KNA
., de M. Scaw. Qnoique cette poudre foit
verd~tre,
éum feche , l'c:m dans lnqnelle on la met infufer prend
, une eouleur rou'{c. Les femmes Turques
&
los Jui–
" ves du levant s'cn ferveot pour fe teindre le; ongles,
, &
quelqtwf< is
les cheveux
,
.
Voyn
l'abrégé
de~
'franf pbyf tom.
1/,
pag.
Ó4f,
&
le mot ALCANA .
(D.
J.)
KNAPDAlL, (
Glog. ) Gnapdali.c,
perite contrée
d'Ecoffe, dans
la province d' Argylc, dont elle efi In
partie la plus fertilc. Kihn.ore en cfi
la vil le unlquc.
( D
J.)
KNARESBOROUG
,(G!og.)
ville
a
marché d'An–
gkterre, en Yorchshire,
ii
ro
licues N. E. do Lon–
dres . Elle envoie deux députés au parlement.
Long.
•5'·
>9·
lnt.
f3 .
r6.
(D.
J.)
KNA\VEL,
(Botan.)
genre de plame ainA nom–
mée par G érard, Ray, Parkinfon, Buxbaum
&
Boor–
haave; c'efi le
polygo1trtm tmuif olirm•
de
J.
B.
Voicl
íes clracrcres : fon cotice s'étcnd
&
fe div1fe en cinq
1C~mcn
aigus
qui
formem une étoile;
Ces
fleurs font
a
étamincs' placées aux fommités du calice
&
a
la diver–
¡:ence des branches; chaque calicc contiene une
~uinc .
On difiingue trois cfpeccs de
lmawel;
dnm la principalo
dl
le
lmllw<l
de Polognc, nommé
cocciferflm P o/a;¡Í–
<Nm
f"'I
C:·
!J.
P.
polygormm
.Poloni~rtm
cocciferum
par
J.
B.
alcb:m,l/a, l(rammeo folro, maJO" flore
par Tour–
nefort. C efi fur les racines de
CC!IC
plnnt~
qn'on trOU–
VC
la grainc
d'éc~rlate,
autremcm dite le
~crmJ1
de Po–
l?~ne,
qui
e!l
un véritabte inreae, fur lequel
'llo¡•e.t
l'or–
ucle
KER Mf PE
PoLOGNE.
fn[d!ol.
(D.
J.)
~1'-:1
EES,
~·
m. (
Hi{l.
mod.)
nom d'une dignité hé–
rédu~!fe
parm• les Ruffes, qui répond
a
celle de princo
parrm les antrcs nations de I'Europe. On compre en
Ruffie troi< cfpeces de
¡,,,u
o.u
de prince ;
t
0 •
ceux
qui
d~fcendenr
de Wolodimir
l.
gnnd duc de Runio,
uu. qUI ont éré élevés par tui
a
ce11e diguité;
2°.
ceux
qm
dcfccndeot de prioces fouvernins étrangers établis en
Ruffie;
3q·
ceu< qui ont été créés prlnces par quelqo'
e n des grands ducs.
Voy~z
lo
tkftription
de
/'
empi"
.1?.•!/Jim .
KNEU 'iS, KNE!SS
ou
GNE!SS,
r.
m.
(Hijl.
""'··
l'rlmk)
nom que les Minéralogiftes allemands
dnnnent :\ une efpcce :le roche qui accompa¡¡nc
rres–
fré~uemment
les mines
&
les métaux dans
le fein de
la terre . Crue pierrc efl
fi
dure, quo les o\llils de• ou–
vricrs
Ont
beaucoup de peine
a
la
b~ifer.
Elle Feffem–
ble ordinairement ;\ de
l'ardoiíe; elle ell ou grife ou
verd~trc,
mélée de pohm luil:,ns; fon tilfu
efl
tres-fin
&
tri:s· ferré: on n'aimc point
a
trouver cctte pierre ¡oin-
10
aux mines, paree qu'elle nnit
a
leur exploitat;on
&
~
leur rraicement, actendu qu'ellc efi tres·réfraaaire. Le
~"'"fs
efi, fuivant quelques aureurs, une pierre mélan–
gée , dans la compolition de \1quelle il entre des pnrti–
culcs de tale
0\1
de mica, ou de qoartz
Qll
de. ¡¡res
&
d'ardoi(e.
On dir que le
lmes[1
efi une pierre funnée par le
li–
man ; qu'elle a pour
baíe
une terre graffe
&
vifqueufc,
&
qu'elle n' :fi ni pierre
ii
chaux, ni fpath, ni caillon.
