KON
KONIESGRATZ,
(Giog.)
ville dc:Boheme, avee
un
év~ché ~utfragant
de Progue, fur I'Eibe-,
a
14
li~ucs
S. O . de Gla!7, ,
2j.
E. de Pragoc,
46.
N. O. de Vtcn–
ne.
Lo»((.
33· fO.
lat.
fO.
10. -(D.
J.)
KONIGSHOFEN, (
Glog.)
c'dl-il-dire,
la cour du
•·oí;
pedre ville d'AIIemague en Franconie, dans
l'év~cllé de vVum.buurg. Elle eCI
a
6
tienes S . O. de-
Wun~boorg.
Lo11g.
27. 18.
lat.
49· 38.
Ccl!e villc
ell
la p•tri<: de Gafpard Schot, né
en
t 6o!l
¡
il enrro
d~ns
la fociété
d~
Jéfuires;
s'~uacha ~ux
éllt·
des de mathcmJtiques, publia plufieurs ouvrages en ce
genre ,
&
s'y dévooa jqlqu':l fa mort arrivéc en tót'\6,
(D. }.
)
KON IGSLUTTER,
Lut<ra r•gia, (Giog.)
pctitc
ville d'Allem•J(ne, avec une célebre abbaye, dans le pays
de: Br\tnfwick-"Volfenbmel;
~·en
l'abbaye qui donne ton
nom
a
h
ville ,
&
elle ticnt ellc·méme le lie11, dq ntif·
feau nommé
Ltttt<>' ,
qui a
Í.'l
fource au·dc:(fus , daos
une roche, au pié de la momagne .
Lo"g,
28.
6.
lat.
p .
2.
(D.
J.)
KON lGSTE:IN,
(
Glog.)
petite vil!e daos l'éle&o–
rat
de Sue, avec un fort regardé commc imprenable.
Elle cfl for I'Eibe,
a
4
lieoes S. O . de Pirn en Mifni<.
Lon~.
31. 36.
lat.
fO. 5'6. (
D,
J ,)
l(ONITZ ,
(
Glo_(.)
ville de Pologne, daos la J;'ruf–
fe- Royale, fur le torrent de Broo,
;a
6
lieues N. O .
de Colín,
2Q.
S. O. de Daot2ick .
Lowg.
36.
1f.
lat.
33·
36. (D.
J.)
KONNARUS,
f.
m . (
Hift.
lfat. B ot .)
nom donnc
daos Athen<!e,
a
une: planre d' A rabie,
q~i ,
foiva11r fa
defcription, efl la
m~
me chofe qqe le
faduc
des Ara–
bes modernes, dont le fruit s'appelle
lfahac
o u
lfa~.ch .
On
croi~
qne c'dl le
lotNs
(le D iofcod,de.
(/ty.
Lorus.
KONQU ER, f. m.. (
Hift.
mqá. )
c'efl ainfl que l'on
nom m~
le chef de chaque oation des Hortentots. Geuc
di}lnité efl
hérédit~ire;,
celui qui eu jouit , porte une cou–
ronne de cuivre;
il
commande daos les guerres, négo–
cie la pait,
&
préfide aux affemblc:'es de
1(\
nation,
a
u
m 'licu des capira,ines qui fo{lt fous lui.
11
n'y
a
aucun
reveno 3ttaché
a
fa place , ni aocune diflinéHon per[o,,.
lielle. En prcnant poffe(lio11
d~
li1n
emploi·~
il s'eugage
de ne cien
enrrepr~ndre
cootrc les
privtlc:g~s
des capitai–
nc:s
&
du
pc;upl~.
KOOKI; f. m. (
Hifl..
wat. Botan.)
c'c:fl un arbre
tpineux du Japon,
don~
les feuilles font en tres,grand
nombre, ovales
&
longues d'un pouce , fans. au<¡one
d~coopure; fes
~eurs
qui [\aiffent one on d,eux fur chaquc
p<!dtcule, fQI\1 de cot.\lellr poq>o.rine,
i\
cinq pérales,
&
reffemblent
it
la
fl eor d'hyacimhc.. On fe ferr en méde–
ciue de (es baics
&
defes
femepc~s,
au
(JI
bic~1
que de
fes feuil\es ,
dnn~
l
'in.fo1\un
fe boit en maniere de thé .
KOP,
f.
m. (
C
om>n<ru.)
c'e fl la plus
peri~e
mefu–
re
door les dé1ailleurs fe fervenr
i\
Amllerdam pour la
Tenre des fl'"ins. ·
8
kops
fout un
vie~devat,
4
vierdevats
font un (e'hepel,
4
fchepcls tm m1,1dde,
&
>.7
muddes
un
lar~Joy-..
L ART, M,uDDE, S<;HEPEL, \{IERDE·
\'
AT .
L!_tllton11. dt
comm~rce.
KOP~JK,
f. m. (
Coptm•ree.)
petit~
monnoie de
Ru(f¡e, dom
too
fon t un
~ouble,
ce qui
~evient, pa~
con,·
fé
qucnt :1 un fol argent de France.
