I
ro
KOR
e
ore un troi!ieme ordre de prétres qu'ils nommeRt
j.rJ-
.Iefa. Voycz ce& article.
.
.
.
.
.
KOPYS, (
Gl og. )
pcme .v1lle for11fiée de Lnhual;'1e,
au Palatina! de Meis!aw, fur le Dnieper; elle apparllent
a
la maifon de Rad'l.ivil .
Longit.
49· 8.
latit.
H· 30.
( D. ].
)
KOQtJ ET,
C.
m. (
Com.)
on appe!!e ainfl en
A
n–
gtererre cC que nous
nomtnons
en
Frailee
droit de
forti~,
Les
Fran~ois
en payent le double
d~
ce q"'en pay.ent
les Auglois, en conléquence d'un tanf que
ce~
dermers
nomment
coutn.m~
dt
Jidtrauc er.
Diélionn. de t"om–
»Jerce.
KORATES,ouT ;\ QUESDECAMBAYE.
C.f.
(
Comm•P«.
grorros toiles de cotoa qui vicnnent de Su–
rate. La pie
ce ·
a trois aulno; denx tiers
ele
long, fur
deux de largo. On en fait dos eravares communes.
KORB .'\N,
f.
,m.
(Hi(l. ucl. d'Orimt.)
ce mot ,
dit
la Botdaye,
fignifio
Jans
le L evan!,
une rlj ouij{ance
qu
'on célebre par la mort de q11elque animal , que l'on
fait cuire tout cntier pour le
m:lnger
enfuite entre pln–
fieurs convive . Mais on lit dans les m6mo:res des mif–
lions du L evant,
tom.
IV.
pai,.
37·.
que le
korban
étoit
aurrefois un facr ifice d'nfa, e parmi les Ghrétiens orien–
uux, qui confiflnir
i
con
:lUir~
aveo pompe un tnomon
fur le parvis de l'églife; le
pr~trc
fhorificateur
b~niahir
du fel
&
le meuoit d•ns le gofler de la vié\-ime;
il
fai–
foit enfuite qudq'ues priercs, apres lcfque!les
il
égorgeoit
le mouton, La viélime étant égorgée, le facrificateur
s'en approprioit une ponoe partie,
&
abonC!onnoit le re–
tic
aux affiftans, qui en fa1foienr un feClin,
Korbqn
en
hégreu Cigl'!ifie
o(fr11>tde
,
qb{ation
,
de
ltarab
,
off'rir.
Dillio~tn.
de Trl voux. (D. ].
)
KOREIKI, (
Glog.)
peuple de la Sibo!rie qui h•bit•
les bords feptemrionaux dn golfe de L ama,
a
u nord–
oueCl de la prefqu'i>le de Kamtfcharka. lis n'ont que
quelques poj¡s do barbe fnr les j oucs •
KORSOE'
or<
KORSOR, (
Glog. )
petire ville de
Danemark daos l'islo de Sé!ande, avec un fort fnr !e
~rand ~elt,
a
14
lie~es
O de Coppeohague ,
L ung.
~8.
H·
lat.
H ·
22.
(D .
'}.j
KORSUM,
(Giog.)
perite ville de I'Ukraine po–
loniofe, fur la Rofs, ba!ie . par le roí Erienne Ba.¡tor.i
en
q·8t.
Les Polonois y fu rent défaits en
~r88
plt
les
Cofaques; elle apporriem au)ourd'hui
a
la Ruffie.
Long.
49·
H ·
lat .
49· 3·
(D. ].
)
KORL;EC, f. m.
(Com .)
meíure de liquide uCirée
en Pologne, m ais qui varíe en ditférens endroirs .
A
Cra–
covie le
korz u
eCl de
J
tS
pimes,
i\
YarfQvie
&
~ S~n
domir
il
eCl de
24,
&
a
Lublin de
28
pimes.
K OS
EL
ou
KQSSEL,
(Giog.)
perite ville for–
tifiée de .'iiil6(jo, au duché d'üppe!en, pres de l'Oder
entre le petit Clogau
&
Beucen.
Long.
3f·
s-8.
lat.
fO.
i4.(D. ].)