L e.<
filons des mine de Frcyberg en Mifnie
&
de plu–
lienrs cn9roi¡s de Hongde, font prefque
roujours ac–
-compag nés de
cett~
e!j>ece de roche. On
croi~
que quand
bn la roncontre, on
·a
lieu d'efpércr qu'on trouvera
biem6t une mine bonne
&
abondance.
M.
Mencli~l.
KNOCKFERGUS
ort.
CARRICFERGUS,
(
Glog•·. )
ville
i\
marché d'lrl>ndc, c.1pitale d'un com–
té
de meme nom dans l:i provincc d'Ulfier, avcc un
cMceau
&
un exccllenr furt,
a
¡¡
milles de Belfnll,
&
" !)()
de Dublin.
Lo11g-.
11.
4¡.
lnt.
f4.
4f·
(D .
J.)
KNO.PFFSTEIN,
C.
m,
(H'.fl.
1111t.
Min. )
ce qui
fignifie
picrrt
n
bo:iSOnJ;
nom que l'on donne en Alle·
tn>gne :\ une efpccc de pierre ou de fubfiance minér:lle.
noirc, fcrruginoufe , qui fe trouve dans plufieurs mines
de fer: elle fe fond
tri>s-a~fément,
&
[o
convertit en urt •
v crrc noir qui imite le jais,
&
dout on fJit des bou–
tons .
V~rc:::.
1:-knckcl,
i>Jtrod.
,¡
la Miwlraloxie .
(-
r
KNO RCOCK,
C.
m.
(1/ijl.
'"'t. )
les H oll>ndois
établis !tu cap de Bonne-Efpérance, donnem ce nom
a
un oifoau de la groffeur d'unc poule' donn le bec efl
noir
&
court; fon plumage cfi
m~lé
de rouge, de blanc
&
de gris; les plnmes de la couronne font noires . Ces
animam: fervent ,
1
pour a!nri dire, de [entindles aux au-,
tres ,
&
les aven;rffem par Icor cri de la prefence des
ohaffeur<. Leur chair
e!l
bonne
a
manger . La fe melle
s'appelle
h 1r;¡:bcn.
·
KNOU
1
E . , KNU;r', ¡:_m. (
Hifl.
mod.)
fuppli–
ce en ufage parmi les Ruffcs;
il
conlifie
a
recevoir
[ur
le
dos un ccrcain nombrt de coups d'un fouet f>it avec
un morccau de cuir ·fort épai5, qui
a
~
ou
3.
p~ds.
de
T om< IX.
KNE
longueur,
&
tailfé
de
fa~on
qn'il efi quarré
&
·que fes
c6t¿s íonc tranchams : il clt >ttaché
il
un manche de
bois. L es bourroaux appliquent les coups [ur le dos
a–
vec cant d'adreffe, qu'il n'y en
a
point deux qui com–
benr fur le
m~me
endroit; ils fo nt placés les uns
ii
có –
tci des nutres de 111anierc qu'il efi ailc de le; difiingo-er '·
paree ch1que cnup emporte la pcau . L e fupplice du
knollte
n'<ll poinc cenu pr:>ur un deshonneur,
&
on
le
re~arde
plfi tl\t cornme une p'lnition de faveur ,
a
moins
qu'il
"ne
foic fui
vi
de l'e>il
en
ibérie . L e
knottt',
dans
de acrtain
c:ts , efi auffi une eCpece de quertion on de
torture qu'on met en ufage pour fJire avoner qoelquo
chofe
ii
ccux qui funt accufés de
qo~lque
crime: a
lorsii
l'>ide d'une ca rde
&
d'une poulie, on. les fufpcnd
p.lrles bros
~
une potence; on leur auachc des poids
auxpieds,
&
dons ceue potlurc on lenr spplique des coups
de
lmortu
fur le dos nod ¡ur.
'i
ce qu'ils aycm avoué
lq crime done ils font accufés .
K O
KOBBER.A-GUION,
f.
m . (
Hi{l.
nat.)
animal
nmphybie, íembl>ble
ii
l'alligator, qui fe rrou1•e dans
l'isle de Ceylan.
11
a cinq ou lix piés de longueur;
il
demeure prefqoo rou¡ours (ur tcrre, mais
il
fe plonge
fou,•ent dans l'eau;
il
mange les corps morrs des
b~tes
&
des oifeaux; fa langue efl bleuitrc
&
fourclme,
&
s'atlonge en forme d'aiguillon; ce qui joint
i\
fon
fifl–
tlement, rcnd cet animal tréis·effrayanr; il n'anaque point
les hommes, rnais il fr>ppe trcs-forternent de la qucue
les
chiens qu! s'-approchent de loi .
