K I
J
Dom Catmet,
Iom.
ll,
p.
84.
tonl.
lll.
p.
f ·
rend
1e mor
ltij•"
par la bafe ou le piédeflal de
vo
figu–
res,
&c.
dérivant le mor hébreu de la racinc
k.o:m, ftr–
marc, jlaúilirc;
fans doute qu'il veur, par une anciqui·
té des plus reculées, auroril"er ce que
1'
Eglife pratique
aujourd'hui daos nos proceffions, oil l'on porte en pom–
pe les religues & les images des faints; mais nc devroic–
sl
pas craindre de nuire
a
fa caufe' en rapprochan ! trap
de l'anti(\Uité idolatre ce que J'Eglife
a
jugé propre
:i
l'éditicarion du peuple, pour exciter & nourrir fa dévo–
t ioo. L'allufion reroíc d'aucam plus défavorable
a
nos
proceffions' que les plus rages d' entre les payens bl:l–
moicnr cet ufagc &
le rou rnoienr en ridicule.
E.-</rc–
>nam
pomptl! agmcn claudcbant deorum
fimrdacra,
'1""'
hRmtrÑ
bajulabanwr
J
v iris,
~amque
pra:fcrcbar.tfor–
mam,
l¡flá!
fingrmtur apud Grd!cos,
&c. Tacite,
anJial.
iij.
Er le
m~me
auteur nous apprend qu'apres
~a
mort
de Gcrmanicus, cnrr'autres honneurs qu'on tui ordonna,
on VOU!Ut que fa
flatlle a\13c devane C<!lle de
toUS
les
dieux dans les jeux circenfes.
Honorcs ut lfHis amore Ger·
Htanicum, oHt
ing~nio
valiáns
r~perti, d~cr.etit¡u~,
&c... .
ludos circenfu cbur1ua cffigies pr..,iret .
M~crob.
liv .
l.
2.43·
1/ebit•r enim .fimr•l.urum dei Heliopolitani ftrr·,/o vc–
lr~t
;,.
pomp.s circcnfium vch11ntur deorum .fi"lulacra
.
Macrob.
fil>.
l .
243· Suetone
no~¡s
apprend qne Titus
ñr le me!me honneur
a
Brüannicus, avec lequel
~1
avoir
cu une grande liaifon dans fon enfance .
Statrtam
~¡
au–
rea,. in pafatio pofuit,
&
afltram ex
~borc e<¡u~flrnn,
f."~..f.irunfi
pompa bo4ieque pr_d!fertRr, J.ctii(liVit .
.
Su~_r.
,,
.L
tt .
.
•
11
paroir, par divers pa{fages !i'Hérodore, que
tte
coucume venoir des
~gypciens,
qui l'avoiem tirée des
Phéniciens .
On peut dqne oppofer
a
cenx .gui voudroiem bl1mer
e~
qui fe fair dans l'Eglife catholique, les exemples an–
Ciens les plus refpe8ables, les plus religieux
&
meme
le~
plus
a
portée des fources .
Cependaot Dom C!ilmer n'a pas aj>profondi la qtlel}ion
av.eefon jlabileté ordinaire, lorf'qu'1l
a
pris
kijon
pour
unebafe, un piédefinl; s'il avoit f¡¡ir auencion que dnns
1~
M ychologie des Arabes, Sarurne, le plus
:m
cien
dC$
dleliX' en appellé
KeJVa1l,
ce qui fans doute en la
IUé–
~e
chofe que le
Ki1un, Kipono
des Hébrcux ; l'un &
1
ante~
mor vena
m
do )'ar¡dcnne
r~cine
kava
,
nduffit,
co'!'l¡uifit, _incendie,
il
jiUroir emendu par
KijrtH
le
pr~
ITlJer des d1eux, qui efl le foleil,
~~is
pater.
Ce qui fe
démonrre par un paffage du Prenulus de Plaute. M il–
phio jouam fur le moc
zona,
qui fignitie
bourfe
o u
cein–
turc,
d~mande
au Carcaginois qui ne porcoit poi
m
de
bourfe,
Tu
'l"; zonam non habes, 'l''id banc venifli in
urbem, tt11t 'luid <¡u.eritis?
Le Cartaginois répond dans
fa Iangue:
Mupburfa mo in le(hiana;
paroles donr il ert
aifé de faire ces anciens mors chaldéens,
mcphurnefa m o–
lecb k!411a,
qui f'igL_tifieot,
ct!lui t¡ui
nourri~
la 1(aturt! me
Ho«rrrt,
voulant d1re que fous la proteébon du fnleil
qui nu.urric
~out
la namre. il n'avoit pas befoin
d'ar~enc ~
r éponlc
ere~ .
renfée
&
!res- bonne
a
faire aux
railleri~:s
d'un ham!T}e qui vous demande que vene1.-vous faire
ici
fims argeot .