KOPER:SBE.Rli,(
Glog.
)'
moma~ne
de Suede daos
h
:P•lécarlie, aux conlins_ de la G,el.rici,e. Elle renfer–
me
l~s
plus riches mines (le coivre du
royaut~e,
d'ou
lui
vi~tll
lor;í
nom par ex.celknce, qui fign llie
montagw•
"'
cuJvu'
nom common
a
la Qlpntagnc
&
a
la pelite
ville qoi. efl
'vo1fi~e,
quoi.qne la vill!' (bit plus,
~articu.Jieremem appel)ée
Fahlnlf.
Olaus Naoclerus a fait une defcription complete des
miues de. coivre de cene tponragnc;, dans une diUcrta·
tion. rare, intirulée
dt mag'"' Foaina C uprimonta,a,
otl
il nommc ceue mine
la hHiti•m• merveille ¿,._ mowde .
'
Jodó~.c¡¡~oi!n'<nt
de la gr_a,ndc mine cuivrcufe de cet–
te moauagne, al
Y.
en a plulí¡:o¡s, moyem¡es
&
plulieurs
pctites;
les
lli!OS
' oil. l'on travaille tOUJOttrs,
&
d'aUircs
que l'on a abandonnées , ou qu'on
~eprend
apres. les avoir
Ion~
·ten•s débiffées.
' ·
·
On a fait dans cene mootagne, paur l'el(plQiration de
ces m ines, plu(leurs ouvertures oy, cfpeces de puits qui
íecvent la pi
upar~
a
tircr la
matie~c.
Pour cet effet, on
a e eufé la tcrrc en. per<¡:ant la roFhe . Les Suédois. ap–
pell.cr¡,t ces poirs ou. fo(jes
fchacht~s;
&
ils
leu~
Qnt,don-.
ué ac~
noms de rojs de.Suede, ou, de perfonnes
illul~res
qui
pr~Jjdoienr
au coll!!ge métal)ique, ,en mémoir.e, des.
foins
&.
4cs dépenfes qu'elles ont faites gc!néreofement.
Ces f..¡l (ts._ font plus o'u, inoins profonds; le pQits dir de
Char/~s
)(f,c
á
f,Ó7 piés
<!P.
profon~eur
;, celui •
cj¡;
la
Rl~
zme.
;67;
cc\ua de
f/rede .466;
ceiui de
Cht~~)es ·
XII
+44;
c~lui d~.
Gujla'Ve
~23
,_' f.:/
c.
Ces puit' (ont !fes·
K O P
obfcurs
&
pleins do vapen rs; tout homme qui n'y dl
1P"'
accoutumé, n'y fauroit entrcr
r.~ns
éprou
ver
des ver–
tiges. A u bord de ces puil
, il
y
a de engins que deux ,
rrois oo qu:itre chevaux font tourner,
&
qui par le mo–
yeu de
cable~
de chanvre, élevem dans dos corbcillcs,
nu daos des
touucaux , la mati<re que l'on tire de
11
mine .
Outre ces engins, il y
a
d'autrcs machines nommées
opforJri>~gs
tf/ark,
que l'e.1u !lit
rourncr. Les Snédois
les appellent
!pul
&
fp•lhu11J;
ce
li.mtde grands réfer–
voirs d'eau fur la terre , bilis de
boi~.
iis rcc;oivenr l'eau
qui tombe des hauteur. voilines ou qui y
cll
ratlhnblée
par des tuy<ux,
&
la verfem fnr des rones d'env tron cent
piés de circonférenc
e.l. fur
l'~itfieu
deCqnelles fe runknt
des cordes de cuir.
L.esrones élevcm les métaux,
1:~.
terre ,
&
les piem:s
des mines dan. des corbeillcs ou
d~as
des cai!fes.
Aupres de chacune de ces mftchincs,
il
y
a
denx lo–
gcmons
¡
!'un poor celui qui
la
~ouverne,
Jp.llynr•Hs;
&
l'autre pour l'c.<crh•ain qui
tient compte des corbeilles
que l'on
en
tir~ .
Ces machines ing<!nienfcs nnt été invcntées par Chri–
Oophe
Polbmnmrers;
car il fant ronfacrer les noms des
m<!chaniciens qui ont rendu fcr vice au public. C elles
qui fervent
a
faire écouler les eaux dont les milte$ fe
remplilfent, ne font pas moins dignes d'éloges. Avant
que l'on eOt l'nfage de ces machines , on emportoir l'eau
d~ns
des facs de cuirs, ce qui dcmandoir du tcms
&
des
Peines ipcroyables;
a
préfenr, il y
a
telle mine oil. l'on
fait ret'{lonter aifément l'eau par le
moy~h
de diJ -huir
QU
''ingt pompcs.