·
KOSKOLTCHIK::S f, m. (
Hi(l. mod.)
nom que
l'en doone
~o
Rnffie
a
~es
foh ifmariques féparés de l'é–
glife grecque établie daos cet
e
mpire. C es íl:hiiinariques
n~
veulent riel'} avoir de commun avec les Rulfcs; ils
ne fréquenrent point les m emes églifes; ils ne ve"kut point"
fe fervir des
m
emes vafes ni <les mi'
mes
plats; il< s'ab·
fliennem
d~
boire de I'eau-de-vie; ils ne fe
r
rvrm que
de deux doigrs pour faire le figne tle la croix. Du rolle on
a
beaucoup de peine
a
tirer d
1
eox qoclle eC! leor croyan–
ce, dont
il
paroir qu'lls fonr
eux-m~mes
rres-peu
in·
firuits . En quelques endroits ces
fc~ifmatiqu~s
fo111 nom–
més
(laro7Jierfi .
KOSMO~
oTI
KIMIS, f.
m.
(Hifl.
mod.)
liqneur
forre en ufage che?. les Tartares,
&
qui foivanr Rnbru–
quis fe fair de la maniere fuivante : on. remplit nne tres–
grande ourre avec du lait de jument; on froppe ce1te
outre avec un bhon au bout duque! eCl une ma!fe ou
boulc dc bois, oreufe par dedans
&
de la grolfenr de la
t~te.
A force de frapper, le lait commericc 3 fermenter
&
a
aigrir;
OD
continue
a
frapper l'outre jnfqu'a ce que
le beurre fe foit féparé; a!ors on goüre le petit !ait pour
voir s'il e(l a(f!)'l. acide' dans ce cas
00
jnge qu'il
en
boo
a
boire . Ce ¡>etit lait piqu"' la Jangue,
&
a,
dit-on ,
le goílt de l'or_gear ou d\1 lair d'amaodes . Celte liqueur
q~i.
eCl fort elltmée des
T¡trt~res ~oivr~ ~ ~Cl
fort diu–
rcuqe .
On nomtne
fta,.a-lt.o{mos
ou
~ofmo_s
noir,
une liqueur
femblable
3
la premiere, mais qu i fe fait ditféremment .
On
bar le lait qui eC! daos l'ourre jufqu'a ce que les
parties les plus gro ffieres fe foient dépofées au fond; la
partie la plus pure du petit lair occupe la partie fnpé–
r ieure; c'eC! cclle que boivent les gens de qoai ité • E lle'
eCl fort agréable , fuivaot le moine Rubruquis ; qnaot
an dép61,
~ll
le donne a
tu
valets qu'il fait dormir pro-
'fondém~nt ,
•
·
IZO
S
KOSS,
f.
m.
(
H i(l. mod.)
mefure !uivaut hquc!lc
les Jakures, ·peuples de 13 Sibérie, comptem les dilhn ·
ces . Le
kofs
fait
12
werre' ou milles ruffieos, co qui
revienr
3.
qu:ure lieues de France.
KOSSENB L ADEN, f. m .
(Commerre.)
éroffcs
groffieres" propre, pour
la
traite des négres
a
Cagongu
&
3 Louango. Le< H ollandois y en débitent beaucoup .
KOSZODRE\V !Ni\., f. m.
(1-lifl. nat.)
nom quo
les Hongrois donncm 3 un arbre qui ct1 une. efpece
~e
me!efc, qnl crolt fur les monts Kupaoks ; 1! eC! rél!–
neox,
&
on en tire un
bao
me que l'on nomn_1e
baumc
d'Hongrie. Brukman,
epf/l. itiner. cent.
1..
epijl.
23.
KOTBAH, f. m.
(Hift.
mod.)
c'eCl •mfi que I'on
nomme cne1. les M ahométans une priere qne I'ima11
ou pretre fa ir rous les vendredis apri:s midi dans la mor:
quée, pour la Gnré
&
la profpérité
dt~
fouvcrain dans
les états de qui
il
fe rrouve. Cctte pnere erl re¡¡ardt'e
p:a
l~s
princcs
mahÜmétans
comme une
prérogauve de
la fonvera jnet6, donr ils font rres-jaloux;
. .
KOTA
1,
f. m . (
Hi(l. nat. Botaw. )
e
eCl un ohv1er
fauvage du Japon qni fleur!t au printems ; diff'érent du
fim-li.otai
ou
alúm-~ommi,
qui ell un olivier des mon..
tagnes ,
&.
qui fleurit en atuomne .
.
KOT VA
¡_,,
r.
m. (
H ift . m•d. )
c'crl le nom que
l'on donne
a
la cour do
~rond-mogol
a
un _maglClrat
diC!ingué, dont la fonélion eCl de ju¡(er les fnJCis de ce
monarque on matiere civile
&
criminelle .
11
eCl char–
gé
de veil!er
a
la poli e , & de punir l'ivrognerie & les
débanches .