·
Molefb
fignitie
roi,
f~igneur
,
domin,.tcur
;
Moluh
J<.ijun
fera done le feigneur Kijun; le roí de tomes cha–
fes, le _foleil. Aum dans l'anci(!ntle langue fyriaque
kija–
lfa
figmtie
!.a
naturc.
Or ji paroit par des paffages de Denis d'HalicarnafTe,
de D iqdore de Sicile,
&c.
que "¡e folcil C:wit rcgardé
comme le maitre
1
le direa ur do la nature. Voici dono
comme
il
faudr01t trad uire le paffage d' Amos : , Vous
.,
:tve1.porté les rentes de votre roí de la nature, ou
..
ro.nrl'image &
l'éroil~
des dieux qtle vous vous
~tes
n
fa as'l
.
Sainr Ericnne ,
Aéf.
cap. vii.
43·
citant
le
paff.~ge
d' Amos
i
fubllicue
il
Kijun
le mor de
r~mphan
ou cqm–
me les fept'\nte l'avoient rendu
repban,
~are~
que fai–
fant leur .ve¡(ion
~n
Egypre, ils rlevoienc donner aux ido–
le~
doot 1ls parlo]ent le nom que leur donnoicnc
l~s
Egy–
put:ns: Or,
c~mme
on le voit par l'alphabcr e<1
langue
Egypuenne ql!l efl :\ Romc,
&
que Kircncrus
a
donné
daos Con
Prodromru C:optus ,
Sa~urne
cCl appellé en Egy–
pce
Runphan
o u
.R.~pban.
Remphan ou
Kijrm
font done une méme divinicé
a
laquelle le titre de moloch· ou dénominateur efl tofij ours
atraché, avc<c des atcribucs qui fous le nom de Saturne,
ne peuvent convenir qu':¡u fqleil. Ainti
nou~
lifo l)s daos
Ma~rob. ~at'(':n·
lib.
/ .
7:
.fimufacrum cj us indicio
~(1 ,
Hute deo
nt.fitront!.s
(arcu/o,·rtm
p"morumt¡.ru ed rl.cat iont.'S,
&
omnium cjufm•di fcrti/¿um tribuimru
di[fipli;~as ;
il
quoi
il
ajoUte \
circHc;Jfts etiam ,
~~~~~~
rem div i11nm ci
KIL
facirml , ficis reeenlibus
(Oron.~IIJJJr,
placentt<['ftlt: mutrr•
mi/Jit.11lt
mdlis
&
(r~tliJtum
''/:.6rtor11111
Stlturnum
exi
·
jlimqntu .
Auffi Orphée ,
daos~
(lymne de Saturne , l'ap–
.Pellc
""'"'X."',
pri1ue pe la g l nératiqn,
c e qui ne fauroic
convenir
~
la plane!!e de San¡rne, mais car:lélérife tres–
bien le foleil, príncipe de généracion qu i produit k · fruits
& fa!e cr9itre
les
blés, éclaire & fercilifc
toure la na–
ture .
•
KI~EKl,.JNEMALO,
í.
m .
(HijJ.
nat.)
efpece do
gomll)e ou phltót de réíine qui relfcmblc
ii
la gommo
copale
bl~nche
ou
31}
ruccin' rres·propre
a
faire un beau
vernis traofparent; elle fe diCfour cres-prompcernent daos
J'efprit de vin . On la trouvc eu
1\.mé~ique.
A !la
pby–
jieo mt-dica patur.
curio(ur. tom .
l .
~ILAK I
ou
I}ILA'NI,
(Giotr. bi(1.)
nom d'une
nation ge Tacares ou Tarrares onent;tux qui pemeurent
·:}
l'embouchure du
fleu v~
Am
11r.
llll
vonr rout nuds,
&
crnvaillent J:n fer . On die qu'ils om le
[<!ere~
d'appri–
voifer les ours, & qu'ils s'en ferveiH e mme nou; fai ·
fons des cbevaux. lis porcem d ;
anne~ux
aux nel., com–
me plu
1
iems nutres peuples de la Tarcarie.
Voyez de·
fcription dc
f'empire
Rr~fficn .
~IL
RGI B t\GH:l,
r.
m.
(Hi(1. m od.)
chef de
l'échanfonnerie, ou graqd
~chaoftm
de l'e1upc rcur des
Turc . Cer officier etl un des pr!ncipaux de la maifon
du fu lean, & ,elt fait hacha lorfqn'il fort de
(t
charge.
Le Kilarquet odari, fon fubfl icu c,
a
en
g
trdc toute la
vai(felle d'or
&
d'3rgenr
du
rérail. Ces officiers, eom–
me prefque cous los ·aurre du g rand fd.s neur, fom rirés
du corp< des Icho lans.
f7uyGt.
lcH OG L
N5 •
KILD:\RE
011
KILD .