S
m
la terre, il y a des bhimens qui formem une efpe–
ce de bomg,
&
dans quclqucs,uus de ces
bfttimen~
on
g~rde
les métnux jufqu'a ce que 1:on puilfe les trat\fpor–
ter
~OI,lJmodétJ'Iellt
aux forges, ou l'on les préparc: , Le
fénat, la cour de jullice
&
la chambre des comptes ,
y
001
une maifon pour
l~urs
affemlllées.
Enfin, comme ces mines rapportc"r un reveuu con–
fidérable
a
111 Suede, on a c.<tabli dans ces endroits des
logemens pour les charpemiers , forgerons
&
aotres ou–
vriers, ain(i que
d~s
lllaga(ins de tous les outi\s qui
l~ur
fonr nécc1Taires.
(D.
J.)
KOPFSTUCK , f. m.
(Comm . )
monnolo d'argent
en ufage dans
quelqo~s
pnrries d' Allemagne. En
So~abe
elle vam
~o. ~reuq.ers,
c'ell·a-dire le tiers d'v.n il,orin
d'
A
ll<;magne .
JI
en faq\ quatre
~
demi ponr faire un
écu d'l':mpire, qu,i vaut trois liv res quin'l.e fols de no•
tre argent.
K0\'1~,
f, f. (
Hijl.
mo¡l. )
nom qu'on donne
~n
Po–
logne
a
un~ ~fpecc
de
lanc~s
que
po~t~~
les huffards
&
la qvalerie de
~~
royaume; elles on.t·
er~viron
ti x. piés
de long; on les anachc !\lltour de la, n:ta\n par u
u
<;or–
don
~
on. les lance
a
l'et;memi: ti !«; coup n' a point
porté, on
r~tirc; 1~
trail au l,lJOycn do cordo'n ;
ma¡s
s,'il
a
frapp6 l'enncmi, on le laitle daos la ble!fure,
on
con–
pe
1~
co.rdon,
&
l'on tv,et le fabre
a
la tn;tin pour acbe–
ver de tuer. Hobner.
di/Hq,n,, r.logr,
• KOPJNG,
(Gio,~.)
Kopi
11
g ta,
ville de Suede
dan~
le
~erri
toi~e
al.'pellé
W•flmani•,
&
pr~entemcm
I'U.ffunJ
on
llk
•r.bu,
~'\
nord du lac Maler . Jean Gnflave H,al–
man.
a,
pubÍ1~
Cll 1.728 3 S.\Ockolm !'hifloire
&
la defcri•
puon de cetre vil le . Elle efl limée,
fe~on
lui, entre 1<\
36
&
37
degré
d~
lowgit.
&
entr« l.e:
r9
&,
le 6o degré
de
latit.
Le mot de
kopiw,g
veu1 dire
marchl,
&
enrre
4an$
la
\ermin;tifon de plulicurs n.oms de
ville~
o,u
de bourgs en
Suedc, refs fom Falkopij¡gb luidlf.opipg, Nordl)oping •
Nykopin¡h Suderkoping .
~
.
J.)~
'
KOPPUS,
f.
m.
(Htl)..,
mod.
),
c'e(} le nom. que les
habitons de l:isle de< Ceylan, donn•nt 3, des
pr~[~es
con·
• facré s au fcrvice des dieul[ du fecond ordre. Cc:s
pr~\rcs ne l'ont point
(i
refpea,és que les.
.
Gonnis
qui for–
ment une claffe fuP.érieure de
po~rifes,
pont· qui le pau–
ple a a¡aaot do;,
vé.nér~rion qu~
P,PUr:
le
die~:
B .uddoH
011
P outza,
d
ont tls. fonr les m int(ij'es.,.
&
qut ofl In gran–
de diviniré
des.cl¡inguJJtis; les,c.,,;,.font toojpurs choilis
parmi les
n oble,s.
ils
0111
{u
fe foomer¡re le roi
lui·m~me, qui n'nfcroit les
r~pr,iQJc~
ou, le
P,Upir Jprs me!me
qu'ils ont attenté
a
f&, propre perfoQne; ces
pr~t¡ey
fi.
puiffnns
&.
fi redputables, (t¡!yenr la.
m~me
régle,
&
ont
les
m~mes
pr<frogatives
q~~·
ceux. que l'on nomme
t•–
lapoins
che~
le¡ 'S jamoi&•.'
I{oy•z e
o
~reí
e/,.
Qoa,nt aux
l<oppus
dont il
's:~gi!
ici ,_ ils. fonr foQ•ll!S aox
tax~s
&
aui
chorges pubbli¡¡nes. dom
l,es..go!lwis
fonr c:Iempts,
&
fou–
vcnt ils fonr. ob!igés de..
l~bourer
&
de rravailler comme
les autr¡:s,.fuJets potir gagl!l"td: tJuoi:t:ubpfler
1
ta.ndis que
les
('h"'f
menent une v¡c faméante
&
s'cngra1ffenr de
la. fubflance du peu¡lle .
Les
habitans de Ceylan out eo- .
·
core.