11
do!t rcndre <!Offipte au fouverain de tout
ce qui fe palfe
a
D ehli; pour cet offet,
il
ontrctient un
grand nombre d'efpions, qui fous prétexte de neuoyc;r
les
me~
bies
&
les appartemens, enrrenr dans les mat–
fons des paniauliers,
&
obfervent tou r ce qui s'y palfe,
&
rireot des domeCliancs les lumicres dont le
kotval
a
bcfoin . Ce magiOrat 'rend <!omp<e au grand-mogol des
düouvertes qu'il
3
faites,
&
ce princc décide fnr ron
rapport du fort de ceux qui !ni ont é1é défé rés; car le
kot'l'al
ne
peut
prononcer
t.1ne
(cntencc
de mort contrc
perfonne
f3.ns1'a
veu du
f'Ouvera:n ,
qui doit
~voir
con–
firmé la fentence en trois joutS différcn< avant qu'clle
ait fon exécmion. La m eme regle s
1
obforve dans los
provinces de l'lndorlan ,
ou
los ¡¡ouverneurs
&
vice•rois
ont fenls le droit de
~ondamner
a
mnrt . -
I<'OUAKEND,
( Gio~~-) · ,,ille
d'A!ie , •de la dé–
peodance de I"arganah,
&
ddlls
la
contr~e fup~rieure
de
Nelfa. Abulféda
&
les rabies
p~rfiennes
lui donnent de
Ion¡:.
90 . :fO.
lat.
42.
(D.
J . )
KOUAN-IN ,
f.
f.
(Hifl·
de laChi>u . )
c'eCl dans
la langue chinoife le nom de la divinité rutélaire des
femrnes. L es Chiuois font qnamité de
fi~ures
de oettc
divinicé fur lenr porcelaine blanche, qu'1ls débirent
a
merveille. La figure rcpréfonte une fe
m
me tenant un
enfant dms fes bras . Les femmes (Jériles vénérent ex–
rremement cene image, perfuadées que la
divinit~
qu'
elle repréfente
a
le ponvoir de les rendre fécondes .
Que!ques Européens ont imaginé que c'étoit la vierge
Mar;ie, ren:1nt notre Sauveu r dans fes
bras;
mais cette
idéc eC! d'autant plus ohimérique, que les C hinois ado–
roient cette
fi~ure
long-rems annt la nailfance de
]
. C.
La
Cl~tue
1
qm en eCl !'original, repréfente une be!le
fcmme dans le goút chinóis; on a fait, d'apres cet ori–
gínar, plurieu rs copies de la divinité
Kouan-in
en !erre
de porce!aine. Elles ditfer.ent de toutes les Clames ami–
ques de Diane ou de Venus, en ce• den x grands poims,
qu'elles foot tres-modeCles
&
d'une exécution trcsTmé-
diocre.
(D.].)
,
KOUBAN, (
Glog.)
grande riviere de Tarrarie;
elle a la fource dans la
p~rtie
du mont Caucafo, que
les Rulfes appellcnt
Trtrki-Gora,
&
vient fe jetter dans
le Palus méotide,
a
46
degrés
1
f
minutes de larirude •
a
u
nord-eCl de la ville de Damon. Les Tartares
Kou–
bam
habiten! en partie les bords de certe riviere .
(D.
J.)
KOUBANS
o"
KUBANS
(LES},
Glogr.
peuple
rarrare qui habite le long de la riviere du méme nom,
dans le pays fitué au fod d' Afow
&
a
l'orient du Pa–
lus méolide . C e peuple eCl une branche des Tartares
de la Crimée,
&
fe maintient dans une entiere indé–
pendance de fes voi!ins.
11
ne fub!irle que de vol
&
de
pillag~·.
L e Turc le ménagc, paree que c'eCl principa–
l~ment
par leur moyen qu'il fe fo ornit d'cfclaves cir–
caffiennes, géorgiennes
&
abalfes ;
&
le
~rand-fcigneur
craint que stil vooloir détruire les
K oHiums ,
ils nc fe
milfent fous la proteélro,n de
la
Ruffie.
Voy ez l'hijl.
de~
'Tartarer .
{D.
']-. )
KOUOHT, (
Glog. )
ville de Per[e, dont le terreir
porte d'excellem blé
&
de tri:s-bons fruirs. E lle eCI, fe–
loo T-avernier,
a
83. 40·
,¡.
Ion~.
&
a
33·
20.
4<
la·
titud<. (D. ']. )
-
·
~OUGti