans. fucceCieurs

d'

A

li,

det'quels )1 préte(Idoit .defcendre.

Vigenere écrit

knú/baiJ,

&

il dit que, fuivant l'in –

~erprétaJÍon

vulgaire ¡:les Pe¡fans, les douzc plis figoifiem

les douze facremens

d~

leur loi;

/le

pa¡ce que cela ne le

farisfait pas, il en cherche une 3\Hre cauCe,

&

prétcnd

qne c'e(l un myflcre émooé de l'amiqulté payenne , ou

les Perfes adornicm le

f~u,

dont l'ardeur efi dénotée

par la couleur rouge,

&

comme fycnboli(am au foleil,

qu'ils avoi<nt au

m

e

o

grande vénération .

11

a¡oute

qu~

ces douzc plis déflgoent les dou1:e

moi~

de l'année

&

les douu fignes

,,u

cct a(lre faif fon cours . C'erl cher–

cher

3

plailir du myfiere dJus une chofe fort limpie.

Les Perfans opt adopté le rouge, paree qu¡: c'étoit la

couleur

d'

Ali,

&

les TufCS

)e

verd, comme cel)e

d~

Mahumet.

KL

KLETGOW, (

Glog.)

petite conrr6e aur con6ns

.d'AIIcmagne

&

de Suiffe, entre Wallshut

&

Sch2ffbou–

fe, I'Hégnw

&

le Rhiu ; elle comprend plufieucs baii–

Hages.

(D.'))

KL INGE AW,

(Glog.)

!'une des qu2rre viltes fo–

rellieres de 5uiffe. •u CQJnté de Bade fur

r

Anre.

:l

une

)ieuc de Wals d'hut : elle apparticnt

a

l'é véque de C on–

llanee' quaut au fief

&

a

la jurifdié!ion; ma's la fou–

\'erain~té

appartiem aux c,ntOIH

t

feigneurs du comté de

l3ade.

Lon{.

2).

f6 .

lae.

47, 3f·

(D. ') . )

K

LOD.I\ , f. m. (

(,"•r¡rm.)

mefure ufirée dans la pe–

tite

Pol~ne

&

dons la

~uffie ro~ge; ~lle

conticnt qua–

¡re (chetfel ou boJ/feaut .

K Ll]FFT

ou

K LQ{,]FTE, f. f.

(fltfl.

""'·

Mi11.)

mut allemaod adppté daos plufieurs mines

d~ ~:rance

pour Mfigner les fcntes d<S rochers

&

d~s

m" ntagnes

qui accomp• nem les fil nns

mé~1lliques,

&

qui quel–

quefuis conrribucnt

a

les rendre plus abond3ntC<. en ce

que, fembl obles aux ruilf"aux qui

fe

jett~l)t

i ans )es gran–

des riviercs,

ils

voot }eur porter !es richJ:IIe$

done

elles

[ont

charl(ées; quelquefois ces fentes contribuent

a

l'ap–

p~u

vrir, c'efi fur-tnut lorfqu'elles fi:mr vuides,

6t

lnrf–

qu'elles d Jllllent

p~ffage

a

J'air

&

3 UI C3UX

qtJi peuyent

entrtr

&

décompofer les mines

&

d~s

6Ic¡ns ,

Les

~lt~Jfts

om des direé}ions

&

de< inclinations aux-·

quelles 011

fai~

artention comme

a

celle des lihliiS. El–

les

v~riem

pour les dirnenrions; quelquefojs elles font

remphes des memes motieres que les filons qu'elles ac–

compagnent; quelquefois elles en comienoenJ une tnute

¡lifférente; fouvet¡t elles

!Dm

vuides, d'amrefois elles font

remplics, foit de qua• t"l, fuit de Cpath, foit de cry(lal–

lifarioos, foit de terres,

& c.

11

y

a

des

-f/uffts

q ui fe

JOignenr au 61on principal

&

prennent le méme cours

que luí; d'amres le coupeot foiysm ditférens

an~les,

&

conOOuent 3 avoir Jeur prernie:re dire8ton m2me apre s

qu'elles l'onc rencumré .

JI

y

~des lú~tJfts

qui vont ¡uf–

qu'i

ht

fi~rfact-

de la terre ; d'aurres oe

vorv

point

(i

loin;

cofin les

lúuffts

font fujet<es aux

m~mes

viciffitudes que

l~s

61om métalliques.

f/oyn

FJLONS. ( - )

KN .

KNAH,

C.

f. (

Hifl.

du drog . ).,

C'efi ainli, dit

M.

de la Condamine (

m l moiru d.

r

.tfc,d.

4mt.

1732,

pag.

31 0. ), ,

que les Tures nammenr la feo11le de l'alcana ,

,.

pil~e

&

rédaite en paoclre, dont on fa;t un graod dé–

" bit dans tqute la Turquie; oo la tire d'Aiexandrie d'E–

" gypte,

&

l'arbri(feau qui la prodait, crott dans too–

" te la Barbarie; c'efi une efpece particuliere de li¡¡u–

" firum oa

de

troefme :

il

efi décrit daos

Jet

mlmoir,;

, de