R,
(Géogr. )
villc
a
marché
<l'lrlan:le dans la province de L cinCler, e•phale du co111té
de rl)éme
11011),
leqllel a
38
mi)les de long uem, fllr
23
d~
largeur.
11
ert riche, fcrcil\:,
&
comprenJ buit blron–
nies.
1l
y a dgns la ville un
ev~que [1,1tfra~am
d.e
Du–
blin. Elle efl
a
27
milles S. O. de Dublin.
Lo>tg.
1
•
36.
lat.
f3 ·
10 ,
(D.
J.)
KILDERKIN', f. m.
(Commerc.e.)
efl une efpece
\ pe
mefore liquide, qui comicnr deux tirkins o u dix· huit
gallons merure de biere, & fei'z.e
:'i
la mefure .
V uy,·e
GALLON,
ME URE .
11
fau c deQX
kifderkins
pOijr un
barril, & q1,1ncre pour un m uid.
V oycz
13
R R
1
L
&
IV\ U ID .
K
1
LDUYN , (
Géog.)
petite íle de la mer Septen–
rrionale, peu diO ante de ce! le de Wardbns,
i\
envir.>n
69.
40'
de
la;;¡ud•;
elle eCl
e uverte ele
m
u
(fe
pnur
~cure
verdure,
&
n·ell
habit~c
durant
l'~té
<!Ue
par quel –
ques lapons tinlandois ou
rurr~s,
qui en fuice
fe recirem
ai!leurs.
(D . '] . )
KILI
·t-JOV
,
(Gé•,P;.) C aflatla,
bour~
fo rtifi <l de
la Turquie européenne d n
la Belfarabie,
a
l'en1
<>u–
chure du D anube . On l':tppclle
N ova,
p ur
ll
dillin–
guc:r de
Kili~>
l'ancien, qui ell une bonrg ,de
~
u1¡e ile
form~e
par le Danube,
~
q6)jeues S . O . de B ial
;.;roJ ,
11.
r
N.
E. de Contlaucjr¡pple.
Lo>tg.
47. )).
/..
t .
..¡.).
3f·
(D.
J.)
KILIS"PINONS,
ou
KIRISTIN
l)'i,
ou
CHIU–
STJN UX,
ou
KRIG
, peuplc de l'Amé rique rc–
¡>rencrionale,
a
u fond de la baie d'Jiudffim, pro::he le forr
Bourbon ou Nel fon.
Ce
font, ayec le A ffiniboe ls , les
plus nOf1lQreur fauya¡¡es du )ieLI, grands, fObulle , aler–
~es, brave~,
cndourois
!lll
froid
&
a
la
fntÍ~UC,
COUJOUrS
en aétion, roujours danfan , chancnns ou fuman<.
1
ls
Jl'onr ni villa){C , ni demeures
fi
xes; ils errcnc
~i
4
lil ,
&
vivent de leur chaOe . Tour lenr
pays
&
ce qui les
cqncerne
en
rrcs-pel! connu
1
malgré )a _reladon. qu'cn a
dqnné le P. Gabriel Mareíl, mh!ionna1rc Jéful<e , daus
les
lc:ttre~
éditiances .
to>ne
X.
pag.
3t3·
(D . '] .)
KILKENNY,
(
G éog . )
ville
a
marché d'lrlande,
dans la province de L cinCicr, capicnlc d'un c:Jnro n de
ll)éme nQI11 · C'crt une d'5 plus p¡;uplées
&
d\!s
plu~
commerc;:anres ville d
1
!rlnnde qui fbn< reculées dans les
¡erres. Elle crt fur la !14ner,
~
huit mili
e~
de Go,yrao,
&
;6
S . O . de Dublin .
LoJ~f?,·
eo .
20.
la
t.
)2. .
3~.
Le comté de
Kifkcnn
•
a 40 mil les de long
fur 22 de
large; il efi
c res-a~réable
& trc · fertile.
(D.
'J .
)
(( 1
L L, (
Géo.~.)
riviere d'
llcmagne, d:tus le cercle
éleétoral du Rhin .· Elle
~
fa [nuroe
!\U
conñns de du–
chés de Limbourg & de Julicrs ,
&
fe jerce dan
In
Mo–
felle il deux
lieues au-delrous de la v illc de Trevcs.
(D. '].)
.
.
Kt'LL
~QW,
(
G r!ag.)
perite ville d' !rlande, dam
la province de Connang:hc, capicale du co1m é de C iare
ou de T ·nor¡10ud, avec un évi:ché fuffr
~n nt
d' Amauh
fur le
hann0n,
il
dix m il les de l,lmt$rick ,
&
90
'>.
do
Dublin; cene pctice ville rombc chaquc JOUr en déca–
deocc.
Long. 9·
)O.
fat.
p .
43 ·
(D .
J .)
KlL-