KOBO
J_,
T
ou
KOBA LD, (
Hifl.
•w.
Mi11lra/. )
V•y•z
ConA
LT .
l<OCHERSBERG, (
Glog.)
bourgade
de Francc
dllos la baffo Alfaoe, avec un chftccau, entre Scrasl>ourg
&
Saverne.
Lo~~~·
26. t7.
lat.
48. 41.
( D .
.
'J.)
KOCKENHAUSEN,
(G!og. ) ville
forre
&
ch:i–
teau en Livonie, daos le difl ria
de Le!tcn, fur
1&
ri
7
viere de D una.
V oyn
KoKENHA
u
EN .
KODDA-PAIL,
(B ul.)
genre de plante dont la
tleur
en
rnonopétale eu mafque;
il
s'élcve du fond de
l• tlour un pifiil dont le fotl\met eft en
forme
ck bou–
clier; ce pifiil deviene dans la fuite un
fruit membr>·
neux , en forme de veffie, renfermé dans une capfule
remplie de. fl:mences oblongues .
Flumi~r .
KO.EG.E, (
Glo¡r. )
ville do royaumo de D ancmark,
dans l'isle de
éel1nd, avec un porc fur la mcr Baltique .
KOENDERN, (
G!Qg. )
perite
vill~
d' t\llemagne,
daos
le
duché de Magdebourg , fur la Sala.
KOGIA, f. m.
(11ift.
mod.
&
Comm . )
qualité ho·
nor-able que les Turcs ont coucume de qooner >ux mar–
chands c¡ui font
le
comtnerce en gros.
l)il!.
dt Com•
m~rce.
KOHODRAN, f.
m.
(Cbimie . )
nom donné pnr
quel~ues
auteUrS
a
la préptt_lltion (!e 1.inc, qu'Oil
nom~
me
commun~ment
tutie. VoJ<::.
TunE.
KOISU, (
G.!og . )
riviere d'Afie dans 1> Perfe , qoi
a fa fource nu mont Caucafe. ·Elle cfi de la largcur de
l'Elbe
1
tri:s profonde, d'un cours fort rapide,
&
rou~
lanr des eaux extrumcment tronble•. Quelques-uns cro–
ycnt que c'l:(l
l'a/b,,mu
:le Ptol'lmée .
l
D.
J. )
KOKENHAU<;E,N
oN
KOHENHUGS ,
(Giog. )
ville forre de Livonie , daos
1~
pro.vince de Letten
fu~·
la D wine, avec un ch:l(enu . Elle
appartien~
a
la Ruf,
fic,
&
eft
ir 17
lieues S, E . de R.ign .
L .ong .
43· 38,
lat.
r6.
40 .
(D.
J .)·
KOKOB,
(.
m. (
Hi(1. 11at .)
ferpenr tres-vcnimeux
d'Amériquo, plus petit ·que la vipere ; il
efl
d' uue cour
leur brure, avec. des taches vertes
&
rouges .
K O
K U
R A, (
G!ug.)
gtnnde ville de l'empire du
Japon, liruée dnns la pro\lince de Buíen., avec un cha-.
t.eau oii rélide un prince qui dépend de l'emper.eur.
KOLA,
011
COLA, f. m.
(· Bt>ta11.)
fru it. de Gui–
née' que les voyugeo.s nous donnem pour ecre affer..
femblab le
il
la
cha¡nign~,
e.xcepté pour le gouc qui en
cfi forc amer .
·
Ce fruit vient de-
l'iütérieu~
des
terres du, royaume
de C ongi,
&
de ll région de Sierrn-Léooa. Barbar ,
qui prétend avoir vu l'arbre qui le porte , "n'a. pas [u le
e:maérifer; il·
dit~ q~o c~efl.
un >rbrc de
~roffeor
mé–
diocre,
&
dont· le trc<>nc-
a,
cin.q
011
fix
piés de cir¡:on–
(érence; que fon f<u it·
~rok
en peloto n, de plufi urs noix
fous une
rl)~ me
coqtle .,_ que:- le dchors de choque noix
eft ronge,
&
le dedans d'un violet foncé. L abbat n'ell
a.
parlé qu'a
l'exemple· des nutres; il
p~trG!t
qu'il
n'i!
jamais vll ni le fruit, ni l'arbre,
&
pour fe
tirer d'af–
faire, il fe plaint de tl'ep.
:~voir.
po.int UOllVé de
bo~RO$
·
O
:1.,
defcn~